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DM Lectures Cursives – Poésie

Justification du choix :

1) Pourquoi avoir choisi ce recueil ? Vous a-t-il plu ? Pourquoi ?

J’ai choisi de prendre l’œuvre Frères humais qui après nous vivez… puisque ce recueil de nouvelle
semblait avoir une écriture et un niveau de langue différent de ce qu’on a l’habitude d’étudier. En
effet, ce livre est au départ difficile à comprendre mais lorsque les ballades commencent à se
succéder on est plongé dans l’univers de ce recueil. Ce livre m’a donc beaucoup plus par le fait d’une
part que ce ne soit pas une histoire longue et répétitive, mais aussi par le fait que cette œuvre en
générale ait une morale positive d’un sujet négatif : la mort arrivera à tous et toutes mais il faut
profiter de notre vie et pas s’attarder sur les autres.

2) Entre ce recueil et la pièce de théâtre que vous aviez lue pour le précédent devoir (Œdipe Roi ou
Oncle Vania) quel livre pensez-vous présenter à l’oral ? Pourquoi ?

Je pense présenter à l’oral l’œuvre Frères humais qui après nous vivez… puisque j’ai préféré le fait que
ce soit un recueil de ballade, que les histoires contées étaient indépendantes. Cela m’a permis de
mieux comprendre les différentes histoires de par le fait que chacune ne se suivent pas mais aussi par
le fait que la longueur des ballades soit courte et que cela m’a permis de pouvoir être attentive à
chaque d’entre elles. De plus l’histoire dans les ballades avait une morale que je trouve essentiel à se
rappeler chaque jour, que peut importe qui nous sommes la mort est à nous tous notre destiné.
Malgré tout l’œuvre Oncle Vania m’a plu et était intéressante mais malgré tout j’ai préféré le texte de
Villon.

Avis personnel :

3) Selon le recueil : • F. Villon : quelle ballade avez-vous préféré ? Pourquoi ?

La ballade que j’ai préférée est « la ballade de la belle Heaumière aux filles de joie » puisque dans
cette ballade on a tout d’abord une femme qui s’exprime et qui énumère les personnages par les
noms de leur profession et certaine par leur prénom aussi. La femme leur explique a chacune qu’il ne
faut pas qu’elles hésitent a malmener un homme, elle leur donne des leçons sur la façon dont il faut
traité la gente masculine. A chaque fin de vers la femme répète en boucle la même phrase comme un
refrain entêtant « Pas plus qu’une monnaie qu’on déprécie » ce qui signifie qu’elles ne doivent pas
perdre de leur valeur pour plaire a un homme comme elle explique dans les deux avants derniers vers
des strophes précédant la strophe 57. A partir de ce moment la je me suis sentie plus concernée, j’ai
remis pendant quelques instant ces paroles en question et j’ai réfléchi et compris que ce qu’elle disait
n’était pas sans morale, qu’il ne fallait jamais rabaisser sa beauté ou même son intelligence pour
plaire à une personne. Ensuite cet extrait continue sur les paroles de l’auteur lui-même comprend
cette morale puis un homme reprend en disant que ces femmes n’aiment que pour l’argent et que ce
n’est pas un véritable amour qu’elles éprouvent. Enfin on nous explique que les femmes n’aiment pas
pour un bien dont dispose l’homme mais puisqu’elles ont un grand cœur « c’est la nature féminine,
qui veut aimer tout le monde, sans distinction ». C’est donc pour cela que j’ai préférée cette ballade
puisque l’on a une opposition des paroles d’une femme et d’un homme qui pensent deux choses
différentes de l’amour mais que Villon termine le poème en disant que l’amour qu’éprouve ces
femmes est normal car elles ont toujours appris à aimer.

Travail créatif :

4) Proposer une illustration de l’univers du recueil qui permette de représenter plusieurs poèmes, leur
contexte et l’idée que vous vous faites de l’auteur. La forme est libre : vous pouvez dessiner, faire un
collage, un montage numérique, une figure en plusieurs dimensions, un carnet… Ce travail doit être
accompagné d’un écrit qui explique vos choix en faisant des références précises aux sujets des
poèmes.

