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PHYSIOLOGIE RESPIRATOIRE
YA REBI
NVALIDIW
SOMMAIRE
Chapitre 1 : Organisation fonctionnelle du système respiratoire (p : 2)
Chapitre 2 : Ventilation et mécanique pulmonaire (p : 8)
Chapitre 3 : Les échanges gazeux (p : 19)
Chapitre 4 : transport de l’oxygène et du gaz carbonique dans le sang (p : 21)
Chapitre 5 : contrôle de la respiration (p : 24)
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La trachée : tube semi flexible constitué de 15 à 20 anneaux cartilagineux en forme de C. Elle se divise (1ère division), au niveau
du thorax, en deux bronches souches (D, G) pour chaque poumon. Les bronches : dans les poumons, les bronches se divisent de
façon répétitive (divisions 2-11) et deviennent des bronchioles. Comme la trachée, les bronches sont des tubes semi-rigides
contenant du cartilage. Les bronchioles : continuent de se diviser (division 12-23) jusqu’aux bronchioles respiratoires qui font la
transition entre les voies aériennes et l’épithélium d’échange du poumon. Les bronchioles sont des petites voies qui peuvent
être comprimées et dont la paroi est faite de muscle lisse.
Autour de chaque bronche lobaire il y a un lobe, autour de chaque bronche segmentaire il y a un segment....
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+ Pharynx, Larynx
+ Trachée
- Acheminer l’air
- Filtrer l’air
- Réchauffer l’air
- Humidifier l’air
a- Cils :
b- Mucus :
→ Les particules collent au mucus et sont refoulés vers le haut par les cils.
Ce mécanisme joue un rôle important afin de filtrer l’air avant d’arriver aux poumons. Un grand nombre d’agents nocifs inhibent
cette activité ciliaire
Le tabac : Agent nocif : inhibe l’activité des cils. Ainsi, fumer 1 seule cigarette peut immobiliser les cils pendant plusieurs heures.
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Les alvéoles sont de petits sacs creux dont les extrémités ouvertes sont en
continuité avec les lumières des voies aériennes.
• L’œdème pulmonaire :
Les parois des alvéoles pulmonaires sont composées à 95% d’une couche unique de cellule de pneumocytes de type I (PI). Les
pneumocytes de type II (PII) sont disséminés entre les PI et sécrètent un liquide = surfactant qui va tapisser la surface interne de
l’alvéole, et sécrète aussi certaines protéines antimicrobiennes. Le surfactant : phospholipide permet de réduire la tension
superficielle et rendre la distension pulmonaire plus facile. Les alvéoles sont également entourées de fibres élastiques fines
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➢ C. La tension superficielle.
La tension superficielle est la force (exprimée en dynes) qui se manifeste à la surface d'un liquide parce que les interactions
entre les molécules de liquide sont beaucoup plus importantes que les interactions entre le liquide et le gaz. La conséquence est
que la surface de liquide tend à être la plus petite possible.
➢ D. Rôle du surfactant
Selon cette loi, plus le rayon de l’alvéole est petit et plus la pression sera grande, d’où le risque de collapsus. Cependant le
surfactant est davantage concentré dans les plus petites alvéoles par rapport au plus grandes, ce qui permet de réduire leurs
tensions superficielles et éviter que les petites bulles ne se vident dans les grandes.
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Chez le prématuré, le surfactant est immature. Ce déficit en surfactant aboutit à une détresse respiratoire à cause du collapsus
alvéolaire qui aboutit à une mauvaise ventilation. Dans ce cas on procède à une injection directe de surfactant exogène dans les
voies aériennes.
Le sang veineux systémique est transporté par les artères pulmonaires qui vont se ramifier pour former les capillaires
pulmonaires. Le sang hématosé est transporté des poumons au cœur par les veines pulmonaires.
• le volume est élevé: la totalité du sang de l’organisme passe par les poumons au moins 1fois/min, le débit sanguin pulmonaire
= 5L/min
➢ 2. La circulation bronchique :
o Elle apporte du sang oxygéné à tous les tissus pulmonaires sauf aux alvéoles.
