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Projet d’Actuariat vie

Master :
Actuariat et Finance de Marché

Promotion 2021-2023

Tarification d’un contrat d’assurance vie :


Contrat décès vie entière avec différé

Réalisé par :

• Asmaa El idrissi
• Aicha Echtouki
• Sanae Chebane
• Hanae Hounaoui
• Nasma Dadai

Encadré par : Mr. Cherif EL MSIYAH

1
2
Table des figures

1.1 Résumé de l’activité d’assurance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8


1.2 Représentation graphique de l’évolution porter par les produits d’épargne
en milliards de dirhams. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.3 Résumé de l’activité d’assurance vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.4 Types de contrats en assurance vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.1 Importation de la table . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.2 Affichage de la table . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.3 Affichage de la table . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.4 Les paramétres du contrat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.5 Le calcul de la prime pure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.6 la prime pure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.7 Présentation graphique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.8 engagements de l’assureur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.9 Engagements de l’assureur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.10 Engagements de l’assuré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.11 Probabilité de vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.12 Engagements de l’assuré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.13 Actualisation en 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.14 Actualisation en 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.15 Actualisation en k . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.16 Actualisation en k . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

3
Table des matières

Introduction 6

1 Analyse de l’existant 7
1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2 La conception et l’analyse des engagements de l’assurance vie . . . . 7
1.2.1 Assurance vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.2.2 Chiffre clés de l’environnement économique et financier . . . . 8
1.3 Les différents types de contrat en assurance vie . . . . . . . . . . . . . 9
1.3.1 Contrat d’assurance décès pur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.3.2 Contrat d’assurance vie pur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.4 Les risques encourus par les compagnies d’assurance vie . . . . . . . . 11
1.5 le risque lié à l’assureur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.5.1 La perte en capital sur le contrat . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
1.5.2 Le risque lié à une insuffisance de rendement . . . . . . . . . . 11
1.5.3 Le risque lié à l’insolvabilité du distributeur . . . . . . . . . . . 11

2 Tarification et Provisions Mathématiques 13


2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2 Contrat décès vie entière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2.1 La définition d’un contrat d’assurance décès vie entière . . . . 13
2.2.2 Les garanties d’un contrat vie entière . . . . . . . . . . . . . . 13
2.2.3 Le but de l’assurance décès vie entière . . . . . . . . . . . . . . 14
2.2.4 Le fonctionnement de l’assurance décès vie entière . . . . . . . 14
2.3 Tarification d’un contrat d’assurance vie . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.3.1 La prime pure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.3.2 Le principe du calcul des primes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.3.3 VAP(Assuré) en cas de paiement d’une prime unique . . . . . 15
2.4 Les provisions mathématiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.4.1 Analyse des provisions mathématiques . . . . . . . . . . . . . . 15
2.4.2 Définition de la provision mathématique . . . . . . . . . . . . . 16

4
2.4.3 Les raisons des provisions mathématiques . . . . . . . . . . . . 16
2.4.4 Les méthodes des provisions mathématiques . . . . . . . . . . . 16
2.4.5 Engagements de l’assuré et de l’assureur . . . . . . . . . . . . 17
2.4.6 Calcul des PM par la méthode rétrospective . . . . . . . . . . . 17

3 Application et Implémentation 18
3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.2 Application et présentation des résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.2.1 Importation de la table de mortalité . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.2.2 Calcul de la prime pure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.3 Provision mathématique : Méthode rétrospective . . . . . . . . . . . . 20
3.3.1 VAP en 0 des engagements de l’assureur . . . . . . . . . . . . 21
3.3.2 VAP en 0 des engagements de l’assuré . . . . . . . . . . . . . 22
3.3.3 Actualisation en 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.3.4 Actualisation en 0 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

Conclusion Générale 25

Bibliographie et Références 26

5
Introduction

Un contrat d’assurance vie est généralement défini comme un accord entre deux parties (parfois
trois ou quatre) dont le dénouement et le terme dépendent de la durée de la vie humaine. Ainsi,
cette définition générique va permettre de qualifier des contrats d’assurance vie purs (type capital
différé), des contrats d’assurance décès, mais aussi des contrats de type épargne qui sont souvent
des montages qui prévoient le même dénouement en cas de vie ou de décès de l’assuré.
Dès lors, si le risque technique dépendant de la durée de la vie humaine est éludé sur ces contrats,
il reste toujours le risque financier. En effet, l’assureur s’engage à verser au minimum le capital
que l’assuré lui a confié. cet engagement de capital est très souvent doublé d’un engagement de
revenu (ou de revalorisation) à travers le mécanisme des taux minimum garantis et des clauses de
participation aux bénéfices.

