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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Ministère de l’enseignement supérieur et universitaire

Institut facultaire des sciences de l’information et de la


communication

B.P. 14.998

KINSHASA GOMBE

PERCEPTION DE L’EGLISE DE JESUS-CHRIST DES SAINTS DES


DERNIERS JOURS AUPRES DES HABITANTS DE LA COMMUNE
DE KIMBANSEKE

PAR :
Jonathan KISA DIDI
Travail de fin de cycle présenté et
défendu en vue de l’obtention du titre
de gradué en sciences de
l’information et de la communication

Directeur : MAKELELE SOLO CRISPIN,


PROFFESSEUR ordinaire
Lecteur : Vincent-Chirack kabangu

Décembre 2023
EPIGRAPHIE

Ce que l’on appelle la chance n’est que la combinaison de deux


éléments ; l’intelligence et l’activité avec les concours des
circonstances !

« La réalité que nous percevons est le reflet de nos pensées, une fenêtre
teintée par la subjectivité de l’esprit »

John Locke,1690
DEDICACE

A nos parents Martin kisadidi et Evelyne Kikara.

Jonathan kisa
REMERCIEMENTS

Au terme de ce travail qui couronne la fin de nos études, nous


tenons grâce à l’Eternel qui dans son grand amour nous a soutenu tout au
long de cette longue période. De ce fait, nous remercions toutes les
personnes qui quelques manières que ce soit ont porté leurs conseils
dans l’élaboration de la présente étude.
De prime abord, nos remerciements s’adressent au Professeur
Makelele et à l’Assistant Vincent Kabangu, qui en dépit de leurs
multiples occupations ont accepté de diriger ce travail, leurs conseils de
marques, suggestions et patience nous ont permis de mener à bien faire
ce travail.
Nos remerciements s’adressent généralement à tout le corps
professoral de l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information qui
nous a encadrés durant notre formation au sein de cette institution.
Nous tenons à remercier aussi la famille Kisa pour ses
encadrements.

Que nos frères et sœurs, héritier kisa, Lydie kisa, Sarah kisa,
olivier kisa, Sephora kisa, Daniel kisa, et Doris kisa ainsi qu’à Belinda
Mbelu , Héritier et Tshimbalanga trouvent ici l’objet de notre plus
profonde gratitude.

Nous ne pouvons pas oublier de remercier aussi nos amis et


tous ceux qui sont chers, Naomi Kapita, Syntiche Bamfumu, Daniel
ngwanzala, Dina omba, Marcel tshichimbi, Bertrand sadila, Jemima
Bitalo et Papa jean pierre, pour leurs encouragements.

Jonathan kisa Didi


1

0. INTRODUCTION GENERALE

0.1. Problématique

Notre sujet de recherche porte sur la perception de l’Eglise de Jésus-


Christ des saints des derniers jours auprès des habitants de la commune de
Kimbanseke.

Depuis les temps anciens, les êtres humains ont cherché à comprendre le
monde qui les entoure, à travers l'observation, l'expérimentation et la réflexion.
Cette quête de connaissance a conduit à des découvertes et des avancées dans de
nombreux domaines, tels que la science, la technologie, la philosophie, l'art, etc.
Aujourd'hui, cette quête continue de motiver les gens à explorer et à découvrir de
nouvelles choses sur le monde qui les entoure.

En effet, l'être humain a tendance à construire des perceptions sur des


choses qu'il ne connait pas encore, afin de mieux comprendre le monde qui
l'entoure et de se sentir plus en sécurité. Cette tendance peut être observée dans de
nombreux domaines. En construisant des perceptions sur des choses inconnues,
l'homme peut se donner l'impression de mieux maîtriser son environnement et de
mieux comprendre les autres. Cependant, il est important de garder à l'esprit que
ces perceptions peuvent être erronées ou incomplètes, et qu'il est donc important de
continuer à explorer et à apprendre pour mieux comprendre le monde qui nous
entoure.

Cependant, il est important de reconnaître que chaque individu a sa


propre perception et sa compréhension, et qu'il est essentiel de respecter les
croyances et les opinions de chacun. La vérité est que la vaste métropole RD
congolaise compte des milliers d'églises confondues dans leurs œuvres. Un peu
comme les partis politiques, les "temples" prolifèrent constamment dans la plupart
des communes de la capitale. Avec une mention spéciale dans des quartiers
populaires où les populations vivent dans la précarité. Un véritable phénomène de
société qui a pris corps depuis plus d'une décennie.
2

Certains chrétiens ou croyants indiquent que celles-ci naissent de la


scission des membres pour certaines et, tandis que, pour d’autres sur base de la
révélation du responsable et d’un groupe de fondateurs. Ces églises, pour la
plupart, n’ont rien de la divinité. Elles se trouvent installées dans des coins de rues
dans les différents quartiers de la ville de Kinshasa.

Tirant profit de la laïcité de l'Etat congolais consacrée dans la


constitution, nombreux sont des Congolais qui se sont adaptés à la nouvelle et rude
situation économique du pays, en créant des églises. « Un véritable créneau porteur
de bonnes affaires » sous le label « d'Associations sans but lucratif [ASBL] »,
estiment nombre de Kinois.

C’est ainsi que, dans ce contexte, Tshibwabwa Kakonde1, dans «la


prolifération des églises de réveil en RDC » constate le nombre impressionnant
d’églises de réveil qui pullulent dans la ville provinciale de Kinshasa, c’est à cause
de la situation socio-économique des congolais. Ce phénomène est devenu
inquiétant. Cette situation nécessite que les pouvoirs publics veillent.

Dans toute son existence, l'homme cherche toujours à comprendre son


environnement et tout ce qui l'entoure, cela fait partie d’un trait fondamental de
l'humanité.
Notre problème général de recherche réside dans le manque de
connaissances sur la perception de l’église de Jésus-Christ des saints des derniers
jours auprès des habitants de la ville de Kinshasa. Notre question générale de
recherche se veut comme suit : Comment les Kinois perçoivent l’église de Jésus-
Christ des saints des derniers jours?

Il existe beaucoup de travaux consacrés sur ce même thème qui ont été
menés avant celui-ci. Dans cette littérature scientifique, nous avons été attirés par
un travail.
1
TSHIBWABWA KAKONDE, la prolifération des églises de réveil en RDC, TFC, Unikin, Kinshasa,
2021.
3

Il s’agit du travail de Tshiamu Dolomingo Grace portant sur les


pratiques de communication au sein d’une église de réveil, cas de Béthanie 2. La
problématique de l’auteur tournait sur la question des objectifs ou finalités que les
pratiques de communication faites au sein des églises de réveil de Kinshasa
poursuivaient. Elle démontre que l’église de réveils Béthanie sensibilise,
évangélise, organise des messages particuliers à caractère spirituels afin d’agir sur
le comportement de sa cible, grâce à l’intercompréhension de messages par la
cible.
Notre problème spécifique réside dans l’ignorance de la perception de
l’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours auprès des habitants de la
commune de Kimbanseke. D’où la question spécifique de notre recherche est la
suivante : Quelle perception se font les habitants de la commune de Kimbanseke
sur l’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours?

0.2. Hypothèse de l’étude

Dans le langage courant, une hypothèse est une réponse provisoire.

D’après le dictionnaire le Robert méthodique, une hypothèse désigne une


« proposition relative à l'explication des phénomènes naturels et qui doit être
vérifié par les faits ».3
En guise d’hypothèse nous supposons que les habitants de la commune
de kimbanseke ont une perception mitigée de l’église de Jésus-Christ des saints des
derniers jours.

2
TSHIAMU, D., les pratiques de communication au sein d’une église de réveil. Cas de Béthanie, Tfc,
inédit, Ifasic, Kinshasa, 2014, p.4.

3
Le Robert méthodique, Montréal, Canada, 1998.
4

0.3. Méthodes et techniques

Selon Pinto et Madeleine Grawitz, la méthode est un ensemble


d’opérations intellectuelles utilisées pour atteindre, démontrer et vérifier les vérités
qu’on recherche4.
Pour la réalisation de notre recherche, nous recourons à la méthode
sociologique.
Cette méthode sociologique d’Émile Durkheim est basée sur l’étude des faits
sociaux comme phénomènes collectifs, l’utilisation de méthodes scientifiques
rigoureuses, l’analyse comparative, l’exploration des relations sociales et de la
solidarité sociale, ainsi que la compréhension de l’influence des faits sociaux sur le
comportement individuel.

En outre cette méthode est appuyée par la technique d’observation, de


documentation et d’enquête par questionnaire.

0.4. Choix et intérêt du sujet

L’intérêt que nous portons à notre étude est d’avoir une dose des facteurs
perceptibles sur l’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours auprès des
habitants de la commune de Kimbanseke. Notre étude présente un triple intérêt.
• Sur le plan scientifique, elle essaye d’apporter sa modeste contribution
dans le monde scientifique en général. En particulier, elle propose à l’Eglise
de Jésus-Christ des saints de derniers jours le résultat d’une recherche qui
démontre au mieux la perception de l’église par les habitants de la commune
de Kimbanseke, cela permettra à l’église de mieux comprendre la réalité du
terrain, de renforcer et améliorer sa politique de communication ;
• Sur le plan social, cette étude va apporter une connaissance qui induira des
changements considérables au sein de la société congolaise en général et
kinoise en particulier précisément dans la commune Kimbanseke ;

4
PINTO et MADELEINE, G., méthode de recherche en sciences sociales, Paris, Ed, Dalloz, 1971, p.289
5

• Sur le plan personnel, cette étude nous permettra de bénéficier d’une


expérience scientifique grâce aux recherches que nous mènerons. Cela
renforcera notre capacité intellectuelle et nous permettra de monter une
stratégie de communication destinée à établir une organisation ou une
institution et à soigner son image.

0.5. Délimitation du sujet

Notre étude scientifique est circonscrite dans le temps et dans l’espace.


En ce qui concerne le temps, nous avons limité notre période d’investigation allant
de mai à novembre 2023. Dans l’espace, notre étude se concentre dans la
commune de Kimbanseke, l’une des municipalités de la ville province de
Kinshasa.

0.6. Division du travail

Outre l’introduction et la conclusion générale, notre recherche est divisée


en trois chapitres. Le premier chapitre est axé sur le cadre conceptuel et théorique.
Le deuxième va présenter la commune de Kimbanseke, champ de nos
investigations. Le troisième et dernier chapitre procèdera à l’analyse des données
empiriques.
6

CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL

Ce chapitre définit les concepts-clés de notre travail et explique notre


approche théorique. Il est divisé en deux sections. La première porte sur le cadre
conceptuel et la seconde sur l’approche théorique.

Section 1 : cadre conceptuel


Les concepts à définir sont les suivants : perception, église, saint,
habitant, commune.

1. 1 Perception
1. 1.1 Notions
Le terme perception vient du latin « perceptio » ce qui signifie « action
de percevoir», il est dérivé du verbe latin « percipere », qui signifie « saisir,
percevoir », la perception fait référence à la capacité de recevoir et d’interagir et
d’interpréter les informations sensorielles provenant de notre environnement.

1. 1.2 Définition
Selon Hesnard, le concept perception désigne la conduite psychologique
complexe par laquelle, un individu organise ses sensations et prend connaissance
du réel5.

