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FACULTE DE MEDECINE ET DE
PHARMACIE
CHIRURGIE
PEDIATRIQUE
4ème Année de Médecine
S7
2020- 2021
TORSION DU CORDON SPERMATIQUE
I - PHYSIOPATHOLOGIE
Il - FORMES CLINIQUES
A. Torsion néonatale
B. Torsion chez l'adolescent
C. Torsion de testicule ectopique
Ill. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
A. Chez le nouveau-né
B. Chez le nourrisson
C. Chez l’enfant plus grand
IV - TRAITEMENT
A. Indications
B. Résultats
I - PHYSIOPATHOLOGIE
Les moyens de fixation du testicule sont constitués par l'axe cordon - testicule-
ligament scrotal et la situation extra-vaginale de la majeure partie de l'épididyme qui
est ainsi accolé aux enveloppes scrotales (fig. 1).
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La torsion du testicule est favorisée par certaines anomalies de ce système de
fixation. On décrit deux variétés de torsion:
2
De loin la plus fréquente, elle peut se voir à tout âge, mais essentiellement à la
puberté . Elle est la conséquence d'une anomalie congénitale du système de
suspension fixation épididymo-testiculaire : vaginale englobant la totalité du testicule
et de l'épididyme avec ou sans gubernaculum testis (testicule en battant de cloche);
bascule du testicule resserrant les 3 points de fixation; défaut d'accolement
épididymo-testiculaire (torsion vraie du testicule).
L'anomalie intéresse le côté opposé dans 50 à 80 % des cas, avec un risque de
torsion ultérieure élevé.
L'intervention doit donc être bilatérale.
- La torsion du testicule ectopique
Elle n'est pas exceptionnelle (5 %) et s'explique également par une anomalie du
système de fixation du testicule.
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Il - FORMES CLINIQUES
A. Torsion néonatale
Le diagnostic n'offre guère de difficulté car les tumeurs testiculaires néonatales sont
exceptionnelles; les hydrocèles ou hernies étranglées ont leur caractère
propre. L'intervention menée de préférence par voie inguinale retrouve un testicule
noir, rétracté par un pédicule tordu par un ou plusieurs tours de spire à l'orifice
inguinal superficiel. Dans de rares cas, l'intervention permet de rectifier le diagnostic
en faveur d'un infarcissement testiculaire sans torsion ou d'une épididymite.
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C. Torsion de testicule ectopique
Elle est évoquée devant l'apparition d'un syndrome douloureux sur un testicule en
ectopie inguinale. Le diagnostic peut être difficile avec celui d'une hernie étranglée.
L'association masse inguinale douloureuse - vacuité scrotale impose l'intervention.
La torsion d'un testicule intra-abdominal est évoquée devant un syndrome
douloureux abdominal associé à une vacuité scrotale. Une masse peut être
retrouvée au toucher rectal.
A. Chez le nouveau-né
Le diagnostic différentiel avec une tumeur ou un infarcissement hémorragique se fera
sur les constatations opératoires.
B. Chez le nourrisson
Une grosse bourse aiguë correspond presque toujours à une hernie inguino-scrotale
engouée, plus rarement à une épididymite. La torsion du cordon spermatique est
absolument exceptionnelle à cet age.
a. L'épididymite est rare chez l'enfant et l'adolescent. Le début est plus progressif
avec de la fièvre, des signes urinaires, une pyurie. La palpation d'un gros épididyme
au-dessus d'un testicule normal peut être gênée par la douleur et les signes locaux
inflammatoires. L'existence d'une uropathie malformative parfois responsable
d'épididymite n'élimine pas la possibilité d'une torsion.
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c. La contusion testiculaire succédant à un traumatisme ne peut être reconnue qu'à
l'intervention, d'autant qu'il est très fréquent de retrouver une notion de traumatisme
le ou les jours qui ont précédé une authentique torsion. Coïncidence ou facteur
déclenchant ?
