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I. Diode en commutation
1
I I S * ( e qV kT 1 ) Avec:
2
I.1 Première approximation (diode idéale): rd 0 et Vd 0
3
I.1 Deuxième approximation : rd 0 et Vd 0
Exemple III.2:
4
I.1 Troisième approximation : rd 0 et Vd 0
rd rd
Exemple III.3:
rd
Ve ( t ) Vd
Ve ( t ) Vd rd I RI I
rd R
7
IB, IC, IE positifs IB, IC, IE positifs
IE = IB+IC IE = IB+IC
VBE et VCE négatifs VBE et VCE positifs
VCE = VBE+VCB VCE = VBE+VCB
Porteurs majoritaires = trous Porteurs majoritaires = électrons
8
III-1. Différents régimes de fonctionnement
Mode actif
C-B inverse
B-E direct
C-B direct
VCE ≈ 0,2 V
B-E direct VBE ≈ 0,8 V
IC I B
C-B inverse IB 0
IC ≈ ICBO ≈ IC0
B-E inverse
12
β
13
I B IC I E 0
VCC RC I C VCE VCE
N.B: la tension VCE(sat) n’est pas tout à fait nulle. Sa valeur située entre quelques dizaines de mV à quelques
centaines de mV (on prend fréquemment VCE(sat) = 0.3V) 14
III-2. Caractéristiques de sortie IC(VCE)
D’après la figure III-13, on distingue :
Pour le point A : le courant maximum IC pour un
courant IB maximum sur la droite de charge ;
Pour le point B : la tension VCE maximale pour un
courant IB minimum aussi sur la droite de charge.
Pour: Ve = 5V
16
La figure III-17 représente les caractéristiques des paramètres d’un transistor réel. On remarque
que la tension VCE au point A n’est pas zéro et qu’au point B le courant IC n’est pas tout à fait
égal à zéro.
Comme il fut mention ci-dessus, notre transistor n’est pas idéal. Il ne peut se saturer ni se bloquer
immédiatement. La figure III-18 montre la sortie en tenant compte des caractéristiques réelles du
transistor.
17
Dans la sortie, les points de plus haut potentiel
correspondent à VCC-ICB0 RC et les points de
plus bas potentiel à VCE(sat).
D’après la figure III-18, on remarque qu’on a
deux étapes :
Lorsque Ve(t) passe de -Ve(t) +Ve(t)
Le courant IC ne peut atteindre immédiatement
sa valeur de saturation à cause de la décharge
de la capacité intrinsèque à la jonction C – B.
18
III-3. Suiveur
On considère le circuit suivant :
I- Ecrêteurs-limiteurs
1
Pour concevoir de tels écrêteurs, on utilise le plus souvent des diodes et des transistors. La figure
ci-dessous illustre les circuits les plus courants d’écrêtage d’un signal à 0V.
2
II- Détecteur de crête:
T R.C
3
La tension Vs(t) aux bornes du condensateur, décroit de sa valeur maximale Vmax à une valeur
minimale V1.
Si td est le temps de décharge du condensateur dans la charge R, la tension V1 = Vs(td) s’écrira :
La tension redressé Vs(t) est la somme d’une tension continue V0 et d’une tension d’ondulation,
d’amplitude crête à crête : ΔV.
V0 est la valeur moyenne de Vs(t) sur une période T du signal appliqué au dispositif :
4
III- Amplificateur opérationnel fonctionnant en comparateur
III-1. Généralités
1- Présentation de l’amplificateur opérationnel (A.O.P)
Les AOP comportent en entrée un amplificateur différentiel suivi d’un étage adaptateur
d’impédance; l’amplificateur de sortie, de type push-pull, fonctionne en classe B. toutes les
liaisons sont directes. 5
Les amplificateurs différentiels sont caractérisés par:
Un gain en tension très important: D = 105 à 1012 .
Une impédance d’entrée très grande: RE 105 à 1012Ω.
Une impédance d’entrée de mode commun très grande: REMC 108 à 1012Ω.
Une impédance de sortie faible: RE 10 à 500 Ω.
La réjection de mode commun (D/MC) est très grande.
La réponse en fréquence va du continu jusqu’à des fréquences assez élevées: le produit gain-
bande passante peut dépasser 100 MHz.
Ils possèdent deux entrées notées + (l’entrée non inverseuse) et – (l’entrée inverseuse) mais ont
une seule sortie.
Ils utilisent, sauf exception, deux alimentations +U et –U symétriques par rapport à la masse.
Ces alimentations seront omises sur les shémas.
6
2- modélisation d’un amplificateur opérationnel
VS D V V MC V V
1
Ces amplificateurs sont conçus pour avoir un gain en mode commun MC aussi faible que
possible afin de ne pas amplifier les signaux présents sur les deux entrées à la fois (mode
commun) et qui correspondent en général à un bruit parasite.
7
3- Saturation des amplificateurs opérationnels
La tension de sortie peut varier entre les valeurs extrêmes +Vsat et –Vsat (tension de saturation)
qui sont légèrement inférieures aux tensions d’alimentation. Le gain étant très grand, la saturation
de la sortie est obtenue pour des tensions d’entrée très faibles. Avec Vsat = 12V et =105, = V+-
V-=0,12mV.
