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Les objets

de l'info-com
CM
4

T
Les campagnes de publicité et de promotion
• Communication B to C • Le travail en agence de communication
→ Communication « média » ou « hors média » → Éléments de conclusion...
→ La fabrique d’une campagne de publicité ì Les étapes - Domaine d’activité très concurrentiel (guerre des prix, précarité de l’emploi)

→ Les fonctions professionnelles en agence - Analyse, recommandation stratégique, création...


- Difficulté de faire reconnaître l’activité de conseil en communication ì Difficulté de faire
→ L’emprise du marketing dans la communication B to C ì Marketing direct
reconnaître le travail créatif
→ Promotion
- Difficulté de combiner travail de commande et créativité
- Maîtrise d’œuvre (ou gestion de projet)
• La fabrique d’une campagne de publicité - Responsabilité juridique liée au travail des sous-traitants
- 1ère étape : Le brief de l’annonceur à l’agence de communication (expression - Connaissance des différents domaines d’activité en sous-traitance : imprimeurs, façonneurs,
des besoins) studio de photographe, illustrateurs, etc...
→ Présentation des objectifs stratégiques, - Nombreux aller/retour, nombreuses corrections

→ Fourniture de données sur le marché, les cibles, le produit, rappel historiques - Importance des compte rendus de décisions et des étapes de validation ì Importance du
contrôle des coûts et du planning
(évolution, tendance...),
→ Fourniture des informations produit, marque ou entreprise,
• Le marketing direct et la communication
→ Indication des contraintes (planning, budget etc. ) → Connaît une forte croissance,
→ Mise en concurrence possible - Prend appui sur l’informatique (fichiers, automatisation,
→ Clarification des attentes souvent nécessaire personnalisation)
- Des outils variés : Publipostage (mailings) et e-mailings, promotions personnalisées, cartes de
• La fabrique d’une campagne de publicité fidélités, distribution BAL (boite aux lettres), bus mailing, imprimé ISA (imprimé sans adresse),

→ 3ème étape : Les recherches créatives et la recommandation stratégique phoning, Asile colis, service client et numéros verts, communication avec coupon réponse,
enveloppe retour, etc.
- Travail de création : plusieurs propositions
- Démarche souvent intrusive / nombreux problèmes éthiques et juridiques
- Ajustements et recadrages par le/la chargé·e de clientèle
→ Les grands principes :
- Stabilisation et finalisation des propositions créatives
- une communication directe et mesurable
- Rédaction de la recommandation stratégique - des objectifs variés : prospecter, influer sur le comportement (acheter, remplir un bdc, un
- Vérification et intégration des contraintes concrètes de planning et de budget coupon réponse, téléphoner, faire un don etc...), fidéliser, animer, prolonger la politique d’image
- 4ème étape : présentation clientèle, choix création, validation budget - Établir un contact personnalisé
- 5ème étape : Production / réalisation / livraison ì Réalisation des maquettes - Permettre un contrôle du ROI (Retour sur Investissement)
finalisées - Bénéficier de la puissance de l’informatique à moindre coût (base de données,
automatisation, traçabilité...)
- Réalisation des visuels : interne ou sous-traitance
- Au cœur du marketing direct : les fichiers, bases de données, le profilage, les traces
- Écritures des textes : interne ou sous-traitance
d’usages, la géolocalisation...
- Exécution infographique & impression / AV / web / ...
- Risques très importants pour la vie privée, la confidentialité des données personnelles...
- Nombreux ajustements, - vigilance de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) qui exige la déclaration
- Importance de la coordination, du suivi et de la validation de chaque étape, des fichiers, loyauté de collecte, accès à l’info et aux rectificatifs, droit d’opposition à la
- Contrôle des délais et des dépenses collecte...
- Depuis le 25 mai 2018, obligation de respecter le Règlement Général sur la Protection des
→ 1. Direction & service commercial Données (RGPD) : consentement, droit d’accès et de rectification, droit à l’oubli, etc...

- directeur/trice
=> Focus sur la promotion
- directeur/trice de clientèle ou chef·fe de pub sénior ì - chargé·e de clientèle ou
- Cibles multiples (consommateurs, commerciaux, distributeurs...)
chef·fe de pub junior
- Objectifs : provoquer l’achat, fidéliser, augmenter la fréquence et les quantités d’achat,
→ 2. Le service média (souvent externalisé depuis la Loi Sapin 1 - 1993) ì - développer le trafic sur les lieux de vente, animer...
Média planneur - Principaux outils :
- Chargé·e d’étude média - Réduction de prix : offre spéciale, vente par lot, reprise d’un ancien pour
achat d’un nouveau produit, offre de remboursement, couponning
Les fonctions professionnelles en agence - Les jeux : tirages au sort, loteries téléphoniques, jeux de grattage, loto...