La perception est faite de ce qui est directement donné par les organes de
sens, mais aussi de la projection immédiate. Ainsi, la perception n’est pas une
représentation exacte d’une chose, mais une idée…nécessairement partiale et
partielle et, qui est « plus ou moins nette ». La perception est donc une
représentation que chacun se fait d’une chose, d’un concept, d’une idée, d’un
élément qui peut être tangible ou non.6

5
A.HESNARD, dictionnaire de psychologie, paris, PUF, 1978, p.213

6
H.CEBULA & F.LEVY, comprendre la perception de vos clients pour booster votre business, PARIS,
Ed.Red Mount, 2018, p.19.
7

1. 1.2 Rôle de la perception

La perception joue un rôle essentiel dans notre compréhension et notre


interaction avec le monde qui nous entoure, elle nous permet de recevoir,
d’interpréter et de donner un sens aux informations sensorielles que nous recevrons
de notre environnement. La perception implique l’utilisation de nos organes
comme la vue, l’ouïe, le toucher et le goût et l’odorat pour détecter le stimulus et
les transformer en informations significatives.

La perception nous aide à reconnaitre les objets, les personnes et les


situations, à évaluer les dangers potentiels, à prendre des décisions et à interagir
avec notre environnement.

1. 1.4 Types de perception


La perception peut être classés en différents types en fonction de la
manière dont saisissons, ces différents types qui interagissent souvent entre eux
pour nous donner une expérience sensorielle complète et nous permettent
d’interagir avec le monde qui nous entoure. Voici les principaux types de
perception :

a. La perception visuelle :
C’est le fait de percevoir une réalité par le sens de le vue,7 cette
perception nous permet de voir et d’interpréter les formes, les couleurs, les
mouvements.

b. La perception auditive :
C’est la perception des informations à travers à l’ouïe. Elle nous permet
d’entendre et d’interpréter les sons, les tonalités, les rythmes, etc.

7
AUDE GREZKA, la polysémie des verbes de perception visuelle, paris, harmattan, 2009, p.11
8

c. La perception tactile :
C’est la perception de sensations par le toucher transmise par
l’intermédiaire de la peau mais aussi de la langue ou des dents8. La perception
tactile donne à la fois des informations sur les textures, la forme, le poids d’un
objet ou d’un élément comme l’eau, et sur la température.

d. La perception gustative :
C’est la perception des informations à travers le goût. Elle nous permet
de gouter et d’interpréter les saveurs, les textures, les arômes, etc…
e. La perception olfactive :
C’est la perception des informations à travers l’odorat. Elle nous permet
de sentir et d’interpréter les odeurs, les parfums…

L’odorat est moins utilisé par les êtres humains que par les animaux,
notamment le mammifères, tout simplement parce que depuis des millénaires,
l’homme a moins besoin de ce sens dans sa vie quotidienne. De ce fait l’odorat des
êtres humains est aujourd’hui moins sensible, l’homme lui privilégiant la vue,
l’ouïe ou le toucher pour se repérer, pour échanger, pour appréhender le monde qui
l’entoure.

f. La perception kinesthésique
C’est la perception des informations à travers les sensations corporelles
et le mouvement. Elle nous permet de ressentir et d’interpréter les positions, les
mouvements, les tensions musculaires, etc.

1. 1.5 Importance de la perception


La perception est d’une importance cruciale dans notre vie quotidienne.
Elle nous permet de comprendre et d’interagir avec le monde qui nous entoure. La
perception joue donc un rôle considérable dans la façon d’appréhender la réalité et
les relations avec les autres. Afin d’améliorer sa perception de la réalité, et de

8
H.CEBULA & F.LEVY, Op.cit., p.27
9

limiter les risques d’erreur, il est important de croiser les sources d’information, et
de croiser les interprétations de ces sources9.
Voici quelques raisons pour lesquelles la perception est importante :

1. Connaissance du monde : La perception nous permet de percevoir et


d’interpréter les informations sensorielles provenant de notre
environnement. Cela nous aide à comprendre et à appréhender le monde qui
nous entoure.

2. Prise de décision : La perception joue un rôle essentiel dans notre processus


de prise de décision. Elle nous permet d’évaluer les différentes options
disponibles et de choisir la meilleure action à entreprendre.
3. Communication : La perception est également essentielle dans la
communication. Elle nous aide à comprendre les signaux non verbaux, tels
que les expressions faciales et le langage corporel, ce qui facilite la
compréhension mutuelle et la communication efficace.
4. Sécurité : La perception nous permet de détecter les dangers potentiels et de
réagir rapidement pour assurer notre sécurité. Par exemple, la perception
visuelle nous permet de repérer les obstacles et de les éviter.

En résumé, la perception est importante car elle nous permet de


comprendre le monde, de prendre des décisions, de communiquer efficacement et
de garantir notre sécurité.

1.2 Eglise
1.2.1 Notions
L’église est un concept qui fait référence à une institution religieuse et à
un lieu de culte dans le christianisme. Elle représente la communauté des croyants
et est considérée comme le corps du Christ sur terre. L’Eglise joue un rôle central
dans la vie spirituelle des chrétiens, offrant un espace de prière, de célébration des
sacrements et d’enseignement religieux. Elle peut également être impliquée dans
des activités caritatives et sociales pour aider les personnes dans le besoin.

9
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Perception#:~:text=La%20perception%20joue%20donc%20un,les%20int
erpr%C3%A9tations%20de%20ces%20sources.,consulté,le28/07/2023 à 15h 58’
10

En outre, il y une nette différence entre « église » et « Église », cette différence


réside généralement dans l’usage du terme.

Lorsque le mot est écrit avec une minuscule « église », il peut faire référence à un
édifice religieux spécifique dans lequel les chrétiens se réunissent pour pratiquer
leur culte. Par exemple, on peut parler de l’église du village ou de l’église
paroissiale.

En revanche, lorsque le mot est écrit avec une majuscule « Église », il fait
généralement référence à la communauté religieuse chrétienne dans son ensemble,
comprenant tous les fidèles du Christ. L’Église représente alors une entité plus
large et englobe tous les fidèles de plusieurs églises locales. Dans cette acception,
le terme « Église » peut également désigner des institutions religieuses spécifiques,
telles que l’Église catholique, l’Église orthodoxe ou les différentes confessions
protestantes.

Il est important de noter que l’usage des majuscules ou minuscules peut varier
d’une langue ou d’une tradition religieuse à une autre, mais l’idée générale de
distinction entre l’église (bâtiment) et l’Église (communauté/fidèles) reste
présente.

1.2.2. Définition
L’église peut avoir différentes définitions selon le contexte.

Le mot église peut faire référence à un édifice religieux chrétien utilisé pour les
cultes ou à une communauté de fidèles pratiquant une religion donnée.
11

Selon le Dictionnaire de Théologie Catholique, l’« église » dans le contexte


chrétien désigne « la communauté de tous les fidèles du Christ en tant que corps
mystique, avec leur tête, le Christ, et leur âme, l’Esprit Saint, sous l’autorité du
Pape et des évêques en communion avec lui. »10

1.1.3. Rôle
Le rôle de l’église peut varier en fonction de la religion et de la culture.
En général, l’église est un lieu de culte et de rassemblement pour les fidèles. Elle
peut également jouer le rôle dans la promotion de la foi, la fourniture de conseils
spirituels et moraux, elle peut également s’impliquer dans des activités caritatives
et sociales tels que la fourniture des soins aux personnes dans les besoin, de la
justice sociale et la défense des droits de l’homme. Cependant, il est important de
noter que le rôle de l’église peut varier d’une religion à l’autre et d’une
communauté à l’autre.

1.2.4. Sortes des églises


Il existe plusieurs sortes d’église à travers le monde, chacune ayant ses
propres traditions, croyances et pratiques.

Certaines des principales branches du christianisme comprennent l’église


Catholique Anglicane, l’Eglise Protestante et l’Eglise Evangélique … chacune de
ces branches à ses propres sous-divisions et dénominations. 11

En dehors du christianisme, il existe également d’autres religions qui ont


leurs propres lieux de culte, tels que les mosquées pour l’Islam, les synagogues
pour le Judaïsme, les temples pour le Bouddhisme et l’Hindouisme et Kintuadi ou
Nzanza pour les églises des Noirs en Afrique.

Pour ce qui est de notre travail voici quelques types d’églises les plus
courants :

10 Vacant, A., Mangenot, E., & Amann, E. (1906-1950). Dictionnaire de Théologie


Catholique. Paris : Letouzey et Ané.
11 Cross,f.L.,et Livingstone, E.A.(Eds.) ;2005, the oxfort dictionaary of the christian church ;

oxford unirversity press.


12

• Eglise catholique : c’est la plus grande église chrétienne et est dirigée par le
pape à Rome. Elle est connue pour ses rituels liturgiques, ses sacrements et
sa hiérarchie ecclésiastique ;
• Eglise orthodoxe : c’est une branche du christianisme oriental et est
présente principalement dans les pays d’Europe et de l’est et du Moyen-
Orient. Elle est connue pour ses icônes, ses liturgies et sa structure
ecclésiastique décentralisée ;
• Eglise protestante : c’est une branche du christianisme qui s’est séparée de
l’église catholique vers XVIe siècle. Elle englobe de nombreuses
dénominations, telles que luthérienne, baptiste, méthodiste, réveil, etc ;
• Eglise évangélique : c’est une branche du protestantisme qui met l’accent
sur l’évangélisation et la conversion personnelle. Elle est connue pour son
culte contemporain, son enseignement biblique e son engagement
missionnaire ;
• Eglise anglicane : c’est une branche du christianisme qui trouve ses origines
en Angleterre. Elle est connue pour sa liturgie basée sur le livre de la prière
commune et sa structure épiscopale.
Il existe également d’autres types d’églises, tels que les églises
Pentecôtistes, les églises Kimbanguistes, les églises Adventistes du septième jour,
l’église Méthodiste unies… chaque types d’église a ses propres croyances,
pratiques et traditions spécifiques.

1.2.5. Importance
L’église a une importance significative dans de nombreux aspects de la
société. Voici quelques-unes des raisons pour lesquelles l’église est considérée
comme importante :

❖ Spiritualité et religion : l’église est un lieu de culte et de pratique religieuse


pour de nombreuses personnes. Elle offre un espace pour la prière, la
méditation et la célébration des rituels religieux. Elle joue un rôle décisif
dans la vie de prière de ses membres ;12

12
JOSEPH LOUIS PAUL SEGOND, la prière : études de la psychologie religieuse, Californie, Calcan,
1991, p.283
13

❖ Communauté et solidarité : l’église rassemble les croyants et favorise un


sentiment d’appartenance à une communauté. Elle offre un espace ou les
gens peuvent se rencontrée, se soutenir mutuellement et partager des valeurs
communes. L’église n’est pas d’abord une structure ou un temple, mais des
personnes, c’est une mise en relation d’hommes et de femmes au nom de
l’évangiles13. L’église peut être un lieu de soutient social, offrant de l’aide
aux personne aux personnes dans le besoin et favorisant la solidarité entre
ses membre ;
❖ Education et enseignement : l’église joue souvent un rôle dans l’éducation
et l’enseignement moral. Elle peut offrir des programmes d’éducation
religieuse, des écoles confessionnelles et des cours sur les valeurs et
l’éthique. L’église peut également promouvoir l’apprentissage et la réflexion
sur les questions spirituelles et philosophiques ;
❖ Patrimoine culturel : de nombreuses églises sont des monuments
historiques et architecturaux importants. Elles font partie du patrimoine
culturel d’une région et peuvent être des lieux touristiques.

Notons que l’importance de l’église peut varier en fonction des


croyances et des perspectives individuelles. Certaines personnes peuvent accorder
une grande importance à l’église, tandis que d’autres peuvent avoir des opinions
différentes ou ne pas être religieuses du tout.

1.3. Saint
La définition de saint peut varier en fonction du contexte. Dans certain
contexte religieux particulièrement dans le catholicisme, un saint est une personne
reconnue pour sa proximité avec Dieu, dans ce contexte, ils sont vénérés et
considérés comme des modèles de vertu et de piété.