4- Amplificateur opérationnel idéal
Un amplificateur est considéré comme idéal si l’on peut admettre que:
Son gain est infini ( = ).
Ses impédances d’entrée sont infinies (ZE = et ZEMC = ).
L’impédance de sortie est nulle (ZS = 0).
Conséquences
La tension de sortie étant finie, la tension d’entrée doit être nulle.
Les impédances d’entrées étant infinies, les courant d’entrées sont nuls.
V+-V- = e = 0 (en régime linéaire)
I+=I-=0
Si la tension d’entrée n’est pas nulle, la tension de sortie prend sa valeur maximale qui est
la tension de saturation de l’amplificateur.
VS = +Vsat si e>0;
VS = -Vsat si e<0. 8
III-2 Circuit de base d’un comparateur
+U
-U
La sortie du comparateur prend deux états haut et bas en fonction de la différence entre les deux
signaux appliqués aux entrées. Le basculement s’effectue au moment où ɛ = V+ – V- est égal à
zéro. De plus, les niveaux VH et VB sont en général voisines des tensions d’alimentation +U et –U
9
III-3 Comparateur à hystérésis ou trigger de Schmitt
I
V
S
Vref
VA Vref R1 I VA Vref VS Vref
R1
R1 R2 R1 R2
On fait croître VE à partir d’une valeur très négative. Au départ , on a donc: VS = +U.
Quand V- = VB > V+ = VA, la tension de sortie de vient –U. Il existe donc une tension de seuil V1
au-delà de laquelle le système change d’état (basculement).
On fait ensuite décroître VE à partir d’une valeur positive. Initialement, on a: VS = -U. On a
basculement du système pour une tension de seuil V2 V1.
V+-V- > 0 VS = +U.
V+-V- < 0 VS = -U.
Basculement pour V+ = V-
10
On a: V+ = VA et V- = VE.
Basculement lorsque: V+ = V-
V1 Vref U Vref
R1
si VS U
R1 R2
V2 Vref U Vref
R1
si VS U
R1 R2
Ve
V1
V2
VS
+U
-U
11
Chapitre V Conversion A/N et N/A
Chapitre V :
Chap V Conversion A/N et N/A
I- Introduction
Les convertisseurs analogique-numérique (CAN où A/N) et numérique-analogique (CNA
où N/A) permettent de faire le lien entre le mode analogique des grandeurs physiques et le
mode numérique des ordinateurs (figure V-1).
Signaux analogiques Processus physique à Signaux analogiques
(t, P, V, I, …) contrôler (t, P, V, I, …)
(Analogique)
Chaine d’action
b0 étant le bit faible ou LSB (Least Significant Bit) et bn-1 le bit de poids fort ou MSB (Most
Significant Bit).
58
1
Chapitre V Conversion A/N et N/A
La valeur de la tension V à traduire CAN ou traduite CNA est discrète et multiple d’une
valeur de base appelé le quantum de conversion q (tension analogique élémentaire) ; on a la
relation suivante :
Soit :
V q * bn 1 * 2n 1 bn 2 * 2n 2 ... b1 * 21 b0 .......……...…….………………….….… (V-4)
Nombre de bits : n ;
b0
b1
CAN
Ve
bn-1
2 59
Chapitre V Conversion A/N et N/A
a- Théorie de l’échantillonnage
Pour transformer un signal analogique en un signal numérique, il faut le discrétiser. On va
donc prélever régulièrement des échantillons du signal analogique pour le rendre discret et
permettre ainsi sa numérisation (figure V-3) :
-Vmax
b(t) T
1
0
ΔT t
Ve(t)*b(t)
T, TMOS, 4066
b(t) : commande de
l’échantillonnage.
3
60
Chapitre V Conversion A/N et N/A
échantillonnage, on quantifie chaque échantillon par une valeur binaire pour la stocker sur un
support numérique.
Remarque : Si Fe = Fmax reconstitution du signal impossible.
Ve(t)
c- Théorie de quantification
+VCC (10V)
Si V V Vs VCC .
Ve (Analogique)
Vref (+ 5V)
Vs (Numérique) Si V V Vs 0.
-VDD (0V)
Vs
Courbe idéal
(Numérique)
VCC (1)
q q
(0) Ve (Analogique)
Vref = VCC =
VCC/2= 5V 10V
Figure V-5 : Exemple d’une quantification pour un n égal à 1 bit.
4
61
Chapitre V Conversion A/N et N/A
Le signal échantillonné peut à ce stade être converti sous forme binaire (numérique) pour
être stocké. Ce codage s'appelle la quantification. Autrement dit, le rôle de la quantification
est de donner une image binaire d’un signal analogique.
De plus, la quantification q n’est plus une caractéristique du convertisseur. En effet, la
tension d’entrée maximal Ve,max étant fixée, ainsi que le nombre de bits n, le quantum se
déduit de la relation :
calibre
Quantium .......……………...........................…………………………….….… (V-6)
2n
Exemple V-2 :
pour un calibre (VCC) = 10V et n = 1 bit q = 5V (figure V-5).
pour un calibre (VCC) = 10V et n = 3 bits q = 1.25V (figure V-6).
