CHAPITRE V

FATIGUE DES METAUX

ET
ENDURANCE

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V-1 Généralités

La plupart des organes de machines subissent des efforts périodiques

comme les arbres de machines, bielles……
Soumis à ce genre d’efforts, ils se rompent sans que la contrainte
maximale ne dépasse la limite élastique.
C’est le phénomène de fatigue des métaux.

Historique:
- Albert 1829
-Wöhler de 1860-1867 formula des lois qui ont été complétées depuis.

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V-2 Loi de Wöhler
2-1 Les contraintes appliquées
La contrainte appliquée variera suivant une fonction du temps
approximativement sinusoïdale.

En service ou au cours d’essai de fatigue, les efforts appliqués

peuvent être des sollicitation simples ( traction-compression,
flexion, torsion) ou combinées.

Fig. 5.1

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2-1-1 Cycle de contrainte
La contrainte sinusoïdale =
la contrainte alternée + la contrainte moyenne

R: rapport de contrainte

Fig.5.2 Cycle de contrainte de fatigue

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2-1-2 Type de cycles de contraintes

Fig.5.3 Type de cycle de contraintes

n: nombre de cycle au cours d’essai de fatigue.

N: nombre de cycle jusqu’à la rupture.
n/N : rapport du nombre de cycle.
f: fréquence- nombre de cycle/unité de temps.
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2-2 Termes et symboles

a) Limite de fatigue: C’est la plus grande contrainte, pour laquelle

on n’observe pas de rupture après un nombre infini de cycle.

b) Limite d’endurance: C’est la contrainte pour laquelle est

constaté 50% de rupture après un nombre fini de cycles
N(censure). Notée : бD.

c) Durée de vie - Endurance: Nombre de cycles de contraintes N

nécessaires pour que la pièce se rompe pour un cycle de
contraintes donné (бm , бa).

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2-3 Courbe de Wöhler (courbe S-N)
On note pour chaque éprouvette, en fonction de б, le nombre NR de
cycles à la rupture. La courbe obtenue б en fonction de N est
nommée Courbe de Wöhler .
Les essais sont réalisés à contrainte бm constante et on fait varier бa.
A chaque pièce essayée correspond un point du plan (бa, N).

Fig.5.4 Machine de fatigue à flexion rotative

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 Fig.5.5 courbe de Wöhler
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V-3 Diagrammes d’endurance
Dans les essais de fatigue, à chaque contrainte moyenne бm=cste ,
correspondait une limite d’endurance бD.
L’ensemble de ces limites d’endurance peut se représenter sur
différents diagrammes, appelés diagramme d’endurance.

3-1 Diagramme de Haigh

бa est portée en fonction de бm de l’essai de fatigue. Deux points
particuliers à considérer:

• Le point A: représente бD en sollicitation purement alternée, бm=0.

• Le point B: correspond à la contrainte de rupture du matériau au

cours d’un essai statique. ( la contrainte alternée бa = 0 )

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 Fig.5.6 Diagramme de Haigh
Re: Limite élastique du matériau
Rm: Résistance à la traction
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Le domaine limité par la courbe AB et les deux axes représente le
domaine de fonctionnement autorisé(Goodman).
3-2 Autres représentations
Différentes représentations de la courbe AB sont possibles

Fig.5.7

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 Fig.5.8 Goodman et Soderberg

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Le polygone limite: Définit par une droite s’étendant de σD à kσm, et
par une droite à 45° passant par Re. (k=1,6 à 2 et parfois k=1).

Fig.5.9 Polygone limite

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Exemple d’Application:
Soit une pièce de structure en duralumin (σe= 280 MPa, σR= 420 MPa),
soumise à une contrainte cyclique, variant de -100 MPa à 260MPa.
Déterminer :
-Les caractéristiques du cycle (σa ,σm, r).
-La contrainte limite de fatigue σ-1 à partir de la formule de Goodman.
- La contrainte admissible pour un coefficient d’asymétrie
r = -0.7 et un coefficient de sécurité [n]=2 avec σ-1= 220 MPa.

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V-4 Facteurs agissant sur la limite de fatigue
Plusieurs facteurs influencent sur la résistance à la fatigue du
matériau d’une pièce.
4-1 Le facteur d’ échelle
Une pièce de plus grandes dimensions présentera une plus faible
durée de vie.

Limite de fatigue pour dimension b

Limite de fatigue d’éprouvette de 10mm de diamètre

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4-2 Etat de surface
Les éprouvettes d’essai de fatigue sont toujours rectifiées. Alors que
la résistance à la fatigue diminue avec la croissance de la rugosité.

4-3 Traitement de surface

Les revêtements de surface comme le chromage, la métallisation…
diminuent la résistance à la fatigue.

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4-4 Concentrations de contraintes
C’est le facteur d’influence le plus important pour la résistance à la fatigue.
A l’emplacement d’une gorge, rainure, changement de section.., la
contrainte locale est augmentée par rapport à la contrainte nominale.
le facteur théorique de concentration de contraintes:

: Contrainte nominale

• Effet d’entaille en fatigue

Dans le cas de sollicitations dynamiques, on définit le facteur effectif de
concentration de contraintes( facteur d’entaille):
: limite de fatigue avec concentrateur de contraintes

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4-5 Facteur de correction

Le facteur de correction résultant des divers effets présentés ci-dessous est

simplement le produit.

C = ca * ɛech* ɛs*β* ɛT

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Avec,
ca : facteur de confiance statistique
ɛT : facteur de température
La résistance à la fatigue alternée corrigée du matériau de la pièce :
бD’= C* бD

V-5 Coefficient de sécurité d’endurance

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