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des conférences
citoyennes
Version du 29/09/2023
LES
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LESECOLOGISTES.FR
LESECOLOGISTES.FR
Préambule 3
Retours généraux quant à la démarche des conférences 4
citoyennes
Retours d’expérience quant à l’exercice des conférences 5
citoyennes
Synthèse de la conférence 1 - Accueil et inclusion 6
Synthèse de la conférence 2 - Engagement et organisa- 9
tion
Synthèse de la conférence 3 - Utilité et confiance 12
Synthèse générale 15
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Préambule
Ce document vise à faire la synthèse des conférences citoyennes organi-
sées dans le cadre des Etats Généraux de l’Ecologie. Trois panels se sont
réunis respectivement à trois reprises entre le 16 et le 28 septembre 2023.
Tous les participants ont été réunis le 16 septembre pour une journée,
en présentiel à Nanterre. Les deux autres séances se sont déroulées à
chaque fois en visioconférence (via Zoom) pendant 2h30 avec alternance
entre temps de présentation (30 min), séquence de travail (60 à 75 min),
présentation et échanges à partir des résultats menés en sous-groupe
(20 min) et conclusion de la séance (15 min).
Il est rappelé que les résultats sont à lire et interpréter sous le prisme de
l’exercice des conférences citoyennes qui impose un cadre, une métho-
dologie et une méthode d’animation contrainte à la fois par le temps mis à
disposition et les profils des panélistes, venant avec leur parcours et leur
propre engagement.
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Retours généraux quant à la démarche des
conférences citoyennes
L’ambiance générale de la démarche
- Des difficultés à aller dans le cœur des sujets proposés du fait d’une
méconnaissance de l’organisation interne d’EELV (notamment pour les
non-adhérent·es) donnant lieu à des propositions parfois peu palpables
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et hors sujet.
- Une frustration de la part de certains panélistes quant au cadre impo-
sé par les conférences : en effet, ceux-ci n’ont pas forcément apprécié
de devoir respecter la durée et les règles des exercices. Certains profils
ne se retrouvaient pas dans l’exercice des conférences et auraient be-
soin d’un espace d’expression plus libre et plus long.
- Des non-adhérent.es pour qui il était complexe de se projeter dans
des actions concrètes, dans la mesure où ils ne s’attendaient pas à des
échanges de cette nature et si précis. Certains n’étaient pas à l’aise
avec la contribution demandée, voyant là une forme de récupération
politique.
- Une frustration qui a perduré pour certains panélistes au sujet des
temps de travail jugés trop courts, malgré les ajustements réalisés au
fur et à mesure des séances.
Il est également précisé que les craintes et les possibles réticences pré-
alables, exprimées par les panélistes via différents biais, ont pu évoluer
grâce aux ajustements proposés tout au long de la démarche et témoi-
gnant de la prise en compte de leurs besoins. Cette capacité d’adapta-
tion est à souligner et témoigne de la force du groupe à faire force de
leur proposition, malgré des oppositions de fait et des parcours d’enga-
gement variés.
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Synthèse de la conférence 1 - Accueil et in-
clusion
Comment être plus inclusif ? Développer l’échelon local. En effet, les par-
ticipant·es considèrent qu’il n’y a qu’en étant présent et en agissant sur
le terrain que les besoins, idées et problématiques de chacun·e pourront
être pris en compte, représentés plus équitablement. Sur cette question
de la représentation, il y a un enjeu fort à ne pas laisser de côté selon
eux : celui de l’adaptation des futurs représentants de l’organisation à
“ceux qui n’ont pas les mêmes codes sociaux, verbaux...” Ils expriment le
besoin d’une vision et d’un fonctionnement plus “horizontal”, considé-
rant d’ailleurs que cela faciliterait l’arrivée et l’intégration de nouveaux
membres en leur permettant de se sentir plus légitime.
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- Créer une carte de France interactive répertoriant tous les projets,
initiatives en lien avec l’écologie afin de valoriser les actions de terrain
mais aussi pour constituer une ressource partagée facilement acces-
sible et actualisable
- Mener des campagnes sur le terrain pour aller chercher les nouveaux
membres
- Construire un process d’accueil standardisé pour éviter les disparités
entre groupes locaux et être plus réactif face aux demandes
- Proposer un accueil personnalisé à la volonté des gens d’agir ou d’ad-
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hérer
- Mettre en place un système de tutorat ou de référent pour s’assurer
de la bonne intégration et fédérer les nouveaux arrivants
- Proposer une offre de formations variées (fonctionnement interne,
thématiques ou prise de parole en public…)
Au cours des différentes séances, les participant·es sont revenus à plusieurs reprises
sur la notion de “peuple de l’écologie” avec laquelle certain·es ne se sentaient pas
forcément à l’aise, estimant que le peuple de l’écologie ne signifie pas celui d’EELV (au
sens de l’électorat) et que le terme de peuple est un “mot valise”. Pour les non-ad-
hérent·es particulièrement, il a pu être difficile de passer de la tentative de poser la
base (pourquoi sommes-nous là ? qui sommes-nous/de qui est composé le peuple de
l’écologie ? qui excluons-nous aujourd’hui ?) à des réflexions plus tangibles (com-
ment s’organiser pour accueillir et être inclusif demain ? quelles actions concrètes
?). Certain·es expliquent qu’il est difficile de se projeter à cette étape de l’adhésion
ne sachant pas encore quel est le projet des Écologistes alors que c’est précisément
la dimension programmatique qui leur donnerait envie ou non de rejoindre la nouvelle
organisation et de s’y investir.