→ 3. Création - Les concours


- Les ventes avec primes (cadeaux),
- Directeur/trice de Création
- les primes parrainage
- Binôme créatif :
- L’offre d’échantillons
- Directeur/trice Artistique (DA) - Les avantages club / fidélité
- Concepteur/trice Rédacteur/trice (CR) - Attention: très grande importance des questions juridiques en matière de promotion
- infographistes - Connaissance des textes de lois, des cadres règlementaires (protection des consommateurs,
→ 4. Production & Fabrication risque de publicité mensongère...)
- Chargé·e de production - Vigilance des associations de défense des consommateurs

- Directeur/trice de fabrication - Recours à des cabinets d’avocats/juristes spécialisés, à des huissiers...


La communication entre professionnels
... et aussi quelques communications « spécialisées » :
• La communication financière
• La communication de recrutement

La communication b to b → Modèle économique : principalement publicités + abonnements (+ distribution gratuite


→ Une communication peu visible du grand public sur des salons par ex.)
→ ≠ communication « b to c » (business to consumer) ou encore « c to c » → Secteurs importants : santé, monde rural, collectivités locales, finance, éducation

(consumer to consumer) ( derrière l’affichage d’une relation directe « c to c » → Diffusion souvent peu ou mal contrôlée -> des chiffres de diffusion gonflés pour attirer
les annonceurs.
il y a souvent une entreprise (ex: les services d’économie collaborative comme
→ Quelques diffusions importantes : Quotidien du médecin (+70 000 ex bi-hebdo), FSU
Blablacar ou Airbnb)
(mensuel + 154 000), La France
→ Une communication de réseau (distribution, presse professionnelle, Agricole (hebdo + 97 000) => https://www.acpm.fr/Les- chiffres/Diffusion-Presse/
prescripteurs, collaborations) Presse-Payante/Presse-Professionnelle
→ Il existe une multiplicité de circuits : grossistes, groupements, centrales → Quelques exemples à consulter: https://www.lequotidiendumedecin.fr/
d’achats, grandes surfaces, chaîne de détaillants, détaillant indépendant https://www.lafranceagricole.fr/
franchisé, etc...
→ la plupart des fabricants ne vendent pas eux-mêmes leur fabrication. • Les salons professionnels
→ Généralement dédiés à des secteurs d’activités précis
→ Ils doivent donc faire un important travail de communication pour appuyer
→ Réservés aux professionnels
les réseaux en charge de la commercialisation.
→ Expositions + conférences
→ Différents moyens déployés : presse, salons professionnels, documents
→ Onéreux (location stand / entrées) mais précieux car ciblés
marketing, catalogues, lettres d’information, publicité dans la presse pro, etc.. → Important travail de communication en amont (documentation, design et décoration du
stand...)
• Les objectifs de la communication, les résultats escomptés → Certains salons d’importance internationale : MIPTV, Sirha
→ Créer le contact, maintenir le lien avec les intermédiaires : prescripteurs,
acheteurs des grandes surfaces de distribution... CONCLUSION
→ Une communication peu visible mais essentielle au bon fonctionnement de l’activité
→ Rassurer et motiver
économique
- Fournir documentation et argumentaires aux vendeurs
→ Une communication souvent orientée produit et très marketing
- Valoriser sa production et la qualité de service (qualité du SAV, suivi des
→ Une communication qui mobilise toutes les techniques, tous les moyens : impression,
gammes de produits, etc...) audio-visuel, web, événementiel...
- Attester d’investissements en communication b to C → Une communication qui se décline souvent dans plusieurs langues si les produits se
→ Obtenir une prescription, une mise en valeur en rayon, etc. vendent au-delà des frontières nationales.

Les outils de la communication b to b • Des communications « spécialisées »

• La documentation : → La communication financière


→ née de l’obligation légale pour les sociétés cotées en Bourse de publier leurs résultats +
→ catalogues, argumentaires de vente, fiches produits (print / AV /
lois code du Commerce, règlement de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) + lois
web...)
européennes
→ Souvent plurilingue (si distribution internationale)
→ s’est développée quand les entreprises ont eu recours à l’épargne publique pour trouver
• Des publications pour entretenir la relation et soutenir les ventes des capitaux
→ Newsletters, mailings → Objectifs (au-delà des obligations légales) :
→ Des publications exceptionnelles suite à certains événements - valoriser l’organisation, ses résultats
(salons, lancement produit, campagne TV...) - Rassurer les investisseurs (banques, actionnaires) et stabiliser le cours de l’action