P. GOUDREAULT, chemin d’Esperance pour l’avenir de l’église, Québec,


13

Novalis, 2010, p.190


14

Dans d’autres contres contextes, le terme saint peut signifier « Membre


fidèle de l’église de Jésus-Christ »14.

Ce terme peut également être utilisé pour décrire quelque chose de sacré,
pur, d’admiration, ayant un caractère de piété, ou spirituellement et moralement
pure. Dans ce contexte l’opposé de saint est commun ou profane

1.4. Habitant
Le concept « habitant » fait référence aux personnes qui vivent dans un
lieu donné, qu’il s’agisse d’une ville, d’un quartier, d’un pays, ou même d’une
planète.
Les habitants sont les résidents ou les citoyens d’un endroit spécifique et
il contribue à la vie et à la société de cet endroit. Ils peuvent également avoir des
droits et des responsabilités en tant que membres de cette communauté, et ils
peuvent également participer à la prise de décisions et à la gouvernance de leur lieu
de résidence. Les habitants peuvent être de différentes origines, culture, religions et
classes sociales, ce qui contribue à la diversité et à la richesse d’une communauté.

1.5. Commune
La commune est une entité administrative décentralisée dotée de la
personnalité juridique. La commune est une subdivision de la ville. Elle est
subdivisée en quartiers et/ou en groupements incorporés.15

14
Nouveau Testament, actes 9 :32, version Louis Second

15
DÉCRET-LOI 081 portant organisation territoriale et administrative de la République démocratique du
Congo, chap.5, section1, art.104, 2 juillet 1998
15

Section 2 : Cadre théorique

Dans le cadre de cette recherche, nous optons pour la théorie de la


perception.
Nous avons convoqué la théorie de l'empirisme à l'action, cette théorie
consiste à la perception et l'action.
La perception est un mode, une fonction de l'intelligence ; faculté de
connaître appliquée aux phénomènes. La perception, dans le sens le plus large
étendu de ce mot embrasse la perception des faits intellectuels et moraux,
perception intérieure, conscience ou sens intime, et la perception des phénomènes
physiques ou phénomènes extérieures, dont nous nous occupons ici exclusivement.

2.1. La perception selon Leibniz


Dans la philosophie de Leibniz, le terme de perception désigne « l'état
passager qui enveloppe et représente une multitude dans l'unité ou dans la
substance simple », c'est-à-dire, tout changement produit dans les monades par leur
activité interne, et en rapport avec le milieu dans lequel elles sont placées, La
perception est le fait de toutes les substances simples, corporelles ou spirituelles, et
diffère en cela de l'aperception, réservée aux âmes raisonnables, et qui est la
conscience qu'elles ont de leurs perceptions16.

La perception extérieure est un fait complexe dans lequel les humains


sont intéressés d'un point de vue physique et moral ; mais comme nous n'en
voulons faire ici que l'histoire philosophique, nous ne parlerons des phénomènes
organiques que pour fixer exactement la limite où ils s'arrêtent et font place aux
phénomènes intellectuels.

La conscience marque cette limite. Tous les antécédents de la


perception, que la science est parvenue à connaître par d'autres moyens, impression
faite par les objets sur les appareils organiques qui correspondent aux différents
sens, transmission de cette impression par les neurones, sont autant de faits que la

16
LEIBNIZ GOTTFRIED WILHELM, Nouveaux Essais sur l’entendement humain, Marseille, Primento,
2014, p.6.
16

conscience ignore, dans lesquels elle n'a rien à voir, qui sont les conditions de la
perception, mais qui n'en font pas partie intégrante, si, par perception, l'on entend
le phénomène intellectuel.
En effet, toutes les qualités des objets, non seulement ne produisent, ni
sur les organes, ni sur l'esprit, des impressions semblables, mais encore elles ne
nous instruisent, ni au même titre, ni au même degré, de leur existence. Tantôt
nous sommes simplement affectés d'une modification interne, et cette disposition
subjective, perçue par la conscience, porte le nom de sensation. Tantôt à la
sensation se joint la perception proprement dite, par laquelle nous sommes
directement informés de l'existence et de la présence d'un corps différent de nous-
mêmes.

Il y a sensation et perception tout à la fois, et, par suite, connaissance


immédiate de l'extérieur et du corporel, lorsque nous touchons ; car alors, en même
temps que nous éprouvons, au contact du corps, une sensation de résistance plus ou
moins forte, de chaleur ou de froid etc., c'est bien réellement hors de nous que nous
percevons son étendue et sa solidité.

La perception proprement dite fait défaut, lorsque nous sentons une


odeur ou que nous entendons un son ; seulement, la nécessité d'assigner une cause
à la modification que nous éprouvons, l'habitude d'exercer à la fois plusieurs sens
et d'en associer les données respectives, les relations observées entre les
impressions et la présence de certains objets, nous apprennent bien vite à localiser
dans les corps en général et dans certains corps en particulier les causes inconnues
de nos sensations, et à conclure de ces dernières, par une induction si rapide qu'elle
en devient insaisissable, la présence de tel ou tel corps, alors même que nous ne le
percevrions pas autrement.

Grâce à cette espèce d'éducation mutuelle, les sens peuvent jusqu'à un


certain point se substituer les uns aux autres : par le bruit, nous jugeons de la
distance, du mouvement, du volume des corps ; par l'odeur et la saveur, de leur
nature intime ; par la vue, de leur solidité, de leur température, etc., et cela nous
épargne bien du temps et de bien des expériences.
17

On appelle perceptions acquisses, par opposition arts perceptions


naturelles et directes, ces jugements indirects, opérations complexes, mais rapides
et vendues faciles par la pratique. Les perceptions naturelles de la vue ont pour
objet l'étendue plane, la grandeur apparente, la figure perspective, la couleur, ses
perceptions acquises ont pour objet leur volume et leur distance, leur grandeur et
leur figure réelle, toutes choses qui, directement, révèlent du sens du touché.

Les perceptions proprement dites, nous faisant seules connaître le


dehors, confondre la perception avec la sensation, réduire à celle-ci la perception
tout entière, et, à plus forte raison, toutes les opérations de l'intelligence, c'est
rompre, par un procédé analogue à celui de l'idéalisme, toute communication
entre le sujet de la connaissance et les objets extérieurs.

On peut analyser la perception, en décrire les différentes phases, en


signaler les éléments variés ; mais on ne l'explique pas, en ce sens qu'on ne montre
pas comment les corps ou les propriétés des corps agissent sur l'esprit, comment un
phénomène physique détermine un phénomène intellectuel.

La perception commence avec un processus physique qui cause en nous


une représentation ou image [une sensation) ; le sujet interprète ensuite ses
sensations comme des qualités ou des propriétés situées dans le monde extérieur.
Cette conception de la perception est une conception classique, et elle soulève
deux problèmes.

Tout d'abord, c'est une conception manifestement dualiste. Si le


processus physique ne paraît pas poser problème (un objet a certains effets sur nos
sens), en revanche l'interprétation de ces effets pour le sujet est un processus
mental qui fait soudainement passer l'explication de la perception dans un autre
domaine : on passe du physique à l'esprit, et on ne voit pas comment cela se
produit. De ce fait, on a ici deux problèmes intimement liés. D'une part,
l'explication scientifique de la sensation ne paraît pas pouvoir être simplement
transposée à l'esprit pour fournir une explication de la perception ; d'autre part, la
nature du lien entre le processus physique et le processus mental demeure
mystérieux.
18

Ensuite, dans la description du processus de perception, l'activité du


sujet est définie de manière contradictoire. Quand la définition de Lalande nous dit
« un individu s'oppose un objet qu'il juge spontanément distinct de lui17 », elle rend
bien compte du fait qu'il y a une activité d'un sujet (par les verbes s'opposer et
juger), mais lui retire aussitôt cette activité par la qualité spontanée de
l'extériorisation de la perception. Cette conception de la perception fait ainsi du
monde extérieur à la fois un donné pour le sujet (le monde m'apparaît
spontanément) et une projection du sujet (le monde extérieur est, au moins en
partie, le fruit de mon activité). Il y a là une contradiction : si le monde extérieur
des perceptions est une projection spontanée, comment pourrait-il entrer dans un
processus d'interprétation du sujet? L'activité du sujet devrait être dans ce cas
considérée comme illusion.

2.1.1. Le sujet et ses perceptions

Cette dernière Idée montre une autre difficulté dans la définition de


Lalande : elle suppose l'antériorité d'un sujet sur ses perceptions comme s'il
s'agissait d'une évidence.

Mais nous pourrions rejeter la thèse d'un sujet de la perception, au sens


actif, et souvenir l'antériorité de la perception sur le sujet: l'individu ne serait pas le
sujet de ses perceptions, au sens où il participerait à l'interprétation de ses
sensations. Dans ce cas, le monde des perceptions existe avant le sujet et est sans
sujet, et le sujet (l'individu qui pense, qui veut, qui affirme sa subjectivité) apparaît
dans un monde de perception qui est déjà là.

Cette thèse est renforcée par l'absurdité manifeste de la thèse


contradictoire : supposons que l'individu soit antérieur à ses perceptions et qu'il
puisse être à leurs égards entièrement actifs. Il s'ensuivrait que le sujet qui a des
perceptions peut littéralement créer des objets distincts de lui et les juger extérieurs
à lui, et donc qu'il peut créer le monde réel.

17
LALANDE, perception et communication, paris, Ed. Dello2, 1998, P.63
19

Pour éviter ce genre d'idéalisme extrême [qui est une conséquence du


relativisme et du subjectivisme], dont il n'est sans doute pas nécessaire de montrer
la réfutation empirique, on doit supposer que la thèse selon laquelle l'individu
s'oppose à un objet qu'il juge spontanément distinct de lui ; réel et actuellement
connu de lui n'est pas une thèse universelle. Et si elle n'est pas universelle, il y a
des perceptions antérieures au sujet et sans sujet (soulignons que cela ne veut pas
dire que toutes les perceptions soient ainsi). Donc la définition de Lalande est
fausse.

2.1.2. Perception, pensée et connaissance

Da manière moins nette que dans les cas précédents, la définition de


Lalande attire également notre attention sur cette idée que la perception a un
contenu intelligible, puisqu’il est question d'un objet réel connu du sujet percevant.
Comme le fait connaître apparaît plus proche de la pensée par concept que de la
simple sensation, l'idée suggère que la perception pourrait avoir un contenu
conceptuel.

Nous allons examiner maintenant trois problèmes soulevés par cette


Idée. Cet examen nous montrera comment la perception peut être considérée
comme une forme de connaissance et nous verrons quelles peuvent être opposées à
cette thèse.

A. Différence de degré entre la perception et la pensée.

Si les objets sont constitués à partir des sensations et d'un fond d'images
qui nous est propre, ils ne se représentent pas dans notre perception comme des
objets indéterminés, mais bien au contraire comme des réalités relativement bien
délimitées [cet objet est perçu, et non pas une forme vague), qui possèdent des
qualités ou des propriétés dont nous prenons connaissance au terme d'un processus
de perception.
20

En outre, les objets de la perception sont distincts de nous et sont tenus


pour réels : la perception est ainsi pour nous une véritable connaissance du monde
extérieur, ou au moins, une ébauche de connaissance.