J’ai choisi de représenter la ballade « Les regrets de la belle Heaumière » puisque je trouve que cette
ballade a une bonne morale, elle finit d’ailleurs par une phrase qui m’a marqué « Voilà ce qui arrive à
bien des hommes et des femmes. » c’est-à-dire qu’il ne faut jamais s’oublier soit même pour le
bonheur d’une autre personne. Cette ballade nous raconte l’histoire d’une femme qui fut Heaumière
qui nous l’explique par elle-même. Tout d’abord elle nous fait comprendre que la vieillesse lui a volé
sa beauté ce qui lui donnait un certain pouvoir au près des hommes. Par la suite elle nous conte sa
rencontre avec un homme qu’elle aimait par-dessus tout et sincèrement, tandis que lui ne l’aimait
que pour son argent, il ne la traitait pas avec amour mais avec une certaine brutalité, de la violence.
Ainsi on comprend qu’elle a perdu son temps avec un homme qui ne l’aimait pas avec le même
amour qu’elle avait-elle. Ensuite elle nous explique que cet homme est mort il y a plus de trente et
qu’elle est restée là à vieillir, à se lamenté sur le vieillissement de son corps, elle le décrit avec
beaucoup de précision et fait écho à la beauté de son corps d’antan.

De plus j’ai choisi de représenter les ballades « ballade des dames du temps de jadis » et « ballade
des seigneurs du temps de jadis ». Dans la « ballade des dames du temps de jadis » on nous énumère
les noms de différentes femmes qui ont marqué l’histoire et Villon nous explique brièvement ce qui
leur est arrivé, à chacune fin des différentes strophes il nous répète « Les neiges d’antan » qui revient
comme un refrain. Il utilise le même fonctionnement dans la « ballade des seigneurs du temps de
jadis » qui est composé de nombreuses phrases interrogatives qui nous questionne sur l’endroit où
sont différents rois qui ont marqué le 13ème et 14ème siècle. La phrase « Mais où est le preux
Charlemagne ? » revient elle aussi comme un refrain à chaque fin de strophe.

J’ai aussi choisi de représenter la « ballade dite finale » puisque c’est Villon lui-même à ce moment là
qui s’adresse au lecteur en leur disant ses dernières volontés il explique qu’il veut qu’à son
enterrement ses lecteurs se déplace. Il explique aussi la façon dont il est mort, qu’il n’a pas vécu une
vie remplie de joie et de bonheur mais qu’elle a été semée de malheurs, de déception que ce soit en
amour, mais aussi dans la réussite qu’il a pu avoir, il n’a jamais pu détenir une fortune il est
malheureusement mort en temps que pauvre. On remarque aussi qu’il a fait un choix d’écriture de
remettre à chaque fin de strophe la phrase « Au moment de quitter ce monde » comme pour
rappeler le fait qu’il soit mort quand les lecteurs liront son testament. Il explique dans les derniers
vers de cette ballade la dernière action qu’il a réalisée, boire un grand vers de rouge.

Ensuite j’ai choisi de représenter quelques éléments de la partie Testament de ce livre en axant mes
choix sur les aspects de la vie de cet homme. J’ai représenté un portefeuille vide pour montrer que
Villon est pauvre et qu’il n’a pas d’argent, mais j’ai aussi fait le choix de représenter la religion sous la
forme d’une image de Dieu puisque Villon fut un homme pieux et qu’il fait de nombreuses fois
allusion a sa religion en utilisant soit « par Dieu ! » soit « loué […] Jésus Christ ». Enfin j’ai représenté
la jeunesse fourbe de Villon puisqu’il ne s’intéressait pas beaucoup à l’école qu’il faisait passer en
second plan. Je l’ai représenté sous la forme d’un enfant qui joue puisqu’il préférait s’amuser que
travailler.

Pour finir j’ai choisi de représenter la ballade « épître ( à mes amis) » qui montre que Villon n’est pas
un homme sage et doux comme il tente de le montrer. Dans cette ballade il est en prison et essaye de
faire culpabiliser les personnes qu’il connait comme ses amis afin qu’ils le sorte de cette endroit. Il
s’efforce de leur provoqué un sentiment de culpabilité en faisant allusion aux regrets qu’ils pourraient
éprouver si il meurt en prison, c’est pour cela que j’ai choisi de représenter la prison sur mon
illustration de l’univers du recueil.
*Aide pour F. Villon*

Pistes pour comprendre l’œuvre :

- P. 72 à 78 : quelle image Villon se donne-t-il en tant que poète ? À quels autres moments le retrouve-
t-on dans le recueil ?