Ce point n’est évidemment pas nouveau depuis le lancement de la démarche et dé-
coule en partie du choix des sujets mis en discussion (la refondation sous le prisme de
l’organisation et non du programme) mais il doit être gardé en tête pour lire les obser-
vations et propositions de ce groupe.
Ceci, plus le fait qu’il y ait finalement peu d’adhérent·es présents dans ce groupe, peut
notamment expliquer que la thématique de l’inclusion ait principalement été pensée
sous l’angle de la représentativité plutôt qu’au niveau interne (handicap, genre…) Par
ailleurs, si la représentativité (en réponse à la dimension sociale qui doit aller de paire
avec celle écologique d’après eux) était une préoccupation récurrente des membres
du groupe, les publics qu’EELV sait aujourd’hui ne pas inclure suffisamment n’ont pas
forcément été ciblés (hormis les ruraux) : l’amélioration sur ce point est perçue comme
indispensable et devant être totale.
Le résultat obtenu ?
Pour eux, il faut permettre à tous ceux qui sont intéressés de se saisir
des enjeux et d’agir, en bref, la nouvelle organisation doit se mettre au
service des causes et donc des gens qui ont envie de les faire avancer.
Aussi, l’attente est forte quant au rôle de la nouvelle organisation, à sa-
voir celui de donner les ressources, les outils, les informations pour que
les individus puissent agir. C’est l’idée de l’organisation dans une pos-
ture servicielle. La mise à disposition d’informations et de formations est
considérée comme une condition à l’action, qui ne peut d’ailleurs selon
eux, être soumise à un coût (comme c’est le cas aujourd’hui pour les
adhérent.es avec la cotisation et les suppléments commissions théma-
tiques) : “on ne peut pas bloquer l’accès aux réflexions si on veut que les
gens participent”.
Le résultat obtenu ?
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pas parvenue à ce résultat et ce pour plusieurs raisons inhérentes à la
démarche telles l’adaptation des séquences de travail en fonction des
perceptions des séances précédentes, la difficulté pour les panélistes
à proposer du concret sans une base existante clairement identifiée et
l’intérêt pour eux de se focaliser plus finement sur la reconnaissance par
la future organisation du profil de sympathisant.e.
A quoi les Sympathisant.es devraient avoir accès ? Quelles sont les indis-
pensables de la formule de sympathisant·e ?
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Une information complète : Fournir une documentation complète sur les
luttes et les actions écologistes, ainsi qu’un vocabulaire commun com-
préhensible.
Des débats pour participer aux prises de décisions : Offrir un accès aux
débats et aux prises de décisions, notamment au niveau local, en ou-
vrant les instances de prise de décision.
Un soutien au passage à l’action : Mettre à disposition des moyens de
communication et d’amplification des actions militantes de terrain.
La création et l’accès à une plateforme numérique : Créer une plateforme
numérique pour partager les sujets débattus et permettre l’organisation
d’actions concrètes et localisées.
L’accès à l’engagement : Rendre l’engagement plus accessible en recon-
naissant qu’il peut prendre différentes formes et niveaux, laissant aux
sympathisants le choix de leur niveau d’implication.
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nécessaires pour contribuer efficacement à la cause écologiste, tout en
étant reconnus et consultés dans le processus décisionnel.
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L’impact de cette coopération sera mesuré par les actions concrètes ré-
alisées, notamment au niveau des communes écologiques, qui montrent
déjà des résultats positifs dans divers domaines tels que l’éducation, la
mobilité, le lien social et économique. Pour changer l’image des Écolo-
gistes, ils comptent sur l’implication de leurs élus locaux.
La nécessité d’aborder les sujets au-delà de l’environnement, en incluant
l’économie et le social, et en les rendant accessibles au grand public.
Ils insistent sur la nécessité d’aborder des sujets variés, y compris l’éco-
nomie et le social, de manière accessible et non élitiste.
Pour renforcer leur visibilité, ils envisagent la création d’une plateforme
multifonctionnelle comprenant des supports vidéo et pédagogiques
pour les adhérents et le grand public, une présence médiatique allant
des télévisions locales aux nationales, ainsi qu’une base de données in-
clusive. Cette plateforme servirait également de source de témoignages
et de lieu pour organiser des groupes de parole. Cette plateforme repose
sur un réseau solide d’associations et vise à toucher à la fois les ad-
hérent.es et le grand public. Cette approche holistique vise à créer une
force unie et puissante pour faire avancer leur vision et leur impact sur
la société.