Ndécimal
Courbe idéale
7
111
6
110
101 5
100 4
q
011 3
010 2
001 1
000 0 Ve
1.25 2.5 3.75 5 6.25 7.5 8.75 10
Ve 0V N décimal 0
V 1V N
e décimal 1
Pour . 8.valeurs.exactes
.
Ve 10V N décimal 7
Donc on peut conclure que pour un convertisseur de n bits, on obtient 2n valeurs exactes.
Autrement dit, toutes les autres valeurs sont fausses, donc il y’a une erreur de quantification.
Erreur N * q Ve .......……………...................................…………..……………….….(V-8)
5 62
Chapitre V Conversion A/N et N/A
Erreur
Ve
q 10
Erreur
q/2
Ve
10
-q/2
Ndécimal
Courbe idéale
7
6
Courbe réale
5
4
q
3
2
1
0 Ve
10
q/2
6 63
Chapitre V Conversion A/N et N/A
q 2
Erreur relative .
Ve
q 2 1
Pr écision n1 .......…........................…………………………….…..….… (V-10)
calibre 2
Exemple V-3 : Pour un CAN de 8 bits, on obtient une précision = 1/29 ≈ 0.2%.
II-2. Différentes types de convertisseur analogique-numérique
a- Le convertisseur à intégration simple rampe
Un convertisseur simple rampe est basé sur le principe de la conversion tension en
fréquence ou durée.
Déclenchement de
la conversion
Comparateur
R C
V1 V2 ET
-Vref
Ve V3
Intégrateur Entrée RAZ
Horloge
Compteur
N (sortie numérique)
7 64
Chapitre V Conversion A/N et N/A
Ce nombre d’impulsions est compté par un compteur binaire. On dispose ainsi, en sortie du
compteur, d’un nombre binaire N proportionnel à Ve [7] :
R *C
N Ve * .......…........................…………...….………………………….….… (V-12)
V *
ref
V1 Début conversion
Ve
Pente : Vref/RC
t0 t1 t
V2 (a) sortie intégrateur.
t
(b) sortie comparateur.
V3
Période : δ
t
(c) sortie horloge.
V4
N*δ
t
(d) entrée compteur.
Figure V-10 : Diagramme des temps d’un convertisseur à intégration simple rampe.
Le temps de conversion sera donc directement proportionnel à la valeur N*δ. Pour un
convertisseur 8 bits, la conversion de la tension maximale nécessitera de compter 255
impulsions. Par conséquent, avec une horloge de fréquence 1 MHz, le temps de conversion
sera 255 µs [7]. Ce temps est relativement long et une première conclusion est que les
convertisseurs à intégration sont lents. De plus les sources d’erreurs sont nombreuses puisque
le coefficient de proportionnalité entre N et Ve contient des termes sensibles aux perturbations
extérieures (bruit, température …). La linéarité de la charge du condensateur et la résolution
du comparateur peuvent aussi introduire des erreurs. Ce type de convertisseurs, économiques
mais peu précis et lents, est amélioré en utilisant une conversion double rampe.
8
65
Chapitre V Conversion A/N et N/A
N (sortie numérique)
Figure V-11 : Convertisseur à intégration double rampe.
V1
V1,max
V1,i Vref
Pente :
R *C
Ve
Pente :
R *C
t0 t1 t2 tmax t
Δt1 Δt2
N
sortie 0…………………1 0…...…x
0…………………1 0…...…x
numérique 0…………………1 0…...…x
0…………………1 0…...…x
N1 N t
Figure V-12 : Croissance et décroissance de V1 pendant les deux étapes de la conversion et
sortie numérique correspondante.
9 66
Chapitre V Conversion A/N et N/A
N1 * Ve
N .......…........................…………………..…………………………….….… (V-15)
Vref
La précision d’un tel convertisseur a été fortement augmentée puisque les sources d’erreurs,
dues aux dérives des composants R, C et de la période δ, ont été éliminées. Par contre le
temps de conversion a été augmenté dans un rapport 2.
10
67
Chapitre V Conversion A/N et N/A
Comparateur
Ve (Analogique)
Vcomp RAZ
VCNA
Début de
Vref CNA Logique de conversion
commande
Horloge
N (sortie numérique)
VCNA
1111
Vcomp = 0 Vcomp = 0
1110
1101
1100 1011 1100
Ve 1011
1010
1010 1001
1000
Vcomp = 1 1000
Vcomp = 1 0111
0110
0101
0100
0011
0010
0001
N (sortie numérique)
Figure V-14 : Diagramme des temps d’un convertisseur A/N à approximations successives.
Cette méthode permet d’obtenir des temps de conversions identiques quelle que soit la
tension à convertir et surtout des temps de conversions très inférieurs aux précédents CAN, de
l’ordre de quelques microsecondes. De plus, la précision de ce CAN est aussi liée à celle du
CNA. Autrement dit, sa vitesse de conversion, sa simplicité de réalisation et sa précision en
font un CAN très répandu. Mais le temps de conversion obtenu reste toujours supérieur ou
comparable aux temps d’accès des calculateurs.
11
68
Chapitre V Conversion A/N et N/A
Vref Vx
3*R/2 C2n-2
R C2n-3
bn-1
Décodeur N
C1 b0
R C0
R/2
12
69
Chapitre V Conversion A/N et N/A
La conversion est faite en un coup d’horloge, c'est un système qui est très rapide mais qui
coûte très cher à cause de nombres des comparateurs et résistances.