C'est pour tenter d'obtenir une certitude diagnostique que certains ont proposé le
recours à différents types d'explorations complémentaires :
- L'échographie nous parait peu réalisable en cas de grosse bourse aiguë car le
passage de la sonde exacerbe la douleur déjà très vive.
- L'exploration ultrasonore étudie la vascularisation du testicule en utilisant l'effet
Doppler. En cas de torsion, le cordon et le testicule seraient muets; en cas de
phénomènes inflammatoires, il existerait une amplification des ultrasons; en cas de
torsion d'une hydatide, le flux serait « normal » . En fait, la méthode
n'est pas fiable.
- La scintigraphie testiculaire utilise le pertechnétate de sodium marqué au
technétium 99. Après injection d'un embole intraveineux de 5 à 10 mCi du produit
radioactif, une série d'images est enregistrée toutes
les 4 secondes pendant une minute puis à 5, 10, 15 minutes. En cas de torsion, il
existe une zone d'hypofixation alors qu'une épididymite se traduit par une
hyperfixation. La fiabilité de la technique n'est pas totale et de faux négatifs ont été
observés.
En pratique, aucune de ces techniques n’a été validée. Elles risquent de retarder le
geste salvateur. Aussi faut-il rester fidèle à l'attitude qui consiste à opérer en urgence
toute bourse aiguë. Une telle attitude permet de sauver le plus grand nombre
possible de testicules. Elle n'aggrave en rien une épididymite, permettant même un
prélèvement de liquide vaginal à visée bactériologique et soulage la douleur. Elle
permet, le cas échéant, la réparation d'une rupture traumatique du testicule.
IV - TRAITEMENT
A. Indications
Le traitement d'une torsion du cordon spermatique est une véritable urgence
chirurgicale. Les tentatives de détorsion manuelle ne se justifient que si les
conditions locales rendent impossible toute intervention rapide.
Chez le nouveau-né nous préférons la voie inguinale par laquelle est facilement
réalisée la castration (presque toujours) et traitée une éventuelle hernie associée.
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Chez l'enfant plus grand la voie scrotale est la plus habituelle. La viabilité du testicule
est appréciée après détorsion et éventuelle infiltration du cordon par de la
Novocaïne.
Un testicule nécrosé est enlevé. Un testicule qui récupère une coloration normale est
conservé et fixé. Dans les situations intermédiaires la tendance est de laisser le
testicule dans l'hypothèse qu'il récupère une vascularisation normale; les parents
sont alors avertis du risque d'atrophie secondaire qui, lorsqu'elle survient, est
souvent mieux acceptée sur le plan psychologique qu'une castration d'emblée.
L'exérèse est alors réalisée secondairement. A la demande de l'intéressé une
prothèse peut être mise en place. Dans tous les cas, le testicule controlatéral doit
être fixé.
B. Résultats
Ils dépendent essentiellement de la rapidité de l'intervention mais restent
extrêmement décevants.
Le taux moyen de 70 % de testicules « sauvés » à l'intervention tombe rapidement à
30 % après quelques mois de recul: un grand nombre de testicules s'atrophient
secondairement.
L'atrophie est constante pour le testicule opéré au delà de la 24e heure.
Encore ne s'intéresse-t-on là qu'à la taille des testicules. Bien plus alarmant sont les
résultats concernant la valeur fonctionnelle des testicules.
La fonction endocrine semble mieux préservée que la fonction exocrine. Des études
cliniques et expérimentales apportent la preuve d'une altération de la
spermatogenèse au niveau du testicule tordu et du testicule controlatéral. Le
spermogramme est altéré chez 50 % des 30 patients opérés pour une torsion
unilatérale dans la série de Bartsch.
L'atteinte concerne même les malades opérés dans les 4 premières heures. Cette
atteinte controlatérale ferait intervenir des mécanismes immunologiques encore
incomplètement élucidés.
