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Plan :
Partie 1 : La théorie du capital humain
Les précurseurs
Le capital humain selon Gary Becker et son application à l’assurance
La théorie du filtre
La théorie du signal
Introduction :
Le capital humain :
La valeur-travail est un concept selon lequel le travail, créateur de richesse, est ce qui donne sa valeur au bien.
Cette approche théorique est utilisée notamment par Adam Smith, David Ricardo puis Karl Marx.
Pour les économistes classiques et marxistes, la valeur d'un bien peut être objectivement déterminée par le travail.
1- Les précurseurs
- Théodore Schultz : il insiste en particulier sur l'importance du secteur agricole pour se développer et donne
une place-clé au capital humain
- GARY BECKER et
- JACOB MINCER.
Grâce à ces trois approches, l’éducation est vue comme un investissement et non plus comme une forme de
consommation.
- Il a placé l’humain au cœur de l’économie, et insisté sur le rôle de l’investissement dans le capital humain, et
en particulier l’éducation.
- Le capital humain est un actif, un patrimoine par lequel on peut acquérir un revenu
- Selon sa théorie, si un employé est mieux formé qu'un deuxième, son revenu doit être supérieur
- Le capital humain reste toujours exposé aux risques d’où la nécessité de le protéger par l’assurance et par
une protection sociale.
- L’éducation ne permet pas d’accroitre la productivité de l’individu, mais plutôt de sélectionner les individus qui sont déjà productifs et qui les seront
dans le futur.
- Il considère que le diplôme est indépendant de la productivité sur le marché du travail.
- Pour un futur travailleur, le diplôme n’est qu’un signal envoyé aux employeurs potentiels.
- Selon lui, un employeur dans une situation d’incertitude sur la productivité des salariés potentiel, se fonde sur les signaux tels que : les études,
emploi actuel, casier judiciaire…
L’économie du bien-être permet la mise en œuvre de moyens nécessaires pour améliorer les cdt de vie d’une
collectivité.
Fondateurs : Vilfredo Pareto connu par l « Optimum de Pareto » et Arthur Victoria Cecil Pigou.
L’économie du bonheur est apparue comme l’approche nouvelle de l’économie du bien-être, qui se focalise sur
l’analyse du bien-être subjectif de l’individu
L’optimum de Pareto
- Vilfredo Pareto, sa théorie l’optimum de Pareto : il faut renoncer à toute situation qui améliore le bien être
d’une personne en dégradant le bien être d’une autre
- Cette théorie du bien être utilise le cadre de l’équilibre général dans lequel il existe une coordination entre
les marchés et les prix dans le cadre d’une concurrence pure et parfaite.
En matière d’assurance, l’optimum de Pareto présente une distinction entre deux orientations :
L’optimum public qui concerne les biens publics indivisible par exemple on ne peut pas détériorer un jardin
public puisqu’il appartient à tous les citoyens
En matière de mutualité on ne peut pas maximiser l’optimum car ce sont des biens qui appartiennent à tous
les assurés en optimisant l’allocation d’une personne on menace indirectement le bien être des autres
L’équilibre général : en ce qui concerne la CC entre les compagnies d’assurance, chacune d’elle a pour but
d’améliorer ses profits en attirant plus d’assureur en respectant la CC pure et parfaite donc il y a un objectif
d’optimisation
L’économie du bien être dans l’œuvre d’Arthur Cécile Pigou et son application à l’assurance
1- Tout accroissement de la somme disponible des biens économiques va dans le sens d’une augmentation du
bien-être
2- Le transfert des richesses des riches aux pauvres représente un accroissement du bien-être
1- Améliorer le revenu des individus sans exercer une pression sur ces derniers.
2- Accroitre la proportion des revenus reçus par les pauvres sans diminution des dividendes.
En matière d’assurance, l’Etat a institué un régime de protection social à travers des organes qui assurent la sécurité
sociale.
2- L’approche nouvelle de l’économie du bien-être : Le cas de l’économie du bonheur
C’est une nouvelle branche d’économie qui s’intéresse aux ressentis subjectifs
Les enquêtes sur le bonheur des individus ont permis de relever les facteurs qui influencent le bonheur :
Le revenu*
Les individus les plus riches se déclarent toujours plus heureux que les gens les plus pauvres les habitants des
pays riches sont plus heureux que ceux des pays pauvres, toutefois on peut retrouver les mêmes niveaux de bonheur
dans des pays malgré de très fortes différences de revenus dans ces derniers.
Un des premiers économistes qui a remis en cause le principe selon lequel l’augmentation des revenus influe
positivement sur l’évolution du bonheur est RICHARD EASTERLIN à travers le paradoxe d’EASTERLIN, deux
mécanismes :
L’emploi / L’éducation
- Les personnes avec les revenus les plus élevés sont les plus heureuses, toutefois le moyen le plus sûr pour
l’obtention d’un revenu élevé est l’éducation et spécialement l’enseignement supérieur ;
- Mécanisme psychologique : l’éducation nous permet d’avoir des emplois qui nous confrontent à de
nouvelles expériences qui reflètent sur notre attitude.
Le genre
En se référant aux statistiques, les femmes se déclarent plus heureuses que les hommes.
L’âge
Le mariage…
La vie en couple et le fait d’avoir un bon entourage ne peut qu’augmenter notre bonheur.