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B.P. 14.998
KINSHASA GOMBE
PAR :
Jonathan KISA DIDI
Travail de fin de cycle présenté et
défendu en vue de l’obtention du titre
de gradué en sciences de
l’information et de la communication
Décembre 2023
EPIGRAPHIE
« La réalité que nous percevons est le reflet de nos pensées, une fenêtre
teintée par la subjectivité de l’esprit »
John Locke,1690
DEDICACE
Jonathan kisa
REMERCIEMENTS
Que nos frères et sœurs, héritier kisa, Lydie kisa, Sarah kisa,
olivier kisa, Sephora kisa, Daniel kisa, et Doris kisa ainsi qu’à Belinda
Mbelu , Héritier et Tshimbalanga trouvent ici l’objet de notre plus
profonde gratitude.
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. Problématique
Depuis les temps anciens, les êtres humains ont cherché à comprendre le
monde qui les entoure, à travers l'observation, l'expérimentation et la réflexion.
Cette quête de connaissance a conduit à des découvertes et des avancées dans de
nombreux domaines, tels que la science, la technologie, la philosophie, l'art, etc.
Aujourd'hui, cette quête continue de motiver les gens à explorer et à découvrir de
nouvelles choses sur le monde qui les entoure.
Il existe beaucoup de travaux consacrés sur ce même thème qui ont été
menés avant celui-ci. Dans cette littérature scientifique, nous avons été attirés par
un travail.
1
TSHIBWABWA KAKONDE, la prolifération des églises de réveil en RDC, TFC, Unikin, Kinshasa,
2021.
3
2
TSHIAMU, D., les pratiques de communication au sein d’une église de réveil. Cas de Béthanie, Tfc,
inédit, Ifasic, Kinshasa, 2014, p.4.
3
Le Robert méthodique, Montréal, Canada, 1998.
4
L’intérêt que nous portons à notre étude est d’avoir une dose des facteurs
perceptibles sur l’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours auprès des
habitants de la commune de Kimbanseke. Notre étude présente un triple intérêt.
• Sur le plan scientifique, elle essaye d’apporter sa modeste contribution
dans le monde scientifique en général. En particulier, elle propose à l’Eglise
de Jésus-Christ des saints de derniers jours le résultat d’une recherche qui
démontre au mieux la perception de l’église par les habitants de la commune
de Kimbanseke, cela permettra à l’église de mieux comprendre la réalité du
terrain, de renforcer et améliorer sa politique de communication ;
• Sur le plan social, cette étude va apporter une connaissance qui induira des
changements considérables au sein de la société congolaise en général et
kinoise en particulier précisément dans la commune Kimbanseke ;
4
PINTO et MADELEINE, G., méthode de recherche en sciences sociales, Paris, Ed, Dalloz, 1971, p.289
5
1. 1 Perception
1. 1.1 Notions
Le terme perception vient du latin « perceptio » ce qui signifie « action
de percevoir», il est dérivé du verbe latin « percipere », qui signifie « saisir,
percevoir », la perception fait référence à la capacité de recevoir et d’interagir et
d’interpréter les informations sensorielles provenant de notre environnement.
1. 1.2 Définition
Selon Hesnard, le concept perception désigne la conduite psychologique
complexe par laquelle, un individu organise ses sensations et prend connaissance
du réel5.
La perception est faite de ce qui est directement donné par les organes de
sens, mais aussi de la projection immédiate. Ainsi, la perception n’est pas une
représentation exacte d’une chose, mais une idée…nécessairement partiale et
partielle et, qui est « plus ou moins nette ». La perception est donc une
représentation que chacun se fait d’une chose, d’un concept, d’une idée, d’un
élément qui peut être tangible ou non.6
5
A.HESNARD, dictionnaire de psychologie, paris, PUF, 1978, p.213
6
H.CEBULA & F.LEVY, comprendre la perception de vos clients pour booster votre business, PARIS,
Ed.Red Mount, 2018, p.19.
7
a. La perception visuelle :
C’est le fait de percevoir une réalité par le sens de le vue,7 cette
perception nous permet de voir et d’interpréter les formes, les couleurs, les
mouvements.
b. La perception auditive :
C’est la perception des informations à travers à l’ouïe. Elle nous permet
d’entendre et d’interpréter les sons, les tonalités, les rythmes, etc.