L’assurance est un pilier fondamental de notre système économique et social.


Le rôle de ses organismes est de protéger :
• Les patrimoines : en indemnisant les biens sinistrés et en garantissant les conséquences finan-
cières d’une mise en cause de notre responsabilité civile ;
• Les personnes, en versant des prestations en cas de maladie, d’accident ou de décès par
exemple, en apportant également des solutions d’épargne et de préparation de la retraite.
Cette prestation versée fait l’objet de la tarification est de déterminer ce que chaque souscrip-
teur d’un contrat devrait en moyenne coûter à l’assureur.

Ce rapport a donc pour objectif d’étudier un type de contrat d’assurance vie, étant contrat de
décès vie entière avec différé. Il est bien nécessaire d’étudier l’assurance en sa globalité. C’est ce
que nous ferons dans une première partie sous un angle théorique et formel, le but étant de poser
les jalons d’une étude plus pratique en se basant sur un modèle simplifié. Le premier chapitre
présentera l’importance de l’assurance vie et son chiffre d’affaires dans le secteur, ainsi que sa
valeur sur le marché, et les risques aux quels les compagnies d’assurance sont exposés.
Le deuxième chapitre portera sur le contrat cible, contrat décès vie entière, en étudiant son analogie
et sa tarification.
Ces jalons étant posés, nous effectuons une étude de cas dans la deuxième partie du contrat donné,
la mise en œuvre et la réalisation des calculs sera sous R.

6
Chapitre 1

Analyse de l’existant

1.1 Introduction

« L’état d’esprit d’un homme qui prend une assurance sur la vie
n’est pas tellement différent de celui d’un homme qui signe son
testament : les pensées de morts sont inévitables.»
Truman Capote

L’assurance est une opération par laquelle une personne (l’assureur) s’engage à réaliser une pres-
tation, dans le cadre d’un contrat (d’assurance), au profit d’un autre individu (l’assuré) lors de la
survenance d’un risque et moyennant le paiement d’une cotisation (prime). Assurance de biens, de
responsabilité civile, de personnes...etc, leurs significations et leurs utilités est abordable dans le
présent chapitre.

1.2 La conception et l’analyse des engagements de l’assurance vie


1.2.1 Assurance vie
La matière première de l’assurance, c’est le risque. Des individus ou des entreprises prennent
contact avec l’entreprise d’assurance pour lui soumettre leur risque. Il s’agit pour les particuliers
de se protéger contre des risques touchant à leur personne (décès, incapacité, invalidité, accidents
de la vie de la famille. . .) ou à leurs biens (habitation, voiture. . .). Pour les entreprises, il s’agira
également de protéger les biens, de plus en plus de se protéger des conséquences d’une attaque
informatique («cyber risque»), d’assurer le bon acheminement des produits ou d’obtenir une in-
demnité en cas de perte d’une «personne-clé» à la bonne marche de l’entreprise.
À l’exception des contrats responsables en santé, où la sélection est interdite, il y a donc l’analyse
et la sélection du risque au cœur du métier de l’assurance. Si un risque n’est pas bon, l’assureur
doit savoir le refuser dans l’intérêt de la communauté des assurés, car ce n’est pas une tarification
légèrement supérieure qui le fera changer de nature. Etrange métier que l’assurance : l’assureur
fait une promesse, celle d’être aux côtés de son assuré dans le futur. Cette promesse se traduit bien
sûr par un contrat, mais aucune des deux parties ne souhaite au fond d’elle que la prestation soit
effectuée, car cela signifierait pour l’assuré que le risque s’est réalisé (accident de voiture, incen-
die, dégât des eaux, accident de la vie courante. . .), et pour l’assureur qu’il doit indemniser. Au
cœur de la relation entre l’assuré et l’assureur, il y a donc un pacte de confiance : l’assureur sera

7
présent dans le temps long, soit pour venir au secours de l’assuré de diverses façons (indemnisa-
tion financière, assistance, services à la personne. . .), soit pour mettre en œuvre ses volontés après
son décès (versement au bénéficiaire désigné en assurance-vie, mise en œuvre de la garantie frais
d’obsèques. . .).