Exemple V-5 : Pour un CAN flash de 2 bits nécessite 4 résistances et 3 comparateurs.
Vref Vx
3*R/2 C2
b1
C1
Décodeur N
b0
R C0
R/2
N N*q
10
10
01
00 Vx
1.25V 3.75V 6.25V
E./B
Ve Samp./Hold Vs
13 70
Chapitre V Conversion A/N et N/A
Ve
Vs (E/B) t
E B E B E t
Figure V-19 : Evolution des tensions en entrée et sortie d’un E/B (Sample and Hold).
Echantillonneur (Sample) ou plus exactement suiveur, pendant lequel il suit les
variations instantanées du signal d’entrée ;
Bloquer (Hold) pendant lequel il conserve en mémoire la dernière valeur du signal
analogique existant avant le passage en mode blocage.
Souvent, les durées d’échantillonnage sont très réduites vis-à-vis des durées de blocage.
Interrupteur
R
Ve C Vs
Commande
(E/B)
Figure V-20 : Schéma de principe d’un échantillonneur-bloqueur.
La figure V-20 représente le circuit d’un échantillonneur-bloqueur. Ce circuit se compose
d’un interrupteur électronique (transistor MOS) qui permet l’isolement de l’entrée Ve par
rapport à la sortie Vs lors du fonctionnement en bloqueur. Une capacité C permet de
mémoriser la dernière tension présente à ses bornes. Un amplificateur opérationnel en sortie
qui permet d’augmenter la résistance de fuite du condensateur.
14
71
Chapitre V Conversion A/N et N/A
Exemple V-6 :
Pour montrer l’importance de l’emploi d’un E/B dans un circuit électronique par rapport
aux autres montages électroniques sans l’utilisation des E/B.
Pour cela, nous allons considérer :
- un signal d’entrée : tension sinusoïdale Ve(t) = Vmax* cos 2πft. Ce qui nous donne
comme variation maximum du signal :
dVe
2 * * f * Vmax .......……………...………...……..........................................… (V-16)
dt max
Ce qui nous donne une fréquence maximum du signal d’entrée vis à vis du temps de
conversion :
1
f .......……………...…………...…..........................................................… (V-19)
2 * * Tc
n
15 72
Chapitre V Conversion A/N et N/A
impédance d’entrée. La capacité C, composant externe au circuit, est fermée sur l’impédance
d’entrée du deuxième amplificateur opérationnel pendant la phase de mémorisation.
Deux types de schémas, conduisant à des caractéristiques équivalentes, sont couramment
utilisés (figures V-21 (a) et V-21 (b)).
R2
Transistor
R1 MOS
C Vs
Ve
Commande
(E/B)
(a)
R3
Transistor
R2 C
R1 MOS
Ve Vs
Commande
(E/B)
(b)
Figure V-21 : Deux structures typiques d’un échantillonneur/bloqueur.
Le premier schéma consiste à réaliser une contre-réaction entre l’entrée et la sortie pour
diminuer le temps d’acquisition et éviter d’ajouter les erreurs de décalages mises en cascade.
Pendant la phase de blocage, le premier amplificateur est en saturation et, lors du retour en
phase d’échantillonnage, le temps d’acquisition est alors augmenté. Pour améliorer cette
transition, deux diodes, montées tête-bêche, permettent d’éviter la saturation de
l’amplificateur.
Le second schéma utilise le deuxième amplificateur monté en intégrateur. De même pour
éviter la saturation du premier amplificateur, on monte une résistance R 3 qui permet de
maintenir la sortie du premier amplificateur au voisinage de Ve.
16
73
Chapitre V Conversion A/N et N/A
b0
b1
N CNA
Vs
bn-1
N bn 1 * 2n 1 bn 2 * 2n 2 ... b1 * 21 b0
.......………….…………………….......… (V-20)
Vs q * N
La tension ces caractéristiques sont traduites par la figure V-23, qui montre le nombre de
transfert permettant de passer d’une information numérique à la sortie analogique
correspondante. En pratique, on emploie essentiellement des CNA du type parallèle et plus
particulièrement :
17
74
Chapitre V Conversion A/N et N/A
Vs (tension analogique)
Vmax =7*q
6*q
5*q
4*q
3*q
2*q
q
0 Mot numérique
0000 0001 0010 0011 0100 0101 0110 0111
codé sur 3 bits
Dans l’étude des circuits CNA, les différents bits du nombre binaire vont être symbolisés par
un interrupteur (0 : ouvert, 1 : fermé). Les composants électroniques du CNA contiennent
effectivement des interrupteurs, mais des interrupteurs analogiques (transistor MOS)
commandent par des signaux électriques TTL.
