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TSM - L1 GESTION

Notions clés du TD :
Les contrats cadres dans la distribution commerciale, relations distributeurs / fournisseurs, les contrats
d’achat exclusif, de concession exclusive, de franchise, de distribution sélective.

CAS PRATIQUE :

Un de vos amis de fac, ayant un grand esprit d’entreprendre et toujours à l’affut des nouveautés, vous
raconte qu’il a monté une affaire. Il exploite un fonds de commerce dans le centre ville de Toulouse où
il commercialise du CBD.
Il revend principalement du CBD d’une marque Suisse très connue sur le marché du cannabis légal. Son
enseigne porte même le nom de la marque en vertu du contrat qu’ils ont passé. Il a choisi de travailler
avec eux car les connaisseurs sont au rendez-vous et la marque en question fait de la publicité sur
YouTube et par le biais des influenceurs sur les réseaux sociaux.
Seulement voilà, depuis quelques mois une nouvelle marque de CBD breton fait beaucoup parler d’elle
et ses clients lui en parlent très régulièrement. Il souhaiterait diversifier son approvisionnement en
proposant cette marque dans son magasin mais a des doutes sur sa possibilité de le faire.
Une clause du contrat avec la marque Suisse avec qui il travaille depuis le début mentionne que pour
bénéficier de l’usage de l’enseigne commerciale de la marque il ne peut commercialiser que celle-ci. Il
est également tenu de commander un volume minimum chaque mois sous peine de rupture du contrat.

Que pouvez-vous lui conseiller ?


***

Madame X a exercé en tant qu’agent commercial indépendant pour une agence immobilière
toulousaine durant une année. Du jour au lendemain, alors qu’elle se rendait à l’agence comme à son
habitude pour exercer ses missions, elle n’a pu entrer avec sa clé car les serrures avaient visiblement
étaient changées. Concomitamment, elle recevait une courrier avec pour objet « rupture contrat de
collaboration » de la Directrice de l’agence lui indiquant que son contrat était rompu et qu’elle était
dispensée de préavis. Aucune somme ne lui était versée à l’occasion de la rupture, excepté le versement
des commissions restantes sur les ventes réalisées.

Son contrat d’agent commercial prévoyait dans son article 4 : « quel que soit l'auteur de la rupture, le
préavis à respecter est égal à un mois pour la première année du contrat deux mois pour la deuxième
année et trois mois ensuite ».

La Directrice d’agence pouvait-elle rompre le contrat de cette façon ? Madame X a-t-elle était versée
de l’ensemble des sommes qui lui étaient dues ?

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