1.2.2 Chiffre clés de l’environnement économique et financier


L’activité d’assurance

À 44,7 milliards de dirhams, le chiffre d’affaires du secteur des assurances (primes émises hors
acceptations) affiche une bonne croissance en 2019 de 8,6%. Cette croissance est plus marquée en
assurance Vie et Capitalisation (+12,5%) qu’en assurance Non Vie (+5,5%). La charge des presta-
tions progresse également mais dans une proportion moindre (5,7%). Elle atteint 29,4 milliards de
dirhams contre 27,9 milliards en 2018. La charge des prestations non vie accuse une légère baisse
de 0,6% à 16,4 milliards de dirhams tandis que celle de la vie enregistre une forte augmentation
(+14,7%) à 13 milliards de dirhams. Par ailleurs, les provisions techniques augmentent de 7,0% à
160,0 milliards de dirhams. Sur cet encours, les provisions vie mobilisent 92,9 milliards de dirhams
en hausse de 10,6%, tandis que les provisions non vie ne progressent que de 2,5% à 67,1 milliards
de dirhams.
Le résultat technique net marque une forte hausse de 24% et atteint 4,9 milliards de dirhams.
L’assurance non vie y contribue pour 3,9 milliards de dirhams et l’assurance vie pour 1 milliard
de dirhams.

Figure 1.1 – Résumé de l’activité d’assurance.

Assurance Vie et Capitalisation

En 2019, l’assurance vie et capitalisation maintient son dynamisme avec une croissance de 12,5%
et une collecte de 20,5 milliards de dirhams, dont 15,6 milliards de dirhams au titre des contrats
souscrit à titre individuel. Cette croissance est portée par les produits épargne classiques (support
en dirhams) qui ont drainé 16,2 milliards de dirhams en progression de 10,8% par rapport à 2018.
Les contrats en unité de compte enregistrent, pour leur part, la plus forte progression (+72,4%)
et améliore leur contribution dans la collecte globale à 6% (3,9% en 2018).
Les prestations payées aux assurés enregistrent une progression de 12,4% pour atteindre 12,3
milliards de dirhams. Ce sont les rachats qui marquent la plus forte augmentation (+16,1%) et qui
continuent de dominer les prestations vie (74,1%). Les prestations payées sous forme de capitaux
enregistrent une légère diminution (-2,2%) à 1,8 milliard de dirhams tandis que les indemnités
au titre des sinistres marquent une hausse de 9,8% avec une enveloppe servie de 1,1 milliard de
dirhams.

8
Figure 1.2 – Représentation graphique de l’évolution porter par les produits d’épargne en milliards de dirhams.

Par ailleurs, les charges techniques d’exploitation augmentent de 8,1% à 1,8 milliard de di-
rhams, avec une croissance plus marquée des charges d’acquisition (+10,7%) que de frais de gestion
(+5,7%). Ces derniers représentent 4,4% des primes émises.
Les provisions techniques des assurances vie marquent une augmentation de 10,6%, portée par
les provisions mathématiques qui enregistrent une hausse de 10% à 89,3 milliards de dirhams. La
provision pour participation aux bénéfices affiche une forte progression de 17,1%, passant de 1,9 à
2,2 milliards de dirhams.
Le résultat technique net de la branche s’apprécie et passe de 758,8 millions de dirhams à 1 milliard,
grâce notamment au résultat technique dégagé sur les assurances en cas de décès (1,1 milliard de
dirhams). Les contrats en unités de compte clôturent l’année avec une perte technique nette de
150,8 millions de dirhams.

Figure 1.3 – Résumé de l’activité d’assurance vie

1.3 Les différents types de contrat en assurance vie


1.3.1 Contrat d’assurance décès pur
Ce type de contrat est également appelé un « contrat de prévoyance ». C’est un contrat établi
entre un assureur et un souscripteur où ce dernier s’engage à payer une cotisation annuelle. En
contrepartie, au décès du souscripteur, l’assureur versera un capital prévu lors de la souscription
au contrat aux bénéficiaires désignés par le souscripteur.
Ils existent des options que l’on peut ajouter au contrat assurance décès. En effet, il est possible
de sortir le capital en « rente éducation » lors du décès du souscripteur pour les enfants qui ont
un âge inférieur à 25 ans. Cela peut être un choix judicieux dans la mesure où cette rente servira
au financement des études supérieures de ses enfants.
Enfin, il existe deux catégories de contrat assurance décès pur :
• Assurance temporaire décès : C’est le versement du capital en cas de décès avant une date
donnée (emprunt immobilier par exemple). L’inconvénient de ce type de contrat est l’aug-

9
mentation des cotisations au fil du temps et que les fonds sont perdus.

• Contrat vie entière : C’est le versement du capital assuré ou d’une rente après le décès de
l’assuré aux bénéficiaires quelque soit la date du décès.