→ Des dispositifs de communication « réservés » de type extranet. - Attirer de nouveaux investisseurs et valoriser l’action
• La communication financière
• Des dispositifs de « stimulation » des ventes : concours avec objectifs de
→ Un métier : « Responsable communication financière » (source site APEC)
vente, cadeaux, etc...
- Définition de la fonction : « Le responsable de la communication financière gère la relation
de l’entreprise avec les actionnaires, les investisseurs et l’ensemble de la communauté
financière : analystes, journalistes, l’AMF. Il communique des éléments financiers dans un
• la presse technique et professionnelle souci de transparence de l’entreprise. »
→ Focus sur la Fédération Nationale de la Presse d'Information Spécialisée - Une communication très règlementée mais beaucoup plus riche que le cadre des
(FNPS) : http://www.fnps.fr/ obligations légales
→ Des chiffres pour valoriser le secteur : Étude janv. 2016 (diapo suivante) • La communication de recrutement
→ née de la difficulté pour les entreprises de trouver des
- 481 sociétés d’édition
cadres had hoc (et aujourd’hui tout type de personnel)
- Qui éditent 1749 publications (dont 456 en ligne)
→ volonté d’attirer le maximum de talents et compétences.
- 276 millions d’ex. sur l’année (2015)
→ Nécessite d’être omniprésent sur le marché de l’emploi et de la formation, autre marché
- 13300 salariés, dont 4800 sont des journalistes (chiffres de 2010) porteur...
- Faible évolution des chiffres en 2021 (- 300 salariés, +30 publ. en ligne, ...) → Annonces travaillées qui mettent en valeur l’entreprise et le/la candidat.e, les
→ Des chiffres discutables, car non certifiés, mais qui attestent de l’importance perspectives de carrières, les avantages...
du secteur → Présence et diffusion via les salons, forums, sites internet.
La communication de crise et événementielle
Rappel sur les Relations Publiques (RP) La communication événementielle
• Un champ particulier de la communication des organisations ì Relations Presse • Au sens strict = communication par l’événement
→ Communication d’influence (lobbying, plaidoyer...) ì Communication de crise • Un événement positif, choisi ≠ de la crise, subie et négative
(ex : inauguration, rencontre avec une personnalité, portes ouvertes, événement sportif, etc.).
→ Communication événementielle
• Un événement permet d’attirer l’attention, marquer les esprits (si populaire, si spectaculaire...)
→ Et aussi mécénat, parrainage...
→ Catalyseur d’image et de notoriété
• Des professionnels qui se définissent par opposition à la publicité
→ Occasion privilégiée de contacts, de dialogues
• Travail relationnel, de persuasion et recherche de consensus
• Les limites de l’événement :
• Le rôle fondateur de Ivy LEE → Les aléas, les incertitudes
→ Une communication parfois jugée trop éphémère, trop superficielle
La communication de crise • Communication construite autour d’un moment particulier
• La crise est un processus qui débute par un événement (négatif) déclencheur • Une temporalité qui excède très largement le moment de
généralement médiatisé, aujourd’hui importance des « bad buzz », des campagnes sur l’événement :
→ Nécessité d’une préparation minutieuse en amont
les réseaux sociaux numériques (RSN)
→ Nécessité d’annonce par un travail de communication classique + relations presse
• Peut mettre en péril l’image de l’organisation + gêne/honte des employés (cf Total...)
→ Exploitation des retombées en aval
• Certains risques sont connus et peuvent être anticipés en terme de sécurité mais
• Pour maîtriser la cohérence avec la stratégie de l’organisation, il
aussi de communication
est préférable d’être à l’origine de l’événement
• Préparer les actions à mettre en œuvre avant, pendant et après l’événement. • Il est aussi possible de s’y associer avec un soutien qui peut prendre la forme de parrainage (ou
• Coaching des cadres / travail qui est souvent confidentiel sponsoring) ou de mécénat

Une mise en perspective historique Le parrainage et le mécénat


• Rappel : Ivy Lee, précurseur des Relations Publiques, des Relations Presse et de • Deux techniques assez proches, généralement complémentaires aux actions de la stratégie