- Il existe des glandes séro-muqueuses fabriquant le mucus qui va tapisser la muqueuse ciliée.
- Puis une couche de muscle lisse circulaire reposant sur un chorion riche en fibre élastique. En périphérie se trouve une
charpente cartilagineuse ± rigide servant à maintenir le calibre de la bronche constant.La structure histologique des parois des
bronches principales est similaire à celle de la trachée, mais au fil des ramifications, il s’opère les changements structuraux
suivants :
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Pathologie : L’asthme
Vers les conduits alvéolaires, le muscle circulaire devient épais. Lors de spasmes, cette couche de muscle
lisse circulaire provoquera la crise d’asthme : l’asthme est une pathologie des petites bronches
VII- La plèvre :
Chaque poumon est recouvert d’une Plèvre constitué d’un feuillet viscéral, un feuillet pariétal et une cavité
pleurale.
- Ces deux feuillets sont séparées par un espace virtuel rempli d’une très faible quantité de liquide ayant un
rôle de lubrificateur,
- la plèvre pariétale est munie de fibres nerveuses sensitives responsables de sensations douloureuses.
Valeur de la P intrapleurale
En position debout, et pour des raisons essentiellement liées à la gravité, la pression intrapleurale est plus élevée à la base (-3
cmH2O) qu’au sommet du poumon (-10 cmH2O).
Rôle
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(2) Echange gazeux : échange d’O2 et de CO2 entre alvéoles et capillaires pulmonaires,
(4) Echange gazeux : Echange d’O2 et de CO2 entre capillaires systémiques et tissus.
(5) Respiration cellulaire : ou respiration interne, est l’utilisation cellulaire de l’O2 et la production du CO2 par la cellule.
II. La ventilation :
A. Définition : La ventilation traduit la quantité d’air qui se déplace chaque minute de l’atmosphère vers les poumons.
- Espace mort anatomique (VD) : volume d’air qui ne participe pas aux échanges = 150 ml
-Gaz alvéolaire ou CRF : le volume d’air qui reste dans le système respiratoire à la fin d’une expiration à volume courant = (3000
ml)
- Ventilation alvéolaire (VA) : débit d’air participant aux échanges gazeux =5250 ml/min .
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L’atmosphère est un mélange de gaz (d’azote N2, d’O2, de CO2, Argon, Hélium, Hydrogène...) et de vapeur d’eau.
Au niveau de la mer, la Patm = 760 mmHg et la concentration ou la fraction (F) des gaz composant cette atmosphère est la
suivante : (FN2 : 79% ; FO2: 21% ; FCO2 : 0% (pour la physiologie respiratoire)
✓En Physiologie :
➢ 3. Loi de Dalton :
Selon Dalton « La pression totale exercée par un mélange de gaz est la somme des
pressions exercées par chacun des gaz ».
Chaque gaz contribue à la Ptotale proportionnellement à sa fraction (F): En air sec, pour une Patm= 760 mmHg: 78% de la Ptot
sont dus à N2, 21% à l’O2 ...
Ptotale= (F1XPtotale)+(F2XPtotale)...
La pression d’un seul gaz dans un mélange = pression partielle (Pgaz) : Pgaz = Patm X % du gaz dans l’atmosphère
(1) En condition standards de température, de pression et de désaturation en vapeur d’eau (STPD) : PO2 = 0,21 x 760 = 159
mmHg
(2) En conditions BTPS (body temperature and pressure satured) ; A 37°C, l’air est saturé en vapeur d’eau ex : dans les voies
respiratoires, la PO2 = (760 – 47)X(21%)= 149 mmHg, 47 mmHg = PH2O
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E. Variation de la composition des gaz dans les alvéoles en fonction du mode de ventilation
- En respiration normale : La PAO2 = 100 mmHg; PACO2 = 40 mmHg
G. Le cycle respiratoire
Le pneumotachographe : Mesure en temps réel les débits traversant
une résistance. La différence de pression de part et d’autre de la
résistance est mesurée Par un manomètre différentiel. Cette
différence de P est proportionnelle au débit.
