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Croissance et développement

Examen terminal : 2 questions sur le cours / 10 pts chacune sur 2h

Qu’est-ce que la croissance et le développement d’un point de vue économique ?

-Croissance et développement

Zone EURO est proche de la récession c’est-à-dire 3 trimestres ou le PIB = 0


pourcent

Pour qu’une société progresse, croissance a peu près égal a 3 pourcents.

En France pour 2013 environ 1 pourcent => Ne pas espérer stabiliser le taux de
chômage. En chine 10 pourcents donc des rythmes de croissances différenciés.

Quels peuvent être les facteurs de croissances?

Concept du développement : 2 concepts : - humain : IDH : crée par SEN qui


comprend le PIB par habitants, l’éducation ainsi que la santé. Il est compris entre 0 et
1.

Si 2 PIB proche mais 2IDH différents, cela veut dire que la croissance ne suffit pas
pour que l’IDH soit semblable. Que fait-on de la croissance ? Comment est-elle
répartie ?

Aujourd’hui les inégalités de revenus, pouvoir d’achat du fait de la mondialisation,


« les capacités d’accès à » nourriture, éducation. Ces inégalités sont plus
importantes au sein des pays, qu’entre pays différents, c’est le cas pour les
provinces de la Chine.

Qui décide de la répartition de la croissance ?

-Durable :

Certain préconise la décroissance. La croissance est elle oui ou non compatible avec
le développement durable : 2écoles qui s’affrontent, ceux qui préconisent la
décroissance pour l’environnement et les autres…

On peut donc émettre un doute sur l’une des thèses.

Problème : On entre dans un débat public qui se nomme BIEN PUBLIC MONDIAL.
C’est un bien accessible qui n’a pas de gouvernance mondiale.

Pas d’institution qui permette de faire respecter une règle absolue. Les
réglementations sont restées nationales face à des échanges devenus
internationaux donc logique que cela pose problème. Faute de gouvernance
mondiale on ne pourra pas résoudre le problème de l’environnement.

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Comment régler ce trio infernal sans croissance, ou avec source de développement
humain mais aussi durable. Plus on développera le capital humain et plus cela peut
contribuer à la croissance. La seule façon d’accroitre notre croissance économique
c’est d’accroitre notre capital humain (développe les technologies ou nous sommes
en avance sur les autres). Il faut investir dans les technologies en réglant le problème
de l’environnement etc…

Mais le développement humain source de croissance économique à un cout ? Mais


qui paye ?

Il faut favoriser le développement humain de chacun d’entre nous. La chine est elle-
même déjà concurrencé sur son propre terrain par le Bangladesh. Le financement
doit-il être privé publique ou mixte.

Plan de cours

Leçon n1 : La mesure et les indicateurs de la croissance

Leçon n2 : Les morales et les facteurs de la croissance

Leçon n3 : La mesure et les indicateurs du développement

Leçon n4 : Les inégalités du développement

Leçon n5 : Les théories du développement

Bibliographies : Jean Claude Verez : Précis d’économies internationales 2010 Ed


Ellipses

Pauvretés dans le monde : Ellipses 2007

Les nouvelles Théories de la croissance : Guellec Ralle aux éditions de la


découverte collection repère.

Consultation gratuite sur le net : Rapport sur le développement humain édité par le
PNUD, programme des nations unies pour le développement. www.pnud.org.

Chapitre 1 : La mesure et les indicateurs de la croissance


Intro

Problème de la croissance apparue dans la pensée économique avec les auteurs


classiques.

Tableau synoptiques :

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CLASSIQUES NEO KEYNES NOUVEAUX NOUVEAUX
(1776) CLASSIQUES (1929) CLASSIQUES KEYNESIENS
(1875) (1980) (1990)

Libéraux Socialistes
Smith
Malthus
Ricardo

Chez les classiques libéraux : ils croient en la vertu de l’économie de marché


(économie capitalistes). Ecole Anglaise. Le capitaliste à la différence du Seigneur ou
du maitre d’esclave, le salarié n’appartient pas au patron, possibilité de rupture du
contrat de travail.

