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Introduction générale
La fonction des ressources humaines prend une place stratégique dans l’organisation
des entreprises, elle s’intéresse à la ressource la plus importante qui est le facteur humain.
Cette conception de ce facteur fait de lui un capital dont nous devons savoir le rentabilisé et
un investissement sur lequel beaucoup de spécialistes en psychologie de travail, de gestion
et de sociologie se sont focalisé dans leurs recherches sur la productivité et le rendement au
travail. La rémunération se présente comme une des variables les plus importantes de la
fonction ressources humaines. En effet, celle-ci a pour but d’attirer des candidats potentiels,
de conserver des employés compétents et de les motiver, d’administrer les salaires ou encore
de faciliter l’atteinte des objectifs. La rémunération se situe au cœur de la relation qui lie
l’employeur a ses salariés. Elle constitue une partie explicite du contrat de travail, le salarié
perçoit un salaire en contrepartie de l’exécution d’un travail. Néanmoins, la rémunération ne
constitue que l’une des modalités de la relation contribution-rétribution. En matière de
contribution nous pouvons distinguer ce qui montre la simple force et habilité physique, de
temps de présence, de talents, des savoirs faires, des résultats ou performances réalisés, en
matière de rétribution, nous distinguons le salaire, les primes, gratification et avantages
monétaires, mais aussi les avantages matériels. Les politiques de rémunération doivent
également résoudre la question de savoir comment mettre en place un système qui soit
suffisamment motivant. Dont l’objectif d’attirer les meilleures compétences, de les fidéliser
au service de son développement durable et de sa compétitivité nationale et internationale.
La motivation semble être l’un des facteurs de compétitivité essentiel capable, de répondre
aux besoins des dirigeants. Donc, définir une meilleure politique de rémunération qui permet
le déclenchement de la motivation est une préoccupation centrale de l’entreprise et de la
fonction ressources humaines. Ces politiques et ces pratiques de rémunération déterminent
directement le mode d’optimisation des ressources humaines. Beaucoup de travaux et
recherches scientifiques, des sociologues et gestionnaires, ont démontré le lien existant entre
la rémunération et la motivation, parmi ces travaux, nous citons la synthèse de P. Roussel
(1996). Afin que l’entreprise réalise ses objectifs, est contrainte de faire adhérer ses salariés
à sa vision. Elle doit donc adopter une stratégie permettant de développer dans ses employés
un certain sentiment d’appartenance à l’entreprise. Une politique de rémunération a pour but
d’attirer, de motiver et de retenir les salariés performants dont la fidélisation est
indispensable à la réussite de l’entreprise. Bien que le système de rémunération soit, un
élément important dans le contexte économique et social, le système de rémunération ne
peut être généralisable. Il diffère d’un pays à un autre. Les années 1990 en Algérie, ont été
marquées par l’ouverture à l’économie de marché (les lois concurrentielles) et les nouvelles
pratiques managériales (de gestion) des entreprises que nous pouvons citer à savoir la
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volonté de tenir compte davantage de l’individu et de ses compétences. Cette volonté est
exprimée par des efforts dans le domaine de gestion des ressources humaines (GRH), tel que
la limitation des augmentations collectives des salaires et qui tendent vers une
individualisation de ceux-ci, dans le but d’impliquer plus le personnel en l’associant au
succès de l’entreprise, tout en récompensant les salariés les plus performants. Ainsi, les
entreprises cherchent à utiliser l’ensemble des nouvelles formes de rémunération afin de
maintenir un fort degré de motivation de son personnel. En outre, la rémunération devient
une composante essentielle et reconnue de la stratégie ressources humaines, désormais
rémunérer ne signifie plus simplement payer, mais aussi motiver, retenir des salariés
performants dont la fidélisation est indispensable à la réussite de l’organisation et tout cela
en faveur des salariés. Ces derniers sont de véritables acteurs de la performance de cette
entreprise. Pour cela, ils doivent être motivés afin de s’inscrire dans une logique d’efficience
pour cet organisme. Vu l’importance de la rémunération comme une pratique intégrante de
la gestion des ressources humaines et la curiosité d’en savoir comment les entreprise
algériennes stimulant leurs salariés. A partir de ce constat et les explications que nous avons
portées précédemment naissent notre problématique de recherche, que nous avons formulée
comme suit :
Dans quelle mesure les politiques fiscales influencent-ils la structure de la
rémunération des entreprises et quelles sont les implications de ces interactions pour
la performance d’entreprise et l’équité salariale ?