1.3.2 Contrat d’assurance vie pur


Le contrat d’assurance-vie est un contrat par lequel l’assureur s’engage en contrepartie du paie-
ment d’une ou plusieurs primes reçues par le souscripteur à verser à un ou plusieurs bénéficiaires
désignés une somme d’argent, soit en cas de vie (sortie en rente ou en capital) soit en cas de décès
(dénouement du contrat). Ainsi, aucune prestation n’est à prévoir en cas de décès mais un avantage
fiscal en terme de succession qui sera développé plus loin.
De plus, ce contrat garantit le versement d’un capital ou d’une rente si l’assuré est encore vivant
au terme du contrat. Il est important de noter que la sortie en rente est partiellement soumise à
l’IR en fonction de l’âge du rentier, au jour de la perception du premier arrérage de la rente.
La rente est soumise également aux prélèvements sociaux sur la partie imposable de cette dernière.
Si l’assuré décède, le contrat sera dénoué et sera versé aux bénéficiaires désignés après le paiement
des droits de successions.
Ainsi, Le but de l’assurance vie est de faire fructifier l’épargne du souscripteur tout en poursuivant
un objectif à long terme, comme la préparation de la retraite avec un complémentaire de revenus.
C’est ce type de contrat que nous allons donc continuer à développer tout au long de ce mémoire.

Schéma récapitulatif des types de contrats

Figure 1.4 – Types de contrats en assurance vie

10
1.4 Les risques encourus par les compagnies d’assurance vie
L’assurance vie est un placement séduisant. Rentable, en partie sécurisé, soumis à une fiscalité
allégée, facile à gérer, avec une épargne disponible à tout moment. . . les atouts ne manquent pas.
Pourtant, il faut savoir que ce placement n’est pas dénué de risque. Voici les plus importants d’entre
eux.

1.5 le risque lié à l’assureur


Tout contrat d’assurance est porté par une compagnie d’assurance. Le principal risque à ce
niveau est la faillite de l’assureur. C’est ce que l’on appelle le risque de solvabilité.

1.5.1 La perte en capital sur le contrat


Le deuxième risque lié à l’assurance-vie qui relève d’ailleurs davantage d’une inquiétude (légi-
time) des investisseurs, est lié à la garantie/protection du capital investi. Si le risque de perte en
capital sur un support de type fonds est, en principe, nul, sachez que la garantie de ce capital ne
tient que dans la mesure ou le détenteur de vos fonds, qui justement assure la garantie du capital,
est bel et bien en mesure de vous assurer cette garantie. En d’autres termes, en cas de risque de
solvabilité de l’opérateur, la garantie deviendra tout de suite relative.
De plus, la baisse inéluctable de la rémunération des fonds amène les épargnants à diversifier leurs
avoirs au sein des contrats d’assurance vie. Ainsi de plus en plus d’épargnants se tournent vers des
supports alternatifs prudents, ce qui peut amener ces investisseurs à s’inquiéter encore davantage
sur la garantie de leur capital. On parlera alors plutôt de protection du capital et non plus de
garantie.

1.5.2 Le risque lié à une insuffisance de rendement


Les fonds en euros des contrats monosupport vous permettent de sécuriser votre capital puisque
celui-ci est garanti. En revanche, leur rendement tend à se réduire d’année en année et n’est
désormais plus véritablement attractif. En moyenne, les contrats avoisinent 1 % de rendement,
voire 2 % pour les meilleurs d’entre eux, mais certains affichent même un rendement à 0 %.
La tendance économique n’allant pas vers une augmentation de leur rentabilité, de plus en plus
d’assureurs ne proposent même plus de contrats monosupport.

1.5.3 Le risque lié à l’insolvabilité du distributeur


Pour souscrire un contrat d’assurance vie, il est possible de se tourner vers une banque (en ligne
ou classique), une compagnie d’assurance, une mutuelle, un courtier ou un conseiller en gestion de
patrimoine indépendant. Quoi qu’il en soit, il est impératif de vérifier au préalable que le distribu-
teur contacté est bien solvable. Dans le cas contraire, il ne sera pas en mesure de vous verser votre
capital et vos gains générés.

Pour vous assurer de la solvabilité de votre distributeur, vous pouvez consulter les données
financières de l’organisme que vous avez sélectionné par le biais de L’AMMC 1 . Néanmoins, souli-
gnons toutefois qu’un assureur solvable peut être sujet à la faillite au cours de votre contrat.

