Maintenant, je vais vous parler des déficiences du microbiote intestinale.

On appelle dysbiose, la perturbation de la composition et du fonctionnement du microbiote

intestinal. Elle est souvent due à un traitement antibiotique. (Schéma a p.278 : nous pouvons
voir qu’avant la prise d’antibiotiques d’une durée d’une semaine, l’individu possède une
grande diversité bactérienne. Pendant les neufs prochains mois, le microbiote possède
seulement une bactérie et à partir de 12 mois a de nouveau quelques bactéries mais pas
autant qu’avant. Même 2ans après, le microbiote intestinal n’est pas rétabli. LEUR DIVERSITE
EST FONDAMENTALE, UNE CHUTE DE 30 % A 40% PROVOQUE MALADIE : DIABETE DE TYPE2
..
Cela démontre qu’une prise d’antibiotique a des conséquences néfastes sur le microbiote
intestinal.
En plus de perturber le microbiote intestinal, la prise d’antibiotiques peut entrainer une
maladie. (Schéma b)
En effet, à la suite d’une infection, certaines bactéries sont détruites par les antibiotiques.
La bactérie Clostridium difficile, présente dans l’intestin peut déclencher des diarrhées. Pour
lutter contre cette bactérie, de nombreux individus prennent alors des antibiotiques qui sont
inefficaces et provoque une inflammation de l’intestin causant encore des diarrhées
continue.
De plus, le microbiote peut aussi être modifié avec l’obésité qui est une pathologie
caractérisée par un excès de matières grasses. (Cette pathologie est à l’origine du diabète,
une maladie). Schéma a p.279. Nous pouvons voir avec ce schéma le pourcentage de
bactérie en fonction du nombre de semaines de régimes comparé à une personne mince.
Nous remarquons qu’avant le régime, le pourcentage de bactéroïdes est environ à 87%,
comparé au pourcentage de firmicutes, proches de zéro. Après 52 semaines de régimes, soit
un an, le pourcentage de bacteroïdetes est environ à 79%, soit une légère baisse comparée à
avant le régime et le pourcentage de firmicutes, représente maintenant 20% soit une très
grande hausse. L’abondance des deux groupes de bactéries est assez similaire entre une
personne ayant fait un an de régime et une personne mince avec 2% de moins de
bacteroïdetes et 2% de plus de firmicutes. Cela nous montre que l’obésité perturbe le
microbiote. Enfin, le microbiote intestinal provoque (la grossesse). En effet, lors d’un
transfert de microbiote de deux sœurs jumelles, l’une étant obèse et l’autre mince à deux
souris toutes les deux minces, la souris de la jumelle obèse grossit quant à la souris de la
personne mince, reste alors mince.