7
AUDE GREZKA, la polysémie des verbes de perception visuelle, paris, harmattan, 2009, p.11
8
c. La perception tactile :
C’est la perception de sensations par le toucher transmise par
l’intermédiaire de la peau mais aussi de la langue ou des dents8. La perception
tactile donne à la fois des informations sur les textures, la forme, le poids d’un
objet ou d’un élément comme l’eau, et sur la température.
d. La perception gustative :
C’est la perception des informations à travers le goût. Elle nous permet
de gouter et d’interpréter les saveurs, les textures, les arômes, etc…
e. La perception olfactive :
C’est la perception des informations à travers l’odorat. Elle nous permet
de sentir et d’interpréter les odeurs, les parfums…
L’odorat est moins utilisé par les êtres humains que par les animaux,
notamment le mammifères, tout simplement parce que depuis des millénaires,
l’homme a moins besoin de ce sens dans sa vie quotidienne. De ce fait l’odorat des
êtres humains est aujourd’hui moins sensible, l’homme lui privilégiant la vue,
l’ouïe ou le toucher pour se repérer, pour échanger, pour appréhender le monde qui
l’entoure.
f. La perception kinesthésique
C’est la perception des informations à travers les sensations corporelles
et le mouvement. Elle nous permet de ressentir et d’interpréter les positions, les
mouvements, les tensions musculaires, etc.
8
H.CEBULA & F.LEVY, Op.cit., p.27
9
limiter les risques d’erreur, il est important de croiser les sources d’information, et
de croiser les interprétations de ces sources9.
Voici quelques raisons pour lesquelles la perception est importante :
1.2 Eglise
1.2.1 Notions
L’église est un concept qui fait référence à une institution religieuse et à
un lieu de culte dans le christianisme. Elle représente la communauté des croyants
et est considérée comme le corps du Christ sur terre. L’Eglise joue un rôle central
dans la vie spirituelle des chrétiens, offrant un espace de prière, de célébration des
sacrements et d’enseignement religieux. Elle peut également être impliquée dans
des activités caritatives et sociales pour aider les personnes dans le besoin.
9
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Perception#:~:text=La%20perception%20joue%20donc%20un,les%20int
erpr%C3%A9tations%20de%20ces%20sources.,consulté,le28/07/2023 à 15h 58’
10
Lorsque le mot est écrit avec une minuscule « église », il peut faire référence à un
édifice religieux spécifique dans lequel les chrétiens se réunissent pour pratiquer
leur culte. Par exemple, on peut parler de l’église du village ou de l’église
paroissiale.
En revanche, lorsque le mot est écrit avec une majuscule « Église », il fait
généralement référence à la communauté religieuse chrétienne dans son ensemble,
comprenant tous les fidèles du Christ. L’Église représente alors une entité plus
large et englobe tous les fidèles de plusieurs églises locales. Dans cette acception,
le terme « Église » peut également désigner des institutions religieuses spécifiques,
telles que l’Église catholique, l’Église orthodoxe ou les différentes confessions
protestantes.
Il est important de noter que l’usage des majuscules ou minuscules peut varier
d’une langue ou d’une tradition religieuse à une autre, mais l’idée générale de
distinction entre l’église (bâtiment) et l’Église (communauté/fidèles) reste
présente.
1.2.2. Définition
L’église peut avoir différentes définitions selon le contexte.
Le mot église peut faire référence à un édifice religieux chrétien utilisé pour les
cultes ou à une communauté de fidèles pratiquant une religion donnée.
11
1.1.3. Rôle
Le rôle de l’église peut varier en fonction de la religion et de la culture.
En général, l’église est un lieu de culte et de rassemblement pour les fidèles. Elle
peut également jouer le rôle dans la promotion de la foi, la fourniture de conseils
spirituels et moraux, elle peut également s’impliquer dans des activités caritatives
et sociales tels que la fourniture des soins aux personnes dans les besoin, de la
justice sociale et la défense des droits de l’homme. Cependant, il est important de
noter que le rôle de l’église peut varier d’une religion à l’autre et d’une
communauté à l’autre.