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La respiration est un phénomène cyclique. Un cycle respiratoire = une inspiration suivie d’une expiration .
2.1. Spirogramme :
SPIROGRAMME
2.2. Le pneumotachogramme
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-Respiration de repos : Les muscles impliquées dans cette respiration sont : le diaphragme, les intercostaux externes et les
scalènes. Le diaphragme, dont le contrôle nerveux est assuré par les nerfs phréniques, assure les 2/3 tu travail inspiratoire.
- Respiration forcées (activité physique, instruments à vent…) : d’autres muscles du thorax et de l’abdomen sont recrutés :
intercostaux interne, grand droit de l’abdomen...
Respiration calme
(1) Augmentation du diamètre vertical : La contraction du diaphragme entraîne l’abaissement du dôme dans un mouvement de
piston augmentant ainsi le volume thoracique dans le sens vertical ainsi que la pression abdominale.
(2) Augmentation du diamètre transversal inférieur du thorax : L’augmentation de la pression abdominale (Pab), suite à
l’abaissement du dôme diaphragmatique, augmente le diamètre transversal du thorax dans sa partie inférieure.
(3) Sous l’effet de la contraction de la zone d’apposition, la zone d’insertion va soulever, vers le haut et à l’extérieur, les
dernières côtes en un mouvement en « anse de seau », ce qui augmente les dimensions transversales de la partie inférieure du
diaphragme.
(4) En haut, l’augmentation des dimensions de la paroi thoracique est assurée par les muscles scalènes qui soulèvent les deux
premières côtes vers le haut
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C’est le gradient de pressions qui détermine l’entrée et la sortie de l’air des alvéoles de manière passive. La pression dans les
poumons doit être supérieure ou inférieure à la Patm pour que l’air circule entre l’atmosphère et les alvéoles. « L’air se déplace
de zones de haute pression vers une zone de basse pression pressions ».
A température constante, la relation entre la pression et le volume d’un gaz est exprimée par la loi de Boyle et Mariotte : dans
un espace clos, P est inversement proportionnelle à V : P1V1=P2V2
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– 4 à -7 mmHg.
Normalement, le volume d’air qui entre dans les poumons au cours d’une inspiration unique est approximativement égal au
volume expiré, c’est le volume courant (Vt).
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- Volume courant (VT) : volume de gaz inspiré ou expiré à chaque cycle respiratoire = 500 ml
- Volume de réserve inspiratoire (VRI) : volume de gaz qui peut être inspiré en plus du volume courant pour augmenter ce
volume courant, par exemple au cours de l'exercice = 2500 à 300 ml.
- Volume de réserve expiratoire (VRE) : volume de gaz qui peut être expiré en plus du volume courant pour augmenter ce
volume courant, par exemple au cours de l'exercice = 1000 ml.
- Volume résiduel (VR) : volume de gaz qui reste dans les poumons après une expiration maximum (puisqu'il n'est pas
mobilisable, il n'est pas mesuré directement à l'aide d'un spiromètre, mais indirectement par dilution ou par pléthysmographie)
= 1000 ml chez l’adulte au repos.
- Capacité totale (CPT) : Somme des volumes mobilisables (CV) et non mobilisables (VR), soit la totalité de l'air contenu au
maximum dans les poumons.
V. La ventilation minute
La ventilation minute est un débit ventilatoire noté qui varie selon
l’exercice :
VD : (150mL) : volume de l’espace mort, ne participant pas à hématose. Deux types d’espace mort :
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- les lits capillaires au sommet du poumon sont fermés en raison d’une pression hydrostatique basse.
- Les lits capillaires de la base du poumon, à cause de la gravité, ont une pression hydrostatique plus élevée, restent donc
ouverts.
A l’exercice :
Par augmentation de la pression artérielle, même les capillaires des sommets du poumon s’ouvrent permettant au débit
cardiaque augmenté d’être pleinement oxygéné quand il traverse les poumons.
