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Mai 2019
Présentation des animateurs
: 1
Nom
2
Fonction
5 4
Projets
3
Expériences
Vos attentes
en cours passées
1 2 3
Appréhender
les exigences Appréhender
Commencer à
d’IFRS 17 et les impacts
mettre en
les orientations actuariels
pratique IFRS
de mise en d’IFRS 9 et
9 et IFRS 17
œuvre par d’IFRS 17
Swiss Life*
* Les orientations présentées ne sont pas définitives. Swiss Life continue d’analyser l’implication de ces 1ères
orientations normatives sur le résultat IFRS et participe aux débats normatifs de place
Des illustrations
concrètes
Des éléments
Des principes plus détaillés
clés
Les normes IFRS, établis par l’IASB (International Accounting Standards Board),
sont d’application obligatoire pour l’établissement des comptes consolidés des
sociétés cotées depuis le 1er janvier 2005
Les sociétés non cotées mais émettant des titres de dettes cotés doivent préparer leurs
comptes consolidés selon le référentiel comptable international depuis le 1er janvier 2007
Les autres sociétés, qui ne font pas appel public à l’épargne, n’ont pas l’obligation d’utiliser
les normes IAS/IFRS pour produire leurs comptes consolidés mais peuvent opter pour ce
référentiel comptable si elles le souhaitent
L’utilisation des normes IFRS pour l’établissement des comptes sociaux est
autorisée dans certains pays européens. En France, cette option n’est pas accordée
pour l’instant
Les normes IFRS sont applicables aux comptes consolidés du groupe Swiss Life. Aucune
filiale n’applique les IFRS pour ses comptes statutaires
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Introduction
PASSIF
IFRS 9 pour les instruments financiers, IFRS 17 pour les passifs d’assurance
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Introduction
ACTIF
IFRS 17
IFRS 9 pour les instruments financiers, IFRS 17 pour les passifs d’assurance
Entrée en
Analyse d’impacts Implémentation d’IFRS 17 Phase test
vigueur
Exercice test
Effort
Publication
d’IFRS 17
Phases du projet
Entrée en vigueur au 1er janvier 2022 (pro forma états financiers au 1er janvier 2021)
La Commission européenne
L’IASB a institué un cadre ad doit formellement adopter la
hoc pour la mise en place de la norme pour la rendre
norme IFRS 17 applicable en UE
1 d’évaluation et de
comptabilisation des contrats
d’assurance entre pays
attendu des actifs
2
et garanties ne sont pas
garanties des contrats toujours valorisées de
façon prospective selon
d’assurance les normes comptables
françaises
ENJEUX
▪ de réassurance
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Building Block Approach - BBA
Principes
Passif sous Principe Méthodologie
IFRS 17
La CSM correspond à l’annulation des A l’émission des contrats, la CSM est égale
profits futurs initialement reconnus à la à la différence entre la valeur actuelle des
date de souscription du contrat cash-flows entrant et sortant, ajustée de
d’assurance l’ajustement pour le risque
Note : dans ce support de formation, les termes cash flows projetés, BEL ou BE sont utilisés sans distinction
somme de :
CF entrants
RA
la période de couverture
du contrat
CSM
- L’actualisation pour
refléter la valeur temps
de l’argent
- L’ajustement pour le
risque pour quantifier
l’incertitude relatif aux
risques non financiers
- La CSM qui conduit à
lisser la reconnaissance
du profit futur dans le
temps
Prestations futures
actualisées (y.c. frais 70 950
et commissions)
RA RA
Plus-values du stock
épargne partagées Actif
100 Actif
avec les nouveaux
contrats épargne
CSM A B
CSM = C
La CSM des contrats dont la période de couverture est échue est intégralement
reconnue en résultat
Note : Ces conclusions ne sont pas valable dans le cas de la réassurance
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Premium Allocation Approach - PAA
Conditions d’application de la PAA
La PAA est une approche simplifiée de la mesure de la valeur des contrats d’assurance. Elle
peut être utilisée
Description Impact
• Approche simplifiée qui peut être utilisée à la • La première raison de cette approche est de
place de la BBA permettre aux assureurs non-vie de continuer
d’utiliser leurs processus et systèmes de calcul
• La PAA est appliquée uniquement sur la période
des provisions de primes non acquises
de couverture et non sur la période de règlement
d’un sinistre • Aucune CSM n’est mesurée pour la PAA
• Actualisation des flux futurs sauf si la période • Il demeure toutefois nécessaire de calculer la
entre le début de la couverture et le sinistre est provision pour sinistres de façon conforme
inférieure à 1 an aux principes de BBA
• Un assureur devra constituer un passif • Les contrats onéreux sont mesurés selon le
supplémentaire pour les contrats onéreux mode BBA (cash flows attendus + ajustement
comptabilisé selon la PAA pour le risque)
Fulfilment cash
Ajustement
flows
pour le risque
Ajustement L’approche par bloc
pour le risque (BBA) est toujours
appliquée pour les
Cash flows Best provisions pour sinistres
Estimate à payer
Cash flows Best
Estimate
Frais d’acquisition
➢ Au 31 août 2022, l’entité revoit son estimation des sinistres et paie in fine un montant correspondant à son estimation
révisée de 1070
➢ Par ailleurs
• La période s’étalant entre la date à laquelle la prime est due et la fin de la période de couverture est inférieure à
un an En conséquence, l’entité choisit de ne pas ajuster les passifs pour couverture restante (Liability for
Remaining Coverage - LRC) pour réfléter la valeur temps de l’argent et les effets des risques financiers
• Les sinistres seront réglés dans l’année où ils sont survenus. En conséquence, l’entité choisit de ne pas ajuster
les passifs pour sinistres survenus Liability for Incurred Claims - LIC) pour refléter la valeur temps de l’argent et
les effets des risques financiers
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IFRS 17- Premium Allocation Approach - PAA
Cas pratique PAA – Analyse au 31 décembre 2021
636
1 124
Capitaux propres • Trésorerie = trésorerie de la période précédente puisque les sinistres ne sont
pas encore payés
140
= 1 200
Passifs d’assurance
• Passif d’assurance = LRC + LIC = 0 + 1 060 = 1 060
• LRC = LRC de la période précédente– revenus de la période
Liability for remaining = 488 – 488 = 0
Trésorerie coverage (LRC) • LIC = estimation de la valeur actuelle des cash flows futurs + RA pour
1 200 les risques non financiers
0
= 636 (LIC de la période précédente) + BEL (400) + RA (24)
Liability for incurred = 1 060
claims (LIC)
• Capitaux propres = résultat des périodes précédentes et de la période
1060 = 76 + 64 = 140
1 060
Non expiré
Passif (IFRS actuel) IFRS 17 (PAA) Passif d’assurance
Eligibilité à la PAA
Primes non acquises Passif PAA
La PAA s'applique de la même façon aux contrats (UPR – Frais d’acquisition)
SYNTHESE
Expiré
Provisions pour sinistres
Cash flows Best Estimate
1. Si la période
2. Si elle
de couverture à
représente une
l’émission du Fulfilment cash flows
approximation
contrat est
raisonnable de la
inférieure ou
BBA • La PPNA devra être ajustée pour tenir compte des frais
égale à un an
d’acquisition avant le début de la couverture. La nouvelle
présentation du passif PAA élimine les DAC de l'actif et les inclut
Approximation raisonnable de la BBA
implicitement dans le passif pour la couverture restante
L’assureur ne s’attend pas à une variabilité • L’approche par bloc (BBA) s’applique toujours pour les provisions
significative des FCF à l’émission pour sinistres à payer
Pause?
Cette approche concerne les contrats d’assurance qui créent une obligation de payer aux titulaires
de polices un montant égal à la valeur d’éléments sous-jacents spécifiés (actifs par exemple) moins
des frais que l’assureur déduit en échange des services fournis
Premium
Modèle général Variable Fee
Allocation
BBA VFA
PAA
Modifications des hypothèses
techniques
CSM CSM Résultat
Modifications des hypothèses
financières
Résultat ou OCI CSM Résultat ou OCI
Contrat de
prévoyance - BBA
Epargne
Retraite - VFA
• Pour appliquer la VFA, les 3 conditions relatives au lien substantiel entre actif et passif doivent être
respectées. Si l’une des conditions n’est pas satisfaite, le contrat doit être comptabilisé selon le mode BBA
• Les groupes de contrats comptabilisés selon le mode BBA ont une CSM qui ne varie pas avec les effets
financiers (changement d’hypothèses financières et variation de la valeur des actifs)
• IFRS 17 prévoit toutefois un traitement dérogatoire pour les groupes de contrats comptabilisés en BBA et
dont les cash flows varient avec une composante de participation discrétionnaire. Pour les contrats BBA
avec PB indirecte, la CSM est impactée des variations de cash flows de PB discrétionnaire
Effet des
changements de
participation CSM
discretionnaire
• L’entité doit préciser à l’émission des contrats ce qu’il considère comme cash flows discrétionnaires. Il
n’est toutefois a priori pas envisageable de considérer que les effets de taux garantis sur les cash flows
impactent la CSM
Swiss Life France n’est pas concerné par l’approche comptable BBA avec PB
indirecte
Les fulfilment cash flows sont réévalués à chaque clôture afin de refléter les
estimations fondées sur les hypothèses actuelles, en appliquant les mêmes
exigences que celles qui s'appliquent à l'évaluation initiale
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Les modes de comptabilisation
Vrai
1
Dans l’approche BBA, les chocs techniques et financiers sont
comptabilisés en résultat
Faux
Vrai
2
Dans l’approche VFA, tous les chocs techniques et financiers sont absorbés
QUIZZ
Vrai
3
Pour un contrat de prévoyance de couverture annuelle, la CSM peut être
ajustée en cas de variation des hypothèses de sinistralité même 3 ans après
l’émission des contrats Faux
Vrai
4
La CSM des contrats de prévoyance collectives comptabilisés selon le mode
PAA varie chaque année
Faux
Approche simplifiée
Champs Approche par défaut
Approche pour les utilisée pour les
contrats participatifs contrats à durée de
d’application
SYNTHESE
couverture < 1 an
Assurances
Contrats épargne, Contrats non vie MRH/
Exemples emprunteurs,
retraite… Auto, santé...
prévoyance …
Obligatoire Optionnel
Obligatoire ? Obligatoire (si les conditions sont (si les conditions sont
satisfaites) satisfaites)
Modèle
général
BBA Application de la BBA
mais pas de CSM au
BBA avec un passif passif car elle a été
égal à CSM + RA + BE intégralement amortie
SYNTHESE
Modifications pour les contrats avec « variable fee » Simplifications pour contrats de courte durée (optionnel)
Passif du contrat d’assurance Passif du contrat d’assurance
Passif pour couverture restante + Passif des sinistres survenus Passif lié pour couverture restante + Passif des sinistres survenus
= = = =
Fulfilment cash flows Fulfilment cash flows Fulfilment cash flows(1)
Valeur actuelle Cash flows Valeur actuelle Cash flows Évaluation simplifiée basée Cash flows
des cash flows Taux des cash flows Taux sur les primes non
(Pas d’actualisation si les règlements des
futurs d’actualisation futurs d’actualisation acquises sinistre sont dus dans l’année)
+ 1. Les fulfilment cash flows sont en valeur courante : les cash flows, les taux d'actualisation et
Marge de service contractuelle l’ajustement pour le risque sont mis à jour à chaque période de reporting
2. Les variations des cash flows et de l’ajustement pour le risque liés à la couverture à fournir ajustent
Profit à reconnaître au titre de la marge de service contractuelle
couvertures futures (2) (y.c. les
3. Les variations des cash flows et de l’ajustement pour le risque liés à la couverture fournie au cours
modifications de la « variable fee »)
de la période et antérieurement sont comptabilisées au P&L
4. Le relâchement de l'ajustement pour le risque au passif pour les sinistres survenus réduit le
© 2019 Deloitte Conseil – Formation IFRS 17 Swiss Life montant de sinistres survenus au P&L 44
Déjeuner ...