la Communication de Crise globale


• Le parrainage : soutien financier ou en nature à une personne, à une organisation pour permettre la
• 1906, accident ferroviaire mortel d’un train de la compagnie Pennsylvania Road. Y.
réalisation d’un projet (sportif, scientifique, culturel) en contrepartie d’une prestation publicitaire
Lee conseille l’entreprise qui :
définie et détaillée dans un contrat
→ rédige un communiqué de presse dans lequel l’entreprise reconnait l’accident et
• Le mécénat : soutien à une personne ou une organisation sans contrepartie promotionnelle. La
fournit des explications contribution est considérée comme un don, toute référence à l’organisation donatrice doit être
→ affrète un train pour permettre aux journalistes de se rendre gratuitement sur les discrète.
lieux de l’accident
→ S’engage à contribuer pleinement à l’enquête sur les causes de l’accident Le parrainage
• La presse reprend mot pour mot le communiqué de presse et salue la posture • Les différences principales entre parrainage et mécénat : ì Le parrainage : des objectifs
commerciaux mais surtout un
responsable de l’entreprise
bénéfice d’image à court terme.
• Investissement de type publicitaire qui entre dans les dépenses de fonctionnement de l’organisation
Les objectifs de la communication de crise
→ Les secteurs et le type d’événement choisis dépendent de la visibilité médiatique et des valeurs
• Préserver l’image de l’organisation
associées (événement sportif, expédition scientifique, tradition, proximité, vie sociale, etc...)
→ Se présenter comme un acteur responsable → Risque d’investissement contre-productif en cas de problème (dopage, mauvaise organisation...)
→ Limiter l’indignation → Des origines qui lient communication événementielle / presse / parrainage et justifient la place
• Préserver les relations de l’organisation de ces activités dans le champ des Relations Publiques
→ Interne → En France, au début du XXème siècle, différentes fores de presse se développent, dont la presse
→ Usagers, Associations, etc sportive
→ En 1892, le journaliste Pierre Giffard crée Le Vélo et la course cycliste Paris-Brest.
→ Pouvoirs publics (État, Justice, etc.) ì Médias
- Le journal est en grande partie financé par les industriels du vélo - Le journal et la course cycliste
• Garder la parole et occuper l’espace médiatique
deviennent de formidables vecteurs publicitaires
• Limiter les conséquences désastreuses du silence et de la fuite...
→ Situation qui nourrit les accusations de connivence entre les médias sportifs et les acteurs du
sport.
La communication de crise : conclusion
• s’adresse à l’ensemble des publics ou partenaires de l’organisation : personnels, Le mécénat
sous-traitants, actionnaires, citoyens, médias • Le mécénat : permet d’affirmer l’implication citoyenne, l’engagement social de l’organisation, sa
→ Tous les moyens peuvent être mis en œuvre : espaces publicitaires dans les capacité à dépasser la recherche systématique de profits financiers.
médias, communication internet (site web, réseaux sociaux...) et aussi communication → Objectif : valorisation de l’image institutionnelle de l’organisation à long terme
→ Investissement qui est considéré comme un don déductible dans une certaine limite du bénéfice
à l’attention des journalistes
imposable.
→ Les médias sont souvent à l’origine de l’information qui oblige à la communication
→ Les secteurs qui bénéficient du mécénat sont prestigieux et/ou socialement valorisants : art,
de crise. La mise en visibilité d’un problème nécessite une réponse, elle aussi,
recherche médicale, protection de l’environnement...
médiatique. • Des origines qui inscrivent ces pratiques dans les Relations Publiques
→ L’internet et les réseaux sociaux amplifient les réactions émotionnelles et → Au Xvème siècle, le banquier Médicis se présente comme un soutien des Arts
renforcent la nécessité d’une communication bien préparée. → Aux US, en 1906, Ivy Lee, conseille la famille Rockfeller dans le but de valoriser l’image de ce
patron d’industrie. Il crée la fameuse Fondation Rockfeller ce qui permet au milliardaire de se
Les critiques de la communication de crise présenter comme un bienfaiteur de l’humanité.
→ La communication de crise comme tout le travail des RP s’applique à fabriquer → Voir aujourd’hui la Fondation LVMH : https://www.lvmh.fr/groupe/engagements/art-culture/
mecenat/
« du consentement » (cf Walter Lippmann), pour stabiliser les opinions publiques
→ Des critiques fréquentes sur :
→ Edward Bernays théorise cette approche dans son ouvrage Propaganda :
- Le soutien apporté à des domaines prestigieux et élitistes
https://www.youtube.com/watch?v=ytvb-8nENHQ
- Le soutien intéressé par le bénéfice d’image
→ Pour l’École de Francfort (Aderno, Horckeimer, Benjamin, etc...), les RP c’est - Les déductions fiscales qui sont en réalité un manque à gagner pour l’État et un soutien indirect
l’idéologie du statu quo, du consensus, de l’acceptation du monde tel qu’il est au d’argent public.
détriment des idéologies révolutionnaires.
La production industrielle des médias
- CONCENTRATION CONGLOMERALE
1. LES FILIERES DES INDUSTRIES MEDIATIQUES
« Contrôle d’entreprises exerçant des activités très différentes »
> Industrialisation :
- Forest, C., L’argent du cinéma, Belin, 2002, p.228
« Une société industrielle serait celle où la production s’opère dans des entreprises comme celles
de Renault ou Citroën » ARON, R., Dix-huit leçons sur la société industrielle, 1964
• une organisation dite « rationnelle » du travail .un recours aux machines automatisées - FUSION
• la fabrication de produits standardisés « Forme de concentration par laquelle une entreprise rachète par OPA ou prise de participation,
=> Ensemble d’opérations permettant de fabriquer en masse des produits à l’aide de techniques d’autres entreprises extérieures qui perdent de ce fait leur autonomie »&Musso, P., 2000,
de reproduction ou de diffusion en série p.13
Remarques : → Donne naissance à une nouvelle entreprise
- L’industrialisation se généralise au cours des 18ème et 19ème siècles en Europe
- Elle touche toutes les activités, y compris celles des médias. Ex : Cinéma Pathé . RAPPROCHEMENT ou ALLIANCE STRATEGIQUE
Le Forestier, L., Aux sources de l’industrie du cinéma. Le modèle Pathé. 1905-1908, Paris, « Association d’entreprises indépendantes qui coordonnent leurs moyens pour réaliser un
L’Harmattan, 2006 objectif ou une activité »
Musso, 2000, p.13
Selon R. Aron, 5 critères définissant l’industrialisation :
→ Accord sur un projet particulier
. Séparation entre le lieu de travail et le lieu de vie familiale
. Organisation du travail basée sur la division des tâches
- ENTENTE
. Accumulation du capital . Calcul rationnel
« Forme de concentration tacite ou occulte entre des
. Concentration importante des ouvriers face à un petit nombre de propriétaires
entreprises d’une même branche d’activité, visant à se partager le marché ou à s’entendre sur
→ Qu’en est-il des industries médiatiques? les prix ou la production pour limiter la concurrence entre elles »
- Travail se déroule dans un seul et même lieu (selon des « règles » spécifiques) → Musso, 2000, p.13 àForme d’accord interdit
- Organisation du travail en fonction de postes déterminés (divisions verticale et horizontale)
- Accumulation du capital pour investir dans des moyens de production industrielle
- Minimum de gain garantit la pérennité de ces industries (rentabilité) 3. LES ACTEURS MONDIAUX DE L’INDUSTRIE DES MEDIAS > L’internationalisation
- Moyens de production ≠ ceux qui travaillent des médias
=> Tout bien médiatique (titre de presse écrite, chaîne de télévision, station de radio, site web . Contexte de mondialisation
d’information, œuvre de fiction, ouvrage...) est donc conçu dans l’optique d’être reproduit ou diffusé . « Barrière » de la langue = frein potentiel
à destination d’un grand nombre - Les mouvements des capitaux
. Historiquement : bien matériel ≠ bien immatériel . Bien informationnel ≠ bien culturelàMédia
Investissements à l’étranger par le biais :
. Une particularité commune : œuvre de l’esprit
. de participations dans des sociétés existantes . de création de nouvelles sociétés
→ Consolider sa position + Se développer
→ Les industries médiatiques sont organisées en filière
Vivendi : un groupe aux activités
Ensemble d’activités situées à différents stades du processus de réalisation d’un bien
nationales et internationales, septembre 2022. source : www.vivendi.com
→ Entreprises complémentaires
≠ Branche : ensemble d’entreprises produisant un même type de bien ou de service
≠ Secteur : ensemble d’entreprises ayant la même activité principale (produits ou services voisins) - Les échanges de contenus
=> Entreprise médiatique : spécialisée dans la production du bien matériel ou immatériel (édition) Chances de rentabilisation : transférer les « formules
à succès » à l’échelle mondiale
Bien comprendre : . Vente des droits de diffusion (suprématie de certains pays)
- Filière : prise en compte des activités situées en Ex : Télévision
amont et en aval de la production des biens Le marché international des contenus audiovisuels, tous les ans, à Cannes
- La fabrication des médias est liée à de nombreuses autres activitésàCette dépendance explique . Chaine TV : approvisionner son offre en produits attractifs
les stratégies industrielles des groupes de communication . Forte concurrence sur ce « marché de l’amont »
. Exportation des concepts Ex : presse
2. LES STRATEGIES DE DEVELOPPEMENT INDUSTRIEL
. Plus de 40 éditions du magazine Elle
> Les stratégies de concentration à l’œuvre dans les groupes de communication
. Implantation significative en Asie
« Processus au cours duquel la taille des unités de production s’accroît (...) pour tendre à une plus
. Licence Elle (marque) : relais de croissance
grande efficacité et/ou une plus grande rentabilité et/ou une extension de pouvoir »
Le magazine Elle dans le monde
&Echaudemaison, C.-D., Dictionnaire d’Economie et de Sciences Sociales, Nathan, 2006
ÄContrôler le marché