En effet, il ne nous reste plus qu'à extraire de nos perceptions certains


des traits que présentent les objets pour former ce que nous appelons des concepts
(Par exemple le concept « arbre » à par partir de traits communs à des objets que
nous percevons et que nous appelons « arbre »). Il est donc évident que, dans une
telle conception, le contenu conceptuel de la pensée était déjà contenu, au moins en
germe ou dans un état non encore pensé, dans notre perception du monde extérieur.
Cette conception du processus de la perception conduit ainsi à faire de la
perception une forme de la pensée et même à identifier le contenu de la perception
au contenu conceptuel de la pensée, quoiqu'il demeure entre les deux une
différence de degré.
Cependant, si la perception est une forme de la pensée, elle n'en demeure
pas moins une forme imagée, ce que les concepts que nous formons ne sont pas
(basique ment, le concept bleu n'est pas bleu). Peut-on, dès lors, considérer,
comme le suggère la définition de Lalande, que tel objet distinct de nus dans la
perception soit, de manière inhérente, connu de nous. La définition suggère en
effet qu'une perception, et qui ne paraît pas pouvoir se réduire à un contenu
conceptuel, n'est-il pas ainsi ignoré ? Si la définition ne propose pas explicitement
une réduction du perceptible à l'intelligence, elle n'en ignore pas moins
complètement cet aspect sensible de la perception (sauf comme matériau
premier d'un processus d'interprétation).

Le contenu de la perception qui, par abstraction, prendrait pour la pensée


la forme du concept, présente l'avantage de fonder la connaissance dans la
perception même des choses réelles, ce qui donne une garantie apparemment très
forte de son objectivité. Néanmoins, on voit ainsi que la perception remplit un peu
trop bien sa fonction, et l'on peut soupçonner qu'une telle idée a été conçue
précisément dans le but de rapprocher perception et pensée. Or, le concept n'est,
comme le mot, qu'un signe, et, à ce titre, on ne voit pas ce qu'il peut avoir de
commun avec une perception, c'est-à-dire qu'il est difficile d'en faire une qualité
abstraite des perceptions. Bien plus, le concept apparaît comme un signe
coordonné à ce qu'il désigne (le mot chat est coordonné à la réalité chat, il ne lui
21

ressemble pas] : une telle coordination laisse la réalité et la pensée extérieure l'une
à l'autre, et, de ce fait, les perceptions ne sont pas des possibilités de concepts, mais
quelque chose qu'un concept peut désigner, ce qui est très différent.

La première branche de l'alternative, a des tendances métaphysiques, et


admet que la connaissance est une forme d'intuition (intuition de ce qui nous est
donné dans les perceptions et qui nous donne une connaissance réelle des choses),
tandis que la seconde branche est plus empirique ou positiviste, et fait de la
connaissance une manipulation de signe reliés seulement de manière externe à nos
perceptions.

B. Perception du singulier ou de l'universel

Ce problème n'est pas le seul qui découle du rapprochement de la


perception et de la pensée. Un second problème apparaît si nous nous demandons,
non plus si la perception est susceptible de connaissance, mais de quel genre de
connaissances elle pouvait être susceptible. Si la perception possède un contenu
conceptuel, nous ne connaissons pas tant les objets de la perception comme des
objets singuliers que comme des objets possédant des propriétés communes ou
universelles. Ainsi le fait de percevoir des hommes nous offrent un pré ni K :
connaissance de ce qu'est l'homme en général, connaissance que la pensée pourra
préciser ensuite en formant le concept d'homme à partir des objets hommes. Cette
idée peut paraître contre-intuitive (ce sont bien des objets singuliers que nous
voyons).

La sensation est un certain effet des objets sur nous : nous organisons ces
sensations et nous nous donnons des objets dans la perception. Dans ce cas, nous
percevons, non les choses mêmes à l'origine de nos sensations, mais les
représentations de ces choses, c'est-à-dire le résultat des effets de la réalité sur
nous, résultat qui est une organisation de sensations et qui se présente comme une
expérience perçue comme distinctive et réelle. Dans ce cas, la sensation directe de
la réalité, ce que nous pourrions appeler l'intuition immédiate, si elle est une
expérience subjective réelle (ma sensation de ce rouge), demeure un matériau
22

premier flou et insaisissable, un contenu d'expérience peu élaboré qui présente


moins de réalité que la perception.

Ce sont donc les représentations qui sont les objets réels, distincts (ou les
plus réels et plus distincts), de nos perceptions. En sens contraire, nous pouvons
penser qu'il est absurde de supposer des objets causes de nos sensations et qui
seraient ensuite représentés dans nos perceptions : il y a là une sorte de cercle,
puisque nous posons les objets de nos perceptions comme causes des sensations à
partir desquels nous percevons ces mêmes objets. Donc les seuls objets sont ceux
de nos perceptions, et nous percevons directement les objets réels.
Cette dernière thèse est assez intuitive (dans la vie quotidienne, nous
prenons directement réels les objets que nous percevons), mais sans doute pas celle
que les objets ne sont pas causes de nos sensations : elle a contre elle le sens
commun (par exemple, le feu est cause de la sensation de la brûlure) ; mais c'est
seulement une preuve supplémentaire du fait que le sens commun n'est pas un très
bon guide en philosophie. En effet, il paraît de bon sens d'affirmer que des objets
causent nos sensations. Seulement nous venons de voir qu'il y a là un cercle : ces
objets ne peuvent être à la fois causes et résultats.
Tout ce que nous pouvons en déduire, c'est que nous n'avons pas la
moindre idée de ce qui fait que nous ayons des sensations (et nous n'avons donc
pas non plus idée d'une causalité qui expliquerait ce processus). Une telle
conception est simplement dépourvue de sens. Il reste alors les objets de la
perception, objets distincts et déterminés qui sont pour nous simplement le monde
réel. Par conséquent, nous prenons directement connaissance des objets réels dans
la perception. Au final, on voit que cette thèse s'accorde avec le sens commun,
mais que sa justification théorique en est éloignée.

C. Perception, réalité, Illusion

Un autre ensemble de difficultés que soulève la définition de Lalande


sans nous offrir les moyens de les résoudre, est la perceptible dans le fait que le
processus d'interprétation de la perception comporte des éléments hétérogènes :
nos sensations, mais aussi des images et des souvenirs.
23

Considérons une perception qui serait uniquement constituée de


sensations ; serait-elle encore une perception ? Serait-elle une moindre perception
qu'une combinaison de sensations et de souvenirs ? Les images (et le travail de
l'imagination) et les souvenirs sont-ils nécessaires pour transformer des sensations
en perceptions ? Considérons, à l'inverse, une perception qui ne serait que le
résultat de l'interprétation d'un groupe d'images et de souvenirs. Les images et les
souvenirs sont composés de sensations ou en sont des rappels ; dans ce cas, on peut
parler légitimement de perceptions. Pourtant, les rêves et les illusions sont-elles de
perceptions ? Selon la définition de Lalande, il s'agit bien de perceptions, puisque
nous tenons par exemple nos rêves pour réels et nous y percevons des objets que
nous distinguons de nous.

Il ne s'agit pourtant pas de perceptions de choses réelles. Faut-il alors


penser que toute organisation de sensations, quelle que soit leur origine, qu'elles
soient illusoires ou qu'elles soient le reflet fidèle de la réalité, sont des perceptions
? Nous dirons alors que les perceptions sont des perceptions, indépendamment de
la question de savoir si elles sont vraies ou fausses, ce qui est une conception que
l'on peut peut-être soutenir, bien qu'elle soit étrange, puisque le contenu de la
perception paraît devoir être le réel.

Ce défaut est d'autant plus gênant que, indépendamment de la question


de savoir s'il existe un critère de réalité, le fait est que nous ne donnons pas à toutes
nos perceptions le même statut Par exemple, nous n'agissons pas de la même
manière selon que nous croyions ou pas à la réalité de nos rêves. Peu importe de
savoir si, vraiment les rêves sont illusoires ou réels : le fait est que la perception
n'est pas là même pour nous dans les deux cas, et que nous possédons un critère de
réalité (quel qu'il soit) qui fait varier considérablement ce que nous entendons par
perception.

James Gibson considère la perception comme une conduite adaptative


permettant au sujet de s'adapter à son environnement. L'action du sujet est une
24

réponse cohérente à la modification du milieu ; la perception n'a de sens qu'en


relation avec une action18.

Dans un grand nombre de situations quotidiennes, l'adaptation des


réponses dépend du lien entre perception et action. Nous considérons d'après
Leeuwis19, que la perception est subjectif, sélective, organisée et directive. La
perception est subjective car nous ne percevons les choses que de façon relative.
Elle est sélective en ce sens que notre système nerveux ne peut être conscient que
d'une partie de tous les stimuli qu'il reçoit de notre environnement. La perception
est organisée puisque nous structurons nos expériences sensorielles vers celles qui
ont un sens pour nous. Aussi, la perception est-elle directive, car nous ne
percevons que ce que nous espérons. De l'environnement total, seuls les aspects
conscients ou inconscients perçus par l'individu peuvent influer sur son
comportement20.

Ainsi cette théorie éclaire notre étude, car elle nous permet d’avoir une
idée sur les notions liées à la perception dont c’est une activité par laquelle un sujet
fait l’expérience d’objets ou de propriétés présents dans son environnement.

Conclusion partielle

Dans ce chapitre, il a été question de procéder à l’élucidation


conceptuelle des termes porteurs de sens de notre sujet de recherche, nous avons
également posé le cadre théorique y afférant, précisément la théorie de la
perception.

18
GIBSON, J., Approche écologique de la perception visuelle, Etats-Unis, Ed. Dehors, Belîevaux, 1979,
p.49.
19
LEEUWIS, C, VAN DEN BAND, A., Communication far innovation in agriculture! and rural
Resource management. Building on the tradition of agricultural extension. Blackwell Science, Oxford,
2003, p, 18.
20
BOOM et BROWERS 1990, cité par LAWIN K., G., Analyse des déterminants de l'adoption et de la
diffusion du dispositif amélioré d'étuvage du riz, fichier PDF, thèse d'ingénieur agronome. FSAUAC,
2006.
25

CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA COMMUNE DE


KIMBANSEKE ET L’EGLISE DE JESUS-CHRIST DES SAINTS DES
DERNIERS JOURS

Dans le présent chapitre, il est question de présenter la commune de


Kimbanseke et l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours, notre site
d'investigation.
Section 1 : présentation de la commune de Kimbanseke
1.1. Situation Géographique
Kimbanseke est parmi les 24 communes de la ville Province de
Kinshasa, il est entièrement situé dans la partie orientale de la ville elle est limité :
➢ au nord : par le boulevard Lumumba jusqu'à son interaction avec la rivière
Tshuenge et la commune de N'djili ;

➢ à l'est : Par la rivière Tshuenge jusqu'à sa source, en suite par une ligne droite
rond sud reliant à la source de la rivière Busumu ;

➢ au Sud : par la limite de la ville de Kinshasa jusqu'à son interaction avec la


rivière N'djili ;

➢ A l'ouest : par la rivière N'djili, jusqu'à son interaction avec l'axe prolongé de
l'avenue Kumbi.