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LES MALFORMATIONS DE LA VERGE
Pr BOUHAFS
HYPOSPADIAS++++++
INTRODUCTION DEFINITION
ANATOMO PATHOLOGIE
• un méat ectopique ;
• une hypoplasie des hémicorps spongieux qui divergent et du tissu
cutané entraînant une courbure plus ou moins prononcée ;
• un tablier préputial dorsal
transposition scrotale
ETIOLOGIES
Une cryptorchidie peut être rencontrée dans 10 % des cas et l'on peut
aisément suspecter de ce fait une étiologie commune (trouble hormonal)
FORMES CLINIQUES
Les formes antérieures sont les plus fréquentes, environ 70% des cas.
Les formes postérieures sont aux alentours de 20%. Leur traitement
est particulièrement difficile.
Plus le méat est proximal, plus le coude de la verge est important.
Il est faible ou absent dans les formes antérieures, important dans les
formes moyennes et postérieures.
Ce coude a une importance essentielle sur la conduite
du traitement. Plus le coude est important, plus le redressement de
la verge va augmenter le défect urétral.
avant découdure( defect en bleu)
TRAITEMENT
circoncision
2. L'ablation de ce prépuce malformé, et si besoin l'ouverture de
l'orifice vers la fossette naviculaire (méatoplastie).
1. L'intervention de Mathieu
▪ Son principe est d'utiliser la peau de la verge située en
dessous du méat pour la retourner et en la suturant à la peau
distale au méat, former un nouveau tube, amenant le méat à
l'extrémité.
▪
Technique de Mathieu
2. L'intervention de Duplay
▪ Le tube urétral est formé aux dépens de la peau distale au
méat urétral.
Duplay- snodgrass
RESULTATS
Fistule postopératoire
EPISPADIAS
plus rare
isolé ou dans le cadre d’une exstrophie vésicale
epispadias dans le cadre
d’une exstrophie vésicale (garcon)
Chez le garçon :
La verge épispade est courte, large et rétractée en haut contre la plaque
vésicale et la paroi abdominale.
Epispadias isolé
inésthétiques…)
CONCLUSION
Les malformations de la verge dominées par hypospadias. Les formes
postérieures difficiles a traiter ; parfois au prix de multiples interventions.
Nécessité de les confier aux centres spécialisés
LES ANOMALIES DE LA MIGRATION TESTICULAIRE
PR BOUHAFS
Un arrêt en cours de leur trajet normal, une déviation en dehors de celui-ci, une
rétention en position anormale constituent les anomalies de migration testiculaire.
2O % des prématurés ont une anomalie de migration. Les nouveau-nés à terme n'en
présentent que 2 % et, à 1 an, la fréquence est inférieure à 1 %.
La migration après la naissance est donc normale chez le prématuré, possible
jusqu'à 1 an chez le nouveau-né à terme, et pratiquement nulle plus tard.
1 DÉFINITION
3 ANATOMOPATHOLOGIE
La fertilité
Les sujets atteints ont souvent une fertilité inférieure à la normale.
Les examens histologiques ont montré des anomalies sur les spermatogonies, les
tubes séminifères et les cellules de Leydig.
Ces lésions seraient susceptibles d'apparaître en fonction de la durée de la
malformation et certains auteurs ont situé le début de la dégradation vers l'âge de 2
ans.
La dégénérescence
4 EXAMEN CLINIQUE
* LE TESTICULE OSCILLANT
* LE TESTICULE INGUINAL
Si au prix d'une traction, il atteint le scrotum et qu'il remonte dès l'arrêt de celle-ci, il
s'agit d'un testicule rétractile.
La recherche d'une hernie inguinale doit être systématique.
La gonade est retrouvée dans la région, mais elle n'est pas sur le trajet normal de la
descente testiculaire. Il faut examiner la bourse controlatérale, la région crurale, et la
région périnéale entre le scrotum et l'anus. C’est la véritable ectopie testiculaire
C'est dans cette éventualité que viennent prendre place les examens
complémentaires, qui essaieront de donner les éléments de réponse à deux
questions. Existe t-il un testicule ? S'il existe, où est-il ?