• IFRS 17 s’applique pour une entreprise d’assurance à différents types de contrats des catégories
suivantes :
▪ Contrats d’assurance et de réassurance émis par la compagnie
▪ Contrats de réassurance détenus par la compagnie (contrats cédés)
▪ Contrats d'investissement comportant un élément de participation discrétionnaire, sous condition que
le groupe émet également des contrats d’assurance
Les contrats UC sans garantie plancher sont
comptabilisés selon IFRS 9
• Les contrats généralement détenus par les entreprises d’assurance et ne correspondant pas aux
catégories ci-dessus sont ceux comprenant une composante d’investissement, et dénommés contrats
d'investissement. Il s’agit d’instruments financiers qui doivent être comptabilisés selon la norme IFRS 9
Une composante d’investissement correspond au montant qu'une entité doit rembourser à un assuré
au titre du contrat, même si aucun sinistre ne se produit
Un contrat d’assurance est « un contrat en vertu duquel une partie (l'émetteur) accepte un risque
d'assurance important d'une autre partie (le preneur d'assurance) en acceptant d'indemniser le
preneur d'assurance si un événement incertain spécifié (l'événement assuré) affecte négativement
le preneur d'assurance »
Le principe clé pour déterminer si un contrat
d’assurance est dans le périmètre de IFRS 17 est
d’identifier s’il y a ou non un risque
© 2019 Deloitte Conseil – Formation IFRS 17 Swiss Life 47
d’assurance significatif lié à ce contrat
Enregistrement des contrats
Classification
Sous quelle norme IFRS devrions nous comptabiliser un contrat émis par
une compagnie d’assurance ? 1
4
2
Note : le terme
décomposition est employé
pour « unbundling »
3 5
La caractéristique
définissant un contrat
d’assurance est la
présence d’un transfert Application de la norme
de risque d’assurance d’assurance IFRS 17
significatif
Application de la norme
sur les instruments
financiers IFRS 9
Utilisation de la norme
sur la reconnaissance
du revenu
- Les dérivés incorporés dans les contrats doivent être séparés si et seulement si leurs
caractéristiques ne sont pas étroitement liées aux caractéristiques économiques et aux risques
que présente le contrat hôte. Dans ce cas, le dérivé incorporé doit être évalué en premier de
façon autonome selon IFRS 9, les flux de trésorerie restants doivent être attribués aux autres
composantes du contrat d’assurance
- Les composantes placement et service des contrats ont des règles de séparation plus
complexes
Cf. extrait de la norme en annexe
© 2019 Deloitte Conseil – Formation IFRS 17 Swiss Life 48
Séparation des composantes d’un contrat d’assurance
Règles de séparation
Pas de séparation
requise
Placement : Service :
a) Est-ce qu’une mesure séparée n’est pas a) Est-ce que les cash-flows et les risques sont
possible ? fortement liés ?
OU OU
b) Est-ce que l’assuré ne peut pas profiter du b) Est-ce qu’il y a un service significatif
service sans l’autre composante ? d’intégration des composantes ?
Placement : Service :
Est-ce que des produits similaires (à la a) Est-ce que des produits similaires (à la
composante prise individuellement) sont vendus composante prise individuellement) sont
sur le marché ? vendus sur le marché ? OU
b) Est-ce que l’assuré peut profiter du service
séparément ?
Pas de séparation
Contrat avec supports UC + Il n’y aura pas de séparation du fait de de la garantie
supports euros + garantie condition a) du §B31
plancher (sur l’ensemble du l'interaction entre les trois composantes (même = > remplie plancher, des
contrat) raisonnement qu’au cas précédent) supports UC et
des supports euro
Dans ce cas, la question de la séparation du
Contrat avec supports UC + support euros pourrait se poser car il
supports euros + garantie
plancher que sur le support n'interagit pas (sauf argument de l'option
UC d'arbitrage) avec les composantes UC + GP, et
Il y a une Absence de
il pourrait être vendu séparément séparation des
interrogation quant au
composantes si
respect des conditions l’on considère que
Il n'y a pas de composante assurance. Il y a des §B31 et 32, sauf à les arbitrages sont
une composante financière à participation considérer que une condition
l'option d'arbitrage suffisante pour
Contrat avec supports UC + discrétionnaire directe et des supports UC, qui démontrer que les
fonds euros (sans GP) n'interagissent pas entre eux. créerait une deux
Comme au cas précédent, la question se pose interaction composantes sont
de séparer les supports UC car on peut mesurer significative étroitement liées
les supports UC sans le fonds euros. L’assuré
est capable de bénéficier de l'un sans l'autre
Une entité reconnait un groupe de contrats d’assurance émis au plus tôt entre:
• Le début de la période de couverture 2
▪ Un portefeuille comprend des contrats dont les risques sont similaires et gérés
ensemble au sein d’un pool unique
▪ Un groupe ne peut contenir que des contrats émis la même année (cohorte). Il sont
ensuite comptabilisés sur toute la durée de vie des contrats les composant
▪ Il est possible:
o D’évaluer les cash flows des groupes à un niveau moins fin que le groupe. Dans ce
cas, les cash flows sont ensuite ventilés entre groupes (exemple: calculs faits au
niveau d’un canton financier)
o De constituer des groupes plus granulaires que ce que prévoit IFRS 17 (exemple :
constitution de groupes par cohortes trimestrielles)
La granularité et les cohortes annuelles ont un impact majeur sur les systèmes et
le pilotage
• Objectif : Identifier dès l’émission les groupes de contrats onéreux. Les pertes sont
Application du immédiatement comptabilisées en résultat
niveau • L'évaluation des engagements d'assurance est agrégée au niveau groupe de telle sorte que les
d’agrégation changements sur les contrats individuels soient mutualisés et que seules les évolutions sur la
totalité des contrats affectent la CSM du groupe
Classification des contrats Liste des portefeuilles Liste des groupes de contrats
Alptis V5
BMW
Credit life contracts without profit sharing
Credit Life / Individual CSF 9764
protection CSF 9967
SURAVENIR
TOYOTA
Insurance contracts issued Pension/Annuity
PERP
SLAP S&P PERP ERES
Savings
Vie entière
5% SLPS
SLPS SLAP Protection
Investment contracts SLAP S&P Savings
Multiplace
Investment contracts with DPF SLAP S&P Savings
Credit Life / Individual Alptis V5
protection Credit life contracts without profit sharing
Reinsurance contracts held Savings
SLAP S&P Vie entière
5% SLPS
SLPS SLAP Protection
• Des contrats d’épargne (Epa.) et de prévoyance (Prev.) sont émis en 2021 et 2022 et donnent lieu au paiement d’une
prime initiale. Tous ces contrats sont profitables(après prise en compte des effets de mutualisation)
• Le détenteur du contrat d’épargne C1 effectue un versement libre P1 postérieurement à la souscription du contrat. Le
détenteur du contrat d’épargne C2 fait de même
• Le contrat de prévoyance C1 est annuellement renouvelable par tacite reconduction et donne lieu au paiement d’une
prime en 2022
Epa. C1 Prev. C1 C2 C3 C2 C4 C5
P1 P2 P1
01/01/2021 31/12/2021
Groupe 4
Groupe 1 Les contrats d’épargne émis en 2021 sont tous profitables et sont donc regroupés au sein du même
groupe. Les versements libres des contrats d’épargne sont pris en compte dans l’évaluation des passifs
d’assurance lors de l’enregistrement des contrats. Les primes futures rattachés aux contrats ne
constituent donc pas un nouveau groupe (position actuelle susceptible d’évoluer)
Groupe 2 Les contrats de prévoyance profitables émis en 2021 sont regroupés
Groupe 4 Le contrat de prévoyance C1 a été renouvelé. Cela constitue un nouveau contrat et donc un nouveau
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groupe
Enregistrement des contrats
Niveau d’agrégation des passifs d’assurance
Groupe onéreux
Questions - Granularité
Groupe potentiellement
onéreux
Groupe profitable
…
Si une entité dispose d'informations raisonnables et justifiables pour conclure qu'un ensemble de
contrats sera dans le même groupe en application du paragraphe 16, il est possible de mesurer
l'ensemble des contrats pour déterminer si les contrats sont onéreux (voir le paragraphe 47) et évaluer
l'ensemble des contrats pour déterminer si les contrats n'ont pas de possibilité de devenir onéreux par la
suite (voir le paragraphe 19). Si l'entité n'a pas d'informations raisonnables et justifiables pour conclure
qu'un ensemble de contrats seront tous dans le même groupe, elle doit déterminer le groupe auquel les
contrats appartiennent en considérant chaque contrat individuellement.
La composante de perte fait l’objet
d’un suivi extra comptable
Compo
CSM
-sante
perte
Cash flows
de
sortants
Reconnaissance des
Séparation
pertes immédiates (en
entrants
Cash flows sortants
des contrats
flows
composante de perte)
onéreux et Cash
Cash flows entrants
non onéreux
RA
CSM
Cash flows
sortants
flows le temps avec
Cash
l’amortissement de la
CSM
RA RA
profitable?
Objectif :
Comptabiliser les variations de composante de perte entre période pour un groupe de
contrats onéreux
Hypothèse :
31.12.2020 : reconnaissance d’un groupe de contrats onéreux
31.12.2021: baisse de la sinistralité attendue
CAS PRATIQUE
Communication financière :
• A un niveau d'agrégation supérieur à celui du groupe
• Informations agrégées selon IAS 1 et IFRS 8, par ex. par grandes lignes de produits,
géographie, segments d’activité
• Peut-être plus agrégé que les portefeuilles
Enregistrement des contrats
Niveau d’agrégation des passifs d’assurance
Considérations pratiques :
• La norme IFRS 17 ne définit pas les notions de « risques similaires » et de « gérés ensembles »
• Si les cash flows sont estimés au niveau des portefeuilles (exemple : les cash flows liés aux frais), il
convient d’examiner comment les affecter aux groupes de contrats
• Si l’estimation de l’ajustement pour le risque est réalisé au niveau de l’entité, il convient de définir un
méthodologie d’allocation à chaque groupe
• La segmentation d’un portefeuille en différents groupes est effectuée en prenant en compte les effets de la
mutualisation. La mutualisation n’a pas d’incidence automatique sur la définition d’un portefeuille (i.e.
des contrats mutualisant ensemble ne seront pas forcément dans le même portefeuille)
• Les contrats profitables et des contrats potentiellement onéreux sont comptabilisés de la même
façon
• Le test onéreux est effectué pour un ensemble de contrats [lorsque cela est possible]
• L’impact sur les contrats onéreux comptabilisés au cours de la période est présenté dans les notes annexes
des états financiers
Décomptabilisation des contrats
Vrai
QUIZZ
Vrai
3
Un groupe profitable peut-il devenir onéreux ?
Faux
Passif
d’assurance sous
IFRS 17 • La CSM est un des blocs qui définissent le passif d’assurance sous
IFRS 17
• Elle constitue une partie fondamentale du passif d’assurance :
CSM - Elle indique la profitabilité attendue des contrats d’assurance
profitables ou susceptibles de devenir onéreux
- Elle absorbe une part des variations des cash flows futurs et évite
RA la reconnaissance immédiate en résultat de ces changements
• Elle intègre un mécanisme qui permet de libérer les profits
progressivement tout au long de la période de couverture du
contrat
BEL
Hypothèses :
FP 10
o Actif : 100
CAS PRATIQUE
La CSM est strictement positive. Si, à l’instant initial, la CSM est négative alors
la perte est directement reconnue en résultat
Hypothèses :
FP 8
o Actif : 100
CAS PRATIQUE
La CSM est strictement positive. Si, à l’instant initial, la CSM est négative alors
la perte est directement reconnue en résultat
Questions
1. Quelle est la valeur des cash flows attendus et de la CSM au moment de la
reconnaissance initiale, ainsi qu’à la fin de chaque année 1, 2 et 3 ?
2. Quelle est la valeur du passif d’assurance à la fin de chaque période ?
3. Quel est le résultat à la fin de chaque année 1,2 et 3 ?
Reconnaissance initiale
Dr. Passif des contrats d’assurance-
BEL 300
Cr. Passif des contrats d’assurance-
CSM 300
CAS PRATIQUE
Dr. Cash 900 Dr. Passif des contrats d’assurance - Dr. Passif des contrats d’assurance -
Cr. Passif des contrats d’assurance - CSM 100 CSM 100
BEL 900 Cr. Revenus d’assurances 100 Cr. Revenues d’assurances 100
Primes reçues Relâchement de de la CSM Relâchement de de la CSM
Dr. Passif des contrats d’assurance - Dr. Passif des contrats d’assurance - Dr. Passif des contrats d’assurance -
CSM 100 BEL 200 BEL 200
Cr. Revenues d’assurances 100 Cr. Revenus d’assurances 200 Cr. Revenus d’assurances 200
Relâchement de de la CSM Relâchement des sinistres estimés Relâchement des sinistres estimés
Dr. Passif des contrats d’assurance- Dr. Frais de services d’assurances Dr. Frais de services d’assurances
BEL 200 200 200
Cr. Revenu d’assurances200 Cr. Cash 200 Cr. Cash 200
Relâchement des sinistres estimés Règlement des sinistres réels Règlement des sinistres réels
encourues encourues
Dr. Frais de services d’assurances 200
Cr. Cash 200
Règlement des sinistres réels
encourues
*Dr. : débit
*Cr. : crédit
Les hypothèses du scenario central sont conservées à l’exception des sinistres de l’année 2
qui s’élèvent à 150€ (50€ de moins qu’initialement prévu).