Pas de barrière à l’entrée ni a la sortie = flexibilité du marché donc libéralisme. Les


libéraux ne veulent pas d’un Etat qui intervient dans la sphère économique.
(Régulation).

Par ex le salaire minimum est une barrière pour les entreprises qui pour réduire le
masse salariale sont obligé de réduire leur nombre de salarié puisqu’ ils ne peuvent
ajuster les salaires au vues de ce salaire minimum.

-En 1981 dette de la France par rapport au PIB :

25 pourcent, en 2011 elle atteint 90 pourcent du PIB alors que le traité de Maastricht
conçoit au maximum 60 pourcents.

Autres économistes classiques libéraux et Français : Jean baptiste Say « la loi des
débouchés »

Plus les entreprises ont un carnet de commande remplie et mieux c’est.

Il recule l’Etat dans ses fonctions régaliennes c’est-à-dire Police, Justice, et Défense.

En réponse à l’école Anglaise ou française classiques, on a les socialistes avec le


plus célèbre d’entre eux qui est Karl Marx

Les classiques socialistes, l’issue du système n’est que surproduction et chômage,


incapacité de tout écouler.

La capacité de production est supérieure à la capacité de consommation. D’un côté


masse des ouvriers pauvres et de l’autres on a la classe bourgeoise. Il faudrait revoir
la distribution des richesses.

C’est en réaction à Marx que des classiques vont réussir à réhabiliter la thèse des
classiques libéraux qu’on appellera les Néo classiques.

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La mesure et les indicateurs de la croissance
Pib mondial 2007 Milliards PPA Milliards USD
USD
Monde 54583 64909
OCDE 40378 38543
UE 27 16843 14811
USA 13751 13751
Japon 4384 4297
Chine 3205 7096

Pib = somme des valeurs ajoutés ce qui est différent de PNB.

Chaque valeur ajoutée crée et d’autant plus importante qu’on utilise le facteur capital.

Beaucoup plus de valeurs ajoutées dans la fabrication d’un AIRBUS que des
chaussettes. PIB = somme des valeurs ajoutées créent à l’intérieur du territoire
français.

PNB = Valeurs ajoutées créent par tous les acteurs nationaux. Pas beaucoup de
différence pour la France entre PIB et PNB puisqu’il y’a compensation avec les
firmes multinationales.

Pour les pays en développement par contre le PIB est beaucoup plus supérieur au
PNB.

Sur les 500 premières multinationales : 200 appartiennent aux USA, et 150 à l’union
européenne. La mesure de la croissance se fait essentiellement avec un indicateur
que l’on appelle productivité.

Y=f (K, L) = production globale de facteurs

Y= voiture, K= robot, et L= salariés.

Il faut aussi intégrer la matière première. Le problème de la mesure et des


indicateurs économiques ont été abordé par tous les économistes.

Par le 1er Adam Smith dans son ouvrage de 1776 « de la richesse des nations », le
second auteur qui s’est préoccupé des visions de croissances mais plus pessimistes
c’est Malthus, à son siècle on considère qu’il y’a des limites à la croissance.

Celui parmi les classiques qui s’intéressent à la croissance c’est Marx qui
considèrent que le système capitaliste tel qu’il est ne peut que s’autodétruire.

Crise de surproduction qui se traduit par du chômage, de la paupérisation ?

Les débats actuels sont les facteurs de croissance ? Plusieurs thèses ce sont
succédé : Pour les pays industrialisés , le facteur le plus vraisemblable de croissance
c’est la connaissance. Comment élever notre stock de connaissances ? Comment un

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pays peut mettre en place un processus d’élévation de la connaissance ? Il nous
faudrait une intelligence collective. Les pays qui ne sont pas dotés du même stock de
connaissances initial, avec des pays ou l’analphabétisme et développé.