* L'ANOMALIE BILATERALE
doit faire rechercher des malformations associées (faciès, taille, troubles de
l'odorat...) pour la détermination de syndrome où l'ectopie n'est qu'un des
éléments (ex. Prune Belly, syndrome d'Opitz, syndrome de Klinefelter,
hypopituitarisme ...). La présence d'une malformation de la verge associée doit faire
évoquer une anomalie de la différenciation testiculaire (dysgénésies gonadiques).
a- Les explorations biologiques : elles sont d'une grande utilité dans les
cryptorchidies bilatérales.
La certitude de la présence de tissu gonadique doit être assurée avant l'exploration
chirurgicale.
Un test de stimulation avec des gonadostimulines (Beta HCG. Hormone
gonatrophine chorionique ) donnera cette preuve si le taux de testostérone
augmente. Il restera à résoudre le problème de la localisation du tissu testiculaire.
C'est l'examen sous anesthésie générale et l'exploration chirurgicale qui permettra le
plus souvent de la déterminer.
b-L'échographie
Permet de retrouver les testicules de petite taille non palpés a l’examen clinique ou
haut situés dans le canal inguinal ou au niveau de l’orifice inguinal profond
d-La coelioscopie est l'examen essentiel. Elle permet de repérer lors du premier
temps d'une intervention la position du testicule dans la cavité abdominale, qui est
toujours situé, quand il existe, à la jonction du pédicule spermatique et du canal
déférent. Elle est toujours précédée d'un examen attentif sous anesthésie
générale de la région inguino-scrotale.
TRAITEMENT
But :
Puisque les possibilités de migration spontanée sont épuisées à 1 an et que les
lésions des tubules et des spermatogonies apparaissent vers l'âge de 2 ans, il faut
dès cet âge instituer un traitement.
Moyens :
Médicaux
- Les injections d'hormones gonadotropes chorioniques ( HCG) accroissent la
vascularisation du testicule, en augmentant le volume, et permettraient un
allongement du cordon. Ces effets, parfois transitoires, s'accompagnent aussi d'un
état d'excitation chez l'enfant, d'une hypertrophie de la verge, et de fréquentes
érections. Des signes de virilisation apparaissent parfois.
Dans les véritables anomalies positionnelles ce traitement est d'efficacité très
incertaine,
en revanche il peut stabiliser un testicule oscillant ou rétractile dans le scrotum;
(HCG en IM 3 fois 500 U.I. par semaine pendant 3 semaines)
Chirurgicaux
Le testicule plus haut situé dans la cavité abdominale ne pourra pas être abaissé
selon les modalités fixées précédemment.
Force est de recourir à des techniques autres.
Indications :
Après l’âge d’un an, les chances de descente spontanée sont nulles
- Le testicule cryptorchide non palpable doit faire l'objet d'un examen sous
anesthésie générale poursuivi d'une exploration coelioscopique si aucune structure
testiculaire n'a pu être repérée cliniquement.
CONCLUSION
Les traitements médicaux et chirurgicaux ont été longtemps entrepris tard et les
résultats ne s'avéraient guère satisfaisants. Les tentatives actuelles visent à agir plus
tôt, avant l'âge de 2 ans. Le traitement chirurgical s’impose comme le traitement le
plus efficace. La chirurgie des testicules non descendus est très délicate, surtout
chez les nourrissons, et les risques d’atrophie testiculaire sont bien réels.
Les uropathies obstructives chez l’enfant
PR. BOUHAFS
Hôpital d’enfants Rabat
DIAGNOSTIC ANTENATAL
Les uropathies obstructives sont généralement découvertes lors de
l’échographie systématique dite morphologique réalisée entre 20 et 22
semaines. Elles représentent 30 à 50% de toutes les anomalies décelées pendant
2
la grossesse. L’incidence échographique des malformations urinaires est
estimée entre 0,5 et 1 % des grossesses.