Pour renforcer l’accessibilité et la compréhension des sujets, ils pré-
voient la mise en place de formations variées, couvrant des thèmes tels
que l’adhésion à l’organisation, l’alimentation, l’environnement, et la par-
ticipation au mouvement. Ces formations encourageraient également
l’engagement sur le terrain.
Un autre volet important de leur stratégie est la création d’un réseau
social spécifique, fonctionnant via les réseaux sociaux, permettant
l’échange et la diffusion de contenus, ainsi que la mise en place de
groupes d’intérêt. Ce réseau vise à rassembler un large éventail d’asso-
ciations et de groupes, créant ainsi une galaxie collaborative.
Enfin, les actions sur le terrain, via l’organisation d’événements, sont des-
tinées à valoriser l’engagement local et à renforcer les partenariats entre
les associations et les acteurs locaux, tout en attirant l’attention du pu-
blic dans la rue. L’objectif ultime est de multiplier les initiatives sur le
terrain pour amplifier l’impact positif de la future organisation.
Synthèse générale
Des idées essentielles pour l’avenir des Ecologistes se dégagent des
conférences citoyennes. Tout d’abord, il est à noter que la réorganisa-
tion interne du parti n’a été remise en cause à aucun moment. Celle-ci
est largement acceptée et considérée comme légitime, signe d’une vo-
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lonté de renouveau. En ce sens, la nécessité de créer une structure et
des outils communs, en appui et complémentarité du parti traditionnel
pour réunir le peuple de l’écologie ressort largement dans les trois confé-
rences. Cette nouvelle organisation est pensée pour favoriser l’entraide
et l’interconnaissance entre ses membres dans une perspective d’ac-
tion commune. Dans le même temps, un consensus émerge sur la créa-
tion d’un profil du sympathisant, dont les contours restent flous malgré
tout, en complément de celui de l’adhérent. Par ailleurs, les participants
mettent en avant l’importance de collaborer avec la société civile pour
nouer des partenariats fructueux, insistant sur la nécessité de partager
des informations, coordonner des actions et travailler avec les associa-
tions locales et les acteurs de l’écologie au sens large. Ils demandent à
ce que la possibilité soit offerte aux associations écologistes ou sociales
d’adhérer ou de prendre part à la nouvelle organisation d’une manière ou
d’une autre, au même titre qu’un individu.
Bien que les participants s’accordent sur l’importance d’une nouvelle or-
ganisation et de l’introduction d’un profil du sympathisant pour prendre
en compte les différentes formes d’engagement, ils n’ont pas encore
élaboré de définition précise pour ce dernier au sein de la nouvelle struc-
ture, ni déterminé clairement si celle-ci devrait prendre la forme d’un
parti, d’un mouvement, d’une communauté, ou autre chose. Ces aspects
demeurent en suspens et sont des points sur lesquels la feuille de route
est particulièrement attendue.
Une majorité relative des participants souhaite que les Écologistes inves-
tissent d’autres sujets de société (économie, justice sociale, ruralité…)
tout en mettant l’accent sur la préservation des valeurs fondamentales
et historiques du parti : l’écologie. Ils soulignent en effet la nécessité
d’adopter une approche transversale quant aux sujets traités et plus ou-
verte vis-à-vis du public cible. D’autre part, l’unanimité se dégage autour
de l’idée de renforcer l’engagement sur le terrain, et ce à deux titres. Pre-
mièrement car il est considéré qu’une présence locale permet de garan-
tir une meilleure représentativité des idées et des individus. Puis, parce
que c’est dans les territoires que sont présents les personnes prêtes à
agir, le noyau dur des Écologistes, sa force de frappe. L’idée est d’avoir
un réseau qui peut et souhaite contribuer aux orientations politiques
ancrées sur le terrain. Néanmoins, le besoin d’un discours moins mora-
lisateur, plus positif et accessible est fortement partagé, reflétant les
critiques antérieures concernant EELV en tant que parti perçu comme
trop “élitiste” : les participants estiment qu’il est impératif de rendre plus
abordables les propos portés par la nouvelle organisation pour toucher
un public plus large.
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Enfin, les participants ont bien compris qu’il n’était pas approprié de dis-
cuter du programme politique à ce stade, bien qu’ils restent convaincus
de la nécessité d’aborder ces questions à l’avenir pour asseoir la légiti-
mité de la nouvelle organisation et encourager l’engagement de futurs
membres.
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ronnementaux dans les lieux de la vie quotidienne, d’aller vers. L’engage-
ment local a été mis en avant pour renforcer les engagements locaux et
encourager les collaborations inter associatives.
a. La valorisation et la multiplication des actions sur le terrain : Organiser
des événements et des actions sur le terrain pour valoriser l’engagement
local et renforcer les partenariats avec les acteurs locaux.
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