Villon se décrit de façon négative en tant que poète et en temps homme on comprend ses défauts à
travers son testament. Tout d’abord on comprend que ce fut un enfant désintéressé au niveau
scolaire, ce n’était pas un bon élève on le remarque d’ailleurs dans la strophe 26 lorsqu’il dit « Je
fuyais l’école ». De plus, il se décrit en tant qu’homme tout d’abord par le fait qu’il ait vieilli et qu’il
n’ait pas conservé sa beauté d’antan, on comprend dans la strophe 28 quand Villon dit « mes jours
s’en sont allés rapidement » qu’il est un homme âgé et qu’il n’a pas remarque le temps qui passe.
Ensuite il exprime du regret à l’égard du temps de sa jeunesse, elle semble lui manqué on le
remarque lorsqu’il écrit à la strophe 22 « je regrette le temps de ma jeunesse ». Mais il décrit aussi sa
condition sociale en temps qu’enfant, dans la strophe 35 il nous explique qu’il vient d’une famille
pauvre et qu’il est resté pauvre durant toute sa vie, on comprend à la strophe 24 qu’il n’a jamais
dépensé son argent dans des choses futiles et qu’il a toujours tenté de se sortir de cette pauvreté.
Enfin Villon se décrit comme un homme religieux qui croit en Dieu et en la sagesse de ce dernier qui
accorde la patience et le pardon. On retrouve d’ailleurs cette description dans la ballade « les regrets
de la belle Heaumière » puisque la femme, exprime de façon détaillé la manière dont son corps à
évoluer, elle décrit un corps anciennement sublime et désormais vieux et abimé, on retrouve donc ici
l’idée de la peur de la vieillesse et le regret de la jeunesse. On peut aussi interpréter la « ballade (dite
de la grosse Margot) » par le fait que ces femmes de joie tentent par tous les moyens quitte à offrir
leur corps à ceux qui sont prêt à les rémunérer, à travailler dans un bordel pour sortir de la pauvreté.

- Illustrations pages II et III (double page sur fond vert) + page 80 : que montrent-elles sur la
conscience de la mort au Moyen Âge ?

Sur l’illustration Les supplices de l’Enfer on aperçoit le différent châtiment subit après la mort,
certains personnages brulent dans une marmite, d’autres sont pendus ou égorgés et d’autres encore
sont au bûchés. On comprend alors que Maitre François, le peintre que cette illustration a une
représentation violente de la mort. Dans l’illustration La Mort de Maitre Charles De France on voit un
homme au centre qui semble se détériorer comme un ouvrage ou un objet, ce qui laisse apercevoir
son squelette. Au bas de cette illustration on voit d’ailleurs une personnification de la mort qui se bat
contre le vivant, on comprend alors que le vivant selon cet artiste dispute un combat permanent
contre la mort qui tente par tous les moyens de nous attirer. Enfin dans l’illustration La danse
macabre on peut voir deux squelettes dansant avec deux vivants, la morale de cette œuvre montre
que chacun malgré notre condition sociale nous sommes confrontés à la mort. Ainsi Les illustrations
des pages II et III, et de la page 80 nous montre qu’au Moyen Age chacun a une vision différente de la
mort.

- P. 81 : Quelle leçon Villon donne-t-il ?

A la page 80 Villon, dans la strophe 39 et 40, nous donne une leçon sur notre issue à chacun. Dans la
strophe 39, il nous explique que ni notre fortune, ni notre pauvreté, ni notre métier, ni nos défauts, ni
nos qualités ne nous feront échapper à notre destiné qui est la mort. Ce n’est pas parce que nous
avons une condition meilleure à celle d’un autre que nous pourrons nous soustraire à la mort. Puis
dans la strophe 40, Villon nous conte la souffrance de la mort, que lorsque nous mourrons nous
allons tous et toutes affronter une douleur horrible et que peu importe notre beauté comme Hélène
ou notre banalité comme Pâris personne ne prendra notre place et que jamais quelqu’un ne se
portera garant de cette souffrance atroce.
- Illustrations pages 38 et 62 : que nous apprennent ces lettrines sur l’art des livres à la fin du Moyen
Âge ? En quoi cela peut-il créer un contraste avec la poésie de Villon ?

L’art des livres à cette époque est très répandu chacun connait les livres mais ils sont seulement
accessibles aux personnes qui savent lire. Durant le Moyen Age la plupart du peuple est illettré et
analphabète ainsi ils ne savent ni lire ni écrire. On comprend alors la lettrine page 62 qui montre un
homme vêtu d’un chapeau, d’une arme et d’une tenue de soldats avec une cape. La lettrine présente
à la page 38 montre la popularité du dessin à l’époque et de l’art en général. On y voit la tête de deux
hommes d’une part et des dragons d’une autre. On apprend donc que l’art des livres au Moyen Age
est destiné aux personnes aisées de la société de cette époque. Cela peut créer un contraste avec la
poésie de Villon puisqu’il écrit pour tous et toutes, que ces poèmes sont destinés a l’entièreté de la
population alors qu’au Moyen Age la poésie s’adresse a une mince partie de la population.

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