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CHAPITRE 1.

L’ÉCONOMIE DES CONVENTIONS


I. Introduction
II. Qu’est ce qu’une convention?
III.L’approche stratégique des conventions : la convention comme le
résultat d’une interaction stratégique
IV. L’approche interprétative : de la convention au modèle d’évaluation
conventionnel
V. Les économies de la Grandeur
VI. Quelles limites à l’approche conventionnaliste ?
CHAPITRE 1.
L’ÉCONOMIE DES CONVENTIONS
I. Introduction
II. Qu’est ce qu’une convention?
III.L’approche stratégique des conventions : la convention comme le
résultat d’une interaction stratégique
IV. L’approche interprétative : de la convention au modèle d’évaluation
conventionnel
V. Les économies de la Grandeur
VI. Quelles limites à l’approche conventionnaliste ?
Quelques éléments introductifs à l’économie des
conventions

▪ Un courant institutionnaliste à la frontière de l’économie et de la


sociologie

▪ Le programme de recherche de l’EC est né dans les 1980s

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Quelques éléments introductifs à l’économie des
conventions

▪ Traits communs aux approches conventionnalistes


▪ Visent à proposer une autre manière d’appréhender les phénomènes
économiques que celle fournie par l’économie standard (Dupuy et.
al., 1989) :
▪ Remise en cause de l’hypothèse d’individus maximisateurs
▪ Remise en cause de la rationalité des anticipations
▪ Remise en cause de l’équilibre général walrassien

▪ Hypothèse de l’individualisme méthodologique conservée et


assouplie : « holindividualisme » (Dupuy et al., 1989) ou
« individualisme sophistiqué » (Defalvard, 1992)

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Quelques éléments introductifs à l’économie des
conventions

Principaux ouvrages
(Chavance, 2007: 91)

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Principaux auteurs

André Orléan Laurent Thévenot Olivier Favereau


(1950-…) (1949-…) (1945-…)

Luc Boltanski Eve Chiapello


(1940-…) (1965-…) 33
CHAPITRE 1.
L’ÉCONOMIE DES CONVENTIONS
I. Introduction
II. Qu’est ce qu’une convention?
III.L’approche stratégique des conventions : la convention comme le
résultat d’une interaction stratégique
IV. L’approche interprétative : de la convention au modèle d’évaluation
conventionnel
V. Les économies de la Grandeur
VI. Quelles limites à l’approche conventionnaliste ?
1. Caractéristiques d’une convention

▪ La convention est un type particulier de règles, qui coordonne les


comportements d’individus. La convention n’a donc de sens que
dans un collectif. Les individus la suivent car ils ont une »
préférence pour la conformité ».

▪ Caractéristiques :
▪ L'arbitraire
▪ Le vague de la définition
▪ L’origine obscure
▪ L'absence de menaces explicites de sanctions

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2. Des exemples de « grandes décisions »
s’appuyant sur des conventions

▪ La convention du temps

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En rouge : le méridien de Greenwich
2. Des exemples de « grandes décisions »
s’appuyant sur des conventions

▪ Les comportements sur les marchés financiers (Orléan, 2004)

▪ Le recrutement (Eymard-Duvernay, 1996) et la « convention de


compétence »
« le langage des compétences n'est pas unifié dans une échelle unique
permettant d'ordonner les candidats » (Eymard-Duvernay, Marchal, 1996)

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CHAPITRE 1.
L’ÉCONOMIE DES CONVENTIONS
I. Introduction
II. Qu’est ce qu’une convention?
III. L’approche stratégique des conventions : la convention comme le
résultat d’une interaction stratégique
IV. L’approche interprétative : de la convention au modèle d’évaluation
conventionnel
V. Les économies de la Grandeur
VI. Quelles limites à l’approche conventionnaliste ?
1. Introduction

▪ Une définition inspirée du philosophe David Lewis (1941-2001) sur


la convention du langage

▪ Convention = « une régularité de comportement R au sein d’une


population telle que : (1) tous les membres de la population se conforment
à R ; (2) chacun croit que tous les autres membres de P se conforment à R
et (3) trouve que cette croyance est une bonne et décisive raison pour se
conformer à R ; (4) par ailleurs, au moins une autre régularité R’ vérifiant les
conditions précédentes aurait pu prévaloir. » (Orléan, 2004: 11).

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2. Convention et théorie des jeux

▪ Théorie des jeux


▪ Issue des mathématiques dans les 1920s
▪ Objectif : prévoir le comportement des agents économiques en
situation d’interaction
▪ Hypothèses : les agents vont faire un choix rationnel visant à
maximiser ses gains et à minimiser ses pertes
▪ Exemple du dilemme du prisonnier

A dénonce A se tait
B dénonce 10 ans de prison pour A et B B est libre
20 ans de prison pour A
B se tait A est libre 1 an de prison pour A et B
20 ans de prison pour B

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3. Les limites de l’approche stratégique

▪ Il existe d’autres logiques non strictement instrumentales qui


coordonnent le comportement des acteurs

▪ Une vision appauvrie des rapports de l’individu au collectif

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