Vref R
bn-1 In-1 Itot R’
2*R
Vref
bn-2 In-2
R*2n-i-1
Vref Vs
bi Ii
Vref I0
b0 R*2n-1
18 75
Chapitre V Conversion A/N et N/A
R * 2n i 1 R * 2n 1
i
n 1
Vs
Vref
2n 1
* bn 1 * 2n 1 bn 2 * 2n 2 ... b1 * 21 b0 .......………..……...…..…....….… (V-25)
Vref
q .......………..……………………………………………...………..…...….… (V-26)
2n 1
10KΩ 10KΩ
5V
b2
20KΩ
b1
40KΩ Vs
b0
N b2 b1 b0 Itot Vs
0 0 0 0 0 0
1 0 0 1 125µA -1.25V
2 0 1 0 250µA -2.5V
3 0 1 1 375µA -3.75V
4 1 0 0 500µA -5V
19
76
Chapitre V Conversion A/N et N/A
5 1 0 1 625µA -6.25V
6 1 1 0 750µA -7.5V
7 1 1 1 875µA -8.75V
Vs
1 2 3 4 5 6 7 N
0
-1.25
-2.5
-3.75
Vs = -1.25*N
-5
-6.25
-7.5
-8.75
R R
Vref
Figure V-27 : Convertisseur N/A à réseau en échelle R-2R.
20 77
Chapitre V Conversion A/N et N/A
(b)
Vs
Vref
2 n 1
* bn 1 * 2n 1 bn 2 * 2n 2 ... b1 * 21 b0 ………………….…….……...….… (V-27)
Ce principe de réalisation d’un CNA est celui utilisé pour la plupart des CNA aussi bien en
technologie hybride qu’intégrée.
21
78
C.P.G.E-TSI-SAFI Les multivibrateurs
Les multivibrateurs
Un multivibrateur est un circuit qui possède deux états de fonctionnement. Selon la
stabilité de ces états, on distingue :
Multibrateur astable ;
Multibrateur monostable.
A. Multivibrateurs à base d’AOP :
I. Multivibrateur astable :
1. Schéma :
Le montage de base de cet oscillateur est le suivant :
R2
R1
i+
+ ∞
ε +
AOP
-
-
i
R VS
iC
V- C
iC
i- R VS
ic
V- C
ic
Figure 2
dV −
La loi des mailles autour de l’AOP donne : Vs − Ri − V − = 0 , or i = c. d’où :
dt
dV −
t
−
−
V + Rc. = Vs = +Vsat , dont la solution s’écrit V = λ.e
− RC
+ Vsat où
dt
−
t
V − ( t = 0 ) = 0 = λ + Vsat ⇒ λ = −Vsat . Finalement : V − ( t ) = Vsat 1 − e RC
Donc le condensateur se charge exponentiellement à travers R pour atteindre +Vsat .
Mr BENGMAIH -1-
C.P.G.E-TSI-SAFI Les multivibrateurs
R1
V − ( t ) Croît, lorsqu’elle atteint Vh = Vsat , V + < V − et il y a basculement de Vs à −Vsat .
R1 + R2
R1
Soit cet instant t1 ; ce pendant la nouvelle valeur de V + devient : V + = − Vsat = Vb
R1 + R2
dV −
La loi des mailles donne : Vs − Ri − V − = 0 , or i = c. d’où
dt
( t −t1 )
dV − −
V − + Rc. = Vs = −Vsat , dont la solution s’écrit V − = λ.e RC
− Vsat où
dt
−
( t −t1 )
V −
( t = t1 ) = Vh = λ − Vsat ⇒ λ = Vh + Vsat . Finalement : V ( t ) = (Vh + Vsat ) e
− RC
− Vsat .
C’est une décharge du condensateur pour atteindre à l’infin - Vsat .
R1
Mais lorsque V − ( t ) atteint Vb = − Vsat ; V + > V − et la sortie bascule à +Vsat à l’instant t2.
R1 + R2
R1
Ce pendant V + = Vsat = Vh , et C se charge via R pour atteindre +Vsat .
R1 + R2
dV −
t
−
V − + Rc. = Vs = +Vsat , dont la solution s’écrit V − = λ.e RC + Vsat où
dt
−
( t − t2 )
V − ( t = t2 ) = Vb = λ + Vsat ⇒ λ = −Vsat + Vb . Finalement : V − ( t ) = ( −Vsat + Vb ) e RC
+ Vsat .
R1
V − ( t ) Croît, lorsqu’elle atteint Vh = Vsat , V + < V − et il y a basculement de Vs à −Vsat .
R1 + R2
Soit cet instant t3 ; ainsi un nouveau cycle peut recommencer.
3. Chronogrammes :
V-
R1
VH = V sat
R1 + R 2
t
t1 t2 t3
R1
VB = − V sa t
R1 + R 2
VS
T
+VSat
-VSat
Figure 3
4. Calcul de la période T de l’astable :
L’état bas du signal Vs de t1 à t2 :
( t −t )
− 2 1 t −t V + Vsat
V − ( t2 ) = (Vh + Vsat ) e RC − Vsat = Vb ⇒ − 2 1 = ln b
RC Vh + Vsat
Mr BENGMAIH -2-
C.P.G.E-TSI-SAFI Les multivibrateurs
R1
Vsat + Vsat
Vh + Vsat R1 + R2 2R
t2 − t1 = RC ln = RC ln ⇒ t2 − t1 = RC ln 1 + 1 .
V
b + Vsat − R1 V + V R2
R + R sat sat
1 2
L’état haut du signal Vs de t2 à t3 :
( t3 −t2 )
− 2R
V − ( t3 ) = ( −Vsat + Vb ) e + Vsat = Vh ⇒ t3 − t2 = RC ln 1 + 1 .
