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TERMES DE REFERENCE
Janvier 2022
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I. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
Depuis 2008, la plupart des Etats de l’UEMOA se sont engagés dans la formulation
et la mise en œuvre de stratégies nationales d’extension de la couverture du risque
maladie, dans une perspective universelle. C’est le cas du Bénin et du Burkina Faso
avec le Régime d’assurance maladie universelle (RAMU), de la Côte d’Ivoire, du
Sénégal et du Togo avec la mise en œuvre des politiques de Couverture Maladie
Universelle (CMU).
Le Mali s’est également engagé, depuis 2014, dans le processus de mise en place
d’un régime unifié de couverture maladie universelle (CMU), intégrant les principaux
régimes de couverture existants notamment (i) l’Assurance maladie obligatoire
(AMO) gérée par la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM), le Régime
d’assistance médicale (RAMED) géré par l’Agence nationale d’assistance médicale
(ANAM) et le régime d’assurance maladie volontaire géré par l’Union technique des
mutualités du Mali (UTM). Plusieurs études de base ont été, en effet, réalisées dans
ce processus, notamment, l’étude sur la stratégie nationale de financement de la
santé, l’étude relative à la définition du panier de soins de base pour la CMU, l’étude
relative aux mécanismes de financement innovant et l’étude d’impact des paiements
directs sur les populations.
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producteurs de soins, une agence d’exécution dénommée Agence de la Couverture
Maladie Universelle, acheteur de soins (gestion de la demande de sons) et sous
tutelle technique du Ministère du développement communautaire de la Solidarité
nationale et de l’Equité sociale et territoriale. L’Agence de la CMU, acheteur de soins
de santé et responsable de l’exécution du programme de Couverture Maladie
Universelle, constitue un puissant outil institutionnel permettant aux pouvoirs publics,
de mettre en place un système efficace de financement de la santé.
Face à cette situation, il est opportun d’organiser à l’image des autres pays de
l’UEMOA un atelier de réflexion sur les possibilités d’articulation entre la politique de
couverture maladie universelle en cours et les instruments de mise en œuvre du
règlement UEMOA portant réglementation de la mutualité sociale. Ceci dans la
perspective de rester en phase avec les orientations des dispositions de ce cadre
réglementaire communautaire d’harmonisation des politiques de protection sociale
au sein des Etats membres de l’Union.
Aussi, il est nécessaire, de définir avec clarté, le rôle des acteurs mutualistes dans
les perspectives d’évolution des missions de l’agence CMU notamment, avec la mise
en place de l’ONAMS et FNGMS mais aussi compte tenu des défis identifier dans le
cadre de l’évaluation externe du programme CMU (soutenabilité du programme,
viabilité financière des mutuelles de santé, nécessité de remonter le pooling au
niveau départementale, portabilité de l’assurance maladie, enjeux de la digitalisation
du système etc.)
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L’atelier a pour objectif principal de définir, sur la base d’un dialogue national inclusif
et consensuel entre les parties prenantes, des articulations optimales entre les
instruments de gouvernance des mutuelles et ceux régissant la mise en œuvre de la
Couverture maladie universelle (CMU).
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5 Les conditions de succès pour le mandat et les fonctions dédiés aux mutuelles
sociales dans la mise en œuvre de la CMU et les mesures d’accompagnement
nécessaires sont définies
6 Le calendrier d’utilisation du PCMS par les institutions mutualistes
7 Une feuille de route pour la mise en œuvre des mécanismes d’articulation des
mutuelles sociales avec la CMU est proposée, assortie de recommandations
nécessaires à l’endroit des parties prenantes en vue de sa mise en œuvre (tutelle,
structures faîtières ou plateformes de mutuelles, PTF, Commission, etc.)
Au terme des travaux de l’atelier dans les Etats membres, les produits ou extrants
suivants seront rendus disponibles :