En conséquence, l’entité revoit à la baisse son estimation de sinistres pour la 3éme année
CAS PRATIQUE
Questions
1. Quelle est la valeur des cash flows attendus et de la CSM pour l’année 2 et 3?
2. Quelle est la valeur du passif d’assurance pour l’année 2 et 3?
3. Quel est le résultat des années 2 et 3 ?
Contrats onéreux 0 0 0 0
Résultat 400 100 175 125
Frais
Une entité émet des contrats d’assurances regroupés au sein d’un portefeuille.
• La valeur actuelle attendue des primes s’élève à 900€. Les primes sont reçues en 3
versements annuels égaux
CAS PRATIQUE
Questions
1. Quelle est la valeur des cash flows attendus et de la CSM pour l’année 1, 2 et 3 ?
2. Quelle est la valeur du passif d’assurance à chaque fin de période ?
3. Quelle est le résultat à chaque fin de période ?
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Marge de service contractuelle Cas 2 BBA
Recues
Frais
immediatement Année 1 Année 2 Année 3
Reconn €
et paiement des € € €
coûts d'acquisiton
Cash flows attendus
Cash flows sortant attendus 660 600 400 200 0
Cash flows entrant attendus -900 -600 -600 -300 0
TOTAL -240 0 -200 -100 0
Ajustement du risque
Ajustement du risque 30 30 20 10 0
CAS PRATIQUE
Année 2 Année 3
Compte de résultat simplifié & OCI Initial € Année 1 €
€ €
Amortissement de la CSM 210 70 70 70
Variation de l'ajustement pour le risque 30 10 10 10
Année 1 Année 3
Bilan simplifié Année 2 €
€ €
-200 -100 0
BEL 20 10 0
Ajustement pour le risque 140 70 0
CSM -40 -20 0
Où est la CSM ?
L’entité estime que la valeur actuelle des prestations et frais futurs est égale à 1300€,
CAS PRATIQUE
dont :
• 1260€ des coûts directement attribuables aux contrats d’assurances, comprenant
1200€ de charges de sinistres et 60€ de coûts d’acquisition directement attribuables
• 40€ de coûts d’acquisition non directement attribuables au portefeuille de contrats
d’assurances
Questions
1. Quelle est la valeur des cash flows attendus et de la CSM pour l’année 1, 2 et 3 ?
2. Quelle est la valeur du passif d’assurance à chaque fin de période ?
3. Quel est le résultat à chaque fin de période ?
Pause?
• La CSM est amortie par rapport aux unités de couverture écoulées sur la
période au titre des services rendus par l’assureur
• La sortie des contrats conduit à ajuster le rythme d’amortissement de la
CSM
• La CSM est totalement reconnue en résultat à la fin de la période de
couverture
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Marge de service contractuelle
Eléments de variation
7 Relâchement de la RA 2
5 6
4 Revenus d’assurance
2 3
Prestations et frais réels 3
Affaires Amortisse- Variation BE et CSM
1
Roll forward Changement nouvelles (effet ment
Changement
(désactualis Ecart d’hypothèses mutualisation) Contrats onéreux
d’hypothèses x
ation et d’expérience financière et Dépenses d’assurance
techniques ~10%
relâchement technique valeur des
sur FCF MARGE D’ASSURANCE
Changement du risque) actifs
modèle CSM Produits financiers 5
N Charges financières
(avant Variation du passif
amortis CSM MARGE FINANCIERE
sement)
CSM N Frais non attribuables
GROUPE
Pour actualiser les flux futurs, l’entité doit appliquer un taux moyen sur la
période à l’ensemble du groupe
Les revenus et charge d’assurance (insurance finance income and expenses) correspondent
aux variations de valeur comptable du groupe de contrat d’assurance générées par :
- Les effets de la valeur temps du fait du passage du temps
- Les effets des variations d’hypothèses financières
01/01/2021 31/12/2021
Option « Résultat »
La capitalisation de la CSM est enregistrée en
résultat. Il n’est pas nécessaire de calculer
directement la désactualisation de la CSM qui voit sa
valeur varier avec le passage du temps et les
changements d’hypothèses financières
Option « OCI »
Modèle L’entité doit comptabiliser une charge/un produit au
VFA titre des revenus et charges d’assurance qui égalise
la production financière générée par les actifs sous-
jacents au groupe de contrats. Est enregistré en
OCI, la différence entre les revenus ou charges
financières d’assurance comptabilisés en résultat et
le total des revenus ou charges financières
d’assurance pour la période
+100
+10
CSM -10
CSM CSM
CSM
RA
RA +10 RA RA
+90
Actif Actif Actif Actif
• Le contrat est onéreux et la CSM est négative dès l’enregistrement initial du contrat à
l’émission
• La CSM peut devenir nulle suite à un environnement financier qui se dégrade, une
hausse de la sinistralité projetée ou une sortie de contrats très rentables
• La CSM peut devenir nulle suite aux amortissements passés, suivi d’une dégradation
de l’environnement financier ou de la hausse de sinistralité
+10
Immob. Immob.
Obligations Obligations
souveraines souveraines
RA RA
Immob. Immob.
Obligations Obligations
souveraines souveraines
RA RA
-1
Immob. Immob. • Aucun changement de la valeur ou du
-99 rendement attendu des actions et des
Obligations biens immobiliers
Obligations corp.
corp. Impact sur le BEL+RA
-100
BEL • Impact sur le BEL :
BEL diminution de la PB future du fait de la
diminution de la production financière
• TVOG : hausse potentielle du fait de la
Obligations Obligations diminution des richesses
souveraines souveraines • Aucun impact supposé sur le RA
RA RA
Immob. Immob.
-99
RA RA
• La CSM de la fin de la période représente le profit du groupe de contrats qui n’a pas
encore été reconnu en résultat car il se rapporte aux services futurs
• L’amortissement de la CSM reflète le service rendu sur la période
• Le montant d’amortissement de la CSM est déterminé sur la base des unités de
couverture allouées à la période. Les unités de couverture d’un groupe de contrats
reflètent la duration attendue et la quantité de service rendu
σ40
𝑖=𝑛+1 𝑆𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑎𝑠𝑠𝑢𝑟é𝑒𝑠𝑖 / 1 + 𝑟𝑖
𝑖
Somme assurées 𝐶𝑆𝑀𝑛+1 = 𝐶𝑆𝑀𝑛 ×
σ0𝑖=𝑛 𝑆𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑎𝑠𝑠𝑢𝑟é𝑒𝑠𝑖 / 1 + 𝑟𝑖 𝑖
σ50
𝑖=𝑛+1 𝑃𝑀𝑖 / 1 + 𝑟𝑖
𝑖
Provisions mathématiques 𝐶𝑆𝑀𝑛+1 = 𝐶𝑆𝑀𝑛 × 50
σ𝑖=𝑛 𝑃𝑀𝑖 / 1 + 𝑟𝑖 𝑖
Note : l’horizon de projection de 40 ans est celui retenu par Swiss Life
- D’un écart d’expérience n’impactant pas le niveau des primes ou des dépôts
- D’une évolution du niveau de cash flows futurs causée par un changement
d’hypothèses financières (contrats BBA)
- D’un changement de la valeur de la provision des sinistres à payer expliquée
par les sinistres antérieur ou de la période
- Un changement qui engendre une perte pour des groupes onéreux
- Certaines hypothèses, comme le changement de notation du réassureur n’ajustent
pas la CSM (du contrat de réassurance et d’assurance)
- Pour les contrats comptabilisés selon la VFA, les effets des dérivés peuvent ne pas
être comptabilisés en CSM sous certaines conditions
IAS 34, norme sur les modalités de productions de comptes intérimaires, admet plutôt
comme principe que le nombre d’arrêtés publiés en IFRS ne doit pas avoir d’incidence
sur le résultat annuel
IFRS 17 B137 stipule toutefois qu’une entité ne doit pas modifier les estimations
comptables des périodes intermédiaires passées lors des périodes futures ou lors de la
production des comptes annuels
Modalités de comptabilisation des variations des cash flows pour les contrats
comptabilisés en BBA et VFA:
Passif
d’assurance
sous IFRS 17 Estimation:
• L’estimation des cash flows futurs
CSM correspond à la moyenne des
scenarios pondérés par leur
probabilité d’occurrence
RA
Cash-Flows projetés :
• Prestations (+)
BEL • Primes (-)
• Frais directement attribuables (+)
• Rétro-commissions (-)
• Commissions (+)
• Autres (+)
Enoncé :
Les flux à prendre en compte dans le calcul du BEL sont les flux associés aux
contrats existants en portefeuille et appartenant à la frontière des contrats
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Calcul des fulfilment cash flows
Primes futures
Les primes futures sont projetées dès lors qu’elles donnent lieu à une
obligation substantielle de service. La projection cesse une fois qu’il est
possible de modifier le tarif ou les garanties
Prévoyance collective
Absence de primes futures (sauf en cas de
contractualisation de contrats onéreux avant le 31.12)
Prévoyance individuelle
Hausse de la CSM des affaires nouvelles dans le cas où les contrats sont profitables
La CSM de la dernière génération n’est plus représentative de l’activité commerciale de la période (collecte brute)
Top-Down Bottom-up
La définition du taux d’actualisation doit être cohérente avec les prix observés
sur le marché pour des instruments financiers dont les cash-flows présentent
des caractéristiques semblables à ceux des contrats d’assurance notamment
concernant la durée, la devise et la liquidité
Maturité
Actualisation optionnelle
Taux d'actualisation
Suivant les cas sur des sinistres à
utilisés
développement < 1 an
Soit une obligation 10 ans, servant un coupon de 3% et une valeur nominale de 100. La
valeur de marché observée de l’obligation à la date d’évaluation est 93€.
CAS PRATIQUE
Si le taux sans risque est constant à 2%, la valeur actuelle des cash-flow est 109€ ce qui est
différent de la valeur de marché de l’obligation.
Risque de crédit
4%
(vision déterministe)
TMG TMG
3% 3% 100,49
100 100
Scénario défavorable
2%
(probabilité : 0,5)
Eléments du passif
Méthode Résultat
d’assurance
4 − 4
CSM = 0
1,04
Déterministe
BEL 100 1,04
BEL = = 100
1,04
Types de frais
Frais Lissés dans le • Frais d’acquisition
directement temps : projetés
attribuables aux • Frais d’administration
dans le BEL et
contrats amortis dans la • Frais liés à la gestion des
d’assurance CSM placements
• Frais de gestion des sinistres
Hypothèses
• Répartition entre frais liés aux
Frais non Reconnus en contrats existants (dans le
attribuables aux résultat périmètre) et frais liés aux
contrats lorsqu’ils sont contrats nouveaux (hors du
d’assurance encourus périmètre)
• Inflation des frais
Seuls les frais directement attribuables aux contrats (i.e. frais qui sont relatifs
directement à l’exécution du contrat) peuvent être intégrés dans les cash
flows futurs
Cf. extrait de la norme en annexe
BBA/VFA : prise en
compte des frais Ecart d’expérience :
(acquisition/gestion) différence entre coûts
dans le BEL2 => estimés et payés
diminue la CSM
Changement
Décomptabilisation du
Enregistrement d’un PAA3
: les coûts d’hypothèses :
passif (y compris actifs
actif au titre des coûts d’acquisition diminuent changement des frais
au titre des coûts
d’acquisition1 le LRC ou sont futurs estimés
d’acquisition)
enregistrés BBA/VFA : impact CSM
directement en charge (P&L si onéreux ou
LIC : les frais de période de couverture
gestion sont achevée)
comptabilisés dans le PAA : impact P&L
BEL2 (idem BBA)
(1) An entity shall recognise an asset or liability for any insurance acquisition cash flows relating to a group of issued insurance contracts that the entity
pays or receives before the group is recognised, unless it chooses to recognise them as expenses or income applying paragraph 59(a). An entity shall
derecognise the asset or liability resulting from such insurance acquisition cash flows when the group of insurance contracts to which the cash flows are
allocated is recognised (see paragraph 38(b)).