3 motifs principaux, parfaitement compatibles : => Internationalisation favorisée par « l’uniformisation » des sociétés
. Efficacité : mutualiser ses moyens de production Conclusion sur l’internationalisation :
Ex : Magazines de télé > Politique d’innovation reste cruciale : renouveler
. Rentabilité : baisser ses coûts de production . Extension de pouvoir : obtenir un avantage la production (rôle des petites entreprises)
concurrentiel sur les entreprises du secteur > Mais risque de standardisation des produits Quelle place pour la diversité culturelle?
Ex 2009 : Groupe Amaury « protège » L’Equipe La Guerre des télés, F.Rabaté, G.Dutheil, D.Maudinet, 2007 : les émissions dite de « télé-
réalité » illustrent l’internationalisation des programmes
Les 3 types de de stratégie de concentration :
- CONCENTRATION HORIZONTALE → Les grands groupes médiatiques
« Regroupement d’entreprises qui fabriquent les mêmes produits ou vendent les mêmes services
. Renforcement de leur présence durant les dernières décennies : concentration industrielle et
qui sont dits substituables »
dérégulation économique
&Musso, P., « Stratégie des groupes
. Dans cette compétition mondiale, domination des géants « états-uniens » : télévision et cinéma
multimédias », Dossiers de l’audiovisuel n°94, INA, 2000, p.13