1.2. Historique de la commune de Kimbanseke.


La commune de Kimbanseke est l'une de vingt-quatre communes que
compte la ville Province de Kinshasa, anciennement appelée commune de
Tshangu. Elle fut créée par l'arrêté ministériel n°68-026 du 30 mars 1996 portant
création, dénomination de nouvelle commune de la ville de Kinshasa et ses limites
sont fixées par l'arrêté ministériel N°68-042 du 23 janvier 1959.
Avant son érection en commune, Kimbanseke était une zone annexe, un
territoire suburbain qui dépendait de Mont-Ngafula et dont l'administrateur résidait
à Kimwenza. Le dernier est Monsieur Ngataba.
26

De son vrai nom "MBENSO" qui lui-même peut être divisé en deux
mots "MBE" terre ou étendue et "NSO" plaine. Kimbanseke signifie donc : terre
plaine ou une grande étendue ou encore terre vaste.
Le vocable Kimbanseke provient de la mauvaise prononciation des
agents sanitaires belges et surtout du souci de l'euphorie qui ont modifié MBENSO
en Kimbanseke.
Cette terre plaine a offert aux colonialistes belges l'occasion non
seulement d'accueillir des populations venues d'Angola qui fuyaient la rigueur du
régime Salazar, symbole du colonialisme portugais mais aussi et surtout pour
assurer à la ville un approvisionnement en produit vivier.
C'est pourquoi, cette terre propice à l'agriculture fut demandée au grand
chef coutumier NGABA MUKOKO André et permit aux flux des réfugiés
Angolais, communément appelés BAZAMBO de s'y installer pour l'exploitation
des cultures vivrières et maraîchères.
Avec l'éjection du cimetière et la construction de la route qui y mène,
Kimbanseke deviendra une vraie agglomération rassemblant les Humbu,
autochtones, les Zombo et les congolais d'autres provinces enquêtent d'un lopin de
terre moins cher.
L'arrêt ministériel N° 68-026 du 30 mars a mis fin au régime coutumier
et la zone annexe pour consacrer la nomination ou l'élection des bourgmestres
commissaire des zone à l'époque.
1.3. Hydrographie.
Neuf ruisseaux drainent la commune de Kimbanseke, dont les plus
importants sont :
➢ la rivière Tshuenge, Nsanga et Mokali, qui jettent leurs eaux dans le fleuve
Congo, les rivières Basimba, Mputu et Manzanza alimentent la rivière N'djili et
Mango Buangi se jette dans Mokali.

➢ La commune de Kimbanseke a un climat de type tropical avec deux saisons qui


sont :

❖ Saison sèche et saison de pluie


27

La première saison s'étend sur trois mois, tandis que la seconde est la
plus longue, elle couvre près de neuf mois de l'année.
❖ Variation de température.

Les températures sont toujours élevées pendant toutes les années, la


moyenne annuelle de température est de 25°c.
❖ La pluviomètre

Les températures sont abondantes, les moyennes mensuelles varient


entre 1300 et 2000mm en saison de pluie, tandis que pendant la saison sèche, elles
ne tombent qu'aux environs de 500mm.
❖ Nature de Sol : Sablonneux.

❖ Relief de la commune de Kimbanseke.

Le relief de Kimbanseke avoisine celui du plateau de Batéké, il est en


grande partie situé sur une plaine qui dispose de Collines arides et de bas-fonds
marécageux.
❖ La commune de Kimbanseke, ouvert des graminées et des cypéracées du
sol en pleine disparition à cause de la surexploitation des ressources naturelles. la
biodiversité est en danger par la transformation des champs en parcelles
résidentielles.

1.4. Population et son évolution


La population de Kimbanseke rassemble les Humbu, les autochtones, les
Zombo cité ci-dessus et des congolais d'autres provinces enquêtent d'un lopin de
terre moins cher. Cette commune est habitée en majorité par les ressortissants des
provinces du Bandundu et Bas-Congo actuel Kongo-Central, faisant partie de l'ex
province de Léopold Ville. Elle est une commune la plus étendue de la ville de
Kinshasa. Sa superficie est environ 237,80Km2, qui a une population de 1.303.255
d'habitation donc 32.930 étrangers qui ont été enregistrés en 2020.
1.5. Structure Organisationnelle et Fonctionnelle.
➢ Statut juridique et structure.
28

Reconnue comme entité territoriale décentralisée (E.D.T) par la


constitution de la République Démocratique du Congo du 28 février 2006, la
commune de Kimbanseke est organisée et fonctionne encore à ce jour
conformément au décret-loi N° 081 du 02 juillet 1998 portant organisation
territoriale et administrative de la République Démocratique du Congo, et les
autorités sont générés conformément aux dispositions au décret-loi N°082 du 02
juillet 1998 portant statut des autorités chargées de l'administration de
circonscription territoriale.
Au regard de ces différents lois, la commune de Kimbanseke est
administrée par un bourgmestre assisté d'un bourgmestre adjoint et appuyé par une
administration représentant presque la totalité des ministères que compte le
gouvernement de la République.
a. Bourgmestre

Il est l'autorité politico-administration de la commune, il dirige et engage


la commune vis-à-vis de tiers, et il représente l'autorité dans cette municipalité, il
est nommé par l'ordonnance présidentielle. Il veuille à l'exécution ou à l'application
des règlements et décision prises par les autorités supérieures, il maintient de
l'ordre public dans sa commune.
b. Bourgmestre adjoint.

Il est assistant du bourgmestre, il est également nommé par l'ordonnance


du Président de la République, il gère des crédits et il remplace le bourgmestre à
cas d'absence.
c. Secrétaire administratif.

Ils font le rôle de pont entre la commune et la population, il coordonne la


réception et la rédaction de correspondances, il travaille en relation entre le chef du
bureau, dirige une équipe de rédaction notamment : Dactylographie, l'indicateur,
ainsi que les agents de liaisons.
d. Chef du bureau

Il est le chef de l'administration communale, il contrôle et supervise tout


ce qui a trait à l'administration et a pour rôle de repartir de différentes tâches au
29

sein de l'administration, il remplace le bourgmestre et son adjoint à cas de leurs


absence
e. Services Intérieur
Celui-ci regroupe les cadres de l’administration de l’encadrement la
population. Il a pour mission des services ci-après :
Service du personnel qui s’occupe de l’identification des agents
du ministre de l’intérieur et de la garde des dossiers DS agents.
1. Services contentieux qui s’occupent de l’arbitrage des
conflits.
2. Service d’habitat qui règle les différents litiges qui
surgissent entre bailleurs et locateurs.
3. Service technique qui regroupe les cadres et agents DS des différents
ministères du gouvernement affecté à la commune pour apporter un appui
technique et logistique à l’autorité commun

f. Service spécialisés.
Ici nous voyons les services suivants :
➢ A.N.R : Agence Nationale de Renseignement.

C'est un service de la présidence de la République en lui fournissent des


informations claires, fiables et sensibles sur le service de la nation.
➢ D.GM : Direction Générale des Migrations.

C'est un service public de l'État congolais chargé de l'exécution de la politique du


gouvernement en matière d'immigration.
➢ POLICE : C'est un service militaire qui a pour mission d'assurer l'ordre
public en vue de protéger la population ainsi que leurs biens.

g. Succession des autorités communale.


30

Les différentes autorités qui ont succédé à la tête de la commune de


Kimbanseke depuis sa création jusqu'à nos jours énumérés dans ce tableau ci-
dessous :
N° Annexe Titulaire Adjoint
01 1968-1970 UNZITISA EMILE LONDO LOBE
02 1970-1973 BIYELA GERAR LAMBI PATRICE
03 1973-1975 MOLONDA DENIS KABASA NTUMBA
04 1975-1977 ILUNGA ANTOINE NTUMBA MPUTU
05 1977-1982 MALONDA DENIS KIMWENI BANGUENE
06 1982-1989 NGANGO MAMBO MILAMBO KASONGO
07 1989-1997 NGAMAZITI DIANUNGA KIALA LUYINDULA
08 1997-2002 MUNKONKA LUANDA
09 2002-2005 MAYENGELE KIVUNGA NGIESI MULUSU
10 2005-2008 KAMBONGO PAUL NGIESI MULUSA
11 2008-2020 GATEMBO NU-KAKE MUNKONKOLE PLACIDE

12 2020 à nos JEANOT CANON


jours LAROSE

h. Quartiers
La commune de Kimbanseke est subdivisée en Quarante-six quartiers
qui sont :
N° QUARTIERS N° QUARTIERS
01 BAHUMBU 24 MANGANA
02 BAMBOMA 25 MAVIOKELE
03 BATUMONA 26 MAYENGELE
04 BIKUKU 27 MBEMBA FUNDU
05 BIYELA 28 MBULALA
06 BOMA 29 MFUMU NKENTO
07 DISASI 30 MIKONDO
08 17 MAI 31 MOKALI
09 ESANGA 32 MULIE
10 KABILA 33 MUNKOKA
31

11 KAKUDJI 34 NGAMAZITA
12 KAMBA – MULUMBA 35 NGAMAYAMA
13 KAMBOKO 36 NGAPANI
14 KASA – VUBU 37 NGANDU
15 KAYOLO 38 NGIESI
16 KIKIMI 39 NSANGA
17 KIMBUNDA 40 NSUMABUA
18 KINGASANI 41 PANDANZILA
19 KISANTU 42 PIERRE FOKOM
20 KUTU 43 REVOLUTION
21 LUEBO 44 SAKOMBI
22 MABINDA 45 SALONGO
23 MALONDA 46 WAY WAY
2.6. Organigramme21 CONSEIL COMMUNAL

BOURGMESTRE

ANR DGM POLICE BOURGMESTRE ADJOINT BUDGET FINANCE

CHEF DE BUREAU

SECRETARIAT

LES SERVICES LES SERVICES ADMINISTRATIVES LES 46 QUARTIERS


TECHNIQUES
AFFAIRES DROITS HUMAINS PERSONNEL ETAT CIVIL BAHUMBU BAMBOMA BATUMONA BIYELA
ECONOMIQUES BIKUKU BOMA DISASI 17 MAI
ENVIRONNEMENT CONTENTIEUX POPULATION
KAYOLO KIKIMI LUEBO
AGRICULTURE ESANGA KASA-VUBU KABILA KAKUDJI
JEUNESSE ENGINS SANS MOTEUR
ATTENNE F.P/R.R KINGASASANI KISANTU KIBUNDA MALONDA
URBANISME DECENTRALISATION KAMBOKO
DEVELOPPEMENT MANGANA MABINDA MOKALI MAVIOKELE
RURAL TOURISME
MAYENGELE MIKONDO MULIE MUKONKA
ENERGIE SPORT ET LOISIR
KAMBAMULUMBA MBEMBA-FUNDU MFUMU-NKETO
HABITAT HYGIENNE
FONCTION PUBLIQUE ACTIVE
I.T.P.R MBUALA NGAMAZIITA NGAMAYAMA NGAMPPANI
CULTURE ET ARTS
PREVOYANCE SOCIALE
I.P.M.E.A DECO NGANDU NSANGA NGIESI NGAMPANTI
FONCTION PUBLIQUE PASSIVE
ONEM SAKOMBI
SERVICE INTERIEUR MPANDANZILA PIERRE REVOLUTION
T.P.I
INDUSTRIE
AFFAIRES SOCIALES SALONGO WAY WAY KUTU
COMMERCE
GENRE ET FAMILLE
EXTERIEUR
21 Document Administratif de la commune de Kimbanseke 2021.
33

Section 2 : Présentation de l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers


jours
2.1 Situation géographique
L’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, connue sous le
nom d’église mormone, est présente dans de nombreux pays à travers le monde.
Elle compte des milliers de lieux de culte, appelés chapelles, temples et centres
des réunions, repartis dans le monde ; son siège mondial est situé à Salt Lake
city, dans l’état de l’Utah, aux Etats-Unis.
Dans la commune de KIMBANSEKE elle est présente sur les adresses
suivant : 129 Av. Misani Q.malonda/mokali ; 91 Av.Makambo; 19
Masimanimba ; 152 Rue Toyeye, Q/Disasi ;
13 AV. Toyeye Q/Ngamayama et 12 Boulevard Lumumba Q, Mikondo.
2.2 Historique
L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a été fondée en
1830 par Joseph Smith aux États-Unis. Voici une brève historique de cette
organisation religieuse :
A. Joseph Smith : Joseph Smith était un jeune homme vivant dans l’État de
New York au début du XIXe siècle. Selon sa propre déclaration, il a eu
une vision de Dieu le Père et de Jésus-Christ en 1820, ce qui a marqué le
début de sa quête spirituelle :
En effet ce joseph Smith est né dans une famille des pauvres fermiers
et était 5eme d’une famille de 11enfants dont 9 ont survécu au-delà de l’enfance.
Comme sa famille ne pouvait pas se permettre le luxe d’une instruction
publique, joseph Smith n’a reçu que 3 années de scolarité. Il fut principalement
instruit dans son foyer à partir de la bible familiale.
Désorienté à propos de la religion pendant cette période d’intense
renouveau religieux dans l’Etat de new York où il vivait, il lut un passage dans
la bible qui écrivit-il plus tard, toucha profondément son âme22.
C’était une exhortation tiré dans le nouveau testament : « si quelqu’un
d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu qui donne à tous sans