(2) Si les cash flows sont estimés à un niveau autre que le groupe, une allocation par groupe doit être réalisée par groupe
(3) IFRS17.59 In applying the premium allocation approach, an entity: (a) may choose to recognise any insurance acquisition cash flows as expenses
when it incurs those costs, provided that the coverage period of each contract in the group at initial recognition is no more than one year.
Passif
d’assurance
Définition: Un montant compensatoire
sous IFRS 17 requis pour rendre la compagnie
indifférente entre
• Un passif d’assurance ayant un ensemble
CSM
de réalisations possibles pour des risques
non-financiers
• Un passif d’assurance générant des cash
RA
flows certains ayant la même valeur
actualisée attendue que le contrat
d’assurance
Critères:
BEL • A risque similaire, l’ajustement pour le
risque est croissant avec la duration du
risque
• Un risque peu fréquent à sinistralité élevée
génère un ajustement pour le risque plus
important qu’un risque fréquent à
sinistralité faible
Cette notion est similaire à la marge pour risque définie dans Solvabilité 2
(mais des différences existent)
Spécifications du calcul:
• Son estimation s’effectue à chaque pas
de la projection de la période de
couverture
Value at Tail Value Cost of
• Il tient compte de l’effet de diversification
Risk at Risk Capital qui s’applique entre les portefeuilles
• Il est libéré tout au long de la période de
couverture
• Son impact sur la CSM est similaire à
celui du BEL
Quelle que soit la méthode utilisée, un
Méthode de calcul:
équivalent du niveau de confiance donné par la
Value at Risk doit être publié • Pas de méthodologie spécifique imposée
par la norme
• Facteurs à prendre en compte:
principalement les risques inhérents au
contrat d’assurance Mêmes risques que
Solvabilité 2 hors risque
opérationnel non pris en
compte sous IFRS 17
Le quantile auquel conduit l’ajustement pour le risque doit être publié dans
l’annexe des comptes
IFRS 17 Solvabilité 2
L’ajustement pour le risque ne prend pas en Le risque opérationnel est intégré à
compte le risque opérationnel l’évaluation de la marge pour risque
L’ajustement pour le risque est calculé brut La marge pour risque est calculée nette de
de réassurance réassurance
Aucune méthodologie de calcul de L’approche par le coût du capital avec un
l’ajustement pour risque n’est prescrite par taux de coût du capital fixé à 6% doit être
la norme utilisé pour le calcul de la marge pour risque
L’ajustement peut tenir compte de l’effet de La marge pour risque est calculée au niveau
diversification du groupe entité
L’ajustement pour le risque est calculé à La marge pour risque est calculée à la fin de
l’émission du contrat d‘assurance chaque arrêté
Où intervient la mutualisation ?:
• Entre groupes de contrats
2 3 4 5 6
7 8 • Entre portefeuilles au sein d’un
même groupe
Affaires nouvelles
AoC Passif
Prise en compte
Model Outils
(effet mutualisation)
Ecart d’expérience réel et model points
Roll forward Changement Amortissement
Ecart d’expérience financier
(désactualisation et d’hypothèses
points IFRS 17
1 technique
• Entre cohortes
relâchement du techniques sur FCF
risque)
Changement
modèle
CSM
CSM
N
• Pourrait être considérée entre
N-1
segments/entités
Génération PROPHET
1 Génération
X
Portefeuille 1
Méthodes de calcul de la CSM
Génération
EXCEL
des affaires nouvelles
2 XXX Génération • Doit prendre en compte la
2
X
mutualisation entre les affaires
Génération
3
Subledger
SAS nouvelles et le stock même si les
Génération
3
X différentes générations de
contrats mutualisent leur richesse
CSM
relâchement du techniques sur FCF
risque)
Changement
modèle
CSM
110
CSM N
N-1
Portefeuille amortissement
Scenario 1- 2021:
• Tout se passe comme prévu dans la projection du modèle
• Une nouvelle génération s’ajoute (PM de 100)
CSM
Ecart d’expérience (désactualisation et d’hypothèses financier
(désactualisation et d’hypothèses financier 1 technique
CSM
1 technique relâchement du techniques sur FCF
relâchement du techniques sur FCF
risque)
110-10=100
risque)
Changement
Changement
modèle
modèle
CSM
110 100
CSM
CSM N CSM N
N-1 N-1
Portefeuille
Portefeuille amortissement
2020- Stock initial 2021– Nouvelles affaires 2022– Hyp. Financières (+10)
Var CSM hors Var CSM hors Var CSM hors Amortissement
Amortissement = 0 = +10
Amortissement = 0
7 8 7 8
7 8 2 3 4 5 6 2 3 4 5 6
2 3 4 5 6 Affaires nouvelles Affaires nouvelles
Prise en compte Prise en compte
Affaires nouvelles (effet mutualisation) (effet mutualisation)
Prise en compte
(effet mutualisation) Roll forward Changement Ecart d’expérience réel et model points Amortissement Roll forward Changement Ecart d’expérience
réel et model points
Amortissement
Ecart d’expérience
Roll forward Changement Ecart d’expérience réel et model points Amortissement (désactualisation et d’hypothèses financier ( désactualisation et
Ecart d’expérience
d’ hypothèses financier
Ecart d’expérience 1 technique
CSM CSM
technique
(désactualisation et d’hypothèses financier relâchement du techniques sur FCF 1 relâchement du techniques sur FCF
CSM
1 technique risque)
relâchement du techniques sur FCF risque)
risque)
Changement Changement
modèle
CSM CSM
110 100 90
CSM CSM CSM
CSM N N
N N-1 N -1
N-1
Génération 1
Génération 1 90-9
AoC 110- 90-9=81 PM 900 81+9=90
Génération 1 AoC PM 900 AoC Passif =81
Passif 10=100 IFRS 17
PM 900 Passif
IFRS 17 IFRS 17 Génération2 10-1
10-1=9 9+1=10
Génération 2 PM 100 =9
Portefeuil PM 100
Portefeuille amortissement le Portefeuille
amortissement
amortissement Hyp. fin
• La CSM du stock à la transition • La CSM du stock (100) est répartie • Le changement des hypothèses financières
en 2020 est amortie de 10 proportionnellement, avant a un effet de +10 sur la CSM du
amortissement par cohorte portefeuille qui est répartie
proportionnellement aux PM entre chaque
génération
Vrai
1
Les primes futures des contrats en portefeuille sont toujours
projetées dans les cash flows futurs Faux
Vrai
2
Seuls les frais attribuables sont integrés aux cash flows
QUIZZ
futurs Faux
Vrai
3
La mutualisation des risques d’assurance entre assurés
réduit le risque de reconnaitre des contrats onéreux Faux
Vrai
4
Il existe deux techniques de calcul du taux d’actualisation
prévue par IFRS 17 Faux
𝑖=𝑛 𝑖=𝑛
𝐶𝐹𝑖 𝐶𝐹𝑖
(1 + 𝑟)𝑖 (1 + 𝑟)𝑖
𝑖=1 𝑖=1
Marge de
risque, LoB
Coût des
options et
garanties
Projection des
engagements
Réserves
locales
Comptes EV
statutaires Traditionnelle MCEV Solvabilité 2 Ecart IFRS 17
Un nouveau bilan
Absence de shadow accounting
et de LAT
Contrats onéreux:
• Enregistrement immédiat des
pertes futures générées par les
contrats onéreux
Amortissement de la Marge
Primes:
Primes acquises
de service contractuelle
Variation de l’ajustement pour
• Les primes émises brutes et les
PRODUITS
Mensuel, trimestriel,
Période de semestriel, annuel (selon
Trimestriel
reporting
les sociétés)
Dividendes
Intervalle de
confiance des
capitaux propres Coût du
Flux de trésorerie
capital
Juste valeur des (Frais, Primes…)
Marge de
actifs, autres actifs,
Taux service
autres passifs
d’actualisation contractuelle
Fonds
Propres
S2 Ecart [RM SII – RA IFRS 17] Bénéfice non
Ecart [BEL S2 vs PVFCF IFRS 17] Capitaux
acquis sous Propres
IFRS 17 IFRS 17
Résultats de
l’exercice Résultats de
l’exercice Impact des
précédent sous
précédent modifications
SII
sous IFRS 17 d’hypothèses
Ecart RA ultérieures
Ecart BE CSM
VIF “VIF”
IFRS 17141
S2 IFRS 17
Cash flows futurs Potentielles différences : frontière des contrats, taux d’actualisation, frais •
IFRS 17 n’a pas prévu la nécessité d’une garantie substantielle pour prendre en compte des primes
Frontières des
contrats futures pour les contrats d’épargne •
Frais
Solvabilité II : ensemble des coûts
IFRS 17 : frais directement attribuables •
Contrairement à Solvabilité II, aucune courbe des taux n’est prescrite par IFRS 17 pour le calcul du
Taux d’actualisation
taux d’actualisation sous IFRS 17. Une approche top down ou bottom up peut être utilisée •
Des similitudes existent entre la RM SII et le RA IFRS 17
Risk adjustment /
Marge pour risque
Aucune méthode n’est prescrite par IFRS 17 mais le niveau de confiance auquel l’ajustement pour le
risque conduit doit être publié
•
La CSM n’existe pas sous Solvabilité II
Contractual Service
Margin (CSM)
La réserve de réconciliation de Solvabilité II est reconnue en fonds propres alors que la CSM est un
passif sous IFRS 17
•
Premium Allocation Approach (PAA) est une option prévue par IFRS 17 pour les contrats d’une durée
Contrats à duration
courte de couverture inférieure ou égale à 1 an. Il n’existe pas d’équivalent sous Solvabilité II •
Transition
IFRS 17: calculs rétrospectifs
Solvabilité II: application complète prospective •
Présentation et
information à fournir
Un reporting IFRS 17 très différent de celui prévu par Solvabilité II (seules les informations sur les
risques peuvent être semblables) •
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Cochez les différences entre IFRS 17 et Solvabilité 2 ?
Eléments Différences
Le compte de résultat
La granularité
Impacts de la transition
Si impossible en pratique
- 14 ans
- 13 ans
- 12 ans
- 11 ans
- 10 ans
- 9 ans
- 8 ans
- 7 ans
- 6 ans
- 5 ans
L’approche rétrospective
Si impossible - 4 ans complète consiste à appliquer
Chaque barre en pratique - 3 ans IFRS 17 dès la souscription des
représente des groupes
de contrats reconnus - 2 ans contrats dans le passé
annuellement
- 1 an
Approche rétrospective
complète
Approche rétrospective
modifiée
Approche « juste valeur »
2021 2022
+
Capitalisation
+/- „Ajustement” - Amortissement = CSM Pour chaque contrat, des caractéristiques clés
CSM intérêts
sont déterminées (groupe, éligibilité à la VFA,
etc.)
RA
RA Pour chaque unité de compte, les éléments
suivants sont déterminés :
La principale difficulté est le calcul • Passif
rétrospectif de la CSM • Taux d’actualisation à l’émission pour la
EPV EPV
capitalisation de la CSM (taux Locked-In)
• OCI (si on fait le choix de l’option OCI)
- + - =
RA Amortis
JV des Marge
passées
sement CSM
Actifs passé
BEL
Reconstitution Amortissem
des CSM à ent passé
l’origine sur la
base des cash
flows passés
et futurs
(primes et
CSM
Remarque : le nombre réduit d’étapes de calcul ne traduit pas une
prestations)
complexité moindre
CSM
transition
RA à la
Juste valeur transition
du groupe de -
contrats
BE à la
transition
1 2
1 Juste valeur du • Calcul de la juste valeur IFRS 13 du groupe de • Estimation du prix de sortie du
groupe de contrats contrats (perspective d’un rachat du portefeuille par portefeuille
un acteur du marché) mais avec une valeur non
limitée à la valeur de rachat par les assurés
Vrai
1
A la transition, il n’est pas nécessaire de calculer la CSM pour les
contrats dont la couverture est passée
Faux
QUIZZ
Vrai
2
Le principal enjeu de la transition est de disposer d’une CSM la plus
faible possible Faux
3
L’approche juste valeur applicable à la transition conduit toujours à Vrai
une CSM nulle Faux
Pause?