Conclusion :

- CONCENTRATION VERTICALE
. A côté des géants mondiaux : quantité de médias et de groupes de médias de taille plus

« Forme de concentration qui consiste à associer des entreprises aux activités complémentaires modeste et « locaux »
dans une filière, c’est-à-dire qui fabriquent des produits ou vendent des services dérivant les uns . Depuis une décennie : apparaissent de nouveaux acteurs issus de l’informatique, du Web et de
des autres » &Musso, 2000, p.13 l’internet : Apple, Alphabet, Amazon, Facebook...
La publication journalistique
Choix de l’angle :
. Grandes étapes du travail journalistique > Supports de la publication journalistique
. Accessibilité
. Missions insérées dans des conditions de production
. Connaissance du public
. Rôle politique dans l’espace public
1. LA RECHERCHE D’INFORMATION . Originalité . Pertinence
. Relations avec des «sources d’information» => Rendre des choix cohérents
. Journalistes au cœur des Relations-presse (pressions et suivisme) - Avantages pratiques
- Objectivité : notion à relativiser
→ Agences d’information N Numéros Zéro, R. Depardon, Palmeraie et Désert, 1977 (restauré en 2006)
Ce sont des « grossistes » en information (dépêches) auxquels les médias s’abonnent
(8:50-12:30)
AFP, Reuters, Associated Press àPremier « filtre » à l’information
→ Sources institutionnelles Potentiellement tous les acteurs de la vie politique, économique,
→ Les opérations de mise en forme Rédaction et mise en pages/ondes
sociale.... àService de presse/communication (conférences, dossiers, communiqués...)
Quelques acteurs-clefs :
→ Sources documentaires
Fonds documentaires internes (mémoire) et externes (recherche) PRESSE : • Secrétaire de rédaction
=> Services spécialisés coûteux . Dernier maillon de la chaine de production journalistique
Remarques : . Respect de la charte graphique du titre
. Importance du réseau professionnel . Journaliste ≠ témoin neutre . Qualité finale et lien avec l’étape de fabrication àRôle décisif
Les gens du Monde, Y. Geuland, Folamour Prod., 2014 : La professionnalisation des sources
(34:48 – 36:01)
AUDIOVISUEL :
• Journaliste reporter d’image (JRI)...
Ex : portrait de Julien, rédaction M6 (Les dossiers de l’audiovisuel)
2. LA SELECTION DE L’INFORMATION
. Uniformisation des contenus journalistiques? • Monteur
. Distinction des médias par des choix . Sélection des séquences
. Organisation d’une rédaction en grands services thématiques. Ex presse d’information générale : . Insertion d’éléments complémentaires
International, Société, Politique, Economie, Culture... . Mise en ordre du sujet (selon l’angle choisi)
→ Sélection dépend du journaliste Remarque : certains JRI peuvent monter eux-mêmes leurs sujets
. Echanges avec le chef de service . Appréciation individuelle
• Réalisateur
. Journaliste a intériorisé des «règles de proximité»: -Géographique
En régie mais relié au plateau/studio
-Psycho-affective
-Temporelle
. Compétences techniques
-Socioprofessionnelle -Politico-idéologique . Suivi du « conducteur »
Remarques : . En relation avec les techniciens mais aussi les journalistes à l’antenne
- Informations pratiques existent aussi → Maître d’œuvre de l’émission Exemple :
- Parfois, la sélection s’impose d’elle-même (cas extrêmes :
attentat, accident spectaculaire, catastrophe...). &Arquembourg, L’événement et les médias, 2011

CONCLUSION:
⁃ Conception et réalisation d’un support
→ Une instance collégiale de décision: la conférence de rédaction
. Au niveau du service médiatique est une entreprise collective Ex : lire l’ours des titres de presse
Regroupe les permanents d’un service Lance le travail de la rédaction ⁃ Diversité des pratiques et fonctions (voir diapositive ci-après) qui explique
. Au niveau du support médiatique -en partie- une identité sociale floue
Regroupe les différents chefs de service et d’autres collaborateurs (ex : secrétariat de rédaction) ⁃ Journalisme d’aujourd’hui (Web) est d’associer les logiques de production de
Hiérarchise les informations la presse et de l’audiovisuel
à Décisions et arbitrages (+ examen critique)
Ex : journaliste filme, monte un sujet, rédige et met en ligne un texte, etc.
N Les gens du Monde, Y. Geuland, Folamour Prod., 2014 (2:35-6:08 / 37:40-39:30)

3. LE TRAITEMENT DE L’INFORMATION
→ L’élaboration de la ligne éditoriale
- Regard spécifique porté sur l’actualité
àIdentité d’un support médiatique - Se décline :
PRESSE . Nom du support WEB . Rubriques
. Titres, chapô
. Genres d’articles . Mise en page
. Illustrations...