1. Autorité Marocaine du Marché des Capitaux

11
Conclusion
L’assurance vie est un placement qui séduit en raison de sa fiscalité avantageuse, de sa gestion
facilitée, de la disponibilité des fonds épargnés et de sa rentabilité.
Dans ce chapitre nous avons bien défini l’assurance vie et ces types de contrat, ainsi que les risques
encourus par les compagnies d’assurance.

12
Chapitre 2

Tarification et Provisions Mathématiques

2.1 Introduction

« L’avare ne fait de bien qu’après sa mort.»

Publilius Syrus

La garantie vie entière peut être à effet immédiat ou différé, c’est-à-dire rentrer en vigueur après
une période déterminée. Dans ce chapitre nous apprendrons davantage sur ce type de contrat son
but et son fonctionnement.

2.2 Contrat décès vie entière


2.2.1 La définition d’un contrat d’assurance décès vie entière
L’assurance en cas de décès de type vie entière se situe à mi-chemin entre l’assurance vie épargne
et l’assurance décès. L’assurance vie entière prévoit le versement d’un capital décès ou d’une rente
au(x) bénéficiaire(s) désigné(s).
Comme son nom l’indique, la garantie est acquise tout au long de la vie de l’assuré et les primes
ne sont pas versées à fonds perdus. Son régime fiscal s’aligne sur celui de l’assurance vie et de
l’assurance décès.

2.2.2 Les garanties d’un contrat vie entière


L’assurance vie entière assure le versement d’un capital en cas de décès de l’assuré, quelle qu’en
soit la date, au(x) bénéficiaire(s) désigné(s). Le contrat vie entière peut comporter des couvertures
supplémentaires sous forme de rente, notamment en cas de perte totale et irréversible d’autonomie
(PTIA) de l’assuré, cette garantie n’est pas à durée indéterminée mais cesse à un âge fixé au contrat.

Le contrat peut prévoir des garanties décès additionnelles, comme par exemple :
• Un doublement du capital en cas de décès accidentel ou un triplement du capital en cas de
décès par accident dans un transport en commun.
• Une prise en charge des primes périodiques du contrat en cas d’incapacité de travail.

13
Ces couvertures supplémentaires, contrairement à la garantie principale, ne sont pas acquises
pour la vie.
La garantie vie entière peut être à effet immédiat ou différé, c’est-à-dire rentrer en vigueur après
une période déterminée. Au cours de cette période de différé, l’assureur ne versera rien au(x) bé-
néficiaire(s) désigné(s) en cas de décès ou à l’assuré invalide.

Le capital décès peut être revalorisé selon le rendement financier du contrat. Le mode de reva-
lorisation doit être bien étudié au moment de la souscription.

2.2.3 Le but de l’assurance décès vie entière


À l’inverse de l’assurance décès dite temporaire, l’assurance décès vie entière est généralement
souscrite dans une optique successorale. Elle a pour but de favoriser la transmission d’un capital
au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) en profitant d’une fiscalité adoucie. En effet, comme dans toutes
les assurances vie, le capital est transmis au bénéficiaire hors succession.
L’assurance décès vie entière permet aussi de protéger une personne vulnérable (personne handi-
capée ou à faibles ressources) ou encore de procurer des liquidités aux héritiers pour faire face aux
droits de succession, évitant ainsi la vente d’une partie des biens la constituant.

2.2.4 Le fonctionnement de l’assurance décès vie entière


L’assuré fixe lui-même le montant du capital qu’il souhaite voir attribué au moment de sa
disparition au(x) bénéficiaire(s) qu’il a désigné(s) au contrat. En contrepartie de ce capital, il
s’engage à verser une ou plusieurs primes à l’assureur. Le nombre de versements varie selon la
formule choisie :
• Une seule prime dans le cas d’un contrat décès vie entière à prime unique.
• Un nombre de primes fixées par avance sur une période déterminée dans le cas d’un contrat
décès vie entière à primes temporaires.
• Un versement régulier de primes jusqu’au décès de l’assuré pour ce qui concerne le contrat
d’assurance décès vie entière à primes viagères.
Mais, si le nombre de primes versées varie en fonction de la formule choisie, la durée de la garantie
reste viagère et le dénouement du contrat interviendra au décès de l’assuré.

2.3 Tarification d’un contrat d’assurance vie


2.3.1 La prime pure
La prime pure d’un contrat est la prime qui permet de couvrir exactement le risque garanti sans
tenir compte des différents chargements l’assureur.
Dans un contrat d’assurance sur la vie l’assureur prend des engagements financiers à long terme
et liés à la durée de vie de l’assuré : paiement d’un capital ou d’une rente en cas de décès ou de
survie de l’assuré. En contrepartie, le souscripteur s’engage à payer à l’assureur les primes prévues
au contrat tant que l’assuré est vivant.
Généralement, le montant des capitaux garantis est fixé par le souscripteur à sa convenance à la
souscription du contrat. Il revient à l’assureur de déterminer le montant de la prime à payer par
le souscripteur. Pour cela, l’assureur applique un principe dit principe fondamental du calcul des
primes.