RC
R2
2R
La période T est: T = ( t3 − t2 ) + ( t2 − t1 ) = 2 RC ln 1 + 1 .
R2
t3 − t2
Remarque : Dans ce cas le rapport cyclique δ = = 50% .
T
R2 R2
R1 i+ R1 i+
+ ∞ + ∞
ε1 + ε2 +
AOP1 AOP2
-
- -
-
i i
VS VS
R R
V- C V- C
iC iC
R2
R1
i+
+ ∞
ε +
AOP
-
i-
D1 VS
P
V- C D2
iC
Mr BENGMAIH -3-
C.P.G.E-TSI-SAFI Les multivibrateurs
i-
- ∞
ε +
AOP
V- + iC
R i+
C
VS
R2
U
R1
Vréf >0
2 R1
Vsat > Vréf
R1 + R2
Figure 6 : Monostable à base d’AOP
2. Fonctionnement :
En l’absence d’une impulsion de commande, V − = − Ri − = 0 , et à l’état stable aucun
courant ne circule dans le circuit R1, R2 et C ⇒ V + = Vréf .
Alors selon Vréf , deux cas sont possibles :
• si Vréf > 0 , alors V + > V − ⇒ Vs = +Vsat
• si Vréf < 0 , alors V + < V − ⇒ Vs = −Vsat .
Pour notre étude Vréf > 0 .
Si V − = − Ri − = 0 alors V + = Vréf tout le temps c’est l’état stable. Pour faire basculer le
montage, il faut appliquer une impulsion sur l’entrée inverseuse de l’A.O.P supérieure à Vréf .
Á t1+, impulsion appliquée ⇒ V + < V − ⇒ Vs = −Vsat . Puis disparaît.
Remarque : On sait que le condensateur n’admet pas de variation brusque à ses bornes.
Figure 7
Figure 8
Mr BENGMAIH -4-
C.P.G.E-TSI-SAFI Les multivibrateurs
2 R2 2 R2
Soit un échelon V + aprés − V + avant = − Vréf . Alors à t= t1+, V + = Vréf − Vréf d’où le
R1 + R2 R1 + R2
courant i circule dans le sens positif.
Le condensateur va se charger via R1 + R2 , mais lorsque V + atteint 0 : V + > V − ⇒ Vs = +Vsat
Á ce moment de basculement :
Figure 9
2 R1
⇒ V + = Vréf − R1i = Vsat ⇒ V + > V − ⇒ Vs = +Vsat .
R1 + R2
On a V + > Vréf ⇒ le courant i circule dans le sens inverse ⇒ le condensateur C se décharge via
( R1 + R2 ) pour atteindre 0.
Lorsque V + atteint Vréf , (i=0) le montage retrouve son état initial stable.
3. Chronogrammes :
V-
Vréf
t
V+ t1
R1
2 Vsat
R1 + R2
Vréf
t
t2
R1
Vréf − 2 Vsat
R1 + R2
VS
+VSat
T
t
-VSat
Figure 10
Remarque : Vs est revenue à son état stable après T, mais il faut attendre que V+, V- et Vs
soient revenues à l’état de départ pour pouvoir donner une nouvelle impulsion. (TR= 3 à 5 τ)
4. Calcul de la durée du monostable :
du du
On a : i = C , alors : V + = Vréf − R1C .
dt dt
Mr BENGMAIH -5-
C.P.G.E-TSI-SAFI Les multivibrateurs
Vréf − V +
Or : u = Vréf − ( R1 + R2 ) i − Vs et i = .
R1
V −V +
d ( R1 + R2 ) réf
d (Vréf − ( R1 + R2 ) i − Vs ) R1
⇒ V + = Vréf − R1C = Vréf + R1C
dt dt
+ +
dV dV
⇒ V + = Vréf − ( R1 + R2 ) C ⇒ V + + ( R1 + R2 ) C = Vréf .
dt dt
−( t −t1 )
dV +
On pose : τ = ( R1 + R2 ) C . Il vient que : V + τ = Vréf .d’où : V + ( t ) = Vréf + λ e
+ τ
.
dt
2 R1 2 R1
Á t =t1 , V + ( t1 ) = Vréf − Vsat = Vréf + λ ⇒ λ = − Vsat
R1 + R2 R1 + R2
−( t −t1 )
2 R1
D’où : V + ( t ) = Vréf − Vsat e τ
.
R1 + R2
−( t2 − t1 )
2 R1
On a : T=t2 – t1, alors à t = t2 ; V +
( t2 ) = Vréf − Vsat e τ
=0
R1 + R2
2 R1 Vsat
Finalement on obtient : T = t2 − t1 = τ ln .
R1 + R2 Vréf
B. Multivibrateurs à base de circuits 555 :
I. Présentation du composant :
Le 555 est un circuit intégré utilisé dès que la notion de temps est importante dans un
montage.
Le 555 est un circuit intégré à la fois très connu et très simple. Il s'agit d'un timer en
boîtier DIL 8: il comporte donc deux rangées de 4 pattes. Le 555 fonctionne aussi bien en
astable ou monostable et ne requiert que trois composants périphériques, deux résistances et
un condensateur.
