MAÎTRISER SA POSTURE LORS D’UNE PRISE DE PAROLE

Bonjour à tous !

Avant même de vous entendre, le public vous voit. Voici comment rendre votre interven-
tion vivante en soignant votre posture.

LIMITER SES DÉPLACEMENTS

Lorsque vous prenez la parole en public, vous devez être entièrement présent, à 100 %
avec les autres. Et ça passe d’abord par votre corps !

Face à votre auditoire, efforcez-vous d’incarner cette qualité particulière qu’on appelle
la « force tranquille ». Ancrez-vous dans le sol et soyez solide sur vos appuis. Pour vous
grandir le plus possible, ouvrez légèrement votre poitrine vers l’avant, relâchez vos bras,
baissez vos épaules et redressez votre tête.

Évitez de faire les cent pas ou de vous agiter, car vous auriez l’air de manquer d’assu -
rance dans vos propos. Déplacez-vous avec mesure, plutôt en silence, et toujours guidé
par une intention.

ADOPTER LA BONNE GESTUELLE

Avoir l’air naturel et détendu en public, ça se travaille.

Débarrassez-vous d’abord de tous ces tics qui révèlent votre trac : mains dans le dos,
dans les poches ou sur les hanches, bras croisés sur la poitrine, etc. Votre gestuelle doit
être vivante, sans tomber dans la gesticulation frénétique.

Adoptez une gestuelle ouverte et fluide : décollez vos bras du corps, osez des gestes
larges, ouvrez vos mains et montrez vos paumes. L’objectif est d’accompagner vos pa-
roles et d’occuper l’espace. Vos gestes doivent faire vivre une image, illustrer utilement
un mot ou renforcer une idée.

LAISSER PARLER SON VISAGE

Comme le reste du corps, le visage est éloquent. Les émotions sont contagieuses, alors
ne restez pas fermé : votre visage doit refléter votre spontanéité, vos intentions et vos
sentiments, pour que le public puisse y lire à livre ouvert.

Il est par ailleurs essentiel de sourire : c’est un signe de bienveillance et d’ouverture.

N’en abusez pas, cependant, car cela perdrait en valeur. Pour rester authentique, votre
sourire doit refléter un sentiment intérieur de plaisir ou de sérénité.

Page 1 sur 2
 ADRESSER LE REGARD
Sans regard, vos paroles ont peu de chances d’arriver à destination. Inutile, alors, de le
fixer au sol ou au plafond !

Ne vous concentrez pas non plus sur une seule personne. Aoptez plutôt un regard « dé-
mocratique » : posez-le avec bienveillance sur une personne aléatoire pendant quelques
secondes, pour l’impliquer et la faire réagir, puis passez à quelqu’un d’autre. C’est vous
l’observateur, et non l’inverse !

Merci de votre attention et à bientôt !

Page 2 sur 2