Pour ce qui est de notre travail voici quelques types d’églises les plus
courants :
• Eglise catholique : c’est la plus grande église chrétienne et est dirigée par le
pape à Rome. Elle est connue pour ses rituels liturgiques, ses sacrements et
sa hiérarchie ecclésiastique ;
• Eglise orthodoxe : c’est une branche du christianisme oriental et est
présente principalement dans les pays d’Europe et de l’est et du Moyen-
Orient. Elle est connue pour ses icônes, ses liturgies et sa structure
ecclésiastique décentralisée ;
• Eglise protestante : c’est une branche du christianisme qui s’est séparée de
l’église catholique vers XVIe siècle. Elle englobe de nombreuses
dénominations, telles que luthérienne, baptiste, méthodiste, réveil, etc ;
• Eglise évangélique : c’est une branche du protestantisme qui met l’accent
sur l’évangélisation et la conversion personnelle. Elle est connue pour son
culte contemporain, son enseignement biblique e son engagement
missionnaire ;
• Eglise anglicane : c’est une branche du christianisme qui trouve ses origines
en Angleterre. Elle est connue pour sa liturgie basée sur le livre de la prière
commune et sa structure épiscopale.
Il existe également d’autres types d’églises, tels que les églises
Pentecôtistes, les églises Kimbanguistes, les églises Adventistes du septième jour,
l’église Méthodiste unies… chaque types d’église a ses propres croyances,
pratiques et traditions spécifiques.
1.2.5. Importance
L’église a une importance significative dans de nombreux aspects de la
société. Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles l’église est considérée
comme importante :
12
JOSEPH LOUIS PAUL SEGOND, la prière : études de la psychologie religieuse, Californie, Calcan,
1991, p.283
13
1.3. Saint
La définition de saint peut varier en fonction du contexte. Dans certain
contexte religieux particulièrement dans le catholicisme, un saint est une personne
reconnue pour sa proximité avec Dieu, dans ce contexte, ils sont vénérés et
considérés comme des modèles de vertu et de piété.
Ce terme peut également être utilisé pour décrire quelque chose de sacré,
pur, d’admiration, ayant un caractère de piété, ou spirituellement et moralement
pure. Dans ce contexte l’opposé de saint est commun ou profane
1.4. Habitant
Le concept « habitant » fait référence aux personnes qui vivent dans un
lieu donné, qu’il s’agisse d’une ville, d’un quartier, d’un pays, ou même d’une
planète.
Les habitants sont les résidents ou les citoyens d’un endroit spécifique et
il contribue à la vie et à la société de cet endroit. Ils peuvent également avoir des
droits et des responsabilités en tant que membres de cette communauté, et ils
peuvent également participer à la prise de décisions et à la gouvernance de leur lieu
de résidence. Les habitants peuvent être de différentes origines, culture, religions et
classes sociales, ce qui contribue à la diversité et à la richesse d’une communauté.
1.5. Commune
La commune est une entité administrative décentralisée dotée de la
personnalité juridique. La commune est une subdivision de la ville. Elle est
subdivisée en quartiers et/ou en groupements incorporés.15
14
Nouveau Testament, actes 9 :32, version Louis Second
15
DÉCRET-LOI 081 portant organisation territoriale et administrative de la République démocratique du
Congo, chap.5, section1, art.104, 2 juillet 1998
15
16
LEIBNIZ GOTTFRIED WILHELM, Nouveaux Essais sur l’entendement humain, Marseille, Primento,
2014, p.6.
16
conscience ignore, dans lesquels elle n'a rien à voir, qui sont les conditions de la
perception, mais qui n'en font pas partie intégrante, si, par perception, l'on entend
le phénomène intellectuel.
En effet, toutes les qualités des objets, non seulement ne produisent, ni
sur les organes, ni sur l'esprit, des impressions semblables, mais encore elles ne
nous instruisent, ni au même titre, ni au même degré, de leur existence. Tantôt
nous sommes simplement affectés d'une modification interne, et cette disposition
subjective, perçue par la conscience, porte le nom de sensation. Tantôt à la
sensation se joint la perception proprement dite, par laquelle nous sommes
directement informés de l'existence et de la présence d'un corps différent de nous-
mêmes.