-VA/Q = 0 Absence de ventilation d’un territoire, le sang capillaire reste veineux et PO2 (capilliare) = 40 mmHg
le taux de CO2 régule les résistances bronchiolaires ; Le taux d’O2 régule les résistances artériolaires pulmonaires
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La compliance : est la variation de volume par unité de variation de pression (∆V/∆P). Elle mesure la distensibilité pulmonaire.
Dans la partie linéaire de la relation pression/volume, la compliance est de l'ordre de 0,2 L/cm H2O (voir courbe ∆V/∆P).
L’élastance : est l’inverse de la compliance est égale au ∆P/∆V.
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→La plus grande résistance à l’écoulement gazeux se rencontre dans les bronches
à dimension moyenne.
Chez l'adulte, au niveau des voies aériennes centrales (larynx, trachée, bronches
souches, bronches lobaires et bronches segmentaires) la surface de section totale
disponible pour le passage de l'air est faible et la résistance est donc élevée (0,09
cm H2O / L / sec). A l’inverse, il existe un important réseau de voies aériennes
inférieures qui augmente la surface de section totale disponible pour le passage de
l'air et tend à diminuer la résistance à ce niveau (0,01 cm H2O / L / sec).
La résistance des voies aériennes diminue donc lorsque le volume pulmonaire augmente.
➢ 2.Bronchomotricité:
La paroi des bronches comprend des cellules musculaires lisses dont le niveau de
contraction est contrôlé par des mécanismes nerveux et humoraux.
a.Le contrôle nerveux : implique (a1) des voies afférentes du nerf vague sensibles à
l'étirement de la paroi des voies aériennes, à l'irritation de l'épithélium bronchique par des stimuli mécaniques ou chimiques et
à l'irritation de l'interstitium pulmonaire, (a2) des centres de contrôle dans le bulbe rachidien, (a3) des voies efférentes
motrices soit cholinergiques à l'origine d'une bronchoconstriction (rôle des récepteurs muscariniques bloqués par l'atropine),
soit adrénergiques à l'origine d'une bronchodilatation (rôle des récepteurs β2-adrénergiques), soit non adrénergiques non
cholinergiques (NANC).
2. La différence de concentration*: le taux de diffusion est proportionnel à la différence de concentration, de la substance qui
doit diffuser
4. La distance de diffusion : la diffusion est plus rapide sur les courtes distances.
Dans les situations physiologiques normales, le facteur essentiel pour les échanges gazeux est la différence de concentration.
C. Loi de Henry
Quand un gaz est en contact d’un liquide, il se dissout dans ce liquide.
À température constante et à saturation, le volume de gaz dissous dans un liquide est fonction de la pression partielle et du
coefficient de solubilité de ce gaz : Vgaz = agaz X Ppartielle gaz
Un gaz diffuse du milieu où il a la plus forte pression partielle vers le milieu où il a la plus faible pression partielle jusqu’ à
l’équilibre.
Le CO2 est 20 fois plus soluble que l’O2. L’azote est deux fois moins soluble que l’oxygène
B. La diffusion du CO2:
Le CO2 diffuse en sens inverse suivant un gradient de
pression beaucoup plus faible ( ∆P=1 kPa ).Bien que le
gradient de pression de l’O2 soit plus élevé que celui du
CO2, ces gaz sont échangés en quantité égale car la
solubilité du CO2 dans le plasma et dans le liquide
alvéolaire est 20X plus grande que celle de l’O2.
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Ces gaz transportés dans un milieu liquide (plasma, GR) existent sous 2 formes: dissoute ou combinée à un transporteur. Seule la
forme dissoute participe à la pression partielle.
B. Transport de l’O2:
L’O2 est transporté sous la forme :
(1) Liée à l’hémoglobine dans les globules rouges ( 97%) selon: Hb + O2 HbO2 (oxyhémoglobine)
- Si [O2] diminue, l’équilibre se déplace à gauche et l’Hb libère une partie de son O2 lié.
(2) Dissoute dans le plasma et cytoplasme des GR (3%) et c’est cette forme qui est qualitativement plus importante. Il existe une
relation linéaire entre la quantité d’O2 dissoute et sa pression partielle.