Le compte de résultat
Objectifs
L’IASB a pour objectif d’harmoniser la présentation des revenus entre industries ce qui
implique :
▪ Absence de présentation du chiffre d’affaires en lecture directe: présentation des
composantes du chiffre d’affaires sous forme de prestations, frais et marge d’assurance
▪ Absence d’affichage au compte de résultat de la part des prestations correspondant à des
dépôts
▪ Le revenu d’assurance est reconnu sur la période au titre du service rendu sur la période
Impacts
Les nouvelles exigences se traduisent par plusieurs impacts pour les assureurs
▪ De nouvelles données doivent être valorisées et comptabilisées, en particulier pour les
activités d’assurance vie
▪ Les schémas comptables différents pour les modèles comptables PAA, BBA, VFA conduisent
à alimenter différents postes du compte de résultat
Produit : Epargne
On suppose un groupe de contrats d’épargne Choix comptable : Actif en FV
profitables, comptabilisé selon la VFA avec Méthode de comptabilisation : VFA
application de l’option OCI. Les flux sur l’année
2020 sont les suivants :
Compte de résultat IFRS 2020 2021
- Des primes reçues pour 1000€
Prestations et frais estimés 8 ?
- Des prestations réelles de 100€ (90€ de rachat,
CAS PRATIQUE
1 Sinistres, prestation et frais estimés 104 Les revenus d’assurance correspondent aux sinistres
2 Composante d’investissement estimée -80 attendus (nets de la composante investissement), aux frais
3 Frais estimés 10 Revenus attendus, et à l’amortissement de la CSM. La réduction du
4 Amortissement CSM 3 d’assurance risque lié au passage du temps conduit à une diminution de
5 Variation d’ajustement pour le risque liée à l’expiration des risques 2 l’ajustement pour le risque reconnue dans les revenus
6 Coût d’acquisition différé 5 d’assurance
7 Revenus d'assurance 44
8 Sinistres, prestation et frais réels 102
9 Composante d’investissement -85
10 Frais 10 Les dépenses d’assurance comprennent les sinistres et frais
11 Coût d’acquisition différé 5 Sinistres et réellement encourus sur la période ainsi que les frais non
12 Frais non attribuables 1 frais attribuables, la variation du passif liée aux changements
13 Variation des CF futurs -200 d’hypothèses techniques et la composante de perte
14 Perte à l'émission des contrats -1
15 Variation de la composante de perte 0
16 Dépenses d’assurance -168
17 MARGE D’ASSURANCE -124
18 Produits financiers 2 200 Résultat
19 Charges financières d’assurance -2 000 financier Les produits financiers IFRS 9 sont présentés en regard des
20 MARGE FINANCIERE 200 charges financières d’assurances
21 Résultat opérationnel 76
22 Charge de financement 0
23 Impôts sur le résultat 26
24 Résultat net 50
Capitaux propres
25 Capital 1 000
26 Primes d'émission 500
27 OCI actif 200
28 OCI passif 0 OCI actif et OCI actif enregistré au titre des instruments financiers
29 Titres subordonnés 0 passif comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres selon
30 Résultats cumulés 250 IFRS 9. L’OCI passif est généré par les variations financières
31 Résultat de la période 50 de passif d’assurance si cette option IFRS 17 est appliquée
32 Capitaux propres du Groupe 2 000
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Le compte de résultat
Détails des postes du compte de résultat (2/4)
N° Détail des postes du compte de résultat
• Cash flows de sinistres estimés pour la période :
– Cash flows de sinistres du BEL du 31.12.n-1
– Cash flows de sinistres pour la période des affaires nouvelles de la période
Sinistres, prestation et frais
1 • Absence d’actualisation (l’effet d’actualisation et reconnu dans le poste « charges
estimés 104 financières d’assurance »)
1
• Les cash flows reconnus sur la période sont nets de la composante dépôt
Composante
2 • Pour la PAA, les produits d’assurance correspondent aux sinistres attendus (i.e. primes
d’investissement estimée -80 diminuées des coûts d’acquisition). Lorsque les sinistres sont payés (diminution de la
provision), le montant est renseigné au poste « sinistres, prestations et frais réels ».
3 Frais estimés 10 Les montants générés par les contrats PAA et BBA sont présentés distinctement en
annexe
4 Amortissement CSM 3
• Composante d’investissement venant diminuer les cash flows de sinistres attendus
Variation d’ajustement pour 2
(valeur de rachat des contrats) de façon à présenter un produit d’assurance (i.e.
« insurance revenue ») net de la composante d’investissement. Cette information n’est
5 le risque liée à l’expiration pas présentée distinctement au compte de résultat
des risques 2 • Frais estimés directement attribuables pour la période :
6 Coût d’acquisition différé 5 3 – Cash flows de frais du BEL du 31.12.n-1
– Cash flows de frais pour la période des affaires nouvelles de la période
7 Revenus d'assurance 44
• Amortissement de la CSM désactualisée et ajustée des changements d’hypothèses
4 Remarque : la décomptabilisation de la CSM des contrats sortis est comprise dans
l’amortissement calculée selon des coverage unit prenant en compe l’effet des contrats
sortis
IFRS 9 est applicable au 1er janvier 2018. Certains assureurs ont la possibilité
Date
sous conditions d’appliquer IFRS 9 au 1er janvier 2021 en même temps qu’IFRS
d’application 17
IAS 39 IFRS 9
Dépréciation des
Classement Dépréciation Méthode d’évaluation
actifs financiers
Titres détenus jusqu’à
l’échéance (HTM)
Pertes avérées (IAS 39) Coût amorti
✓
Prêts et Créances Dans le scope du
modèle de
Provisionnement des MV Juste valeur par capitaux propres dépréciation
Titres disponibles à la
vente (AFS) : latentes si indicateur de Avec recyclage en résultat:
Obligations perte (IAS 39) avec prêts, obligations
recyclage
Provisionnement des MV Juste valeur par capitaux
Titres disponibles à la latentes si indicateur de propres
vente (AFS) : Actions Hors scope du modèle
perte (IAS 39) avec Sans recyclage en résultat :
de dépréciation
recyclage actions
Juste • Instruments de capitaux propres évalués par défaut à la juste valeur par résultat du fait de
valeur par leur caractéristiques contractuelles (non SPPI)
• Les instruments dérivés sont comptabilisés à la juste valeur par résultat
résultat
Juste • Option irrévocable de désigner un instrument de capitaux propres à la juste valeur par
valeur par capitaux propres désignation effectuée en date de comptabilisation initiale
• Option interdite pour les instruments de capitaux propres détenus à des fins de
capitaux transaction
propres • Dividendes comptabilisés en P&L (retour sur investissement)
• Absence de recyclage en résultat des plus-values de cession
(option)
• Exemple : Bilan IFRS (FVOCI)
Actif Passif
OCI +10
Actions +10 Résultat
© 2019 Deloitte Conseil – Formation IFRS 17 Swiss Life 168
CSM
BE
Interaction avec IFRS 9
Principes essentiels d’IFRS 9| Caractéristiques des flux de
trésorerie contractuels
Intérêts: considération
pour Rendements
correspondant à ceux
• Valeur temps de
d’un contrat de prêt dit
l’argent
« basique »
• Risque de crédit
• Risque de liquidité Les flux de trésorerie
• Autres risques contractuels
fondamentaux et correspondent
coûts (frais
administratifs,
uniquement au Evaluation instrument
marge, etc...) remboursement du par instrument
principal et à des Test qualitatif ou
quantitatif
versements d'intérêts
(« SPPI »)
Termes contractuels Valeur temps de
modifiant l’échéancier l'argent modifiée
ou le montant des flux
de trésorerie
• Le modèle de gestion des actifs financiers repose sur des faits qui peuvent être observés
• n’est pas fondé sur une simple intention du management
• ne s’apprécie pas au niveau de l’entité, ni instrument par instrument
• Nécessité d’observer toutes les indications disponibles, dont :
Comptabilisation de Comptabilisation du
P&L Actifs net
l’actif passif
Instable (modèle
Juste valeur – P&L OCI Stable
général)
Instable
(mais volatilité du fait des
Juste valeur – P&L P&L écarts de duration Instable
actif/passif et CSM locked
in)
Emprunteur /
Epargne-retraite
Fonds propres prévoyance
VFA
BBA
Variation +/-
CAS PRATIQUE
values latentes
actions
Réalisation +
value actions
Variation +/-
values obligations
Réalisation +
value obligations
Actif Passif
Réserves 0
OCI 0
Valeur boursière Résultat
175
Interaction avec IFRS 9
Option P&L
1
Pour les contrats d’épargne, pensez-vous préférable d’appliquer
l’option IFRS 17 résultat ou l’option OCI ?
Option OCI
Vrai
QUIZZ
Vrai
3
L’utilisation de la juste valeur par capitaux propres pour les actions
est idéale pour des portefeuilles de prévoyance Faux
Vrai
4
L’enregistrement en résultat d’une perte au titre de l’expected credit
loss IFRS 9 fait varier le passif d’assurance pour le même montant
Faux
Pause?