Normalement le diamètre du bassinet doit être inférieur à 4mm à 20 semaines et
inférieur à 10mm à 36 semaines.
Les uretères ne sont pas visualisés.
La vessie doit être visible et de volume variable au fil des examens.
L’échographie anténatale est assez performante pour préciser le niveau de
l’obstacle : bas (sous vésical), moyen (jonction urétéro-vésicale) ou haut
(JPU).
Un obstacle bas se caractérise par une dilatation vésicale avec absence de
vidange, signe non retrouvé en cas d’uropathie obstructive moyenne ou haute.
L’existence d’une dilatation isolée des cavités pyélocalicielles fœtales ne doit
pas faire conclure immédiatement au diagnostic d’obstruction de la voie
excrétrice, il existe au cours de la croissance fœtale des dilatations transitoires
de l’arbre urinaire.
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I- LES HYDRONEPHROSES
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Le grade III correspond à une dilatation et du bassinet et des calices mais avec
une épaisseur parenchymateuse conservée.
Dans le grade IV l’épaisseur du parenchyme est franchement diminuée.
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d’une autre malformation, ou au cours de l’enfance à l’occasion de symptômes
cliniques ou la découverte d’une masse abdominale isolée du flanc.
Au cours de l’enfance les manifestations pouvant révéler un syndrome de JPU
sont:
Des douleurs abdominales peu caractéristiques au niveau d’un flanc ou
en péri ombilical faisant parfois penser à tort à une appendicite;
des épisodes de coliques néphrétiques;
l’infection urinaire
ou plus rarement une hématurie occasionnée par un traumatisme minime
ou une lithiase associée.
Des signes d’insuffisance rénale en cas d’atteinte sévère bilatérale ou de
rein controlatéral absent, multikystique ou dysplasique
LE DIAGNOSTIC
aisément affirmé par
L’ échographie qui est le premier examen à pratiquer devant toute suspicion
diagnostique. Elle permet
l’analyse de la dilatation pyélique ou pyélocalicielle uni ou bilatérale,
la recherche d’une dilatation urétérale sous-jacente associée.
étude du parenchyme rénal avec mesure de l’épaisseur corticale
appréciation de l’échogénicité et de la différenciation
corticomédullaire. L’innocuité et l’accessibilité de l’échographie donne à cet
examen une place de choix pour la surveillance et le suivi de toute
hydronéphrose.
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L’urographie intraveineuse,
autrefois pratiquée systematiquement
n’a actuellement que peu d’intérêt.
Morphologie des cavites urinaires
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Courbe de type II : accumulation progressive du traceur au niveau des cavités pyélocalicielles. Ce
type de courbe est hautement évocateur de syndrome obstructif.
Courbe de type IIIa : réponse rapide au furosémide après une accumulation initiale du
traceur dans les cavités pyélocalicielles. Si le T1/2 de vidange du pyélon est inférieur à 10-15
min ce type de courbe exclut un syndrome obstructif dans la majorité des cas.
Figure 4 :
Courbe de type IIIb décrit une mauvaise réponse au furosémide avec un T1/2 de vidange
supérieur à 15-20 min. Ce type de courbe était considéré initialement comme un syndrome
obstructif partiel avec dilatation des cavités pyélo calicielles. Actuellement ce type de courbe
est décrit comme non contributif ou équivoque.
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L’uro-IRM avec injection de Gadolinium fournit des informations intéressantes
sur le plan morphologique et fonctionnel. Elle permet d’obtenir une bonne
évaluation de la fonction excrétoire et sécrétoire non seulement par l’imagerie
mais aussi par l’analyse des courbes de rehaussement en fonction du temps.
technique très prometteuse difficile d’accès (anesthésie générale pour les
nourrissons) et son coût excessif.