1. Contenu artériel en O2 :
- Pour un Qc = 5L/min, 15ml d’O2 dissous atteindrait les tissus systémiques par minute.
- Cette faible quantité est insuffisante pour pour répondre aux besoin de l’organisme : au repos, la consommation d’O2 Vo2=
250 ml/min
- A concentration normale d’hémoglobine, les globules rouges transportent 197ml d’O2/L de sang
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C. L’hémoglobine (Hb):
L’Hb, présente dans les globules rouges (GR), est le pigment qui donne la couleur rouge au sang
L’Hb = 4 chaînes polypeptidiques (2 alpha, 2 bêta) chacune enroulée autour d’un groupe hèminique ayant un atome de fer
pouvant fixer une molécule d’O2.
La saturation de l’Hb en O2 est notée SaO2: SaO2 = (Qté d’O2 liée à l’Hb/Qté maximale)X100
-Si:
• pH diminue • Température augmente,• PCO2 augmente → L’affinité de l’hémoglobine pour O2 diminue, La courbe se
déplace à droite Ex : cas de l’exercice Physique
Le déplacement de la courbe de saturation de l’hémoglobine qui résulte d’une variation de pH s’appelle « l’effet Bohr ».
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1.3:. En cas d’anémie
En cas d’anémie :
Conclusion :
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Contrôle de la respiration
I. Introduction
La respiration est un acte automatique, rythmique et permanentqui
prend naissance au niveau du tronc cérébral. Mais elle obéit à un
contrôle qui permet de l’adapter aux besoins de l’organisme. L’étape de
la ventilation est en permanence contrôlée grâce aux informations qui
parviennent de la périphérie vers les centres respiratoires cérébraux.
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2. Centre pneumotaxique (PNX) Situé au-dessus du centre APN et module l’activité des centres bulbaires en fonction des
informations périphériques et centrales.
- Groupe respiratoire dorsal (GRD) Comporte des neurones inspiratoires qui reçoivent des afférences périphériques et envoient
des efférences vers le motoneurone phrénique.
- Groupe respiratoire ventral (GRV) Comporte des neurones inspiratoires et expiratoires ainsi que le complexe Pré-Botzinger
générateur probablement du rythme respiratoire.
A l’inspiration : il y a activation des neurones inspiratoires bulbaires provoquant la stimulation des motoneurones responsables
de la contraction des muscles inspiratoires. A l’expiration normale : il y a juste une interruption de la stimulation des neurones
inspiratoires. A l’expiration forcée : il y a activation des neurones expiratoires provoquant la stimulation des motoneurones
impliqués dans la contraction des muscles expiratoires
V. Adaptations de la ventilation
La PaO2 et la PaCO2 sont des paramètres constants dans l’organisme et toute perturbation fait réagir les centres respiratoires :
Chémorécépteurs carotidiens
Les informations afférentes sont transmises aux centres respiratoires du TC via les
fibres des nerfs glosssopharyngiens (IX)
Chémorécepteurs aortiques →
Sur le plan anatomique et fonctionnel, on distingue 2 types de chémoR périphériques : les corpuscules carotidiens (++) et
aortiques.
• Réagissent à :
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- La chute de PaO2
-L’augmentation de [H+]
-L’augmentation de PaCO2 (par modification [H+]) (Voir schéma du mécanisme d’action des chémorécepteurs périphériques)
(1) les corpuscules carotidiens situés dans les sinus carotidiens à la bifurcation de la carotide primitive. Au plan fonctionnel, ils
sont sensibles aux variations de :
Les informations afférentes sont transmises aux centres respiratoires du TC via les fibres des nerfs glosssopharyngiens (IX paire
des nerfs crâniens).
(2) Les corpuscules aortiques : Situés à la face ventrale de la crosse de l’aorte. Ils sont sensibles aux variations de:
- PaO2,
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- Le système limbique affecte également la respiration : les activités émotionnelle (peur, excitation...). La voie nerveuse va
directement aux neurones somatiques moteurs, court-circuitant le générateur central du rythme respiratoire dans le tronc
cérébral.
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