Réassurance
2) Dans tous les autres cas - depuis le début de la période de couverture du groupe de
contrats de réassurance
• Les hypothèses d’évaluation des cash flows futurs sont cohérentes entre le
contrat de réassurance et le contrat d’assurance réassuré
• Produire les informations à publier dans les états financiers (les informations
sont présentées brutes et nettes de réassurance)
Fulfilment cash flows de réassurance > 0 Fulfilment cash flows de réassurance < 0
Perte à la reconnaissance
CSM au moment de la reconnaissance
CSM pour évènements futurs (profit
(profit différé)
différé)
L’impossibilité d’appliquer la VFA pour les contrats des réassurance peut créer un mismatch
comptable lorsque des contrats d’épargne-retraite sont réassurés
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Réassurance
Hypothèses et cash flows| Risque de crédit lié au réassureur et
l’actif représentant la part du réassureur dans l’ajustement pour
le risque
IFRS 17.63 :
Contrairement à un contrat direct
De plus, l’entité devrait inclure dans les qui interdit explicitement les
fulfilment cash flows l’effet relatif à tout ajustements de crédit propre à
risque de non-performance du cessionaire l’entité, les cash flows pour la
du contrat de réassurance, y compris les réassurance cédée doivent refléter
effets relatifs au collatéral et aux pertes le risque de crédit du réassureur
générées par des conflits
IFRS 17.64 :
Au lieu de déterminer l’ajustement L’ajustement pour le risque pour la
pour le risque de la même manière réassurance cédée est un actif qui
qu’avec la BBA, l’entité devrait doit refléter le risque transféré des
déterminer l’ajustement pour le contrats sous-jacents et non la
risque de telle sorte à ce qu’il variabilité des cash flows de
représente le montant de risque réassurance
transféré à la cédante
Les variations des fullfilments cash-flows qui résultent de la variation du risque de non-performance
du cédant du traité de réassurance ne se rapportent pas au service futur et ne doivent pas ajuster la
CSM
Cependant, l’IASB a décidé qu’après
l’émission, l’entité devrait comptabiliser
D’après IFRS 17.66c, les exigences en P&L tout changement d’hypothèses
relatives à la valorisation ultérieure de relatives aux fulfilment cahs flows d’un
la CSM sont généralement les mêmes contrat de réassurance que détient une
que pour les contrats d’assurance entité quand ces changements sont
directs, ie les intérêts accrus sont issus du résultat des changements
calculés en utilisant un taux fixé lors de d’hypothèses des fulfilment cash flows
la comptabilisation initiale du contrat d’un contrat d’assurance direct sous-
jacent qui sont comptabilisés
immédiatemment en P&L
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Réassurance
Contrat de réassurance
Contrat d’assurance Impact
détenu
Lors de la première Lors de la première Plusieurs changements sont induits par cette
comptabilisation d’un groupe de comptabilisation d’un groupe de modification:
contrats de réassurance détenus, contrats d’assurance, les profits • La CSM d’un groupe de contrats de
les pertes ou les profits initiaux constituent la CSM alors que les réassurance détenus peut être positive ou
constituent la CSM. Toutefois, une pertes sont directement reconnues négative. Le profit ou la perte sera ainsi
partie des frais relatifs à des au compte de résultat lissé sur la période de couverture du
évènements survenus avant la contrat
reconnaissance initiale du groupe de • En cas de perte initiale, le compte de
SYNTHESE
Vrai
1
Il est possible d’appliquer la PAA et la BBA pour les contrats de
réassurance
Faux
QUIZZ
Vrai
2
Les contrats de réassurance sont valorisés en cohérence avec les
contrats d’assurance sous-jacents réassurés
Faux
Vrai
3
La CSM des contrats de réassurance onéreux n’est pas enregistrée
immédiatement en résultat Faux
Pilotage et
communication
financière
Ecart d’expérience
Actifs en FVTPL sinistralité ou
Dépréciations d’actifs méthodes/hypothèses
de provisionnement
Modalités de pilotage
Cession d’actions Absence d’impact sur le résultat (seule la plus-value de l’année impacte le
(actifs en représentation
résultat de la même façon que les variations de plus-values latentes)
des fonds propres)
Cession biens
immobiliers au coûts
amorti détenus en Reconnaissance des plus ou moins-values de cession immobilière en résultat
direct
(actifs en représentation
des fonds propres)
Cession d’obligations
(actifs en représentation
des fonds propres)
Reconnaissance des plus ou moins-values de cession obligataire en résultat
Reprise ou dotation de
provisions dont Impact différent selon les provisions (cf. exemples slides suivants)
PPE/PPB
7 Relâchement de la RA 2
5 6
4 Revenus d’assurance
2 3
Prestations et frais réels 3
Affaires Amortisse- Variation BE et CSM
1 nouvelles (effet
Roll forward Changement ment
Changement mutualisation) Contrats onéreux
(désactualis Ecart d’hypothèses
d’hypothèses x
ation et d’expérience financière et Dépenses d’assurance
techniques ~10%
relâchement technique valeur des
sur FCF MARGE D’ASSURANCE
Changement du risque) actifs
modèle CSM Produits financiers 5
N Charges financières
(avant Variation du passif
amortis CSM MARGE FINANCIERE
sement)
CSM N Frais non attribuables
6 Absence de pilotage
Nécessité de définir également le pilotage qui serait mis en œuvre en cas de crise financière
majeure
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Communication financière
Informations à publier
• Réconciliation ouverture-clôture des montants
Explications au bilan (passif d’assurance, composante de
sur les perte, passif pour sinistres survenus), CSM,
montants ajustement pour le risque Par rapport aux informations déjà
comptabilisés • Réconciliation entre primes encaissées et demandées par IFRS 4, les points
revenus (i.e. produits) reconnus sur la période suivant constituent des nouveautés
dans les états • Effet du new business sur les passifs
financiers d’assurance
introduites par IFRS 17 :
IFRS 17 §97-119 • Explications sur le lien entre le rendement des
actifs et le taux d’actualisation • Réconciliations beaucoup plus
détaillées sur l’évolution des
• Méthodes appliquées pour mesurer les passifs de contrats, avec mise en
Jugements contrats d’assurance (y compris informations
évidence des effets sur le
significatifs quantitatives sur les données et hypothèses
appliqués et les utilisées), résultat et la CSM
• Les actifs sous jacents des contrats
changements participatifs directs • Indication de l’intervalle de
de jugements • Les méthodes de calcul de la ajustement pour confiance lié à l’ajustement pour
entre périodes le risque, les taux d’actualisation le risque(quels quantiles)
IFRS 17 §117-120 • Degré de confiance auquel conduit le calcul
d’ajustement pour le risque • Indication des courbes de taux
utilisées (ou fourchettes de
Nature et • Nature des risques et exposition quantitative courbes de taux)
étendue des • Politique de gestion des risques
risques • Sensibilité du résultat et des capitaux propres • Sensibilités chiffrées sur les
découlant des aux risques (avant et après prise en compte risques d’assurance
de la réassurance)
contrats • Possibilité de communiquer des sensibilités
d’assurance qui sont utilisées par le management
(sensibilité S2, MCEV par exemple)
IFRS 17 §121-132
IFRS 17 §96 propose les exemples de niveau d’agrégation suivants pour l’annexe (il s’agit uniquement d’une proposition
d’exemples, sans caractère obligatoire) :
• Grandes lignes de produits par risques similaires (remarque : cette notion est proche de celle des portefeuilles) ;
• Zone géographique ;
• Segments d’activité selon IFRS 8
A priori au vu du premier critère, les niveaux d’agrégation demandés en annexe ne doivent pas venir en conflit avec le niveau de
définition des portefeuilles. Une cohérence entre ces deux éléments est souhaitable.
Autres critères pour les niveaux de détail en annexe demandés par IFRS 17 : ségrégations par modèles comptables et
informations sur les flux de contrats onéreux
• Distinction PAA/autres modèles comptables (IFRS 17 §101, Réconciliation des montants comptabilisés au bilan pour les
contrats autres que PAA)
• Distinction VFA/autres modèles comptables (IFRS 17 §111, Affichage séparé des actifs sous-jacents aux portefeuilles VFA)
• Informations sur la charge des contrats onéreux de la période (IFRS 17 §103(b)(iv))
Au vu de ces autres critères, le choix des portefeuilles par sous-segment n’est pas remis en cause dans une perspective de
granularité en annexes ; par ailleurs l’existence d’informations à fournir par modèle comptable IFRS 17 valide l’objectif recherché
de n’attribuer qu’un seul modèle comptable à un portefeuille donné, dans la mesure du possible.
17 § 100
Pour les contrats comptabilisés selon les modèles BBA et VFA, les éléments de réconciliation demandés entre l’ouverture et la
clôture de l’exercice sont :
• Les passifs ou actifs nets pour la composante de couverture restante, exclusion faite de toute composante de perte
• Les composantes de perte;
• Les passifs pour les sinistres survenus;
• Estimations des valeurs actualisées des flux de trésorerie futurs
• L’ajustement pour le risque non financier; et
• La Marge de service contractuelle
Les groupes de contrats en position active nette et ceux en position passive nette doivent être montrés séparément.
Les montants de contrats en affaires directes/acceptations doivent être séparés de ceux de la réassurance cédée.
Vrai
1
IFRS 17 modifie les modalités de pilotage du résultat
Faux
QUIZZ
Vrai
2
Une hausse de la PPE canton de 100 implique l’enregistrement d’une
charge du même montant dans le compte de résultat IFRS
Faux
Vrai
3
Les indicateurs de performance seront modifiés avec l’entrée en
vigueur d’IFRS 17 Faux
Pause?
La suite ?
Pause?
Annexe
Extraits de la norme
IFRS 17
Note : extraits non officiels et non complets de la norme IFRS 17
Paragraphes 74-77
Une entité doit décomptabiliser un contrat d’assurance quand:
• Il est éteint (il n’existe plus d’obligations attachées au contrat)
• Le contrat est modifié et l’une des conditions suivantes est satisfaite :
‒ Si le contrat avait été modifié à son émission,
‒ le contrat modifié aurait été exclu de la norme IFRS 17
‒ les composantes du contrats auraient été séparées
‒ le contrat modifié aurait eu une frontière des contrats différente
‒ le contrat modifié aurait été inclus dans un autre groupe de contrats
‒ Le contrat original satisfaisait la définition d’un contrat participatif direct ce qui n’est plus le
cas (ou vice versa)
Modalités
‒ L’entité comptabilisait le contrat original selon la PAA de décomptabilisation
ce qui n’est plus possible
Lorsqu’une entité décomptabilise un contrat et reconnaît un nouveau contrat suite à une modification
contractuelle, ou décomptabilise une parti d’un contrat, l’entité doit
• Reconnaître un profit ou une perte en résultat, mesuré comme la différence entre :
- La prime que l’entité aurait fait payé à l’assuré si ce dernier avait souscrit un contrat équivalent
(avant modification) à la date de la modification contractuelle, et
- Le montant décomptabilisé (valeur comptable du contrat ou de la partie du contrat
décomptabilisée)
© 2019 Deloitte Conseil – Formation IFRS 17 Swiss Life 201
Enregistrement des contrats
Modification des contrats comptabilisés
Paragraphes 14-24
Si les termes d’un contrat d’assurance sont modifiés et que le contrat ne remplit pas les conditions
pour être décomptabilisé, une entité doit
• Reconnaître les prestations additionnelles de la même façon qu’un nouveau contrat d’assurance. La
CSM est déterminée à partir des bénéfices et primes additionnelles générée par les modifications
du contrat
• Décomptabiliser la parti du contrat associée aux flux de prestations éliminés du faite des
modifications du contrat
• Comptabiliser les changements de cash flows qui ne sont pas une conséquence d’un changement
du niveau des prestations comme un changement d’estimation des fulfilment cash flows
Paragraphes 10-13
• Un ensemble ou une gamme de contrats d’assurance peut être conçu dans le but d’atteindre un
certain objectif commercial
• Afin de pouvoir informer l’essence de tels contrats, il peut être nécessaire de traiter le groupe ou la
gamme de contrats comme un tout
• Par exemple, si les droits ou obligations d’un contrat annule intégralement les droits ou obligations
d’un autre contrat reconnu à la même date et avec la même contrepartie, l’effet combiné qui en
résulte est qu’il n’existe ni droit ni obligation.
• Inversement, si un contrat crée deux ensembles de droits ou obligations ou plus qui auraient été
identiques si chacun des ensembles avait été crée dans des contrats séparés, l’entité pourrait
comptabiliser chacun des ensembles, comme s’ils provenaient de contrats séparés, dans l’objectif
de représenter fidèlement les droits et obligations.
Paragraphe 33
• L’entité doit inclure dans la valeur du groupe de contrats d’assurance tous les cash flows futurs au
sein des frontières des contrats du groupe.
• Pour valoriser un groupe de contrats, l’entité peut estimer les cash flows à un niveau d’agrégation
moins fin qu’un groupe ou qu’un portefeuille, tant que l’entité est à même d’allouer les cash flows
au groupe
• L’estimation des cash flows futurs devrait
• Tenir compte, avec neutralité, de toutes les informations raisonnables disponibles
sans coût excessif. Pour se faire, l’entité devrait estimer la valeur attendue (i.e la moyenne
pondérée par les probabilités), de l’ensemble des résultats possibles.
• Refléter la perspective de l’entité, à condition que l’estimation de toutes les variables de
marché pertinentes soit cohérente avec les prix de marché observables de ces variables.
• Etre courante – les estimations devraient refléter les conditions existantes à la date
d’arrêté, en tenant compte des hypothèses sur le futur.
• Etre explicite – l’entité devrait estimer l’ajustement pour les risques non-financiers
séparément des autres fulfilment cash flows. L’entité devrait aussi estimer les cash flows
séparément de l’ajustement pour la valeur temporelle de l’argent et des risques financiers, à
moins que la technique de mesure la plus appropriée ne combine ces estimations
Paragraphe B65
• Les taxes relatives aux transactions (telles que les taxes sur les primes, les taxes sur la valeur
ajoutée et les taxes sur les biens et services) et les prélèvements (tels que les prélèvements
effectués pour le risque incendie ou le fond garanti) qui proviennent directement des contrats
d’assurance existants, ou qui peuvent être attribués à ces derniers sur une base raisonnable et
cohérente
• Les paiements par l’assureur en qualité de percepteur des taxes encourues par l’assuré
• Les éventuels cash flows entrants des recouvrements (recouvrement et subrogation) relatifs aux
sinistres futurs couverts par les contrats d’assurance existants et, à condition qu’ils n’entrent pas
dans les critères de reconnaissance comme des actifs séparés, éventuels cash flows entrants des
recouvrements relatifs aux sinistres passés
• Une allocation des frais généraux fixes et variables (tels que les frais de comptabilité, de
ressources humaines, de technologie et du support informatique, d’amortissement immobilier, de
location, de maintenance et les frais divers) directement attribuables à l’accomplissement des
contrats d’assurance. De tels frais généraux sont alloués aux contrats (ou groupe de contrats) à
l’aide de méthodes constantes et justifiées, et qui sont appliquées de manière cohérente à tous les
frais dont les caractéristiques similaires
• Tous les autres frais spécifiques qui sont chargeables à l’assuré selon les termes du contrat
IFRS 17 fait une distinction entre la mutualisation financière au sein des contrats d’un
même groupe (IFRS 17.B67) et entre des groupes différents (IFRS 17.B68-69) :
Paragraphe B67
a. the policyholder to share with policyholders of other contracts the returns on the same specified
pool of underlying items; and
b. either:
i. the policyholder to bear a reduction in their share of the returns on the underlying items
because of payments to policyholders of other contracts that share in that pool, including
payments arising under guarantees made to policyholders of those other contracts; or
ii. policyholders of other contracts to bear a reduction in their share of returns on the
underlying items because of payments to the policyholder, including payments arising from
guarantees made to the policyholder.