14
2.3.2 Le principe du calcul des primes
La prime pure d’un contrat d’assurance vie classique est déterminée en écrivant que les VAP
des engagements de l’assuré et de l’assureur sont égales à la date de souscription du contrat. On
en déduit l’équation permettant de calculer la prime pure d’un contrat vie :

VAP (assuré) = VAP (assureur) à la date de souscription du contrat.


Ainsi pour calculer la prime pure, il faut déterminer les VAP des engagements de l’assuré et de
l’assureur. L’évaluation de ces engagements à l’origine du contrat, c’est-à-dire le calcul de leur VAP
nécessite d’une part, le calcul de la valeur actuelle de ces engagements (donc la fixation d’un taux
d’intérêt sur la durée du contrat) et le calcul de la probabilité de réalisation de ces engagements
d’autre part (donc le calcul des probabilités viagères).
En résumé, le calcul de la prime pure est basé principalement sur deux choses : le taux d’intérêt
sur la durée du contrat et les probabilités viagères.

2.3.3 VAP(Assuré) en cas de paiement d’une prime unique


Dans ce cas, la VAP est simplement égale au montant de la PU versée à la souscription ; il n’y
a donc ni facteur d’actualisation ni facteur viager car le versement unique est fait à la souscription
du contrat et il est certain (car l’assuré doit être en vie à la souscription).
Donc dans ce cas on : VAP (Assuré) = PU
Par application du principe fondamental on a :

PU = C*n Ex
Prime pure annuelle : PA
Pour calculer PA, on applique le principe fondamental. Ce qui donne l’équation :

π =∑n−1 t
t=0 Pt V t px

2.4 Les provisions mathématiques


2.4.1 Analyse des provisions mathématiques
L’activité d’assurance et/ou de réassurance se caractérise par :
• Une inversion du cycle de la production : la prime est encaissée immédiatement, alors que la
prestation et le règlement de l’indemnité interviennent ultérieurement ;
• Une promesse de prestation qui peut se réaliser comme elle peut ne pas se réaliser ;
• Un décalage possible entre la survenance du fait dommageable, générateur du paiement de
l’indemnité et le règlement effectif de cette indemnité.

15
2.4.2 Définition de la provision mathématique
Il s’agit de la différence, à la date d’inventaire, entre les valeurs actuelles des engagements res-
pectivement pris par l’assureur et les assurés. Ce calcul est réalisé à la clôture de chaque arrêté
comptable. Les entreprises d’assurance doivent évaluer et comptabiliser les provisions mathéma-
tiques d’assurance vie relatives aux contrats en portefeuille.
La provision mathématique d’assurance vie comprend la valeur actuarielle estimée des engagements
de l’entreprise d’assurance, y compris les participations aux bénéfices déjà allouées et déduction
faite de la valeur actuarielle des primes futures. Elle doit être calculée séparément pour chaque
contrat individuel d’assurance vie. Les techniques et méthodes statistiques peuvent être utilisées
pour les contrats groupe. Dans ce cas, un résumé des principales hypothèses retenues doit être
fourni dans les notes aux états financiers.
Le calcul des provisions mathématiques d’assurance vie doit être fait sur la base de la prime
d’inventaire c’est-à-dire de la prime commerciale en excluant les chargements d’acquisition des
contrats. Il est fait annuellement à la date d’inventaire.

2.4.3 Les raisons des provisions mathématiques


L’importance des provisions mathématiques peut s’expliquer par trois raisons :
1. En assurance vie, les provisions sont de deux natures :
• Les provisions pour sinistres à payer (capitaux décès, rentes. . . etc.)
• Les provisions pour risques en cours (provisions mathématiques)
Dans ces conditions, les assureurs doivent provisionner une partie de la prime commerciale
pour couvrir des engagements s’étalant sur plusieurs années selon la durée du contrat.
2. En assurance vie, la période des engagements des assureurs vis-à-vis des assurés est générale-
ment longue (allant de 5 ans jusqu’à une vie entière).
3. En assurance vie, il est, normal, que la prime augmente automatiquement avec le temps. Ce
qui peut être expliqué, du côté de l’assuré, par une augmentation du risque qu’il encourt.
Pour éviter ce problème, les assureurs pratiquent un nivellement des primes périodiques des
contrats.

