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UFR SJAP

NOM : KOUAME GROUP TD : 4AE12


PRENOM : JOSLIN PRIVAT SAWLE 22/12/2023

DEVOIR DE MAISON 1 (CONTRATS SPECIAUX)

FICHE D’ARRÊT
Référence : il s’agit d’un arrêt de la cour de cassation, chambre civile 1, du 1 décembre 1987, 85-
12.565, publié au bulletin

Les Faits : M.X a sous mandat de sa mère commandé un véhicule Renault Alpine 310 à la Régie
Renault au prix de 126 614 F, au moment de la livraison du véhicule, il refuse d’être livré parce que
la peinture de la carrosserie de cette dernière présentait des anomalies.

Domaine : le contrat de vente et de manière précise l’obligation du vendeur


La procédure : Mme X intente une action en résolution de la vente, dont il lui est fait droit par un
jugement qui rendant mécontent la Régie Renault, qui interjette appel du jugement devant la cour
d’appel de Versailles qui rend un arrêt infirmatif le 18 janvier 1985 au motif qu'en matière de vente,
l'action en résolution est ouverte à l'acheteur toutes les fois que le vendeur ne lui livre pas la chose
qu'il avait promise ou ne livre pas la chose promise dans l'état où il s'était engagé à la lui livrer, tel
le cas où dans une vente sur type l'acheteur reçoit une chose non conforme à ce type; qu'en la cause
il n'est pas dénié par Mme X... que la voiture offerte à la livraison par la Régie Renault
correspondait bien au modèle Alpine Renault que son fils, en son nom, avait commandé; qu'il ne
peut donc être fait grief à la Régie Renault de n'avoir pas livré la chose promise. Mme X insatisfaite
de cette décision forma un pourvoi en cassation au moyen que, pour l'appréciation de l'étendue de
l'obligation de délivrance pesant sur le vendeur d'une chose de genre, il doit être tenu compte des
caractéristiques de cette chose en considération desquelles la vente a été conclue ; qu'il peut en être
ainsi d'une caractéristique d'ordre esthétique.

Le problème : le contrat de vente peut-il être valablement révoqué si l’obligation de délivrance du


vendeur ne se fait pas en toute conformité aux exigences fixé entre les parties ?

Solution de la cour de cassation : la cour de cassation casse et annule l’arrêt rendu par la cour
d’appel de Versailles et les renvoie devant la cour d'appel de Rouen au motif qu'en se bornant à se
référer à la seule conformité de la voiture livrée au type objet de la commande, sans rechercher si
l'acheteur, comme il le soutenait dans ses conclusions, et comme le premier juge l'avait retenu,
n'avait pas entendu acquérir une automobile exempte de tout défaut de peinture, la cour d'appel n'a
pas donné de base légale à sa décision.
INTRODUCTION
Le contrat de vente pouvant s’inscrit dans la catégorie des contrats synallagmatique c’est-à-dire
qu’il fait peser des obligations sur chaque partie est en effet encadré de manière spécifique par le
code civil qui dicte la nature des différentes obligations qui pèse tant sur le vendeur que sur
l’acheteur, l’arrêt de la cour de cassation, chambre civile 1, du 1 décembre 1987, 85-12.565, publié
au bulletin s’inscrit dans ce cadre qui de manière précise est relative à l’obligation de délivrance du
vendeur. En effet M.X a sous mandat de sa mère commandé un véhicule Renault Alpine 310 à la
Régie Renault au prix de 126 614 F, au moment de la livraison du véhicule, il refuse d’être livré
parce que la peinture de la carrosserie de cette dernière présentait des anomalies. Pour faire valoir
ses droits Mme X intente une action en résolution de la vente, ce voyant obtenir gain de cause par le
premier juge du fond cette dernière est aussitôt débouté par un arrêt infirmatif du second ce qui la
pousse a formé un pouvoir en cassation. La cour d’appel de Versailles rend une telle décision en se
basant sur le fait qu’en matière de vente, l'action en résolution est ouverte à l'acheteur toutes les fois
que le vendeur ne lui livre pas la chose qu'il avait promise ou ne livre pas la chose promise dans
l'état où il s'était engagé à la lui livrer, tel le cas où dans une vente sur type l'acheteur reçoit une
chose non conforme à ce type; qu'en la cause il n'est pas dénié par Mme X... que la voiture offerte à
la livraison par la Régie Renault correspondait bien au modèle Alpine Renault que son fils, en son
nom, avait commandé; qu'il ne peut donc être fait grief à la Régie Renault de n'avoir pas livré la
chose promise. Toutefois pour la formation de son pourvoi en cassation Mme X se base sur le
moyen selon lequel l'appréciation de l'étendue de l'obligation de délivrance pesant sur le vendeur
d'une chose de genre, doit tenir compte des caractéristiques de cette chose en considération
desquelles la vente a été conclue ; qu'il peut en être ainsi d'une caractéristique d'ordre esthétique. De
cette situation ressort une importante question de droit qui est celle de savoir si le contrat de vente
peut-il être valablement révoqué si l’obligation de délivrance du vendeur ne se fait pas en toute
conformité aux exigences fixé entre les parties ? la cour de cassation a répondu par la négative ce
qui nous amène à déterminer l’objet de l’obligation de délivrance du vendeur (I) et d’en connaitre
les sanctions en cas d’inexécution de cette dernière (II).

I. L’OBJET DE L’OBLIGATION DE DELIVRANCE DU VENDEUR


A. LA DELIVRANCE DE LA CHOSE CONVENUE
B. LA CONFORMITE DE LA CHOSE CONVENUE AU TERME DU CONTRAT
II. LES SANCTIONS EN CAS D’INEXECUTION DE L’OBLIGATION DE
DELIVRANCE
A. LE DESTIN DU CONTRAT
B. LA REPARATION DU PREJUDICE CAUSE

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