Il est cependant disponible en diverses versions (dont la référence ICM7555 en technologie
CMOS). Le 556 est un double 555 en boîtier DIL 14.
La masse Décharge Vcc
1 8 Vcc 1 14
Déclenchement Comparateur
2 7 Décharge 2 13 Décharge
Contrôle de
555
Comparateur
tension
Sortie 3 6 3 12
556
Remise à Contrôle de
Remise à 4 5 Contrôle de 4 11
zéro tension
zéro tension
Sortie 5 10 Remise à zéro
Déclenchement 6 9 Sortie
La masse 7 8 Déclenchement
Mr BENGMAIH -6-
C.P.G.E-TSI-SAFI Les multivibrateurs
mA. En mode astable, il est capable de fonctionner à une fréquence maximale de 500 kHz. La
précision (timing error) est très bonne, surtout en mode monostable (temporisateur).
Le schéma interne du 555 est le suivant :
8
4
r= 5kΩ
6 i+
+ ∞
ε1 Re set
5 AOP1 + S
-
i-
3
Q
r
Ic
7
i+
+ ∞
ε2 R T
2 AOP2 +
-
i-
R1
Ic 8 4
7
R2
3
6 NE 555 VS
iC
2
1 5
C
UC
10nF
Figure 13
Mr BENGMAIH -7-
C.P.G.E-TSI-SAFI Les multivibrateurs
8 4 +VCC
R1 r= 5kΩ
6 i+
+ ∞
ε1 Re set
V+(AOP1)
R2 AOP1 + S
5 -
i-
3
Q
r
Ic
i+ 7
+ ∞ VS
ε2 R
2 AOP2 +
-
-
UC i
V-(AOP2)
C r
Figure 14
Le condensateur C est supposé initialement déchargé ; Uc (0) = 0.
2
V + ( AOP1) = U c (0) = 0 < V − ( AOP1) = Vcc ⇒ S = 0
3
⇒ Q = 0 ⇒ Vs = Vcc
1
V ( AOP1) = Vcc > V ( AOP1) = U c (0) = 0 ⇒ R = 1
+ −
3
si Q=0 ⇒ T est bloqué ⇒ Ic = 0.
Etant donné que les AOP sont considérés comme parfaits ; alors i+ = i- = 0.
Alors le condensateur se trouve dans le circuit suivant :
+VCC
R1
V+(AOP1)
R2
UC
C V-(AOP2)
Figure 15
−t
( R1 + R2 ) C
Le condensateur se charge, via R1 et R2. Suivant la loi : U c (t ) = Vcc.(1 − e )
Mr BENGMAIH -8-
C.P.G.E-TSI-SAFI Les multivibrateurs
2
Lorsque la tension aux bornes de C atteint Vcc ,
3
2 2
V + ( AOP1) = U c (0) = Vcc + > V − ( AOP1) = Vcc ⇒ S = 1
3 3
⇒ Q = 1 ⇒ Vs = 0
1 2
V ( AOP1) = Vcc < V ( AOP1) = U c (0) = Vcc ⇒ R = 0
+ − +
3 3
si Q=1 ⇒ T est sturé ⇒ VCEsat 0.
La sortie du premier comparateur passe à 1 et commande la bascule sur "set". La sortie
de cette bascule qui, à l'origine, était à 0, passe à 1. Ce qui rend le transistor passant. Ce
transistor court-circuite alors le condensateur C en dérivant vers la masse son courant de
charge. Le condensateur se décharge via la broche 7 et R2: la tension à ses bornes diminue.
1
Lorsque celle-ci aura atteint Vcc ,
3
1 2
V + ( AOP1) = U c (0) = Vcc − < V − ( AOP1) = Vcc ⇒ S = 0
3 3
⇒ Q = 0 ⇒ Vs = Vcc
1 1
V ( AOP1) = Vcc > V ( AOP1) = U c (0) = Vcc ⇒ R = 1
+ − −
3 3
si Q=0 ⇒ T est bloqué ⇒ Ic = 0.
La sortie du second comparateur passera à 1, ce qui actionnera la bascule, dont la sortie
passera aussitôt de 1 à 0. Conséquence: le transistor est bloqué et ne s'oppose plus à la charge
du condensateur. Le condensateur recommence de se charger et nous nous retrouvons dans la
situation initiale.
2
Lorsque la tension aux bornes de C atteint Vcc ,
3
2 2
V + ( AOP1) = U c (0) = Vcc + > V − ( AOP1) = Vcc ⇒ S = 1
3 3
⇒ Q = 1 ⇒ Vs = 0
1 2
V ( AOP1) = Vcc < V ( AOP1) = U c (0) = Vcc ⇒ R = 0
+ − +
3 3
si Q=1 ⇒ T est sturé ⇒ VCEsat 0.
D’où un nouveau cycle peut recommencer.