2.4.4 Les méthodes des provisions mathématiques


Il existe principalement trois méthodes de calcul des provisions mathématiques :
1. La méthode prospective : Elle consiste à appliquer la définition des provisions Mathématiques,
c’est-à-dire déterminer à la date de calcul la différence entre la valeur actuelle des engagements
de l’assureur et celle de l’assuré. Ainsi, si on note :
K Vx = La provision mathématique d’un contrat souscrit par une tête d’âge, il y a k années.

2. La méthode de rétrospective : Elle consiste à dire qu’évaluées en valeurs actuelles de l’origine


du contrat, les primes payées par l’assuré serviront à couvrir les engagements de l’assureur et
à constituer les provisions mathématiques si l’assuré est en vie.
3. La méthode de récurrence : La méthode de récurrence est l’application année par année de
la méthode rétrospective. Elle consiste à déterminer la provision Mathématique à la fin de la
Kième année d’assurance à partir de la provision mathématique de la K-1ième année.

16
2.4.5 Engagements de l’assuré et de l’assureur
Pour un contrat de durée n années, et pour une date d’évaluation des provisions k
(avec 0 ≤ k ≤ n). 0n distingue deux périodes :
• Période I : qui recouvre les k premières années
• Période II : qui recouvre les (n - k) dernières années

Engagements de l’assuré

• P prime pure unique payable à 0 (engagements de l’assure)


• n Px prime pure annuelle constante payable pendant toute la durée du contrat (p), tant que
l’assuré (x) est vivant (engagements de l’assure) :
• PI : VAP en 0 des k premières primes annuelles PI = n Px *k ax
• PI I : VAP en 0 des n-k dernières primes annuelles PI I = n Px * k/n−k äx

• P2 : VAP en k des n-k dernières primes annuelles P2 = n Px * n−k äx+k

Engagements de l’assureur

• E : VAP en 0 de l’ensemble des engagements de l’assureur


• EI : VAP en 0 de pour la période I : EI = k Ax
• EI I : VAP en 0 de pour la période II : EI I =k/n−k Ax
• E2 : VAP en k pour la période II :E2 = n−k Ax+k

2.4.6 Calcul des PM par la méthode rétrospective


Le principe de la méthode de calcul des PM par la méthode rétrospective à savoir :

1. Les PM sont définies comme la différence entre la VAP des engagements passés de l’assuré et
les VAP de l’ensemble des primes passés à payer par l’assureur

2. Actualisation en 0 : k Vx (0)= PI -EI = k Vx *k Ex


3. Actualisation en K : k Vx = PI -EI ÷k Ex

Conclusion
La garantie vie entière peut être à effet immédiat ou différé, c’est-à-dire rentrer en vigueur
après une période déterminée. Au cours de cette période de différé, l’assureur ne versera rien au(x)
bénéficiaire(s) désigné(s) en cas de décès ou à l’assuré invalide. Ce chapitre a été une réponse sur
la question de : Qu’est-ce qu’un contrat d’assurance décès vie entière ? et sa tarification,
aussi bien que la conception des provisions mathématiques et méthodes de calculs.

17
Chapitre 3

Application et Implémentation

3.1 Introduction

«La mort nous prend un parent, mais elle le paie, et il ne nous faut
pas beaucoup d’argent pour qu’elle se fasse pardonner.»
Jules Renard

Après avoir expliqué les fondamentaux du contrat de décès vie entière, c’est parfaitement le temps
de mettre un peu la main à la pâte. Nous étudions le cas d’un homme à 50 ans en implémentant
les calculs sous R.

3.2 Application et présentation des résultats


3.2.1 Importation de la table de mortalité

Figure 3.1 – Importation de la table

Visualisation des données importées

Nous pouvons afficher des différentes parties de la table en utilisant ces commandes.

Figure 3.2 – Affichage de la table

18
En exécutant la première ligne >head(TV) une table de 6 lignes s’affiche au console de Rstudio.

Figure 3.3 – Affichage de la table

Les paramétres du contrat

Soient les données suivantes d’un contrat décès vie entière de capital différé :

Figure 3.4 – Les paramétres du contrat

3.2.2 Calcul de la prime pure


Nous calculons la prime pure en appliquant la formule mentionné en deuxième chapitre.

Figure 3.5 – Le calcul de la prime pure

En exécutant nous obtenons le résultat suivant :

19
Figure 3.6 – la prime pure

D’un capital 100 000 MAD on a une prime unique de 41 499.44 MAD.