17
LALANDE, perception et communication, paris, Ed. Dello2, 1998, P.63
19
Si les objets sont constitués à partir des sensations et d'un fond d'images
qui nous est propre, ils ne se représentent pas dans notre perception comme des
objets indéterminés, mais bien au contraire comme des réalités relativement bien
délimitées [cet objet est perçu, et non pas une forme vague), qui possèdent des
qualités ou des propriétés dont nous prenons connaissance au terme d'un processus
de perception.
20
ressemble pas] : une telle coordination laisse la réalité et la pensée extérieure l'une
à l'autre, et, de ce fait, les perceptions ne sont pas des possibilités de concepts, mais
quelque chose qu'un concept peut désigner, ce qui est très différent.
La sensation est un certain effet des objets sur nous : nous organisons ces
sensations et nous nous donnons des objets dans la perception. Dans ce cas, nous
percevons, non les choses mêmes à l'origine de nos sensations, mais les
représentations de ces choses, c'est-à-dire le résultat des effets de la réalité sur
nous, résultat qui est une organisation de sensations et qui se présente comme une
expérience perçue comme distinctive et réelle. Dans ce cas, la sensation directe de
la réalité, ce que nous pourrions appeler l'intuition immédiate, si elle est une
expérience subjective réelle (ma sensation de ce rouge), demeure un matériau
22
Ce sont donc les représentations qui sont les objets réels, distincts (ou les
plus réels et plus distincts), de nos perceptions. En sens contraire, nous pouvons
penser qu'il est absurde de supposer des objets causes de nos sensations et qui
seraient ensuite représentés dans nos perceptions : il y a là une sorte de cercle,
puisque nous posons les objets de nos perceptions comme causes des sensations à
partir desquels nous percevons ces mêmes objets. Donc les seuls objets sont ceux
de nos perceptions, et nous percevons directement les objets réels.
Cette dernière thèse est assez intuitive (dans la vie quotidienne, nous
prenons directement réels les objets que nous percevons), mais sans doute pas celle
que les objets ne sont pas causes de nos sensations : elle a contre elle le sens
commun (par exemple, le feu est cause de la sensation de la brûlure) ; mais c'est
seulement une preuve supplémentaire du fait que le sens commun n'est pas un très
bon guide en philosophie. En effet, il paraît de bon sens d'affirmer que des objets
causent nos sensations. Seulement nous venons de voir qu'il y a là un cercle : ces
objets ne peuvent être à la fois causes et résultats.
Tout ce que nous pouvons en déduire, c'est que nous n'avons pas la
moindre idée de ce qui fait que nous ayons des sensations (et nous n'avons donc
pas non plus idée d'une causalité qui expliquerait ce processus). Une telle
conception est simplement dépourvue de sens. Il reste alors les objets de la
perception, objets distincts et déterminés qui sont pour nous simplement le monde
réel. Par conséquent, nous prenons directement connaissance des objets réels dans
la perception. Au final, on voit que cette thèse s'accorde avec le sens commun,
mais que sa justification théorique en est éloignée.
Ainsi cette théorie éclaire notre étude, car elle nous permet d’avoir une
idée sur les notions liées à la perception dont c’est une activité par laquelle un sujet
fait l’expérience d’objets ou de propriétés présents dans son environnement.
Conclusion partielle
18
GIBSON, J., Approche écologique de la perception visuelle, Etats-Unis, Ed. Dehors, Belîevaux, 1979,
p.49.
19
LEEUWIS, C, VAN DEN BAND, A., Communication far innovation in agriculture! and rural
Resource management. Building on the tradition of agricultural extension. Blackwell Science, Oxford,
2003, p, 18.
20
BOOM et BROWERS 1990, cité par LAWIN K., G., Analyse des déterminants de l'adoption et de la
diffusion du dispositif amélioré d'étuvage du riz, fichier PDF, thèse d'ingénieur agronome. FSAUAC,
2006.
25
➢ à l'est : Par la rivière Tshuenge jusqu'à sa source, en suite par une ligne droite
rond sud reliant à la source de la rivière Busumu ;
➢ A l'ouest : par la rivière N'djili, jusqu'à son interaction avec l'axe prolongé de
l'avenue Kumbi.
De son vrai nom "MBENSO" qui lui-même peut être divisé en deux
mots "MBE" terre ou étendue et "NSO" plaine. Kimbanseke signifie donc : terre
plaine ou une grande étendue ou encore terre vaste.
