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Chapitre 3 : Les crises de change : la gestion et la prévention de ces dernières

Ces dernières décennies, des régimes de change fixes ou contrôlés ont fait l
spéculatives qui ont -ci. Une crise de change se définit comme une
attaque spéculative sur la valeur externe de la monnaie nationale. Les conséquences qui
découlent de celle-ci sont, soit une dépréciation de la valeur de la monnaie, soit une baisse
drastique des réserves de change du pays conduisant souvent à une dévaluation de la monnaie
nationale.
A) Panorama des grandes crises de change des dernières années.

Il convient de souligner que les grandes crises de change des années 2000 sont surtout
intervenues dans les pays émergents. Parmi celles-ci on peut citer :

La crise Mexicaine (1994 /1995) : dégradation de la situation politique et sorties


.
La crise asiatique (1997/1998) : spéculation des investisseurs internationaux et
affaiblissement des monnaies.
La crise russe (1998) : endettement externe important et retrait des capitaux des
capitaux spéculatifs entrainent une dégradation de 30% du rouble soviétique par rapport
au dollar US.
La crise brésilienne (1998/1999) : gonflement de la dette interne et externe et sorties
massives de capitaux ce qui a entrainé une dévaluation de la monnaie nationale le Real
qui a perdu plus de 37% de sa valeur par rapport au USD.
La crise argentine (2001) : échec de la politique du Currency Board mise en place en
1991 (rattachement du Peso à un taux fixe par rapport au USD à un taux de un pour un :

dépréciation du Peso.

NB : Ces crises de change ont une conséquence fondamentale à travers leur contagion et leur
propagation
gestion stricte.
B) La gestion des crises de change

Celle-ci est du ressort des institutions financières internationales à savoir la Banque Mondiale,
le Fond Monétaire international (Institutions de Bretton Woods) et de la BRI (Banque des
règlements internationaux). Ces dernières devront intervenir à travers la mission de préteur en
dernier ressort :

Les institutions de Bretton de par leur statut ont un rôle limité à ce niveau car elles ne
sont des banques centrales et ne créent pas de la monnaie ;
La BRI est plus apte pour cette mission car ses membres sont des banques centrales
habilitées à créer de la monnaie.
C) La prévention des crises

- indicateurs externes ayant trait à la balance courante


change réel

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- indicateurs de la dette extérieure et intérieure : différents ratios de la dette par rapport
aux exportations, recettes fiscales etc.

- indicateurs lié aux mouvements des capitaux : niveau des réserves de change,
mouvement des capitaux à court terme.

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