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Cas pratique n°1 : Répondre aux questions sur le sujet du cas ci-dessous :
Depuis 1998, la famille Lagrange est installée dans une commune de la Mayenne. Aux dernières élections
municipales, Monsieur Lagrange a été élu conseiller municipal et est devenu maire. Son épouse Chloé est assistante
commerciale.
Ce matin, Chloé est en retard pour déposer ses enfants à l’école. Au volant d’une puissante voiture, elle parcourt les
rues de la ville à grande vitesse, et se fait surprendre à 75 km/h par un contrôle radar au lieu des 50km/h autorisés…
Aux gendarmes qui lui font remarquer sa vitesse excessive, elle répond que le véhicule appartient à son mari : elle ne
peut donc pas être verbalisée.
Question 2 : Le gendarme doit-il verbaliser Chloé ? Votre réponse devra être présentée sous la forme d’une
argumentation juridique (cf. Méthode ci-dessous).
a) L’article R 413-3 du code de la route précise qu’en agglomération, la vitesse des véhicules est limitée à 50
km/h.
L’article L. 121-1 du Code de la route indique que le conducteur d’un véhicule est responsable des infractions qu’il
commet avec ce véhicule.
b) Chloé s’est fait surprendre conduisant à 75 km/h en pleine agglomération, au volant du véhicule appartenant à
son mari.
c) Conclusion : Chloé, en tant que conductrice du véhicule est responsable de ses actes. Elle n’a pas respecté la
limitation de vitesse, elle doit donc être sanctionnée.
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Annexe 1 :
Article L.121-1 du code de la route
Le conducteur d'un véhicule est responsable pénalement des infractions commises par lui dans la conduite dudit
véhicule.
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Cas pratique n°2 : Répondre aux questions sur le sujet du cas ci-dessous et à l’aide des annexes
Contexte :
Salarié depuis plus de dix ans dans une entreprise qui produit des vêtements, Monsieur Leblanc est très surpris de la
découverte qu’il vient de faire. En nettoyant les vestiaires du personnel, il découvre la présence d’une petite boîte
fixée au mur qui contient une caméra de surveillance qui filme en permanence les vestiaires du personnel. Il en parle
à son directeur, qui reconnaît les faits. Cette caméra est placée dans le but de prendre en flagrant délit les salariés
indélicats qui se servent régulièrement dans le stock. Le directeur n’a aucune envie de retirer son dispositif de
surveillance.
Correction :
1. Formulez le problème juridique que soulève cette situation. [1 point]
L’employeur de Monsieur Leblanc a-t-il le droit de mettre en place un dispositif de vidéosurveillance dans les
vestiaires de ses salariés ?
2. Monsieur Leblanc, ainsi que d’autres salariés n’ayant rien à se reprocher, souhaitent l’arrêt de ce dispositif de
surveillance. Déterminez si un tel dispositif est légal en appliquant la méthode en Annexe 4. [4 points]
a : Selon l’article L. 1121-1 du Code du travail, un employeur peut limiter les droits/la liberté de ses salariés si cela est
justifié par leur travail et proportionné au but qu’il recherche.
Selon la décision de la Cour de Cassation du 20 novembre 1991, un employeur peut surveiller son personnel s’il l’a
informé auparavant du dispositif qu’il met en œuvre.
b : Or, l’employeur de Monsieur Leblanc qui veut démasquer des voleurs n’a pas informé son personnel du dispositif
de vidéosurveillance qu’il a installé.
c : Donc le dispositif mis en place par l’employeur de Monsieur Leblanc n’est pas légal puisqu’il n’a pas informé ses
salariés de son installation.
ANNEXES