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Famille de musicien : grand père chanteur et maitre de chapelle (directeur musical de la ville), père
violoniste et pianiste, et son premier professeur mais alcoolique, devient très dure avec son fils
(travail la nuit)
B suivra quelque temps après les cours de Neefe, nouvel organiste de la cour de Bonn, très bon
pédagogue qui lui fait découvrir Bach et les grands classiques (Hayden et Mozart)
Il devient vite un très bon musicien qui adore improviser et qui commence à composer
1787 : le prince archevêque l’envoie à Vienne aux mains de Mozart afin de se perfectionner mais sa
mère meurt, il doit donc rester mtn qu’il a la charge de ses frères et sœurs, Mozart meurt peu de
temps après (1756-1791)
1792 : Hayden, qui rentre de son voyage de Londres est de passage à Bonn et remarque très vite le
jeune B et confirme ses talents et le prend comme élève à Vienne
B se voit recevoir une bourse de Bonn ce qui lui permet de s’installer à Vienne, il y restera jusqu’à sa
mort.
B a du succès comme pianiste improvisateurs et comme pédagogue auprès des nobles viennois
(donne des cours) ce qui lui ouvre les portes de l’édition ;
1800 : Antaria éditeurs Viennois réputé, publie l’opus n 1 de Beethoven = 3 trios (violon, violoncelle,
piano) nombreux contrastes entre force et lyrisme + passage avec grande virtuosité
-équilibre
-symphonie (9)
-allegro
-adagio/andante
-allegro
Coda (fac
Thème A Thème B (Maj) Modulation Thème A Thème B touc
Maj\ Tonique( I ) Maj\ Dominante(V) Maj\ Tonique ( I ) Maj\ Tonique ( I ) personn
l’artist
min\ Tonique( I ) min\ Relatif min\ Tonique ( I ) min\ Tonique ( I ) d’affirme
de son œ
Forme sonate classique, opposition de caractère entre le thème A énergique rythmé et le thème B
serein, mélodique importance des passages en style militaire écho aux batailles de l’époque
L’écriture Baroque est souvent contrapuntique, au contraire la musique classique utilise bcp la
mélodie accompagnées (utilisation de la basse d’Alberti pour remplacer la basse continue)
d) phrase classique
Souvent en 2 partie complémentaire (demi-cadence ; cadence parfaite)
Début : caractère dramatique, mode mineur, tempo allegro \final : presto, virtuosité + écriture
dramatique
B en change complétement le caractère : pièce très rapide : « allegro molto e vivace » véritable jeu
de rythme et de nuances dans l’esprits d’un scherzo
Même si B conserve les genres classiques il affirme déjà un style personnel dans ses première œuvres
5) un destin tragique
B perd progressivement l’ouïe dès 1794, en 1801 il n’entend déjà presque plus les sons aigus des
instruments … cela le mène à la dépression et il envisage même de mettre fin a ses jours comme le
témoigne le testament de Heiligenstads (1802)
Mais B se révolte contre son destin et commence à composer dans un style différent, ouvrant la
porte une nouvelle période créatrice
II/ deuxième période créatrice\ La période « Héroïque » (1802-1814)
C’est pendant cette période que B ses œuvres les plus connues : symphonie n 3 (Héroïque)
symphonie n 5 et symphonie n 6 (pastorale)
Développement centrale très long : contexte particulier, liée à la situation politique de la France
(sacre de Napoléon III)
Chaque œuvre devient unique : on ne peut pas remplacer un mvm par un autre même dans la même
tonalité
2) distinction principale
a) importance du timbre
B est un des 1ers compositeurs à se préoccuper du « timbre » :
-il traite dans ses œuvres les oppositions des masses orchestrales (cordes/vents)
Début: martèlement d’accords dans le grave. (Importance de la résonnance. ) Motif principal dans
l’aigu (contraste + prise de volume)
b) nouvelle relation tonale : le rapport de tierce
En plus du traditionnel rapport tonique/dominante B préfère parfois utiliser un rapport de tierce
majeure
c) musicien indépendant
Pour être sûr que B restera à Vienne, trois membres de l’aristocratie Viennoise (les princes Kinsky et
Lobkowitz ainsi que l’archiduc Rodolphe) décident en 1809, de lui faire parvenir un salaire d’annuelle
de 4000 florins sans contrepartie (situation unique dans tout l’histoire de la musique)
Dans ses compositions, il emploie un langage aux limites de la tonalité écrivant une musique parfois
très étrange qui déroute ses contemporains, même si elle n’est pas moins construite c’est la
« dernière manière » ou le « style tardif »
2) importance contrepoints
Dans ces dernières œuvres on remarque que B utilise bcp le contrepoint et notamment la fugue ce
qui leur donne un coté austère. Ainsi le final des sonates pour piano opus 106 et 110 sont des fugues,
utilisé également par B dans ses derniers quatuors à cordes
-1er utilisation d’un texte dans une symphonie : B construit son final à partir de l’ode à la joie, poème
de Schiller
-1er mvm : imite l’accord des instruments de l’orchestre « le monde en train de naitre »
-2eme mvm : scherzo très rythmique, énergique, fugue, thème téléologique (=mise en lumière
progressive)
-4eme mvm (final) : d’abord un récitatif +thème de l’ode à la joie aux instruments puis aux voix +
instruments
Symphonie qui résume la pensée humaniste de Beethoven et qui clôt magistralement son œuvre
Conclusion
B s’inscrit dans la continuité du « classicisme viennois ». En effet il reprend les genres et les
formes classiques ainsi que le langage tonal utilisé par Mozart et Hayden.
Mais il annonce également le Romantisme : il modifie les structures de ses œuvres, explore
de nouvelles relations tonales (rapport de tierce), et son expression orchestrale, son
traitement des timbres et des masses sonores révèlent de nouvelles préoccupations
acoustiques.
Enfin, les œuvres de B sont uniques, ne peuvent ressembler à aucunes autres et sont écrites
pour la postérité, de plus Beethoven est le symbole du musicien en lutte contre son destin
(la surdité). Ce qui lui vaudra l’admiration des romantiques qui l’élèverons quasiment au
rang de demi-dieu