AUDIOVISUEL . Nom de la chaine/station . Habillage


. Grille de programmation . Genres de programme
. Scénographie (ex : JT)...
→ La « pratique angulaire »
- Notion de « cadre de l’information » (& Esquenazi, reprise de la notion d’E. Goffman : frame)
. Mode d’interprétation
. Modalité d’action
→ Cadrage de l’information : angle
La communication interne:
→ L’identité visuelle
→ Rappel des origines et enjeux :
- Une pratique ancienne qui dépasse le périmètre de la communication professionnelle
- « l’école des relations humaines » ou « école de la motivation »,
- L’artisan et le commerçant mais aussi plus largement les collectifs, les groupes ont toujours adopté des signes visuels qui les
Elton Mayo, à partir des années 30.
identifient clairement : emblèmes, drapeaux, couleurs, enseignes, etc...
- Prouve que la coopération est plus opérationnelle que la division mécanique du travail
= Les objectifs attendus :
- Traduction principale => introduire davantage de concertation dans l’organisation
→ Une identification claire par les publics extérieurs
- Compréhension progressive des enjeux de la com interne : Comme outil de gestion managériale
→ Et à l’interne, le renforcement du sentiment d’appartenance
- Comme moyen de construire une « culture d’entreprise » - L’identité visuelle est considérée comme un élément du capital économique de l’organisation
- Il convient de l’entretenir, la faire évoluer, la valoriser, etc...
→ Des objectifs à la fois opérationnels et symboliques → La création de l’identité visuelle dépasse un simple travail de recherche graphique
- La compréhension du fonctionnement de l’organisation et - Idéalement, elle s’intègre à la réflexion stratégique globale
de ses contraintes (informations) - elle dépasse la création d’un logo et d’une charte graphique pour englober tous les supports et véhicules possibles de l’identité
- La réduction des antagonismes entre individus et entre groupes ou catégories de personnel (relations) visuelle (y compris architecture, mobilier, etc...)
- Création d’un climat de stabilité et de confiance en évitant les tensions dues au manque d’information
- Création d’un esprit, d’une culture commune, un système de valeurs partagées (adhésion, motivation, image) → Les objectifs principaux de l’identité visuelle d’une organisation :
- Contribuer à sa notoriété grâce à un ancrage visuel fort
→ Organisation de l’activité — Permettre l’identification de son positionnement
- Service rattaché à la Direction générale, ou à la Direction des Ressources Humaines (DRH) ou à la Direction de la → Les objectifs principaux de l’identité visuelle d’une organisation :
Communication. S’inscrire dans le temps long
- Une direction + un service, parfois réseau de personnes- relais - Affirmer une cohérence, une rigueur ì Renforcer le sentiment d’appartenance
- Missions principales : - Objectifs secondaires (et optionnels) :
- Définir la stratégie; - Accéder à une dimension internationale
- Élaborer, publier et faire circuler l’information, - Exprimer une dimension fédérative
- Veiller à la qualité de l’état d’esprit au sein de l’organisation... - Accompagner une stratégie de conquête, de redéploiement
ou de repositionnement:
→ Plusieurs types de communication interne
- Descendante : de la direction vers l’ensemble des salariés, membres, collaborateurs etc. (informer, expliquer, accompagner, → Une mise en œuvre en 6 phases :
stimuler, mobiliser...) - Analyse et audit visuel
- Ascendante : des employés vers la direction, pas toujours mise en œuvre, délicate, aide directe au management... (audit, - Recherches créatives
écoute, recenser, détecter...) - Présentation en interne
- Horizontale ou mutuelle : pas de notion hiérarchique mais création d’une interconnaissance et d’un « esprit maison » - Déclinaisons et applications
(accueillir, situer, rencontrer, dialoguer, partager, rassembler...) - Papeterie, édition institutionnelle et commerciale, publicités, véhicules, vêtements, architecture, signalétique, objets promotionnels
→ Communication externe

