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Méthodologie d’appréciation des réponses aux confirmations i.

Attitude de l’auditeur en cas de refus de la direction Quand l'auditeur cherche à confirmer


certains comptes ou toute autre information et la direction l’invite à ne pas faire ainsi, l'auditeur
devrait considérer s'il y a des raisons valables pour une telle demande et doit obtenir l'évidence
pour soutenir la validité des demandes de la direction. Si l'auditeur est d'accord sur la demande
de la direction de ne pas recourir à la confirmation externe concernant une question particulière,
l'auditeur devrait appliquer des procédés alternatifs pour obtenir des éléments probants sur ces
comptes et informations. Si l'auditeur n'accepte pas la validité de la demande de la direction et
est empêché d'effectuer les confirmations, il constate une limitation sur ses travaux et devrait
considérer l'impact possible sur son rapport et se demande sur les éventuelles implications
concernant l'intégrité de la direction et l'existence possible des fraudes ou d'erreurs. Si l'auditeur
conclut que le refus de la direction de lui permettre d'adresser une demande de confirmation ne
présente pas un caractère raisonnable, ou si l'auditeur n'est pas en mesure de recueillir des
éléments probants pertinents et fiables à partir de procédures d'audit alternatives, il doit en
informer les personnes constituant le gouvernement d'entreprise conformément à la Norme ISA
260 12. Il doit également en examiner les incidences sur l'audit et sur son opinion d'audit,
conformément à la Norme ISA 705. ii. Fiabilité des réponses reçues L'auditeur considère s'il y a
des indications que les confirmations externes reçues peuvent ne pas être fiables et exécute des
procédures pour dissiper ces doutes et peut choisir par exemple de vérifier la source et le contenu
de la réponse par un appel téléphonique à l'expéditeur prétendu. Avec l'utilisation toujours
croissante de la technologie, l'auditeur considère de valider la source des réponses reçues dans le
format électronique (par exemple, fax ou courrier électronique). Des confirmations orales sont
documentées dans les dossiers de travail et lorsque significative, l'auditeur demande aux parties
concernées une confirmation écrite directement à l'auditeur. Quand l'auditeur forme une
conclusion que le processus de confirmation et les procédés alternatifs n'ont pas fourni l'évidence
appropriée concernant une assertion, il devrait entreprendre des procédures additionnelles pour
obtenir des éléments probants et appropriés. L'auditeur considère également les causes et la
fréquence des exceptions rapportées par les répondants. Une exception peut indiquer une erreur
significative dans les enregistrements comptables de l'entité, dans ce cas, l'auditeur détermine les
raisons et évalue l’effet sur les comptes. Si une exception indique une erreur significative,
l'auditeur reconsidère la nature, le timing et l’étendue des procédures d'audit nécessaires pour
fournir l'évidence souhaitée.

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