I) La mesure de la croissance

1-1) Définition
Le PIB mesure la somme de valeurs ajoutées pour une économie nationale au cours
d’une année civile. Cet indicateur permet de quantifier la croissance. Cette
croissance dépend de 2 facteurs : le nombre d’heure travaillée et la productivité du
travail. Ce qui compte c’est la productivité et non pas le temps de travail.

Section 1-2)
En 2007, le PIB mondial = 54583 Milliards

Pays de l’OCDE = 40378 Ce sont les pays qui sont industrialisés.

27 pays de l’Union européenne = 16843

USA = 13751

Union Européenne + USA = la moitié du PIB mondial

Japon = 4384

Chine = 3205

Taux de change = pour transformer dollars en euros ou autres. Les taux de changes
sont flexibles, d’où la tâche difficile. Il existe une méthode pour lisser les taux de
change. Taux d’inflation également différent pour ces pays dont il faut atténuer les
écarts inflationnistes. PPA (Parité de pouvoirs d’achats) = le même panier de
consommation vaut autant à tel endroit qu’à un autres.

En parité de pouvoir d’achat

Pib mondial = 64909

OCDE = 38543

UE 27 = 14811

USA = 13751

Japon = 4297

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Chine =7096

Chine représente la moitié du PIB américain.

Triade comprend : UE 27, USA, et Chine.

L’émergence de certaine économie nationale tels les pays de la BRICS avec le Brésil
la Russie, l’Inde, la Chine et South Africa.

On les reconnait à leur intégration dans les échanges internationaux mais aussi de
leur ouverture de marché de capitaux = >Investissements directs à l’étranger = en
terme de portefeuille mais également en terme productifs.

BRICS = économies qui cherchent par les IDE à attirer des capitaux, des
compétences.

2 catégories d’IDE : Les entrants et les sortants.

I) Les déterminants de la productivité


On identifie 4 facteurs essentiels de la productivité :

1er facteur : l’épargne et l’investissement. Pour s’autofinancer ou faire appel à une


banque (besoin de l’épargne des ménages).

2eme facteurs : L’éducation (qualité de la main d’œuvre)

3eme facteurs : L’allocation des ressources

4eme facteurs : Les dépenses en recherche et en développement : Tout ce qui


permet l’innovation.

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1) L’épargne et l’investissement
GRAPHIQUE

.x représente les biens d’équipements par travailleurs et y la production par


travailleurs
Plus je me déplace vers la droite et plus la production des travailleurs est
élevé.
Ko => K1 = dépense supérieur en investissement
K/L = intensité capitalistiques L=travail

Caractéristiques des économies développées, industrialisées, elles ont investi


dans le capital. K/L qui ne cesse de croitre.
Pour que je puisse financer l’investissement il faut qu’ il y’ait une capacité
d’épargne.
Autofinancement
2 catégories : celles ou les actionnaires sont sur le marchés boursiers avec le
CAC 40 = entreprises cotés en bourses qui peuvent faire appel aux
actionnaires.
Les français sont extrêmement frileux pour qu’une partie de notre épargne soit
source de financement des entreprises à risques.
Puisque les français ont une aversion pour le risque : il faut qu’il y’ait des
garanties, l’astuce est que les français épargnent sur le long terme.
Favoriser l’investissement des entreprises. L’un des facteurs qui peut agir
c’est de faire en sorte que les épargnants épargnent.
Volonté d’élever les intérêts pour faciliter le comportement d’épargne pour
permettre de financer les investissements.

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Banque : 1000E * 10% = 100E

Crédits : aux entreprises ou ménages doivent être eux supérieur à 10 %.


Pour alimenter la croissance, plutôt intéressé à baisser le taux d’intérêts des
crédits.
Toutes les politiques macroéconomiques, monétaire ou fiscale ont des
incidences sur le cout épargne, investissement.

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