22Joseph Smith, histoire 1 :13, perle de grand prix, église de Jésus-Christ des saints des derniers jours,
Salt Lake city, USA
34

reproche, et elle lui sera donné »23 la réaction de joseph Smith fut de trouver un
lieu solitaire dans un bosquet près de chez lui et de prier à haute voix pour la
première fois de sa vie. Ce qui suivie changea à jamais sa vie et est devenue un
principe central des saints des derniers jours.
Joseph Smith rapporte que Dieu le père et Jésus-Christ lui apparurent.
Il écrit ceci en ses propres termes : « je vis exactement au-dessus de ma tête, une
colonne de lumière, plus brillante que le soleil, descendre peu à peu jusqu’à
tomber sur moi…quand la lumière se posa sur moi, je vis deux personnages dont
l’éclat et la gloire défient toute description, et qui se tenait devant moi dans les
aires. L’un d’entre eux me parla, m’appelant par mon nom, et dit, en me
montrant l’autre : celui-ci est mon fils bien aimé. Ecoute-lé ! »24 Les saints des
derniers jours appellent cette expérience « la première vision » ce fut le point de
départ de l’œuvre du rétablissement de l’Eglise de Jésus-Christ sur la terre
croient-ils.
B. Le Livre de Mormon : En 1827, Joseph Smith a affirmé avoir reçu des
plaques d’or d’un ange appelé Moroni. Ces plaques contenaient des
enseignements anciens des peuples qui ont vécu en Amérique ancienne.
Joseph Smith a traduit ces plaques en anglais et a publié le résultat sous le
nom de Livre de Mormon en 1830 :
En effet, Joseph Smith est peut-être mieux connu pour sa traduction
du Livre de Mormon : un autre témoignage de Jésus-Christ.
Quelques années après sa première vision, joseph Smith fut dirigée
vers une colline appelé Cumorah, dans l’Etat de New York, où il reçut des
annales anciennes d’un ange du nom de Moroni.
Ces annales, gravées sur des plaques de métal, racontent l’histoire
d’un peuple qui vécut sur le continent américain à l’époque du christ et
notamment l’apparition qu’il eut du christ ressuscité.
Joseph traduisit ces annales en environs trois mois et le livre de
Mormon qui en résulta fut publié pour la première fois en 1930, dans l’Etat de
new York. Le livre de Mormon est un livre de plus de cinq cents pages.

23Jacques 1 :5, nouveau testament, sainte bible, version louis second


24Joseph Smith, histoire 1 :16-17, perle de grand prix ; église de Jésus-Christ des saint des derniers
jours, Salt Lake city, USA
35

C. L’Eglise fut organisée : Le 6 avril 1830, Joseph Smith et cinq associés,


en présence de cinquante autres personnes, organisèrent officiellement
l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours à Fayette, dans
l’État de New York. Joseph Smith a été désigné comme le premier
président de l’église, il présida l’Eglise jusqu’au 27 juin 1844, ou il
mourut assassiné. Sous sa direction, la population de l’Eglise est passée
d’un petit nombre à plus de vingt-six mille personnes.
D. Période de persécution : Les membres de l’église ont été confrontés à de
nombreuses persécutions et hostilités dans les années qui ont suivi sa
fondation. En raison de cette opposition, les membres ont été contraints de
se déplacer à plusieurs reprises, cherchant un endroit où ils pourraient
pratiquer leur foi en paix.
E. Migration vers l’ouest : En 1846, sous la direction de Brougham
Young(le prophète à succéder joseph Smith), les membres de l’église ont
commencé une migration vers l’ouest des États-Unis pour échapper à la
persécution. Ils ont finalement établi une colonie permanente dans la
vallée du lac Salé, dans l’Utah, en 1847.
F. Expansion mondiale : Au fil des décennies, l’Église de Jésus-Christ des
Saints des Derniers Jours s’est étendue à travers le monde avec quatorze
millions et demi des membres et joseph Smith est considéré par le saint
des derniers jours comme le prophète prééminent de l’époque moderne.
Contrairement aux affirmations de certains opposants à l’Eglise, les
membres de l’Eglise n’adore pas joseph smith.il est honorer comme
prophète mais était un homme avec les imperfections et les défauts
communs à tous les autres hommes.
G. L’Eglise en RDC : L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours
a une histoire relativement récente en République Démocratique du
Congo, Voici un bref aperçu de son historique dans le pays :
1. Les premiers missionnaires saints des derniers jours sont arrivés en
RDC en 1986, mais l’Église n’a été officiellement reconnue par le
gouvernement congolais qu’en 1991.
2. Les premières branches (unités locales) de l’Église ont été organisées à
Kinshasa, la capitale de la RDC, ainsi que dans d’autres villes du pays.
36

3. Au fil des années, l’Église a connu une croissance significative en


RDC, avec de nouvelles branches et de nouveaux membres rejoignant
l’Église.
4. En 2011, le premier temple en RDC a été annoncé. Le temple de
Kinshasa a été inauguré en 2019 et est devenu un lieu sacré pour les
membres de l’Église.
5. L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours en RDC est
active dans diverses activités humanitaires et de service, notamment
dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’aide aux
communautés locales.
Aujourd’hui, cette organisation religieuse continue de grandir en
RDC, avec de nombreux membres actifs et engagés dans leur foi. Dans la
commune de Kimbanseke elle a établi une présence locale en construisant des
lieux de cultes pour les unités locales et en organisant des réunions religieuses
régulières. Les membres de l’Église participent à des services de culte, des
études bibliques et des activités communautaires.
2.3 Mission de l’Église
La mission de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours
est d’aider tous les enfants de Dieu à aller à Jésus-Christ en apprenant son
Évangile, en contractant des promesses (alliances) avec Dieu, en les respectant
et en faisant preuve d’amour et de service chrétien. L’Église a une forte emphase
sur la famille, la généalogie, le service humanitaire et la mission de prêcher
l’Évangile de Jésus-Christ.
Les membres de l’Église croient qu’il faut aider les personnes et les
familles à obéir aux commandements d’aimer Dieu et son prochain. Pour cela,
ils font leur nécessaire pour vivre l’Évangile de Jésus-Christ, prendre soin des
personnes dans le besoin, inviter tout le monde à accepter l’Évangile et d’unir
les familles grâce à l’œuvre de l’histoire familiale et du temple.
2.4 Objet social
L’objet social de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours
est de promouvoir la foi en Jésus-Christ et de suivre ses enseignements. L’Église
se consacre à l’édification des individus et des familles, à la promotion de la
paix, de la charité, de la moralité et de l’éducation, ainsi qu’à l’aide humanitaire
et au service communautaire.
37

L’Église est activement engagée dans les affaires civiles des villes et
des régions dans lesquelles vivent ses membres. Elle a l’obligation de prendre
position en ce qui concerne les problèmes moraux auxquels fait face la société.
Cependant, dans le domaine politique, l’Église a adopté une stricte règle
de neutralité.
La mission de l’Église est de prêcher l’Évangile de Jésus-Christ, pas
d’élire des politiciens. Elle ne soutient pas, ne promeut pas ni ne combat des
partis politiques, des candidats ou des programmes, reconnaissant que ses
valeurs peuvent résider dans chacun d’eux. Néanmoins, l’Église recommande à
ses membres d’être des citoyens responsables dans leur collectivité, notamment
en se tenant informés et en votant lors des élections. De plus, elle attend de ses
membres qu’ils s’engagent dans le processus politique d’une manière civile et
informée, en respectant le fait que les membres de l’Église ont des origines et
des expériences différentes.

2.5 Statut
L’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours est une
organisation religieuse chrétienne fondée au XIXe siècle aux États-Unis par
Joseph Smith. Elle se considère comme la restauration de l’église primitive de
Jésus-Christ.
Actuellement, l’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours
compte des millions de membres à travers le monde. Elle est dirigée par un
président et un collège de douze apôtres. L’église a son siège à Salt Lake City,
dans l’Utah, aux États-Unis.
L’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours a une structure
hiérarchique avec des congrégations locales appelées paroisses ou branches.
Sa forme juridique est association religieuse. Son domaine d’activités
est : activité de l’organisation religieuse.
2.6 Structure organisationnelle et fonctionnelle
L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours est organisée
de la manière suivante :

➢ Elle est dirigée par un prophète, qui est le président de l’Église.


➢ Il a deux conseillers; ces trois dirigeants forment la Première Présidence.
38

➢ La Première Présidence est assistée par douze apôtres : Tous ces apôtres
sont considérés par les membres de l’Église comme des « témoins
spéciaux » de Jésus-Christ dans le monde entier. Ils voyagent souvent
pour s’adresser à de grandes assemblées de membres et de personnes non
membres intéressées, pour les encourager, et pour rencontrer les
dirigeants locaux.
➢ Des dirigeants appelés « Soixante-dix » assistent le Collège des douze
apôtres et œuvrent dans diverses régions du monde : Certains des
Soixante-dix sont affectés à des fonctions administratives au siège de
l’Église, mais la plupart d’entre eux vivent et travaillent ailleurs dans une
région géographique de l’Église.
➢ Les assemblées locales sont dirigées par des évêques ; la circonscription
administrative d’un évêque s’appelle « paroisse »
➢ Un groupe de paroisses constitue un pieu et le dirigeant d’un pieu
s’appelle « président de pieu ». Le terme « pieu » ne figure pas dans le
Nouveau Testament, mais il est apparenté à la « tente », utilisée comme
symbole dans l’Ancien Testament pour représenter l’Église, et qui est
soutenue par des pieux.
➢ Les présidents de pieux et les évêques sont les dirigeants qui sont le plus
communément en contact avec les membres de l’Église. Ces dirigeants ne
perçoivent aucun salaire. Les évêques œuvrent en général pendant environ
cinq ans et les présidents de pieu pendant environ neuf ans. Ces
responsabilités font de temps en temps l’objet d’une rotation. Choisis dans
la prière et par inspiration, ces dirigeants ne briguent pas des postes dans
l’Église mais répondent à des « appels » dans un esprit de service.
➢ La principale organisation de femmes de l’Église est la société de
secours, qui a été fondée en 1842. De nos jours, cette organisation
compte plus de 5,5 millions de femmes de 18 ans et plus, dans plus de 170
pays.
➢ Les membres sont à leur tour appelés par leurs dirigeants à servir à divers
postes dans leur assemblée.
➢ Cette entreprise coopérative signifie que les membres bénévoles font et
écoutent des discours, dirigent la musique et chantent, donnent et
reçoivent des conseils. Leur service bénit les autres et les fait grandir
personnellement. En plus de fortifier les familles, la structure de cette
organisation favorise un profond sens collectif dans l’assemblée et
39

satisfait le désir humain d’avoir des liens réciproques, par la


responsabilité mutuelle.
➢ L’Église compte plus de trente mille assemblées dans plus de cent
soixante-dix pays et territoires. Chaque assemblée comprend un groupe
local de membres qui se rendent mutuellement service, s’instruisent,
s’inspirent et s’entraident tout en s’efforçant de surmonter leurs
difficultés. Leurs dirigeants ne sont pas rémunérés et sont choisis parmi
l’assemblée et servent bénévolement pendant une durée limitée.
➢ L’Église fournit de la documentation et des programmes sur l’Évangile
dans plus de cent dix langues. Elle gère également plusieurs universités,
un programme d’instruction religieuse pour les adolescents et les jeunes
adultes (plus de quatre cent mille jeunes répartis dans cent soixante-dix
pays)
➢ Family Search (le plus grand organisme généalogique du monde) et
organisme d’aide humanitaire dans le monde entier. Le siège mondial de
l’Église se situe à Salt Lake City (Utah, États-Unis).
➢ L’Église dispose d’organisations auxiliaires locales appelées la société de
secours, l’École du dimanche, les Jeunes Gens, les Jeunes Filles et la
Primaire.
➢ L’Église a un département d’Éducation, un programme d’entraide et un
programme missionnaire.

