La propriétaire d’un local commercial veut démolir par
cause d’insalubrité. Le locataire exploitant le commerce est
notifié de quitter les lieux, et en s’y ordonnant il exprime son intention de renouveler le contrat après sa construction.
La propriétaire peut être qualifiée juridiquement de
bailleresses ou demandeur
Le locataire peut être qualifié juridiquement du preneur
du bail ou défendeur.
La locataire exploitant le fonds de commerce a saisi la cour
d’appel de commerce de Casablanca sur le fondement des articles :
D’une part l’article 32 du Dahir du 24 mai 1995
D’une autre part l’article 33 du même Dahir
Le locataire du local de commerce demande de renouveler
le contrat et d’être indemnisé.
La Cour d’appel de commerce n’a pas retenu la demande
comme recevable pour défaut de qualité et non la possibilité pour que le commerçant prennent une nouvelle action en justice , pour absence de preuve de bail commercial et que jugement a été rendu en premier juridiction .
Cependant la question qui se pose est peut on renouveler
un contrat pour un locataire expulsé par défaut de qualité dans un contrat de bail commercial et l’indemniser pour absence de titre de preuve de location. La cour d’appel de commerce de Casablanca rendu le 01 avril 2019 aux visas des articles 451 du code de droits et obligations. Elle juge que << L'autorité de la chose jugée ne s'attache qu'au dispositif du jugement et n'a lieu qu'à l'égard de ce qui en fait l'objet ou de ce qui en est une conséquence nécessaire et directe. Il faut : 1° Que la chose demandée soit la même ; 2° Que la demande soit fondée sur la même cause ; 3° Que la demande soit entre les mêmes parties et formée par elles et contre elles en la même qualité. Sont considérés comme parties les héritiers et ayants cause des parties qui ont figuré à l'instance, lorsqu'ils exercent les droits de leurs auteurs, sauf le cas de dol et de collusion>>.
La cour d’appel juge également le rejet de l’arrêt sur le
fondement des moyens tant qui il a été déjà examiné par les juridictions et prononce irrecevabilité de la demande en cause de l’absence du titre