Le vocable Kimbanseke provient de la mauvaise prononciation des
agents sanitaires belges et surtout du souci de l'euphorie qui ont modifié MBENSO
en Kimbanseke.
Cette terre plaine a offert aux colonialistes belges l'occasion non
seulement d'accueillir des populations venues d'Angola qui fuyaient la rigueur du
régime Salazar, symbole du colonialisme portugais mais aussi et surtout pour
assurer à la ville un approvisionnement en produit vivier.
C'est pourquoi, cette terre propice à l'agriculture fut demandée au grand
chef coutumier NGABA MUKOKO André et permit aux flux des réfugiés
Angolais, communément appelés BAZAMBO de s'y installer pour l'exploitation
des cultures vivrières et maraîchères.
Avec l'éjection du cimetière et la construction de la route qui y mène,
Kimbanseke deviendra une vraie agglomération rassemblant les Humbu,
autochtones, les Zombo et les congolais d'autres provinces enquêtent d'un lopin de
terre moins cher.
L'arrêt ministériel N° 68-026 du 30 mars a mis fin au régime coutumier
et la zone annexe pour consacrer la nomination ou l'élection des bourgmestres
commissaire des zone à l'époque.
1.3. Hydrographie.
Neuf ruisseaux drainent la commune de Kimbanseke, dont les plus
importants sont :
➢ la rivière Tshuenge, Nsanga et Mokali, qui jettent leurs eaux dans le fleuve
Congo, les rivières Basimba, Mputu et Manzanza alimentent la rivière N'djili et
Mango Buangi se jette dans Mokali.
La première saison s'étend sur trois mois, tandis que la seconde est la
plus longue, elle couvre près de neuf mois de l'année.
❖ Variation de température.
f. Service spécialisés.
Ici nous voyons les services suivants :
➢ A.N.R : Agence Nationale de Renseignement.
h. Quartiers
La commune de Kimbanseke est subdivisée en Quarante-six quartiers
qui sont :
N° QUARTIERS N° QUARTIERS
01 BAHUMBU 24 MANGANA
02 BAMBOMA 25 MAVIOKELE
03 BATUMONA 26 MAYENGELE
04 BIKUKU 27 MBEMBA FUNDU
05 BIYELA 28 MBULALA
06 BOMA 29 MFUMU NKENTO
07 DISASI 30 MIKONDO
08 17 MAI 31 MOKALI
09 ESANGA 32 MULIE
10 KABILA 33 MUNKOKA
31
11 KAKUDJI 34 NGAMAZITA
12 KAMBA – MULUMBA 35 NGAMAYAMA
13 KAMBOKO 36 NGAPANI
14 KASA – VUBU 37 NGANDU
15 KAYOLO 38 NGIESI
16 KIKIMI 39 NSANGA
17 KIMBUNDA 40 NSUMABUA
18 KINGASANI 41 PANDANZILA
19 KISANTU 42 PIERRE FOKOM
20 KUTU 43 REVOLUTION
21 LUEBO 44 SAKOMBI
22 MABINDA 45 SALONGO
23 MALONDA 46 WAY WAY
2.6. Organigramme21 CONSEIL COMMUNAL
BOURGMESTRE
CHEF DE BUREAU
SECRETARIAT
22Joseph Smith, histoire 1 :13, perle de grand prix, église de Jésus-Christ des saints des derniers jours,
Salt Lake city, USA
34
reproche, et elle lui sera donné »23 la réaction de joseph Smith fut de trouver un
lieu solitaire dans un bosquet près de chez lui et de prier à haute voix pour la
première fois de sa vie. Ce qui suivie changea à jamais sa vie et est devenue un
principe central des saints des derniers jours.
Joseph Smith rapporte que Dieu le père et Jésus-Christ lui apparurent.
Il écrit ceci en ses propres termes : « je vis exactement au-dessus de ma tête, une
colonne de lumière, plus brillante que le soleil, descendre peu à peu jusqu’à
tomber sur moi…quand la lumière se posa sur moi, je vis deux personnages dont
l’éclat et la gloire défient toute description, et qui se tenait devant moi dans les
aires. L’un d’entre eux me parla, m’appelant par mon nom, et dit, en me
montrant l’autre : celui-ci est mon fils bien aimé. Ecoute-lé ! »24 Les saints des
derniers jours appellent cette expérience « la première vision » ce fut le point de
départ de l’œuvre du rétablissement de l’Eglise de Jésus-Christ sur la terre
croient-ils.