Conclusion partielle
Ce chapitre vient de mettre un accent particulier sur la présentation de
la commune de Kimbanseke et l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers
jours, notre cible d'enquête. Sur ce nous avons eu à découvrir sa diversité telles
que : Sa situation géographique, son historique, son hydrographique, sa
population et son évolution, sa structure organisationnelle et fonctionnelle ainsi
que son organigramme
40

CHAPITRE III : DONNEES EMPIRIQUES

Ce chapitre se construit au tour de la vérification de notre hypothèse


de départ il est axé autour de trois sections portant respectivement sur le
protocole méthodologique, la Description de l’échantillon et présentation des
résultats, analyse et interprétation des résultats.

Section1. Protocole Méthodologique

Notre travail a porté sur la « perception de l’Eglise de Jésus-Christ des


saints des derniers jours auprès des habitants de la commune de Kimbanseke».

Nous avons posé la question spécifique de recherche de la manière


suivante : Quelle perception se font les habitants de la commune de
Kimbanseke sur l’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours?

En guise de réponse provisoire, nous avons avancé l’hypothèse selon


laquelle les habitants de la commune de kimbanseke ont une perception mitigée
de l’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours.

Pour vérifier la validité de cette hypothèse, nous avons recouru à la


méthode sociologique appuyés par la technique d’observation, de
documentation et d’enquête par questionnaire.

Dans le cadre de notre étude, notre enquête a été effectuée auprès des
jeunes habitants de la commune de Kimbanseke.

Grace à ce questionnaire, nous sommes descendus dans différentes


avenues du quartier Mikondo de la commune de kimbanseke pour interroger la
population afin de connaitre leur perception de l’Eglise de Jésus-Christ des
saints des derniers jours.

Nous avons passé notre questionnaire sur l’échantillon de 80


personnes constituées de 54 garçons et 26 filles. Pour bien réaliser la collecte
des données, nous avons constitué une série de questionnaire d’enquête
suivante :
41

1. Etes-vous au courant de l’existence de l’Eglise de Jésus-Christ des saints


des derniers jours ?
2. Avez-vous déjà visité ou fréquenté une église de l’Eglise de l’Eglise de
Jésus-Christ des saints des derniers jours?
3. Quelle est votre perception générale sur l’Eglise de Jésus-Christ des saints
des derniers jours ?
4. Connaissez-vous les principaux enseignements ou croyances de l’Eglise
de Jésus-Christ des saints des derniers jours ?
5. Pensez-vous que l’Eglise de Jésus-Christ de saints des derniers jours
contribue positivement à la communauté de kimbanseke ?
6. Avez-vous déjà eu des interactions personnelles avec des membres de
l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ? Si oui Comment les
décririez-vous ?
7. Etes-vous ou avez-vous déjà été influencé par les activité ou initiatives de
l’Eglise de Jésus-Christ de saints des derniers jours ?

8. Considérez-vous l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours


comme une religion légitime ?

9. Pensez-vous que l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours a


une influence positive sur la morale et les valeurs de ses membres ?

10. Aimeriez-vous en apprendre davantage sur l’Eglise de Jésus-Christ des


saints de derniers jours ?
42

Section 2. Description de l’échantillon

Dans cette section, nous décrivons les caractéristiques de notre


échantillon d’étude et nous analysons les données,

2.1. Caractéristique de l’échantillon d’étude

Il s’agit de décrire les caractéristiques notamment le sexe, l’âge ainsi


que les questions de l’enquête et leur réponse. Et pour cette étude nous allons
présenter notre résultat sous forme de pourcentage.

FX100
%=
N

% = pourcentage
F = fréquence
N = Effet de l’échantillon

2.2. Présentation des résultats


2.2.1. Identification des enquêtés
Tableau N°1 : Répartition des enquêtés selon l’âge

Variable Effectif Pourcentage


18-28 ans 51 63,75
29-36 ans 16 20
37 ou plus 13 16,25
Total 80 100

Ce tableau montre que 63,75% de nos enquêtés ont l’âge qui varie de
18 à 28ans et 20% sont entre 29 à 36ans tandis que 16,25% ont 37ans ou plus
43

Tableau N°2 : Répartition des enquêtés selon leur sexe.


Variable Effectif Pourcentage
Masculin 54 67,5
Féminin 26 32,5
Total 80 100

Ce tableau renseigne que la majorité de nos enquêtés soit 67,5% sont


des hommes et 32,5% sont des sujets femmes.

Tableau N°3 : Répartition des enquêtés selon leur Etat civil


Variable Effectif Pourcentage
Marié(e) 21 26,25
Célibataire 55 68,75
Veuf (Ve) 0 0
Divorcé(e) 4 5
Total 80 100

Il ressort de ce tableau que dans un total de 80 personnes enquêtées


représentant les 100% ; 55, soit 68,75% célibataires ; 21 personnes, soit 26,25%
mariés ; 4 divorcés, soit 5% et nous n'avions pas eu des veuf

Tableau N°4 : Répartition selon le statut social


Variable Effectif Pourcentage
Elevé 4 5
Etudiant(e) 33 41,25
Employé 18 22,5
Fonctionnaire 17 21,25
Sans occupation 8 10
Total 80 100

Le tableau 4 nous donne les détails sur la profession de nos enquêtés.


Il en ressort que 18% des ceux-ci sont employés dans des lieux autres que la
Fonction Publique et 21,25% fonctionnaire. Les élèves, les étudiants étaient
44

respectivement à des proportions de 5% et 41%. Le reste était occupé par ceux


qui n'avaient pas d'occupation, soit 8 de nos 80 enquêtés.

2.2.2. Questionnaires des enquêtes


Tableau N°1 : Etes-vous au courant de l’existence de l’Eglise de Jésus-
Christ de saints des derniers jours
Variable Effectif Pourcentage
Oui 71 88,75
Non 9 11,25
Total 80 100

Ce tableau montre que 88,75% de nos enquêtes connaissent l’Eglise


de l’Eglise de Jésus-Christ des saints de derniers jours et seul 11,25% ignorent
l’existence de cet Eglise.

Tableau N°2 : Avez-vous déjà visité ou fréquenté une église de l’Eglise de


Jésus-Christ des saints des derniers jours ?

Variable Effectif Pourcentage


Oui 34 48
Non 37 52
Total 71 100

Ce tableau montre que quant à la question de savoir si oui ou non, nos


enquêtés ont déjà fréquenté ou visité l’Eglise de Jésus-Christ des saint des
derniers jours, 48% ont affirmé l’avoir visité tandis que 37 sur les 71 enquêtés,
soit 52% nous ont dit qu'ils n’ont jamais visité cet Eglise

Tableau N°3: Quelle est votre perception générale sur l’Eglise de Jésus-
Christ des saints de derniers jours ?
Variable Effectif Pourcentage
Mitigée 15 22
Mauvaise 9 12,6
Bonne 24 33
Aucune réponse 23 32,4
Total 71 100
45

Quant à la perception de l’Eglise de Jésus-Christ des saints des


derniers jours de manière général, les avis de nos enquêtés ont été partagés 22%
d'entre eux la trouve mitigé ; mauvaise pour 12,2%, bonne pour 33% et le reste
de nos enquêtés n’ont pas donné une réponse.

Tableau N°4 : Connaissez-vous les principaux enseignements ou croyances


de l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours ?
Variable Effectif Pourcentage
Oui 28 39,5
Non 43 60,5
Total 71 100

Ce tableau démontre que 39,5% de nos enquêtés connaissent les


principaux enseignements ou croyances de l’Eglise de Jésus-Christ des saints
des derniers jours et 60,5% d’entre eux l’ignorent

Tableau N°5 : pensez-vous que l’Eglise de Jésus-Christ des saints des


derniers jours contribue positivement à la communauté de kimbanseke ?
Variable Effectif Pourcentage
Oui 33 46,5
Non 38 53,5
Total 71 100

Dans ce tableau, il a été question de savoir Si l’Eglise de Jésus-Christ


des saints des derniers jours contribue positivement à la communauté de
kimbanseke. Il ressort que 33 sur 71, soit 46,5% ont accepté et 38 sur 71, soit
53,5% n'ont pas accepté.
46

Tableau N°6 : Avez-vous déjà eu des interactions personnelles avec des


membres de l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours ?
Variable Effectif Pourcentage
Oui 42 59,1
Non 29 40,9
Total 71 100

Ce tableau démontre que 59,1% de nos enquêtés ont déjà eu des


interactions personnelles avec les membres de l’Eglise de Jésus-Christ des saints
des derniers jours, 40,9% n’en l’ont pas eu.

Tableau N°7 : si oui, comment les décririez-vous ?


Variable Effectif Pourcentage
Respectueuse et ouverte 18 42,8
Enrichissante 3 7,3
Irrespectueuse 0 0
Non instructive 0 0
Inutile 1 2,3
Autres 20 47,6
Total 42 100

Nous avons cherché à savoir comment, les 42 de nos enquêtés ayant


eu des interactions avec les membres de l’Eglise de Jésus-Christ des saints des
derniers jours décrive ces échangent ; 42,2% d'entre eux l’ont décrit comme
respectueuse et ouverte, 7, 3% comme enrichissante, 2,3% comme inutile et
47,6% l’ont décrit autrement.

Tableau N°8 : Etes-vous ou avez-vous déjà été influencé par les activités ou
initiatives de l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours ?
Variable Effectif Pourcentage
Oui 28 39,4%
Non 43 60
Total 71 100
47

Dans ce tableau, nous sommes intéressées de savoir si nos enquêtés


ont déjà été influencés par les activités ou initiative de l’Eglise de Jésus-Christ
des saints des derniers jours. 28 enquêtés sur 71, soit 39,4% ont répondus Oui et
43 enquêtés sur 71, soit 60% ont répondus Non.

Tableau N°9 : Considérez-vous l’Eglise de Jésus-Christ des saints des


derniers jours comme une religion légitime ?
Variable Effectif Pourcentage
Oui 42 59
Non 29 41
Total 71 100

Ce tableau démontre que 59% de nos enquêtés considèrent l’Eglise de


Jésus-Christ de saints des derniers jours comme une religion légitime, alors que
29 sur les 71 enquêtés, soit 41% nous ont dit qu'ils ne considèrent cet Eglise
comme une religion légitime

Tableau N°10 : Pensez-vous que l’Eglise de Jésus-Christ des saints des


derniers jours à une influence positive sur la morale et les valeurs de ses
membres ?
Variable Effectif Pourcentage
Oui 34 47,8
Non 37 52,2
Total 71 100

Ce tableau démontre que 47% contre 52% de nos enquêtés pensent


que l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours à une influence positive
sur la morale et les valeurs de ses membres
48

Tableau N°11 : Aimeriez-vous en apprendre d’avantage sur l’Eglise de


Jésus-Christ des saints des derniers jours ?
Variable Effectif Pourcentage
Oui 51 64
Non 29 36
Total 80 100

Ce tableau démontre que de 64% de nos enquêtés ont affirmé vouloir


apprendre d’avantage sur l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours.
Le reste n'ayant pas voulu en apprendre d’avantage, soit 29 de nos 80 enquêtés.