LE TRAITEMENT
Traitement chirurgical du syndrome de JPU
est rarement justifié en période néonatale sauf en cas d’hydronéphrose géante,
avec rein dépassant la ligne médiane, ce qui est exceptionnel.
Dans tous les autres cas, on préconise une surveillance rigoureuse, sous couvert
d’une antibioprophylaxie durant la première année.
La surveillance est basée sur l’échographie et la scintigraphie au DTPA ou
mieux au MAG3 destinées à surveiller la fonction rénale et l’évolution de
l’obstacle.
L’indication chirurgicale ne doit être portée qu’en cas de détérioration
fonctionnelle initiale ou apparaissant lors du suivi, en cas d’obstacle
persistant, ou la survenue d’une symptomatologie telle une infection urinaire
ou des douleurs lombaires.
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Laparoscopie +++
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II- MEGAURETERE PRIMITIF
DEFINITION
Le mégauretère est un terme désignant toute dilatation de l’uretère supérieure
à 7mm sur un segment plus ou moins étendu. Ce terme devrait pour certains,
être réservé à la dilatation congénitale de l’uretère en amont d’un segment
terminal obstructif, d’apparence macroscopiquement normal, s’abouchant dans
une vessie normale et en l’absence de toute obstruction cervico-urétrale.
Cette définition permet donc d’éliminer tous les mégauretères secondaires, et
l’on parlera alors de mégauretère primitif.
CLASSIFICATION
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Grade III : il comprend une importante dilatation urétérale et
pyélocalicielle (dolicho mégauretère) à laquelle s’associe une atrophie du
parenchyme rénal.
PHYSIOPATHOLOGIE
Le mégauretère primitif, plus fréquent chez le garçon (2 pour 1,4) se caractérise
par une partie terminale obstructive siège d’un arrêt du péristaltisme, avec une
partie sus-jacente dilatée et un éventuel retentissement rénal (figure 3).
Ces anomalies du péristaltisme sont aggravées par l’infection elle-même
responsable de sclérose pariétale et d’atonie, créant ainsi un cercle vicieux.
Le retentissement rénal est la conséquence de l’obstruction. L’absence de
critère formel fait qu’actuellement beaucoup d’auteurs se basent sur la
détérioration de la fonction rénale pour affirmer le caractère obstructif et
proposer ainsi une indication thérapeutique .
DIAGNOSTIC
Antenatal
Le diagnostic de mégauretère est généralement posé lors de l’échographie
morphologique de 22 semaines d’aménorrhée.
Souvent unilateral mais la bilatéralité n’est pas exceptionnelle.
Il réalise des images liquidiennes situées latéralement par rapport au rachis.
Il est souvent difficile d’affirmer en anténatal le diagnostic de mégauretère car
une dilatation urétérale peut se rencontrer aussi dans le reflux vésicourétéral, les
valves de l’urètre ou les duplications pyélo-urétérales.
Chez le nourrisson ou le petit enfant, les manifestations cliniques pouvant
conduire au diagnostic de mégauretère sont représentés par les douleurs
abdominales ou l’infection urinaire.
Comme dans l’hydronéphrose l’échographie est l’examen de choix pour le
diagnostic et le suivi. Elle permet d’apprécier l’état du parenchyme rénal
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(échogénicité et différenciation), la morphologie des calices ainsi que le degré
de dilatation urétérale. L’uretère dilaté est parfaitement visible en rétro vésical.
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ou non de la dilatation
Scintigraphie rénale
Courbe rouge : accumulation progressive du traceur au niveau des cavités pyélocalicielles. Ce type de
courbe est hautement évocateur de syndrome obstructif.
TRAITEMENT
Les indications opératoires sont posées en fonction de l’évolution, jugée sur
des critères cliniques, échographiques et scintigraphiques. Devant un obstacle
persistant, une dégradation de la fonction rénale séparée, une récidive
infectieuse, ou l’apparition d’une symptomatologie,
la cure chirurgicale est indiquée et consistera en une résection de la partie
terminale de l’uretère plus ou moins associée à son calibrage.