→ Principaux outils et supports - Réalisation de la charte graphique

1. L’écrit imprimé, vecteur important de l’information :


- Documents de travail, notes de services, rapports, affiches => au quotidien, nécessaires au bon fonctionnement de l’activité → Les critiques et dérives de l’Identité visuelle:
- La relation aux logos des marques symbolise le pouvoir
- Livret de présentation, brochures => découverte et connaissance de l’organisation, accueil
pris par le marketing et la consommation
- Journal / magazine interne => renouvellement périodique du contact, moyen de développer des sujets, des dossiers, de
- Voir ouvrage de Naomi Klein (1999), journaliste canadienne : No Logo. La tyrannie des marques
créer du lien et de l’interconnaissance, valorisation
- Livre => histoire, fondations de la culture de l’organisation, prestige...
Les objets et supports de la communication : techniques et métiers
→ 3 grands supports : l’imprimé, l’AV et le numérique
2. Le numérique et le web : ì Pour l’information :
- Le choix d’un support doit s’inscrire dans le plan de communication et en cohérence avec les objectifs poursuivis : la stabilité
- Intranet, newsletters, courriel (remplacent souvent l’imprimé) Pour la coopération, la communication, la participation
d’une information, la recherche d’émotions, la séduction d’une cible jeune, l’actualisation régulière des infos, l’interactivité, etc.
- Réseaux socio-numériques internes,
- Le choix du support dépend aussi des contraintes d’utilisation, de diffusion (commerciaux équipés de tablettes 4G ou de
- Wikis, ENT (Environnement Numérique de Travail)
présentoirs traditionnels, documents à laisser...)
- Exemple d’outils de com. Interne suite à une fusion d’entreprises : https://www.blogdumoderateur.com/numerique-
- Le choix du support est aussi lié au budget
integration- collaborateurs-fusion-acquisition/

Les supports de la communication : techniques et métiers


3. L’oral formel ou informel
→ Quelques métiers de la chaîne d’impression - Directeur/trice artistique, concepteur/trice-
- Le service d’accueil
rédacteur/trice, graphiste, illustrateur/trice - Infographiste, maquettiste
- Les réunions d’organisation du travail,
- Imprimeur, façonnier
- Les réunions exceptionnelles, conventions, congrès => gérer des crises, faire des annonces, présenter des bilans, des
projets (mise en scène parfois spectaculaire, volonté de faire grosse impression, proche de la communication événementielle)
Les supports de la communication : techniques et métiers
- Les entretiens => enquête, audit, évaluation etc...
→ Quelques métiers de la production audio-visuelle
- Producteur/trice
- 4. L’audiovisuel (plus rare) - Scénariste, réalisateur/trice
- Parfois, radio interne (animation, lien, outil vivant, accessible) - Cadreur·e, preneur/se de son, chef·fe opérateur, machiniste, styliste, décorateur/trice,
- L’audio-visuel (ponctuel, archive, renouvellement possible avec les outils mobiles et miniaturisés) - Monteur/se, réalisateur/trice d’effets spéciaux, ingénieur·e du son

Conclusion : Les supports de la communication : techniques et métiers


- Des objectifs plus ambitieux : ì => l’information et l’accueil → Quelques métiers de la communication internet ou digitale
- => la coopération et l’échange - Chef·fe de projet
- => l’adhésion et l’engagement - Webmaster, webdesigner
- => promotion de l’organisation - Développeur/se
- Une communication interne moins confidentielle et plus ouverte - Community manager, rédacteur/trice web
sur l’extérieur - Référenceur/se (SEO / SEA)
- Des outils plus nombreux et complexes,
- une fonction professionnelle à part entière, Conclusion, sur les objets de la communication,
- des agences spécialisées en soutien aux services - En communication, on n’attache pas seulement de l’importance au contenu des messages mais aussi à leur forme ainsi qu’à
leur dimension matérielle (et donc au support)
→ Des missions difficiles, liées : - Tous les supports et véhicules de la communication sont dépositaires de l’image de l’organisation
- aux conditions de vie et de travail (stress, télé-travail, précarité, recherche de productivité, individualisme) - Il faut veiller à l’équilibre entre le fond et la forme, tous deux signifiants et complémentaires
- Au développement de la communication (à distance, abondance excessive...) - « on ne dit pas la même chose ni avec les mêmes effets, sur parchemin, sur brouillon ou sur bande magnétique (...) En bref, il n’y
- à la proximité entre la communication interne et la Direction générale de l’organisation a pas de message qui nous parvient hors média; et les médias ne se contentent pas d’acheminer, ils sont bourrés d’instructions et
de hiérarchies (de jugements de valeur) incorporés. » Daniel Bougnoux, Les sciences de l’information et de la communication, Coll.
→ Des critiques, liées : Textes essentiels, Larousse, 1993.
- À l’instrumentalisation de la communication au seul profit du management (des RH)
- Des actions institutionalisent les relations entre l’organisation et les salariés en affaiblissant les syndicats Rappel de quelques grands principes,
- Des propositions qui nourrissent les relations individuelles à l’organisation et limitent les possibilités d’actions collectives → Avant toute réalisation, il existe toujours :

portées par les syndicats (dialogue social, information, négociations) - un temps d’analyse, de réflexion stratégique

- Voir par exemple : Olivesi, Stéphane. « Le syndicalisme à l'épreuve de la communication », Questions de communication, vol. - une phase d’écriture, de conception du projet : (chemin de fer, pitch, story-board, arborescence...)

21, no. 1, 2012, pp. 269-290. - Entre la conception du projet et sa finalisation : nombreuses étapes et validations régulières
- Le résultat final porte la trace des ajustements et des compromis de tout la chaine de collaboration.

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