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I. Généralité sur la rémunération :
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à dire le salaire de base, les compléments de salaire et tous les avantages liés à l'appartenance
à une entreprise et à la condition de salarié.
La rémunération, dans son acception la plus large, est retenue pour s'assurer que
l'égalité est assurée entre hommes et femmes, et par extension entre tous les salariés de
l'entreprise, ou que ceux-ci ne subissent pas de discrimination en la matière. Elle sert encore
à déterminer l'assiette des créances soumises à privilèges et bénéficiant de l'assurance de
garantie des salaires. Dans ces hypothèses, il est tenu compte, non plus seulement des
avantages qui sont la contrepartie du travail, mais encore de ceux qui sont octroyés eu égard
à la seule qualité de salarié ou de critères détachés de l'accomplissement du travail.
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II. Structure de la rémunération des entreprises :
1. Partie Théorique :
Les éléments du salaire brut :
Le salaire brut est composé des éléments suivants :
1) Le salaire de base :
Il correspond au salaire brut de toute forme de cotisations (sécurité sociale, assurance
chômage, retraite complémentaire, prévoyance, contribution sociale généralisée,
contribution au remboursement de la dette sociale).
3) Les primes
Une prime est un complément de salaire accordée à un salarié à titre d’encouragement
et de récompense, à titre d’exemple on trouve les prime d’ancienneté qui Ces sont des primes
ajoutées aux salaires de tous les salariés ayant les conditions.
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On distingue deux principaux types de primes :
4) Les Indemnités :
Les indemnités sont des sommes intégrées à la paie ou versées par des organismes
extérieurs à l'entreprise en compensation de circonstances ou de situations imposées au
salarié (chômage) ou dont celui-ci profite (congés payés)
Exemples :
•Indemnité de résidence ;
• Indemnité de transport ;
•Indemnité de déplacement.
5) Les Avantages :
Ce sont des rémunérations accessoires en argent ou en nature attribuées par
l’employeur à une partie ou à l’ensemble de son personnel en plus des rémunérations
proprement dites, parmi ses types :
Ce sont des allégements des dépenses personnelles pour le salarié prises en charges en
totalité ou en partie par l’employeur.
Exemples :
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•Les aides de rentrée scolaire ;
Qui en bénéficie ?
Les salariés exerçant une activité assujettis au régime de sécurité sociale et domiciliés
au Maroc, pensionnés ayant des enfants nés au plus tard les trois centième jours après la
date de prise d'effet de la pension
Montant ?
Le montant des allocations familiales est uniforme. Il est le même pour tout salarié,
quel que soit son revenu. Depuis mai 2007, cette prestation est payée directement à l’assuré.
Pour chaque enfant à charge et pour 6 enfants maximum, la CNSS verse, par mois, des
allocations familiales de :
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2. La partie pratique :
Lorsqu'on aborde le sujet des méthodes de calcul du processus de la rémunération des
entreprises, il est essentiel de comprendre que la manière dont une entreprise rémunère ses
employés peut être complexe et multidimensionnelle. La structure de la rémunération
englobe une variété de composantes, telles que les salaires de base, les heures
supplémentaires, les primes et les gratifications, es indemnités, les avantages en nature et en
argent, les allocations familiales bien d'autres encore.
Ces éléments sont soigneusement conçus pour attirer, motiver et retenir les talents tout
en respectant les contraintes budgétaires et fiscales de l'entreprise. Dans cette perspective,
nous pouvons mieux comprendre comment les entreprises équilibrent les intérêts des
employés, des actionnaires, et de la société dans son ensemble, tout en gérant les enjeux
financiers qui y sont associés.
1) Tout d’abords on doit déterminer le salaire brut global par l’additionne du salaire
de base, les heures supplémentaires, les indemnités, les primes et gratifications, les
avantages soit en nature soit en argent et finalement les allocations familiales.
Le salaire brut global = le salaire de base+ les heures supplémentaires + les indemnités +
les primes et gratifications+ les avantages en nature et en argent+ les allocations
familiales.