Paragraphe B68
Sometimes, such contracts will affect the cash flows to policyholders of contracts in other groups.
The fulfilment cash flows of each group reflect the extent to which the contracts in the group cause
the entity to be affected by expected cash flows, whether to policyholders in that group or to
policyholders in another group. Hence the fulfilment cash flows for a group:
a. include payments arising from the terms of existing contracts to policyholders of contracts in
other groups, regardless of whether those payments are expected to be made to current or future
policyholders;and
b. exclude payments to policyholders in the group that, applying (a), have been included in the
fulfilment cash flows of another group.
Paragraphe B69
For example, to the extent that payments to policyholders in one group are reduced from a share in
the returns on underlying items of CU350 to CU250 because of payments of a guaranteed amount to
policyholders in another group, the fulfilment cash flows of the first group would include the
payments of CU100 (ie would be CU350) and the fulfilment cash flows of the second group would
exclude CU100 of the guaranteed amount.
Paragraphe BC138
The Board considered whether prohibiting groups from including contracts issued more than one
year apart would create an artificial divide for contracts with cash flows that affect or are affected by
cash flows to policyholders of contracts in another group. Some stakeholders asserted that such a
division would distort the reported result of those contracts and would be operationally burdensome.
However, the Board concluded that applying the requirements of IFRS 17 to determine the fulfilment
cash flows for groups of such contracts provides an appropriate depiction of the results of such
contracts (see paragraphs BC171–BC174). The Board acknowledged that, for contracts that fully
share risks, the groups together will give the same results as a single combined risk-sharing
portfolio, and therefore considered whether IFRS 17 should give an exception to the requirement to
restrict groups to include only contracts issued within one year. However, the Board concluded that
setting the boundary for such an exception would add complexity to IFRS 17 and create the risk that
the boundary would not be robust or appropriate in all circumstances. Hence, IFRS 17 does not
include such an exception. Nonetheless, the Board noted that the requirements specify the amounts
to be reported, not the methodology to be used to arrive at those amounts. Therefore it may not be
necessary for an entity to restrict groups in this way to achieve the same accounting outcome in
some circumstances.
Paragraphe B119
Le nombre d’unités de couverture dans un groupe est la quantité de couverture fournie par les
contrats dans le groupe, déterminée en considérant pour chaque contrat la quantité de bénéfices
procurés par un contrat et sa durée de couverture attendue.
Paragraphe 54
En appliquant les exigences de valorisation de la BBA, l’entité devrait valoriser les fulfilment cash
flows associés au groupe de contrats de réassurance qu’elle détient à l’aide d’hypothèses cohérentes
à celles utilisées pour valoriser la part correspondante des fulfilment cash flows des contrats
d’assurance sous-jacents.
Paragraphe B19
Un contrat transfère un risque d’assurance si il existe un scenario, qui a une substance commerciale,
dans lequel le cessionnaire est susceptible d’occasionner une perte sur une base actualisée.
Cependant, même si un contrat de réassurance n’expose pas le cessionnaire à une éventuelle perte
significative, on dit ce contrat qu’il transfère un risque d’assurance significatif si il transfère au
réassureur la quasi-totalité du risque d’assurance relatif à la part réassurée des contrats d’assurance
sous-jacents
Paragraphe 53
Au lieu d’appliquer la règle de comptabilisation initiale aux contrats d’assurance directs, l’entité
devrait comptabiliser un groupe de contrats de réassurance qu’elle détient:
La comptabilisation initiale du groupe de contrats sous-jacents, dans tous les autres cas
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Premium Allocation Approach
Conditions d’utilisation de la PAA
Paragraphe 49
L’entité devrait comptabiliser une composante de perte incluse dans le passif relatif à la couverture
restante si des faits et circonstances indiquent que le groupe de contrats
213 est onéreux. L’entité devrait
Paragraphe 50
En appliquant la PAA, l’entité:
• Peut choisir de comptabiliser les cash flows relatifs à l’acquisiton d’assurance comme des frais lorsqu’elle
est exposée à ces derniers, à condition que la période de couverture à l’émission ne soit pas supérieure
à un an.
• Devrait mesurer le passif relatif aux sinistres encourus pour le groupe du montant des fulfilment cash
flows relatifs aux sinistres encourus conformément à la BBA. Cependant, l’entité n’a pas besoin d’ajuster
les cash flows futurs de l’effet d’actualisation si le paiement ou l’encaissement de ces cash-flows est
attendu sous une durée inférieure ou égale à un an.
Paragraphe B103
Pour les contrats d’assurance participatifs directs, la Marge de service contractuelle est ajustée pour
refléter la nature variable du chargement. Par conséquent, les changements relatifs à l’obligation de
l’entité sont traités comme selon les articles B104 à B107.
Paragraphe B104
Les changement relatifs à l’obligation de l’entité de régler à l’assuré un montant égal à la juste valeur des
éléments sous-jacents ne reflètent pas les services futurs et n’ajustent pas la Marge de service
contractuelle
Paragraphe B106
Les changements relatifs aux montants payables à l’assuré qui ne varient pas sur la base des éléments
sous-jacents comprennent
• Les changements d’hypothèses relatifs aux sinistres et frais survenus. Ils ne sont pas liés au service
futur et n’ajustent pas la Marge de service contractuelle, conformément aux contrats d’assurance non
participatifs;
• Les changement d’hypothèses relatifs à la couverture d’assurance future, aux sinistres et aux écarts
d’expérience. L’entité devrait, conformément aux contrats d’assurance non participatifs, déterminer,
comme avec la BBA, dans quelle proportion ils font référence au service futur et l’ajustement de la
Marge de service contractuelle qui en découle; et
• Les changement relatifs à l’effet d’actualisation et aux effets des changements relatifs aux risques
financiers qui ne proviennent pas des éléments sous-jacents, comme par exemple l’effet des garanties
financières. Ils font référence au service futur et ajustent la Marge de service contractuelle sauf
application du paragraphe B108
Paragraphe B107
Les ajustement de la CSM relatifs aux paragraphes B105 et B106 n’ont pas besoin d’être identifiés
séparément mais plutôt d’être déterminés communément par le biais d’un montant combiné pour tout ou
partie des ajustements identifiés.
© 2019 Deloitte Conseil – Formation IFRS 17 Swiss Life 215
Variable Fee Approach (VFA)
Paragraphe B108
L’entité peut choisir de ne pas ajuster la Marge de service contractuelle dus aux impacts des
variations des risques financiers sur la part de l’entité dans les éléments sous-jacents ou sur les
fulfilment cash flows du paragraphe B106(c) à condition que le paragraphe B109 s’applique
Paragraphe B109
L’entité peut appliquer le paragraphe B108 à condition que du fait de l’application antérieure d’un
objectif de gestion du risque documenté et d’une stratégie d’utilisation des dérivés pour atténuer le
risque financier généré par le groupe de contrats d’assurance:
• L’entité utilise un dérivé pour atténuer le risque financier généré par le groupe de contrats
d’assurance
• Une compensation économique existe entre le groupe de contrats d’assurance et le dérivé, ie la
valorisation du groupe de contrats d’assurance et le dérivé évolue généralement dans des sens
opposés car ils répondent de la même façon aux changements relatifs aux risques atténués.
L’entité ne devrait pas considérer les différences de mode de comptabilisation dans l’évaluation de
la compensation économique; et
• Le risque de crédit ne domine pas la compensation économique.
Paragraphe B111
Si la compensation économique cesse d’exister, l’entité
• Devrait comptabiliser une variation de la CSM relative aux changements de la part de l’entité dans
les éléments sous-jacents et aux fulfilment cash flows à cette date;
• Ne devrait pas considérer d’ajustement relatifs aux changements précédemment comptabilisés en
P&L.
© 2019 Deloitte Conseil – Formation IFRS 17 Swiss Life 216
Variable Fee Approach (VFA): Contrats participatifs directs
Paragraphe B99
Les contrats d’assurance participatifs directs sont des contrats pour lesquels l’entité a l’obligation de
payer à l’assuré le net des 2 éléments suivants :
• Un montant égal à la juste valeur des éléments sous-jacents (actifs en représentation des
engagements) ; et
• Des frais variables que l’entité déduit du montant précédent pour l’échange de services futurs
fournis dans le cadre du contrat d’assurance, comprenant
• La part de l’entité de la juste valeur des éléments sous-jacents; diminuée
• Des montants payables à l’assuré qui ne varient pas sur la base des éléments sous-jacents
Paragraphe B101
L’ensemble des éléments sous-jacents peut comprendre divers éléments, comme par exemple un
portefeuille d’actifs, l’actif net de l’entité, ou un sous-ensemble de l’actif net de l’entité, tant que cet
ensemble est clairement défini dans les termes du contrat. L’entité n’a pas besoin de détenir
l’ensemble des éléments sous-jacents dont il est question. Cependant, un ensemble clairement défini
d’éléments sous-jacents n’existe pas quand
• L’entité peut changer les éléments sous-jacents qui déterminent le montant dû par l’entité avec un
effet rétrospectif; ou
• Il n’y pas d’éléments sous-jacents identifiés, même si l’assuré peut bénéficier d’un rendement qui
reflète l’attente et la performance globale de l’entité, ou l’attente et la performance d’un sous-
ensemble d’actifs que détient l’entité. Par exemple, la fourniture d’un taux technique ou le
paiement de dividendes fixés à la fin d’une période à laquelle ils font référence. Dans ce cas,
l’obligation de l’assuré reflète le taux technique ou le montant de dividende que l’entité a fixé, et
ne reflète pas un élément sous-jacent identifié.
Paragraphe B102
Une part substantielle du rendement des éléments sous-jacents doit être payée à l’assuré et une
proportion substantielle des paiements que l’assuré reçoit devrait varier avec le rendement des
éléments sous-jacents. A cette fin, l’entité devrait
• Interpréter le terme substantiel relativement à l’objectif de la définition des contrats d’assurance
participatifs directs ; et
• Evaluer la variation des cash flows attendus qui varient avec les éléments sous-jacents
• Sur la durée de vie du groupe de contrats
• Sur la base d’une moyenne pondérée par les probabilités, et non sur la base du meilleur ou
pire des résultats
Différences
Solvabilité 2 – IFRS 17
Solvabilité 2 IFRS 17
[Solvency II Delegated Acts, [IFRS 17.14]: Divergences
October 2014, Article 34]: Un portefeuille de contrats
d’assurance est composé de contrats • Sous IFRS 17, un portefeuille est
- La projection des cash flows soumis aux mêmes risques et gérés
devrait être séparée pour ensemble un ensemble de contrats soumis
chacune des polices. aux mêmes risques et gérés
- Cependant, des regroupements [IFRS 17.16]:
de polices sont possibles L’entité devrait diviser un ensemble. Au sein de chaque
lorsqu’ils créent des groupes de portefeuille au minimum entre portefeuille, les contrats sont
risque homogène qui reflètent Un groupe de contrats onéreux à
de manière adéquate les risques l’émission, s’il en existe; alloués à des groupes (onéreux,
des polices individuelles
comprises dans ces groupes.
- Un groupe de contrats non-
onéreux à l’émission sans
potentiellement onéreux,
risque significatif de devenir profitables)
onéreux, s’il en existe; et
- Un groupe qui comprend le • Sous Solvabilité 2, les
reste des contrats du
portefeuilles, s’il en existe
groupements se font par LoB
[IFRS 17.22]:
Un groupe de contrats ne devraient
pas contenir de contrats émis à plus
d’un an d’intervalle
La CSM est le concept le plus innovant sous IFRS pour les contrats d’assurance
et son traitement comptable nécessite une quantité significative de données
supplémentaires.