Chronogrammes :
Vs
Vcc
t1 t2 t3 t4
Uc
T
2
3 Vcc
1
3 Vcc t
Figure 16
Mr BENGMAIH -9-
C.P.G.E-TSI-SAFI Les multivibrateurs
Dans cette configuration, la période T des créneaux du signal Vs est donnée par la
formule: T = (R1 + 2R2) C.ln (2)
La durée du niveau haut (ou 1) vaut: TH = (R1 + R2) C.ln (2)
et la durée du niveau bas (ou 0) vaut: TB = (R2) C.ln (2)
Il en résulte que le rapport cyclique (duty cycle, en anglais), défini comme le quotient de la
R + R2
durée du niveau haut par la durée totale du cycle, est donné par: 1 .
R1 + 2 R 2
Il sera donc très voisin de 50 % (d'où un signal quasi symétrique) si R1 est beaucoup plus
petite que R2.
Remarques : A noter que la résistance R2 est souvent remplacée par un ajustable, ce qui
permet de faire varier très aisément la période du signal, et par conséquent sa fréquence.
Mr BENGMAIH - 10 -
C.P.G.E-TSI-SAFI Les multivibrateurs
+VCC +VCC
R1 R1
8 4 8 4
7 7
D
R2 R2
3 3
6 NE 555 6 NE 555
VS
VS
2 2
iC iC
1 5 1 5
C C
UC UC
10nF 10nF
TH = ( R1 + R 2 ) .C ln 2 ; T B = R 2 .C ln 2
T H = R 1 .C ln 2 ; T B = R 2 .C ln 2 R1 + R 2
α = : ra p p o rt fix e
R1 + 2 R 2
T= ( R1 + 2 R 2 ) .C ln 2 : p é r i o d e v a r i a b le
Figure17
+VCC
R1
8 4
7
P2
D1 D2 3
NE 555
VS
6
iC
1 5
TH = ( R1 + kP2 ) .C ln 2; TB = (1 − k ) P2 .C ln 2
C
UC T = ( R1 + P2 ) .C ln 2 : période fixe
R1 + kP2
10nF α= : rapport cyclique variable
R1 + P2
Figure 18
III. Fonctionnement du 555 en mode monostable (one shot) :
Le 555 peut tout aussi bien fonctionner en mode monostable, c'est-à-dire comme un
temporisateur. Une brève impulsion négative sur son entrée 2 (trigger) va déclencher, en
sortie (output), un état haut dont la durée dépend des deux composants R et C. En d'autres
termes, la broche 2 doit être mise à la masse, par l'intermédiaire d'un bouton-poussoir ou d'un
signal externe adéquat, pour déclencher la temporisation.
Mr BENGMAIH - 11 -
C.P.G.E-TSI-SAFI Les multivibrateurs
+VCC
R
8 4
Ic
7
2 NE 555
6 3
Vcom
iC VS
1 5
C UC
10nF
8 4 +VCC
R r= 5kΩ
6 i+
+ ∞
ε1 Re set
V+(AOP1)
AOP1 + S
5 -
i- 3
Q
r
UC Ic
C i+ 7
+ ∞
ε2 R
2 AOP2 + VS
-
i-
Vcom
r
Figure 20
Etat stable :
C initialement déchargé Uc (0)= 0 ; et Vcom = +Vcc.
1
V − ( AOP 2) = Vcc > V + ( AOP 2) = Vcc ⇒ R = 0
3
⇒ mémorisation
2
V ( AOP1) = Vcc > V ( AOP1) = 0 ⇒ S = 0
− +
3
S’agit-il de mémoriser Q = 0 où Q = 1 ?
Si Q = 0 ⇒ transistor bloqué et condensateur en charge, donc évolution de la tension,
ce qui n’implique pas la stabilité.
Mr BENGMAIH - 12 -
C.P.G.E-TSI-SAFI Les multivibrateurs
3 3 Q = 0 ⇒ T bloqué
⇒
2
V − ( AOP1) = Vcc > V + ( AOP1) = 0 ⇒ S = 0 Vs = Vcc
3
L’impulsion est très brève, lorsqu’elle disparaît :
1
V − ( AOP 2) = Vcc > V + ( AOP 2) = Vcc ⇒ R = 0
3 Q = 0 ( mémorisation ) ⇒ T bloqué
⇒
Vs = Vcc
V ( AOP1) = Vcc > V ( AOP1) = 0 ⇒ S = 0
− 2 +
3
Le transistor bloqué, favorise la charge du condensateur C, via R pour atteindre +Vcc.
2
A t = t1 ; il atteint Vcc , d’où la comparaison :
3
1
V − ( AOP 2) = Vcc > V + ( AOP 2) = Vcc ⇒ R = 0
3 Q = 1 ⇒ T saturé
+ ⇒
− 2 + 2
V ( AOP1) = Vcc < V ( AOP1) = Vcc ⇒ S = 1 Vs = 0
3 3
La tension en sortie est revenue à l’état initial, alors que celle aux bornes du condensateur ne
l’est plus.Il faudra, attendre 5τ (où τ = RC) pour que toutes les grandeurs reviennent à l’état
stable.
Vcom
Vcc
1
3 Vcc
t
Uc
2
3 Vcc
t
Vs TR
Vcc
T
t
t1 t2
Figure 21
C. Multivibrateurs à base de circuits spécialisés :
Les Monostables sont des temporisateurs de courte durée qui permettent de :
- Rendre un signal furtif exploitable ;
- Créer un signal à partir d'un front.
Mr BENGMAIH - 13 -