2) En deuxième lieu on doit déterminer le salaire brut imposable, par la déduction des
exonérations (qui sont des indemnités allouées au salarié pour le dédommager de
certains frais dans l’exercice de ces fonctions tels que : Transport justifiée, Indemnité
de panier, Indemnité de caisse, du salaire brut global calculé dans la première étape.)
du salaire brut globale.
3) Maintenant on est le droit de calculé le salaire net imposable (la base de calcul de
l’IR), on suivant la formule suivant :
Le salaire net imposable= Le salaire brut imposable – les déductions (les charges sociales
+ les frais professionnelles + les remboursements du logement)
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maladie ou l’accident, à la maternité et à la réhabilitation fonctionnelle. Ainsi, elle donne
droit au remboursement et éventuellement à la prise en charge directe des frais de soins
curatifs, préventifs et de réhabilitation médicalement requise par l’état de santé du
bénéficiaire. Sa méthode de calcul est : le salaire brut imposable * 2,26%
CIMR : La Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraite, plus connue sous le
nom de CIMR, est une société mutuelle de retraite. Se calcule par la multiplication du salaire
brut imposable fois une marge de 3% jusqu’à 6%.
☞ les frais professionnels :
Les frais professionnels, désignent les sommes qui sont engagées par le salarié dans le
cadre de l'exercice de son activité professionnelle, notre Loi de Finance marocaine 2023 a
relevé le taux de déduction des frais professionnels pour les titulaires des revenus salariaux :
Les frais professionnels = (Le salaire brut imposable – les avantages) *le taux retenue =
le résultat est plafonné à 2500 dhs.
D’abord le résultat est plafonné à 10% du salaire brut imposable, cette déduction fait
sur deux sens tels que :
-si ce logement est économique c’est-à-dire le prix d’acquisition ne dépasse pas 250 000
dhs et la superficie ne dépasse pas 80 m2, on déduit du salaire brut imposable la partie
capitale et la partie intérêt du montant total du crédit ;
-si le logement est non économique et habitation principale pour l’employeur concerné
on déduit juste la partie intérêt du montant total du crédit.
4) Après avoir obtenu le salaire net imposable, on peut désormais trouver l’Impôt
sur le revenu brut par le suit de la formule suivante :
IR brut= salaire net imposable* taux-la somme à déduire (le taux et la somme à déduire on les
choisit selon le barème de l’impôt sur le revenu de L’année en cours)
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Barème IR Maroc Tranches de revenu mensuel
RNI du (MAD) RNI au (MAD) Taux impôt Déduction
(MAD)
0 2 500 0% 0
2 501 4 166 10 % 250
4 167 5 000 20 % 666.67
5 001 6 666 30 % 1 166.67
6 667 15 000 34 % 1 433.33
15 001 + 38 % 2 033.3
5) A la base de l’IR brut on trouve l’IR net par la déduction de des décuitons
sociales, alors on déduit 30 dhs par mois pour la personne à charge (le salarié) et 30 dhs par
mois pour le conjoint quel que soit son statut, et 30 dhs pour chacun des enfants âgés inférieur
de 21 ans ou ils sont encore étudiants.
6) Finalement on arrive à trouver le salaire net global par l’application de la
formule suivante :
Le salaire net global= Le salaire brut global - les retenus à caractère fiscal (IR) - les charges
sociales (CNSS AMO CIMR)- les charges à caractère personnel (les avances ou les oppositions)
Les retombées du droit fiscal en tant que branche du droit des affaires sur l’entreprise
en tant que champ d’action, interpellent notamment le management financier qui fait partie
des procédés de gestion des entreprises.
Dans ce chapitre on va voir comment près de la richesse créée par l’entreprise elle est
prélevée par l’Etat sous forme d’impôts et taxes (TVA, IS et IR). Cette logique qui répond à
un objectif économique, celui de la participation à la couverture des charges publiques de
l’Etat.
Les principaux impôts qui composent ce système fiscal sont l’IS qui frappe les revenus
et bénéfices réalisés par les sociétés et autres personnes morales, l’IR, qui frappe les revenus
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MOHAMES RIGAR, « précis de fiscalité marocaine de l’entreprise », troisième édition, octobre 2009
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et bénéfices acquis par les personnes physiques et les sociétés de personnes, et la TVA, qui
s’applique aux dépenses de consommation.