B. Le Livre de Mormon : En 1827, Joseph Smith a affirmé avoir reçu des
plaques d’or d’un ange appelé Moroni. Ces plaques contenaient des
enseignements anciens des peuples qui ont vécu en Amérique ancienne.
Joseph Smith a traduit ces plaques en anglais et a publié le résultat sous le
nom de Livre de Mormon en 1830 :
En effet, Joseph Smith est peut-être mieux connu pour sa traduction
du Livre de Mormon : un autre témoignage de Jésus-Christ.
Quelques années après sa première vision, joseph Smith fut dirigée
vers une colline appelé Cumorah, dans l’Etat de New York, où il reçut des
annales anciennes d’un ange du nom de Moroni.
Ces annales, gravées sur des plaques de métal, racontent l’histoire
d’un peuple qui vécut sur le continent américain à l’époque du christ et
notamment l’apparition qu’il eut du christ ressuscité.
Joseph traduisit ces annales en environs trois mois et le livre de
Mormon qui en résulta fut publié pour la première fois en 1930, dans l’Etat de
new York. Le livre de Mormon est un livre de plus de cinq cents pages.
L’Église est activement engagée dans les affaires civiles des villes et
des régions dans lesquelles vivent ses membres. Elle a l’obligation de prendre
position en ce qui concerne les problèmes moraux auxquels fait face la société.
Cependant, dans le domaine politique, l’Église a adopté une stricte règle
de neutralité.
La mission de l’Église est de prêcher l’Évangile de Jésus-Christ, pas
d’élire des politiciens. Elle ne soutient pas, ne promeut pas ni ne combat des
partis politiques, des candidats ou des programmes, reconnaissant que ses
valeurs peuvent résider dans chacun d’eux. Néanmoins, l’Église recommande à
ses membres d’être des citoyens responsables dans leur collectivité, notamment
en se tenant informés et en votant lors des élections. De plus, elle attend de ses
membres qu’ils s’engagent dans le processus politique d’une manière civile et
informée, en respectant le fait que les membres de l’Église ont des origines et
des expériences différentes.
2.5 Statut
L’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours est une
organisation religieuse chrétienne fondée au XIXe siècle aux États-Unis par
Joseph Smith. Elle se considère comme la restauration de l’église primitive de
Jésus-Christ.
Actuellement, l’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours
compte des millions de membres à travers le monde. Elle est dirigée par un
président et un collège de douze apôtres. L’église a son siège à Salt Lake City,
dans l’Utah, aux États-Unis.
L’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours a une structure
hiérarchique avec des congrégations locales appelées paroisses ou branches.
Sa forme juridique est association religieuse. Son domaine d’activités
est : activité de l’organisation religieuse.
2.6 Structure organisationnelle et fonctionnelle
L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours est organisée
de la manière suivante :
➢ La Première Présidence est assistée par douze apôtres : Tous ces apôtres
sont considérés par les membres de l’Église comme des « témoins
spéciaux » de Jésus-Christ dans le monde entier. Ils voyagent souvent
pour s’adresser à de grandes assemblées de membres et de personnes non
membres intéressées, pour les encourager, et pour rencontrer les
dirigeants locaux.
➢ Des dirigeants appelés « Soixante-dix » assistent le Collège des douze
apôtres et œuvrent dans diverses régions du monde : Certains des
Soixante-dix sont affectés à des fonctions administratives au siège de
l’Église, mais la plupart d’entre eux vivent et travaillent ailleurs dans une
région géographique de l’Église.
➢ Les assemblées locales sont dirigées par des évêques ; la circonscription
administrative d’un évêque s’appelle « paroisse »
➢ Un groupe de paroisses constitue un pieu et le dirigeant d’un pieu
s’appelle « président de pieu ». Le terme « pieu » ne figure pas dans le
Nouveau Testament, mais il est apparenté à la « tente », utilisée comme
symbole dans l’Ancien Testament pour représenter l’Église, et qui est
soutenue par des pieux.