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(Figure 3) Mégauretère obstructif : vue opératoire
15
III- LES VALVES DE L’URETRE
POSTERIEUR
16
Le Diagnostic anténatal est possible, grâce à l’échographie obstétricale dès la
16 SA. Elle objective une dilatation permanente de la vessie retrouvée sur
plusieurs examens successifs. Cette vessie à parois épaissies s’associe
fréquemment a une dilatation des voies urinaires supérieures chez un fœtus
de sexe masculin. Des lésions de dysplasie rénales sont parfois retrouvées ainsi
qu’un oligoamnios témoin de la diminution de la diurèse. La biochimie des
urines fœtales prélevées par ponction du bassinet peut apporter des
renseignements complémentaires. L’augmentation de la Bêta 2 microglobuline
dans le sang foetal prélevé vers 25 SA peut également fournir des éléments
pronostiques. Ces paramètres doivent être discutés à la lumière des données
morphologiques échographiques.
Une interruption médicale de grossesse est justifiée lorsque plusieurs critères
de gravité sont réunis laissant présager une insuffisance rénale majeure ou un
pronostic létal: oligoamnios sévère ou anamnios, anomalies rénales bilatérales
majeures, anomalies biochimiques urinaires ou du sang fœtal. La place de la
chirurgie in utéro par dérivation uroamniotique est très limitée car, en plus
de ses risques elle ne modifie ni le pronostic vital ni le devenir de la fonction
rénale.
17
septique est toujours présent et doit faire admettre très rapidement ces
nouveaux-nés dans des unités spécialisées
Chez le grand enfant c’est la dysurie qui prédomine et fait évoquer à elle seule
le diagnostic. Elle s’accompagne par des signes d’instabilité vésicale avec
incontinence, des mictions impérieuses, une pollakiurie ou des épisodes
d’infections urinaires à répétition.
LA PRISE EN CHARGE des VUP en milieu spécialisé doit être urgente
comprenant la recherche d’une insuffisance rénale néonatale par des
explorations biologiques ( UREE, CREATININE).
18
jonction urètre prostatique urètre membraneux (figure
4).
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- L E TRAITEMENT doit être réalisé dès les premiers jours de vie et consiste
en une SECTION ENDOSCOPIQUE des valves quand cela est possible.
Dans tous les cas le risque de voir apparaître une insuffisance rénale terminale
entre l’âge de 10 ans et 15 ans est de 15 à 30%. Les facteurs de l’insuffisance
rénale sont : la dysplasie rénale primitive ou secondaire, le reflux
vésicourétéral, l’hyperfiltration glomérulaire secondaire à la réduction
néphronique et enfin le dysfonctionnement vésical très fréquent dans cette
pathologie (75% d’anomalies urodynamiques).
Le taux d’incontinence urinaire diurne et nocturne (80%) est corrélé avec le
taux d’insuffisance rénale. Les problèmes de la fonction sexuelle sont mal
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connus et seraient en rapport avec des éjaculations rétrogrades, elles mêmes
vraisemblablement liées aux interventions urétrales.
CONCLUSION
Le diagnostic d'uropathie malformative est désormais souvent évoqué dans la
période prénatale. Le diagnostic anténatal permet de commencer dès la
naissance le traitement antibiotique prophylactique, ce qui prévient une partie
des sévères complications infectieuses. Dans tous les cas, les décisions et
l'organisation de la prise en charge pré et post natale doivent se faire dans le
cadre de confrontations multidisciplinaires, regroupant obstétriciens,
échographistes, biologistes, néo-natalogistes, néphrologues et chirurgiens. Le
pronostic des uropathies obstructives est très variable en fonction de la
pathologie. Les atteintes unilatérales sont toujours d’excellent pronostic.
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