Le système fiscal est l’un des composantes essentielles de l’Etat moderne. Sa nécessité
vient du fait qu’il représente le cadre législatif et légal qui permet à l’Etat de se procurer les
fonds nécessaires face aux dépenses de la collectivité.
Le système fiscal est composé des lois et dispositions fiscales incluses dans les lois
financières. On recense trois catégories de lois de finances, la loi des finances organique, la
loi des finances rectificative et la loi de règlement.
La loi de règlement :
Elle a pour mission de constater les résultats financiers de chaque année civile et
d’approuver les différences entre les résultats et les prévisions. Cette dernière intervient
postérieurement à l’exécution de la loi des finances annuelles.
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MOHAMES RIGAR, « précis de fiscalité marocaine de l’entreprise », troisième édition, octobre 2009
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La LF 2023 instaure le droit de bénéficier de l’exonération de TVA sans droit de
déduction pour les professions libérales organisées en personnes physiques lorsque leur
chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 500 000 MAD.
cette exonération de l’IR s’applique sur une période de 36 mois à compter de la conclusion
du contrat de travail à durée indéterminée ;
ce contrat de travail doit avoir été conclu durant la période allant du 1er janvier 2021 au 31
décembre 2026 ;
il doit s’agir du premier contrat de travail du salarié en question ;
l’âge du salarié ne doit pas dépasser trente-cinq (35) ans à la date de conclusion de ce contrat
de travail.
Extension de l’exonération d’IR pour les salariés des entreprises nouvellement
créées :
L’exonération en matière d’IR, pour une durée de vingt-quatre (24) mois, au titre des
salaires mensuels brut plafonnés à 10 000 MAD dans la limite de 10 salariés a été prolongée
aux entreprises, associations ou coopératives créées jusqu’au 31 décembre 2026.
le salarié doit être recruté dans le cadre d’un contrat de travail à durée indéterminée ;
le recrutement doit être effectué dans les deux premières années à compter de la date
du début d’exploitation de l’entreprise, de l’association ou de la coopérative.
Plafonnement de l’exonération des indemnités de licenciement et de départ
volontaire :
Indemnités de licenciement ;
Indemnités de départ volontaire ;
Indemnités pour dommages et intérêts accordées en cas de licenciement.
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Modification du régime de l’auto-entrepreneur et de la contribution professionnelle
unifiée (CPU) :
Au niveau de l'impôt sur les sociétés, la loi de Finances 2023 prévoit une convergence
vers un taux unifié, en mettant en place une réforme progressive à partir de 2023 sur les 4
prochaines années. Il y a également un plafonnement des taux de l'IS pour les entreprises
CFC et zones d'accélération industrielle (ZAI), ainsi que pour les entreprises qui s'engagent
dans le cadre d'une convention signée avec l'Etat à investir un montant d'au moins 1,5
milliards de dirhams et qui respectent les conditions prévues par les dispositions en vigueur.
Le régime fiscal applicable aux entreprises situées dans les ZAI est également revu et
une retenue à la source de 5 % est instaurée sur les rémunérations allouées aux personnes
morales, versées par l'État, les collectivités locales, les établissements publics, les entreprises
et leurs filiales.
Par ailleurs, la loi de Finances 2023 a modifié les dispositions de l’article 10-III-C du
CGI, afin d’instituer une mesure permettant aux sociétés de services ayant le statut CFC de
constituer des provisions pour investissement déductibles, dans la limite de 25 % du bénéfice
fiscal après report déficitaire5
Programme TAHFIZ :
Avantages accordés : Le programme « TAHFIZ » prévoit l’octroi, pour une durée de
24 mois et dans la limite de dix (10) salariés, des avantages ci-après : - Exonération de
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https://www.lexisma.info/2023/02/03/mesures-fiscales-phares-de-la-loi-de-finances
2023/#:~:text=La%20LF%202023%20a%20prolong%C3%A9,jusqu'au%2031%20d%C3%A9cembre%2020
26.