Visualisation des résultats

A l’aide de la commande plot(), nous obtiendrons un graphique qui représente l’évolution de la


prime unique pour ∀ t ∈ [I1 :I2].

Figure 3.7 – Présentation graphique

3.3 Provision mathématique : Méthode rétrospective


Pour une date d’évaluation des provisions k=3, nous précédons au calcul du VAP en 0 des
engagements de l’assureur et ceux de l’assuré pour la période I.

20
3.3.1 VAP en 0 des engagements de l’assureur

Figure 3.8 – engagements de l’assureur

Qui est égale à :

Figure 3.9 – Engagements de l’assureur

21
3.3.2 VAP en 0 des engagements de l’assuré

Figure 3.10 – Engagements de l’assuré

Dans un premier lieu nous calculons la probabilité de vie de l’assuré, âgé à la souscription de x
ans est vivant dans "n" ans.

Figure 3.11 – Probabilité de vie

Ensuite nous caculons la VAP en 0 des k premiers annuelles pour une durée de paiement des
p=4. Ce qui donne :

22
Figure 3.12 – Engagements de l’assuré

3.3.3 Actualisation en 0
Pour un capital assuré C et une durée de paiement de prime n :

Figure 3.13 – Actualisation en 0

Qui est égale à :

Figure 3.14 – Actualisation en 0

3.3.4 Actualisation en 0

Figure 3.15 – Actualisation en k

Ce qui donne :

Figure 3.16 – Actualisation en k

Pour un capital assuré C et une durée de paiement de prime p<n

23
Qui est égale à :

Pour un capital assuré C et une durée de paiement de prime unique

Ce qui donne :

NB : Réellement le calcul n’est pas nul mais il donne une valeur qui apparaît à R qu’elle est
nulle. en la calculant sur Excel il donne le résultat suivant :

Conclusion
L’assurance décès vie entière est un contrat d’assurance vie en cas de décès dont le but est de
prévoir le versement d’un capital au bénéficiaire désigné dans le contrat au cas où l’assuré décède.
Le processus de calcul est bien précis et diffère d’un cas à l’autre et d’un contrat à un autre.

24
Conclusion Générale

À l’inverse de l’assurance décès dite temporaire, l’assurance décès vie entière est
généralement souscrite dans une optique successorale. Elle a pour but de favoriser la
transmission d’un capital au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) en profitant d’une fiscalité
adoucie. En effet, comme dans toutes les assurances vie, le capital est transmis au
bénéficiaire hors succession. L’assurance décès vie entière permet aussi de protéger
une personne vulnérable (personne handicapée ou à faibles ressources) ou encore de
procurer des liquidités aux héritiers pour faire face aux droits de succession, évitant
ainsi la vente d’une partie des biens la constituant.
Cela dit, Nous avons basé notre étude sur une première partie bien structuré,en par-
tant de l’amont à l’aval, au premier chapitre nous avons étudié l’assurance dans sa
globalité et l’assurance vie en particulier.
Et le deuxième chapitre était consacrer à notre contrat, décès vie entière, ses ga-
ranties, fonctionnement et sa tarification. De même que les méthodes de calculs des
provisions mathématiques.
La deuxième partie a fait l’objet de la concrétisation de la première partie, en im-
plémentant les calculs sous R.

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Bibliographie et Références

1. Qu’est-ce qu’une assurance décès vie entière ?, Prisma Media - Groupe Vivendi,
2023.
2. Les risques d’un placement en assurance vie, Gotoinvest, 2022.
3. Quels sont les risques inhérents à un placement en assurance vie ?, Le Mag du
Senior edité par My Beautiful Company, 2022.
4. 5 risques d’un placement en assurance vie à éviter, Stéphane van Huffel, netin-
vestissement, 2021.
5. Les risques spécifiques aux compagnies d’assurance, Atlasmag, 2020.
6. Situation liminaire secteur marocain des assurances, Federation marocaine des
sociétés d’assurance et de réassurance, Semestre 1-2022.
7. Le courier de l’assurance, Federation marocaine des sociétés d’assurance et de
réassurance, Décembre 2021.
8. Méthodes stochastiques du calcul des provisions techniques en prévoyance, Kim
Chae, 2012.
9. Fonctionnement technique et actuariel de l’assurance vie capitalisation, M. Sa-
liou Bakayo, 2007.
10. Rapports du secteur des assurances, ACAPS, Execice 2019.
11. L’assurance vie, un avantage en terme de transmission mais en quoi est-il aussi
un placement financier attractif ?, Melvyn Fayaud, 2014.

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