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Fiche méthode de l’analyse de document(s) en histoire-géographie

BAC
Dans l’épreuve d’analyse de document(s), le sujet est composé d’un titre, d’une consigne suggérant une problématique
et d’un ou plusieurs documents de natures diverses. L’analyse de document(s) consiste à montrer l’intérêt de chaque
document(s), c’est-à-dire évaluer dans quelle mesure son étude permet de comprendre une situation
historique/géographique déterminée. Il s’agit aussi de montrer si la vision qu’il en donne est complète, partiale ou
erronée : ce sont les limites du document. Pour réaliser cet exercice, il vous faut répondre à une consigne en rédigeant
un texte argumenté.

LE BROUILLON
1) Etape 1 : Analyser la consigne
Il faut analyser la consigne avant d’étudier les documents.
 La consigne est explicite : elle énumère clairement les différents aspects à analyser, parfois sous la forme de
questions. Elle vous indique ainsi la manière d’orienter l’analyse et de construire les étapes de l’argumentation (le plan).

 La consigne détermine le sujet à traiter. Il s’agit :

- de repérer les limites chronologiques et spatiales du sujet ;
- de relever les mots clefs, de les définir puis de chercher les notions qui leur sont associées ;
Conseil : recopiez la consigne au brouillon afin de vous assurer de l’avoir bien comprise
2) Etape 2 : Identifier le(s) document(s)
 Il faut identifier le(s) document(s) de manière précise. Cette identification est nécessaire pour repérer les liens
qui existent entre le(s) document(s) et le sujet.

 Replacez le document et son auteur dans le contexte historique/géographique dans lequel il s’inscrit. Pour cela, vous
devez faire appel à vos connaissances.
Conseil : pour ne rien oublier, mémorisez un acronyme vous donnant la première lettre de chaque information à
identifier. Exemple : « DANCODIST » (date, auteur, nature, contexte historique/géographique, idée générale, source,
titre).
3) Etape 3 : Utiliser la consigne pour analyser le(s) document(s)
 Il faut d’abord relever dans le(s) document(s) tous les éléments qui permettent de répondre à la consigne.
 Il faut ensuite classer et hiérarchiser ces informations pour établir des liens entre elles (opposition, comparaison,
évolution…).
 Il faut ensuite utiliser ses connaissances pour expliquer l’intérêt et les limites du document. Il faut relever à la fois
ce qu’il permet de comprendre d’une situation historique/géographique, mais aussi, si la consigne le demande, les non-
dits, les erreurs, les points de vue partiaux. Si deux documents vous sont proposés, il faut penser à établir le lien qui
les unit après les avoir étudiés séparément.

 Esquissez rapidement au brouillon les différentes parties de votre réponse en faisant un plan. Les différents
axes soulevés par la consigne peuvent souvent vous permettre de faire un plan en les reprenant pour en faire les axes
directeurs de chacune de vos parties.
Il est possible de préparer le plan détaillé de votre rédaction sous forme de tableau, en suivant ce modèle :

Consigne Informations prélevées dans le(s) Connaissances complémentaires pour

doc(s) expliquer les informations prélevées

Axe 1

Axe 2

Axe 3
 LA RÉDACTION
1) L’introduction
 L’introduction est composée : d’une accroche, d’une présentation des documents, d’une problématique (qui reprend la
consigne, sous forme interrogative, ou la reprend telle qu’elle), de l’annonce du plan.

2) Le développement

 Le développement doit suivre le plan que vous avez élaboré au brouillon (attention : ne faites pas apparaître les
titres). Chaque partie doit être séparée de la suivante en sautant une ou plusieurs lignes. Il est recommandé de
commencer chaque partie par un alinéa.
 A l’intérieur de vos parties, chaque idée doit faire l’objet d’un paragraphe : c’est une sous-partie. Vous devez
répéter la structure suivante dans chaque sous-partie/paragraphe :

- énonciation de l’idée ;
- citation/description de l’élément du ou des document(s) qui correspond à l’idée ;
- explications et connaissances.

Allez à la ligne à chaque nouvelle sous-partie (donc, à chaque nouvelle idée).

 Le développement est une démonstration : vous devez sans cesse chercher à prouver. Utilisez des connecteurs
logiques (« tout d’abord », « en effet », « en revanche », etc.). Ne commencez pas vos phrases par « il y a » : le but est
de démontrer, pas d’énumérer.
3) La conclusion

 La conclusion doit être courte. Il s’agit de quelques phrases qui répondent à votre problématique. Elle dresse le
bilan du développement en rappelant comment il répond à la consigne.
 La conclusion peut éventuellement proposer une ouverture.