Section 3 : Interprétation des résultats

Cette section analyse et interprète les résultats obtenus durant notre


enquête, le pourcentage obtenu de notre enquête à ce qui concerne la perception
De l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours.
Les résultats obtenus durant notre enquête nous amènent à des
considérations suivantes : 51% de nos enquêtés ont l’âge qui varie de 18 ans à
28 ans, 16% sont entre 29 ANS à 36ans et &13% sont de 37 ans ou plus ;
67,5% de nos enquêtés sont du genre Masculin et 32% sont du genre Féminin.
En ce qui concerne le reste des informations en rapport avec l’Eglise
de Jésus-Christ des saints des derniers jours, 88,75% de nos enquêtés ont
connaissance de cette Eglise et seuls 48% de ceux qui connaissent cette Eglise
ont affirmé avoir visité ou fréquenté cette église. En effet, l’Eglise de Jésus-
Christ des saints des derniers jours s’est depuis un certain temps installée dans
presque toutes les communes à travers la capitale, construisant des bâtiments
hors du commun, ce qui attire la curiosité de la population kinoise et les rendent
plus différente par rapport aux autres Eglise. Plus 22% de nos enquêtés ont une
perception mitigée de l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours ;
33% d'entre eux la trouve au moins bonne et 32,4% de nos enquêtés n’ont
donnés aucune réponse. Ce qui nous amène à valider notre hypothèse.
49

Conclusion partielle

A la lumière de ce qui précède, trois sections ont sanctionné ce


chapitre. La première section nous a permis de faire un petit rappel
méthodologique. La deuxième a présenté l’échantillon et la troisième et dernière
section a interprété les résultats de notre enquête.
50

CONCLUSION GENERALE

Le travail que nous venons de réaliser qui sanctionne la fin de cycle


de graduat en science de l’information et de la communication a porté sur la
perception de l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers auprès des
habitants de la commune de Kimbanseke.
Notre question spécifique a été posée de la manière suivante : Quelle
perception se font les habitants de la commune de Kimbanseke sur l’église de
Jésus-Christ des saints des derniers jours?
En guise de réponse provisoire, nous avons formulé l’hypothèse selon
laquelle les habitants de la commune de Kimbanseke ont une perception mitigée
de l’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours.

Pour vérifier la validation de cette hypothèse, nous avons utilisé la


méthode sociologique appuyée par les techniques documentaire, d’observation
et d’enquête par questionnaire.
Quant à l’articulation de notre travail, nous avons divisé notre étude
en trois chapitres hormis l’introduction et la conclusion générale.
Le premier chapitre a porté sur les considérations théoriques de
l’étude : nous y avons défini les concepts perception, église, saint, habitant, et
commune et avons inscrit dans cette étude dans le cadre de théorie de
perception. Le deuxième chapitre a présenté notre champ d’étude qui est
l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours, nous avons également
présenté la commune de Kimbanseke, enfin dans le troisième chapitre, nous
avons examiné les données empiriques de recherche en vue de vérifier notre
hypothèse de départ.
A l'issue de notre enquête nous avons constaté que les résultats
obtenus et les réponses provisoires qui constituent notre hypothèse se
rapprochent, c'est dans cette optique que nous pouvons donc affirmer et
confirmer notre hypothèse au cours de ce travail est vérifiable et résolue.
51

ANNEXE
52

PROTOCOLE D'ENQUETE

Dans le cadre d’élaboration du travail de fin de cycle en


communication, ayant pour thème : « La perception de l’Eglise de Jésus-Christ
des saints des derniers jours auprès des habitant de la commune de Kimbanseke.
Une enquête est menée dans l’objectif de concilier les notions théoriques à la
pratique.

Ainsi pour enrichir notre travail, une série de questions vous est
présentée dans le but de bien appréhender notre étude. Il est noté que ce
questionnaire tient compte de l‘anonymat en vue de respecter la confidence
scientifique.

I. INDENTIFICATION

A. Sexe : a) Masculin b) féminin

B. Etat civil : a) Marié (e) b) Célibataire

c) Veuf (Ve) d) Divorcé (é)

C. Tranche d'âge : a) De 18 à 28 ans b) De 29 à 36 ans

c) De 37 ans ou plus

D. Statut : a) Elève b) Etudiant (e)

c) Employé d) Fonctionnaire

e) Sans occupation

II. QUESTIONNAIRE

1. Etes-vous au courant de l’existence de l’Eglise de Jésus-Christ des saints


des derniers jours ?

R/ a) Oui b) Non
53

2. Avez-vous déjà visité ou fréquenté une église de l’Eglise de Jésus-Christ


des saints des derniers jours?
R/ a) Oui b) Non
3. Quelle est votre perception générale sur l’Eglise de Jésus-Christ des saints
des derniers jours ? :
R/ a) mitigée b) Bonne
c) Mauvaise d) aucune réponse

4. Connaissez-vous les principaux enseignements ou croyances de l’Eglise


de Jésus-Christ des saints des derniers jours ?
R/ a)oui b) non

5. Pensez-vous que l’Eglise de Jésus-Christ de saints des derniers jours


contribue positivement à la communauté de kimbanseke ?

R/ a) Oui b) Non

6. Avez-vous déjà eu des interactions personnelles avec des membres de


l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours ?
R/ a) Oui b) Non

A. Si oui Comment les décririez-vous ?

- respectueuse et ouverte
- Enrichissante
- irrespectueuse et fermé
- non instructive
- inutile
- autres

7. Etes-vous ou avez-vous déjà été influencé par les activité ou initiatives de


l’Eglise de Jésus-Christ de saints des derniers jours ?
R/ a) Oui b) Non

8. Considérez-vous l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours


comme une religion légitime ?
R/ a) Oui b) Non
54

9. Pensez-vous que l’Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours a


une influence positive sur la morale et les valeurs de ses membres ?
R/ a) oui b) Non

10. Aimeriez-vous en apprendrez d’avantage sur l’Eglise de Jésus-Christ des


saints de derniers jours ?

R/ a) oui b) Non

Merci pour votre collaboration.

Fait à Kinshasa, le …

Kisa Didi Jonathan


G3 science de l’information et de la
communication
55

BIBLIOGRAPHIE

I. Ouvrages

1. ANGELO HESNARD, dictionnaire de psychologie, paris, PUF, 1978

2. AUDE GREZKA, la polysémie des verbes de perception visuelle, paris,


harmattan,2009

3. BOOM et BROWERS 1990, cité par LAWIN K., G., Analyse des
déterminants de l'adoption et de la diffusion du dispositif amélioré d'étuvage du
riz, fichier PDF, thèse d'ingénieur agronome. FSAUAC, 2006.

4. Cross,F.L.,et LIVINGSTONE, E.A.(Eds.) ; the oxfort dictionaary of the


christian church ; oxford unirversity press, 2005.

5. DURKHEIM, E., Les Règles de la méthode sociologique (1894), Paris,


Payot, coll. "Petite Bibliothèque Payot", 2009

6. GIBSON, J., Approche écologique de la perception visuelle, Etats-Unis, Ed.


Dehors, Belîevaux, 1979.

7. Hervé CEBULA & LEVY F., comprendre la perception de vos clients pour
booster votre business, PARIS, Ed.Red Mount, 2018.

8. JOSEPH LOUIS PAUL SEGOND, la prière : études de la psychologie


religieuse, Californie, Calcan, 1991.

9. Joseph SMITH, histoire 1 :16-17, perle de grand prix ; église de Jésus-Christ


des saint des derniers jours, Salt Lake city, USA, 1857.

10. LALANDE, perception et communication, paris, Ed. Dello2, 1998.

11. LEIBNIZ GOTTFRIED WILHELM, Nouveaux Essais sur l’entendement


humain, Marseille, Primento, 2014.
56

12. LEEUWIS, C, VAN DEN BAND, A., Communication far innovation in


agriculture! and rural Resource management. Building on the tradition of
agricultural extension, Blackwell Science, Oxford, 2000.
13.
PINTO et MADELEINE, G., méthode de recherche en sciences sociales,
Paris, Ed, Dalloz, 1971.

14. P. GOUDREAULT, chemin d’Esperance pour l’avenir de l’église, Québec,

Novalis, 2010.

15. Vacant, A., Mangenot, E., & Amann, E., Dictionnaire de Théologie
Catholique. Paris : Letouzey et Ané, 1906-1950.

II. Dictionnaire

1. Le Robert méthodique, Montréal, Canada, 1998.

III. TFC et Mémoires

1. TSHIAMU, D., les pratiques de communication au sein d’une église de


réveil. Cas de Béthanie, Tfc, inédit, Ifasic, Kinshasa, 2014.

2. TSHIBWABWA KAKONDE, la prolifération des églises de réveil en RDC,


TFC, Unikin, Kinshasa, 2021.

IV. Autres Documents

1. DÉCRET-LOI 081 portant organisation territoriale et administrative de la


République démocratique du Congo, chap.5, section1, art.104, 2 juillet 1998.

2. Document Administratif de la commune de Kimbanseke 2021.

3. Nouveau Testament, actes 9 :32, version Louis Second, 1873.

4. Nouveau Testament, Jacques 1 :5, sainte bible, version louis second, 1873.
57

V. Webographie

1.https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Perception#:~:text=La%20perception%20joue
%20donc%20un,les%20interpr%C3%A9tations%20de%20ces%20sources.
58

TABLE DES MATIERES


AVANT PROPOS
0. INTRODUCTION GENERALE .................................................... 1
0.1. Problématique ..................................................................... 1
0.2. Hypothèse de l’étude .............................................................. 3
0.3. Méthodes et techniques ........................................................... 4
0.4. Choix et intérêt du sujet ........................................................... 4
0.5. Délimitation du sujet .............................................................. 5
0.6. Division du travail ................................................................. 5
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET CONCEPTUEL………………………….6

Section 1 : cadre conceptuel………………………………………………………..…6


1. Perception…………………………………………………………………6
2. Eglise………………………………………………………………………..9
3. Saint………….……………………………………………………………13
4. Habitant…………………………………………………………………14
5. Commune………………………………………………………………14

Section 2 : Cadre théorique .......................................................... 15


1. La perception selon Leibniz…………………………………………15

Conclusion partielle ................................................................... 24

CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA COMMUNE DE KIMBANSEKE ET


L’EGLISE DE JESUS-CHRIST DES SAINTS DES DERNIERS JOURS…25

Section 1 : présentation de la commune de Kimbanseke …………25


1. Situation Géographique…………………………………………25
2. Historique……………………………………………………………….25
59

3. Hydrographie………..……………………………………………….26
4. Population et son évolution……………….………………….27
5. Structure Organisationnelle et Fonctionnelle………….27
6. Organigramme………………………………………………….………32

Section 2 : Présentation de l’Eglise de Jésus-Christ des saints des


derniers jours……………………………………………………………………………………33
1 Situation géographique…………….………………………….33
2. Historique…………………………………………………………….33
3. Mission de l’Église ……………………………………………..36
4. Objet social………………………………………………………….36
5. Statut……………………………………………………………………37
6. Structure organisationnelle et fonctionnelle………37
Conclusion partielle .................................................................. 49

CHAPITRE III : DONNEES EMPIRIQUES ..................................... 40


Section1. Protocole Méthodologique ................................................ 40
Section 2. Description de l’échantillon .............................................. 42
Section 3 : Interprétation des résultats ............................................... 49
Conclusion partielle .................................................................. 49
CONCLUSION GENERALE ........................................................ 50
ANNEXE………………………………………………………………………………………………51
BIBLIOGRAPHIE

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