5
https://www.mazars.ma/Accueil/Insights/Actualites/Les-nouveautes-de-la-loi-de-Finances-2023
6
https://www.forsa.ma/
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l’Impôt sur le Revenu (IR) du salaire mensuel brut plafonné à 10.000,00 DH pour une durée
de 24 mois à compter de la date de recrutement du salarié ; - Prise en charge par l’Etat de la
part patronale au titre de la cotisation due à la CNSS et de la taxe de formation
professionnelle, au titre d’un salaire mensuel brut plafonné à 10.000,00 DH et pour une durée
de 24 mois à compter de la date de validation par l’ANAPEC du protocole de bénéfice.7
7
https://rabat.eregulations.org/media/Nouvelles%20DispositionsTAHFIZ.pdf
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D. comparaison entre le système fiscal marocain et étranger:
Le système fiscal marocain est composé de deux grandes familles de taxes et impôts,
à savoir la fiscalité de l’état régie par le code général des impôts (CGI) et la fiscalité locale
régie par la loi n° 47.06 relative à la fiscalité des collectivités locales.
• l'impôt sur le revenu (IR) qui concerne les revenus et bénéfices des personnes
physiques et des sociétés de personnes;
• l'impôt sur les sociétés (IS) qui concerne les revenus et bénéfices réalisés par les
sociétés et autres personnes morales;
• la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui s'applique aux dépenses de consommation;
1-impôt sur le revenu des personnes physiques : l'internal revenue service (IRS) est
l'agence gouvernementale responsable de la collecte de l'impôt sur le revenu des personnes
physiques. Le système fiscal américain est basé sur un système de tranches progressives, où
les taux d'imposition augmentent à mesure que le revenu imposable augmente. il existe
différents niveaux d'imposition, allant de 10% à 37% pour les tranches les plus élevées.
2-impôt sur les sociétés : les sociétés aux États-Unis sont soumises à l'impôt sur les
sociétés. Le taux d'imposition des sociétés est fixé à 21% depuis 2018, bien qu'il puisse y
avoir des ajustements et des exemptions pour certaines entreprises.
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4-taxe sur la vente (sales tax) : la taxe sur la vente est une taxe indirecte prélevée par
certains états et municipalités sur la vente de biens et de services. Les taux de taxe sur la
vente varient d'un état à l'autre et peuvent également varier au sein d'un même état.
5-impôt foncier (property tax) : les propriétaires de biens immobiliers sont assujettis à
l'impôt foncier, qui est prélevé par les gouvernements locaux pour financer les services
publics et les infrastructures. Les taux d'imposition foncière varient selon l'emplacement et
la valeur du bien.
6-droits de douane : les droits de douane sont prélevés sur les importations de biens
aux états-unis. Les taux de droits de douane peuvent varier en fonction du type de produit et
du pays d'origine.
7-taxe sur les successions et les donations : les États-Unis imposent des taxes sur les
successions et les donations pour les montants supérieurs à certains seuils. les taux et les
exonérations varient en fonction de l'état.
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Conclusion
La politique de rémunération est le reflet des orientations stratégiques et du système
de management de l’entreprise. Elle contribue à la création de valeur si elle s’intègre dans la
politique des ressources humaines et s’aligne avec la stratégie de l’entreprise. Réussir
l’alignement stratégique des pratiques de rémunération est un défi permanent pour
l’entreprise. L’importance attachée par le salarié à la rémunération qu’il perçoit, les
comparaisons qu’il opère, les attentes qui sont les siennes, donnent à la politique de
rémunération de l’entreprise une grande influence sur la motivation de ces salariés.
Il est important de noter que la rémunération n'est qu'un des nombreux facteurs de
motivation au travail. D’autres éléments, tels que la reconnaissance, les opportunités
d'évolution, l'environnement de travail et les relations interpersonnelles, jouent également
un rôle crucial. Une combinaison équilibrée de ces facteurs contribue à maintenir une
motivation élevée chez les salariés.
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Bibliographie
https://www.kelformation.com/
1
MOHAMES RIGAR, « précis de fiscalité marocaine de l’entreprise », troisième
édition, octobre 2009
MOHAMES RIGAR, « précis de fiscalité marocaine de l’entreprise », troisième
édition, octobre 2009
https://www.lexisma.info/2023/02/03/mesures-fiscales-phares-de-la-loi-de-finances
2023/#:~:text=La%20LF%202023%20a%20prolong%C3%A9,jusqu'au%2031%20
d%C3%A9cembre%202026.
https://www.mazars.ma/Accueil/Insights/Actualites/Les-nouveautes-de-la-loi-de-
Finances-2023
https://www.forsa.ma/
https://rabat.eregulations.org/media/Nouvelles%20DispositionsTAHFIZ.pdf
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Annexes
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