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Les bilans multinormes
Différences avec Solvabilité 2| Ajustement pour le risque
Divergences
• IFRS 17 n’impose aucune
Solvabilité 2 IFRS 17 méthode de calcul de
l’ajustement pour le risque alors
[Solvency II Delegated [IFRS 17.B91 et 119]: que Solvabilité 2 prévoit
Acts, October 2014, l’utilisation du coûts du capital à
Article 37]: - Aucune méthode prescrite 6% pour calculer la marge pour
- Peu importe la méthode
La marge pour risque des choisie, un equivalent de la
risque
obligations relatives à VaR doit être calculé et • Sous IFRS 17, l’ajustement pour
l’ensemble du portefeuille publié. risque est calculé brut de
d’assurance ou de réassurance réassurance alors qu’il est calculé
devrait être calculée selon une net de réassurance sous
formule (Coût du capital Solvabilité 2
multiplié par la la somme des
SCR actualisés au taux sans
• Sous Solvabilité 2, la marge pour
risque) risque définie les provisions
techniques comme le montant
probable nécessaire pour remplir
ses obligations.
Des similitudes existent entre la RM S2 et le RA IFRS 17. Bien qu’il existe de
nouveaux concepts pour IFRS, les assureurs peuvent capitaliser sur les calculs
de la RM et les utiliser pour IFRS 17.
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Les bilans multinormes
Différences avec Solvabilité 2| Taux d’intérêt
Solvabilité 2 IFRS 17
Divergences
[Solvency II Delegated Acts, [IFRS 17.B78-B81]:
October 2014, Section 4]: - Aucune méthode précisée • La courbe des taux Solvabilité II
- Une méthode est prescrite et (paragraphe B78). repose sur le taux swap diminué
généralement égale à une - Le taux d’actualisation du CRA et augmenté de
courbe des taux sans risque relatif aux passif l’ajustement de volatilité . Cette
EIOPA ajustée basée sur les d’assurance peut être courbe n’est pas directement
taux swap. determiné par une approche
- Matching adjustment (MA) “top down” (paragraphe
applicable aux cash flows IFRS 17
- Volatility adjustment (VA) B80) ou par une approche
“bottom up” (paragraphe • Sous IFRS 17, la définition du taux
B81) (courant et locked-in
pour l’OCI).
d’actualisation doit être cohérente
avec les prix observés sur le
- Pas de concept equivalent
[IFRS 17.28 et B72(e)]: marché pour des instruments
- Les assureurs auront besoin
de pouvoir suivre l’impact
financiers dont les cash flows
des changements relatifs
présentent des caractéristiques
aux taux d’actualisation à semblables à ceux de ces contrats
chaque période de d’assurance notamment
reporting. (paragraphe 28) concernant la durée, la devise et la
- L’effet des changements liquidité.
relatifs aux taux
d’actualisation (difference
entre la valeur actuelle des • Sous IFRS 17, lorsque les cash
cash flows futurs au taux flows dépendent du rendement de
courant et au taux locked- l’actif, le taux d’actualisation doit
in) est présenté en OCI ou également refléter cette
en P&L (paragraphe
B72(e)).
dépendance
Solvabilité 2 IFRS 17
Divergences
[Solvency II Delegated Acts, [IFRS 17.B65-B66]: • Sous IFRS 17, l’ensemble des
October 2014, Article 31]: - Les frais directement frais directement liés à la mise en
- Tous les frais survenus attribuables au
dans le cadre des portefeuille de contrats
place du portefeuille de contrats
obligations d’assurance ou d’assurance peuvent être d’assurance sont inclus dans la
de réassurance devraient inclus dans les cash flows projection des cash flows futurs
être pris en compte (par futurs
exemple, les frais - Les frais non directement • Les frais d’acquisition sont
d’administration, les frais attribuables au implicitement différés via une
d’investissement, les frais portefeuille de contrats
de gestion de sinistres et
réduction de la CSM. Il n’existe
d’assurance sont
les frais d’acquisition). comptabilisés au compte
pas de concept équivalent sous
de résultat Solvabilité II.
[IFRS 17.59(a)]:
- Si la Premium Allocation
• Si les frais sont payés avant la
Approach (PAA) est reconnaissance du contrat, ils
appliquée, les frais doivent être enregistrés à l’actif
d’acquisition directement du bilan (activation des frais).
attribuables peuvent être
reconnus au compte de
résultat.
Sous IFRS 17 et Solvabilité II, la définition des coûts d’acquisition est différente.
Divergences
Solvabilité 2 IFRS 17
• Pour l’évaluation des contrats
- La même méthode est [IFRS 17.53]: d’assurance dont la période
appliquée aux contrats de − L’entité peut simplifier la
courte et de longue duration. valorization du passif relative
initiale de couverture est
à la couverture restante en inférieure à un an, une approche
utilisant la PAA si et simplifiée appelée Premium
seulement si lors de la Allocation Approach (PAA) peut
comptabilisation initiale:
• L’entité s’attend, dans une être utilisée
mesure raisonnable, à
produire une valorisation • La PAA permet de réduire les
qui ne différerait pas
coûts d’implémentation d’IFRS
significativement de celle
qui aurait été produite 17 pour les contrats simples
avec la BBA; ou mais cela ne dispense pas de
• La période de couverture mettre en place des processus
du contrat d’assurance est
inférieure ou égale à un
pour le calcul des provisions pour
an. sinistres selon la building block
approche.
Divergences
Lexique
Assuré Un parti qui a un droit d’indemnisation sous un contrat d’assurance si un événement assuré
survient
Les charges financières d’assurance correspondent aux variations de valeurs comptables du groupe de
Charges financières
contrat d’assurance générées par les effets du passage du temps et des changements d’hypothèses
d’assurance
financières. Elles sont ventilées entre le résultat et les capitaux propres si l’entreprise choisit cette
(p.149)
option
Composante Les montants qu’un contrat d’assurance exige à l’entité de rembourser à un assuré même si aucun
d’investissement événement assuré n’est survenu
(p.45/151)
Un contrat sous lequel un parti (l’émetteur) accepte un risque significatif d’assurance porté par un
Contrat d’assurance
autre parti (l’assuré) en acceptant d’indemniser l’assuré si un évènement futur incertain spécifié dans
(p.45)
le contrat (l’événement assuré) affecte défavorablement l’assuré
Un contrat d’assurance pour lequel, lors de la comptabilisation initiale :
(a) les termes contractuels spécifient que l’assuré participe à une part d’un ensemble clairement
Contrat d’assurance identifié d’éléments sous-jacents;
participatif direct (b) l’entité s’attend à payer à l’assuré un montant égal à une part substantiel des rendements relatifs
(p.107) aux éléments sous-jacents; et
(c) une part substantielle des cash flows que l’entité s’attend à payer à l’assuré devrait être attendu
de varier avec les cash flows issus des éléments sous-jacents
Contrat d’assurance Un contrat d’assurance qui n’est pas un contrat d’assurance participatif direct
non participatif
(p.107)
Contrat de Un contrat d’assurance émis par une entité (le « réassureur ») en vue d’indemniser une autre entité
réassurance des sinistres issus d’un ou plusieurs contrats d’assurance émis par cette autre entité
(p.170)
Evènement assuré Un évènement futur incertain couvert par un contrat d’assurance qui crée un risque d’assurance
Une estimation explicite, sans biais et pondéré par les probabilités (i.e. valeur attendue) de la valeur
Fulfilment cash flows actuelle des cash flows futurs sortants diminuée de la valeur actuelle des cash flows futurs entrants qui
(p.97) surviendront tout au long du respect par l’entité des engagements du contrat d’assurance, y compris
ajustement pour les risques relatifs aux risques non-financiers
FVTPL Comptabilisation des instruments financiers à la juste valeur par résultat (IFRS 9)
(p.157)
FVTOCI Comptabilisation des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres (IFRS 9)
(p.157)
Un ensemble de contrats d’assurance issu de la division d’un portefeuille de contrats d’assurance
entre les contrats souscrits dans l’année:
Groupe de contrats (a) qui sont onéreux lors de la comptabilisation initiale, si il en existe;
d’assurance (b) qui, lors de la comptabilisation initiale, ne présentent pas de risque significatif de devenir onéreux,
(p.52) si il en existe; et
(c) Les autres contrats du portefeuille, si il en existe
Marge de service La Marge de service contractuelle (Contractual Service Margin – CSM) est calculée à l’émission des
contractuelle (CSM) contrats. Elle est le profit attendu par l’assureur dans l’accomplissement du contrat. Elle est amortie
(p.62) dans le temps sur la durée de couverture résiduelle des contrats. Elle est ajustée des variations des
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flux de trésorerie futurs
Lexique
Le modèle général est basé sur une méthode de comptabilisation du passif par block (CSM, RA, BE)
appelée Building Block Approach
Il existe deux méthodes dérogatoires au modèle général :
• PAA (Premium Allocation Approach) : cette approche simplifiée est applicable lorsque la période de
Modèle d’évaluation
couverture des contrats est de 12 mois ou moins, ou lorsqu’elle permet d’approcher le résultat du
(p.22)
modèle général
• VFA (Variable Fee Approach) : similaire au modèle général avec deux différences :
o La Marge de service contractuelle absorbe les chocs techniques et financiers
o Les effets du passage du temps (i.e. désactualisation) sont mesurés au taux courant
OCI Other comprehensive income. Une partie des variation d’instruments financier et des passifs
(p.81) d’assurance peuvent être enregistrés directement en capitaux propres
Passif relatif aux Obligation de l’entité d’examiner et de régler les sinistres pour des événements assurés qui sont déjà
sinistres survenus survenus, y compris pour des événements qui sont survenus mais pour lesquels les sinistres n’ont pas
(p.41) encore été déclarés
Passif relatif à la Obligation de l’entité d’examiner et de régler les sinistres valides des contrats d’assurance existants
couverture restante pour des événements assurés qui ne sont pas encore survenus (i.e. l’obligation qui est liée à la partie
(p.41) non expirée de la période de couverture)
La période durant laquelle l’entité fournit une couverture pour les événements assurés. Cette période
Période de couverture inclut la couverture liée à toutes les primes dans la limite du contrat d’assurance
Portefeuille de Contrats d’assurance qui sont sujets à des risques similaires et gérés ensemble au sein d’un unique
contrats d’assurance regroupement
(p.51)
Provisions techniques Une estimation explicite, sans biais et pondéré par les probabilités (i.e. valeur attendue) de la valeur
best estimate actuelle des cash flows futurs sortants (sinistres, prestations, frais) diminuée de la valeur actuelle des
(p.98) cash flows futurs entrants (primes) générés par les contrats d’assurance
Risque d’assurance Risque, autre qu’un risque financier, transféré du titulaire du contrat à l’émetteur
Le risque d’un éventuel changement futur d’une ou plusieurs des variables suivantes : taux d’intérêt,
Risque financier prix d’un instrument financier, prix d’une marchandise, taux de change monétaire, indice des prix ou
(p.96) des taux, cote de solvabilité ou indice de crédit ou une autre variable, fournit dans le cas d’une variable
non-financière dont la nature n’est spécifique à aucun parti du contrat
IFRS 17 entrera en vigueur au 01/01/2021 avec une année comparative (01/01/2020). L’entité doit
Transition
retraiter les passifs d’assurance comme si IFRS 17 a toujours été appliqué depuis la souscription des
(p.134)
contrats. Si c’est impossible en pratique, IFRS 17 prévoit deux autres approches simplifiées
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Notes
Cas central
Cas 1
Tout se passe comme prévu dans le
Frais réels supérieurs à ceux estimés
modèle
Les flux réels constatés au Les frais de l’année 2017 sont supérieurs de 5 à ceux
31.12.2017 sont conformes à ceux prévus. Cela conduit à un écart d’expérience de -5
estimés au 31.12.2016 constaté dans le résultat de l’année
Bilan IFRS 31.12.2017 Bilan IFRS 31.12.2017
Actif Passif Actif Passif
OCI OCI
Actifs 950 Résultat 10 Actifs 945 Résultat 9,5
CSM 90 CSM 95,5
BE 850 BE 850
Deloitte fait référence à un ou plusieurs cabinets membres de Deloitte Touche Tohmatsu Limited (DTTL), société de droit
anglais (« private company limited by guarantee »), et à son réseau de cabinets membres constitués en entités
indépendantes et juridiquement distinctes. DTTL (ou « Deloitte Global ») ne fournit pas de services à des clients. Pour en
savoir plus sur notre réseau global de firmes membres : www.deloitte.com/about. En France, Deloitte SAS est le cabinet
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