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Pour être efficace, la stratégie de fidélisation doit cibler en priorité les clients les plus rentables sur le
long terme et générer un coût inférieur aux bénéfices escomptés. La valeur à vie du client (Life Time
Value) sert à vérifier ces deux aspects. Il s’agit de la valeur, à la date actuelle, de l’ensemble des
profits attendus de ce client durant toute sa durée de vie. C’est donc une valeur prévisionnelle.
Un programme de fidélisation est un ensemble de mesures mises en œuvre par l’entreprise dans
l’objectif de fidéliser le consommateur. Ces objectifs peuvent être de plusieurs ordres :
- Réduire le taux de départ en cherchant à satisfaire les clients sur le point de partir ;
- Accroître la fréquence d’achat (cet objectif concerne les clients dont la fréquence d’achat a un
potentiel de croissance) ;
- Accroître le panier d’achat à travers la vente croisée, ou cross selling, (consiste à proposer un
produit/service complémentaire à celui acheté) et la montée en gamme, ou up selling, (consiste à
convaincre le client d’acheter un produit/service plus cher et/ou plus rentable) ;
- Améliorer l’image de marque de façon à convaincre et séduire durablement le client.
TERMINALE MERCANIQUE 1
- Dossier de bienvenue ; Signes de reconnaissance qui peuvent donner lieu
- Lettre de remerciement après le premier à des services réservés, des opérations spéciales,
achat ; des promotions particulières, etc.
- Appel téléphonique pour optimiser le
démarrage de la relation client.
Ces moyens d'information et de conseil réguliers Ces programmes, créés par American Airlines en
doivent être intéressants, utiles et valorisants. 1981, permettent de remercier le client en lui
proposant un cadeau.
Une stratégie de fidélisation ne se limite pas à des programmes de fidélisation. Elle inclue toutes les
actions menées en vue d’établir des liens forts avec le client :
- Prendre en compte la voix du consommateur ;
- Elaborer une base de données sur les besoins, les préférences, les contacts, la fréquence d’achat et
la satisfaction de chaque client ;
- Permettre au consommateur de contacter facilement l’organisation, etc.
Les nouvelles tendances (développement durable, connectivité permanente, économie de la
fonctionnalité, etc.) modifient les facteurs de fidélité et rendent le consommateur plus volatil, obligeant
l’organisation à adapter sa stratégie de fidélisation. Par exemple, pour fidéliser leurs clients, les e-
commerçants doivent veiller aux aspects suivants : la durabilité, le respect de la vie privée et des
informations personnelles, la customisation, le respect des engagements, l’interactivité et la
participation (cocréation, communauté, etc.). Ils se servent d’outils tels que les blogs et les réseaux
sociaux (qui favorisent les échanges interactifs avec l’organisation) ou encore les e-coupons
(envoyés sous forme de code-barres sur les mobiles).
La gestion de la relation client (GRC, ou CRM pour Customer Relationship Management) désigne un
ensemble de méthodes et d’outils visant à mieux cerner les clients et à connaître leurs habitudes de
consommation. Il s’agit de récolter des données précises permettant d’adapter le plus possible l’offre aux
préférences et habitudes des consommateurs. L’objectif final est de fidéliser les clients, et donc
d’accroître le chiffre d’affaires et la rentabilité de l’organisation.
2 TERMINALE MERCANIQUE
Avec l’essor d’Internet et des réseaux sociaux, la GRC se dématérialise de plus en plus. En effet, Internet
est un canal particulièrement propice à la personnalisation de la communication pour chaque client. Le
contenu d’un site Internet peut ainsi être adapté en fonction du profil du consommateur, de son historique
de navigation, voire de son historique d’achats s’il navigue en mode connecté. Par exemple, les sites de
vente de voyages mettent en avant des promotions sur la première page en fonction des destinations
pour lesquelles l’internaute, identifié par un cookie, s’est informé lors de visites précédentes.
L’essor d’Internet et des réseaux sociaux a également contribué à l’émergence de nouvelles pratiques,
qui forment ensemble ce que l’on appelle la communication numérique :
TERMINALE MERCANIQUE 3
Le brand content, ou contenu de marque, désigne généralement des
contenus éditoriaux (vidéos d'expériences, conseils, tutoriels vidéos,
articles pratiques, forums, reportages, etc.) proposés sur Internet, sur
des supports papiers ou à la télévision.
Les objectifs d'une stratégie de brand content peuvent être :
Brand content - D'affirmer l'expertise de la marque sur son univers ;
- D'affirmer un positionnement ;
- De réaliser un story-telling de marque ;
- D'obtenir une visibilité (earned media, inbound marketing, etc.) ;
- De contourner le phénomène d’ad-blocking.
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La montée en puissance du digital parmi les consommateurs met les organisations face à de nouveaux
défis. Nous n’achetons plus un produit ou un service, mais une expérience.
L’expérience client désigne l'ensemble des émotions et des sentiments ressentis par un client avant,
pendant et après l'achat d'un produit ou d’un service. C'est le résultat de l’ensemble des interactions entre
le consommateur et l’organisation via tous les canaux de communication.
Les outils traditionnels de la GRC ne suffisent plus à optimiser l’expérience client, c’est pourquoi les
organisations doivent mettre en place un véritable management de l’expérience client (ou CEM pour
Client Experience Management). Le CEM consiste à étudier les interactions avec le consommateur afin
d’optimiser son expérience en fonction de ses besoins, de ses attentes et de ses éventuelles déceptions.
L’enjeu est d’améliorer la satisfaction du client, et donc sa fidélité. Le CEM est donc au cœur d’un
processus d’amélioration continue, tout au long du cycle de vie du consommateur.
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L’efficacité du CEM se mesure à l’aide d’indicateurs clés de performance
(ou K.P.I. pour Key Performance Indicators).
Nombre de
followers
Les organisations doivent faire face à une défiance grandissante des consommateurs qui, parfois,
perçoivent la communication numérique comme envahissante. Ils recourent alors à des outils leur
permettant de bloquer les publicités sur Internet. Ces logiciels, appelés ad-blockers, empêchent
l'affichage d'éléments publicitaires sur les sites et les pages Web visités. Ces outils peuvent réduire
l’efficacité d’une campagne de communication numérique.
Un autre facteur peut susciter la défiance des consommateurs : la réputation en ligne de l’organisation, ou
son e-réputation. Il s’agit de l’opinion émise à son sujet, accessible à travers les résultats d’une requête
sur les moteurs de recherche, les sites d’information ou les réseaux sociaux. L’organisation doit donc
protéger son e-réputation. D’une part, en surveillant ce qui se dit sur elle et, d’autre part, en réduisant le
nombre et la visibilité d’opinions négatives afin de favoriser les opinions positives.
6 TERMINALE MERCANIQUE
Il arrive que des opinions, des commentaires, des fausses rumeurs ou d’autres informations négatives se
propagent sur Internet et sur les réseaux sociaux. Cette publicité défavorable véhiculée par les « Earned
Media » peut facilement échapper au contrôle de l’organisation. Cette dernière peut cependant minimiser
les risques liés à cette perte de contrôle en prenant des mesures préventives et en réussissant sa
communication de crise.
Comme nous l’avons expliqué précédemment, une grande partie de la GRC et du CEM repose sur la
collecte de données. L’organisation doit donc faire face à des contraintes règlementaires (respect de la
protection des données à caractère personnel) et à des risques de fuite des données.
TERMINALE MERCANIQUE 7
Brand
content
Story- Inbound
telling marketing
Community
management
Marketing Marketing
viral d'influence
Social
selling
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