➢ Les présidents de pieux et les évêques sont les dirigeants qui sont le plus
communément en contact avec les membres de l’Église. Ces dirigeants ne
perçoivent aucun salaire. Les évêques œuvrent en général pendant environ
cinq ans et les présidents de pieu pendant environ neuf ans. Ces
responsabilités font de temps en temps l’objet d’une rotation. Choisis dans
la prière et par inspiration, ces dirigeants ne briguent pas des postes dans
l’Église mais répondent à des « appels » dans un esprit de service.
➢ La principale organisation de femmes de l’Église est la société de
secours, qui a été fondée en 1842. De nos jours, cette organisation
compte plus de 5,5 millions de femmes de 18 ans et plus, dans plus de 170
pays.
➢ Les membres sont à leur tour appelés par leurs dirigeants à servir à divers
postes dans leur assemblée.
➢ Cette entreprise coopérative signifie que les membres bénévoles font et
écoutent des discours, dirigent la musique et chantent, donnent et
reçoivent des conseils. Leur service bénit les autres et les fait grandir
personnellement. En plus de fortifier les familles, la structure de cette
organisation favorise un profond sens collectif dans l’assemblée et
39
Conclusion partielle
Ce chapitre vient de mettre un accent particulier sur la présentation de
la commune de Kimbanseke et l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers
jours, notre cible d'enquête. Sur ce nous avons eu à découvrir sa diversité telles
que : Sa situation géographique, son historique, son hydrographique, sa
population et son évolution, sa structure organisationnelle et fonctionnelle ainsi
que son organigramme
40
Dans le cadre de notre étude, notre enquête a été effectuée auprès des
jeunes habitants de la commune de Kimbanseke.
FX100
%=
N
% = pourcentage
F = fréquence
N = Effet de l’échantillon
Ce tableau montre que 63,75% de nos enquêtés ont l’âge qui varie de
18 à 28ans et 20% sont entre 29 à 36ans tandis que 16,25% ont 37ans ou plus
43
Tableau N°3: Quelle est votre perception générale sur l’Eglise de Jésus-
Christ des saints de derniers jours ?
Variable Effectif Pourcentage
Mitigée 15 22
Mauvaise 9 12,6
Bonne 24 33
Aucune réponse 23 32,4
Total 71 100
45
Tableau N°8 : Etes-vous ou avez-vous déjà été influencé par les activités ou
initiatives de l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours ?
Variable Effectif Pourcentage
Oui 28 39,4%
Non 43 60
Total 71 100
47
Conclusion partielle
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE
52
PROTOCOLE D'ENQUETE
Ainsi pour enrichir notre travail, une série de questions vous est
présentée dans le but de bien appréhender notre étude. Il est noté que ce
questionnaire tient compte de l‘anonymat en vue de respecter la confidence
scientifique.
I. INDENTIFICATION
c) De 37 ans ou plus
c) Employé d) Fonctionnaire
e) Sans occupation
II. QUESTIONNAIRE
R/ a) Oui b) Non
53
R/ a) Oui b) Non
- respectueuse et ouverte
- Enrichissante
- irrespectueuse et fermé
- non instructive
- inutile
- autres
R/ a) oui b) Non
Fait à Kinshasa, le …
BIBLIOGRAPHIE
I. Ouvrages
3. BOOM et BROWERS 1990, cité par LAWIN K., G., Analyse des
déterminants de l'adoption et de la diffusion du dispositif amélioré d'étuvage du
riz, fichier PDF, thèse d'ingénieur agronome. FSAUAC, 2006.
7. Hervé CEBULA & LEVY F., comprendre la perception de vos clients pour
booster votre business, PARIS, Ed.Red Mount, 2018.
Novalis, 2010.
15. Vacant, A., Mangenot, E., & Amann, E., Dictionnaire de Théologie
Catholique. Paris : Letouzey et Ané, 1906-1950.
II. Dictionnaire
4. Nouveau Testament, Jacques 1 :5, sainte bible, version louis second, 1873.
57
V. Webographie
1.https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Perception#:~:text=La%20perception%20joue
%20donc%20un,les%20interpr%C3%A9tations%20de%20ces%20sources.
58
3. Hydrographie………..……………………………………………….26
4. Population et son évolution……………….………………….27
5. Structure Organisationnelle et Fonctionnelle………….27
6. Organigramme………………………………………………….………32