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RAPPORT DE STAGE
En vue de l’obtention du diplôme de Master professionnel en
Comptabilité - Contrôle - Audit
01/03/2022 – 30/06/2022
Encadrant
Mme CHEIKH ROUHOU Nadia
académique
Résumé :
Mots-clés :
Abstract:
Through this internship report entitled "The contribution of the EY Helix tool in the
analytical approach in auditing" we have tried to define the analysis of data, the audit
process to be adopted when using it and its contribution in terms of data quality,
profitability and risk detection. In addition, the current study of the EY Helix (GLA) tool,
reveals that data analysis can reach a higher level of precision with a procedure background
data analysis. Greater accuracy can in turn provide higher quality audit evidence and
greater assurance, not to mention all the effort and time saved through such a procedure
since it allows focus from the start of the mission on the elements at risk.
DEDICACES
Je dédie ce travail.
REMERCIEMENTS
Je tiens à manifester en tout premier lieu toute ma gratitude envers Mme CHEIKH
ROUHOU Nadia qui a dirigé le présent rapport. Qu’elle trouve dans ce travail l'expression
de mon profond respect et ma reconnaissance pour ses recommandations constructives ;
Cabinet AMC Ernst & Young qui n'ont pas économisé temps,
Accueil.
D’entre eux a su trouver du temps pour me guider et m’aider dans mes missions.
Je remercie enfin tous ceux qui ont aidé directement ou indirectement à réaliser ce
travail.
Liste des abréviations
EY: Ernst and Young
EF : Etats Financiers
RA : Risque d’Audit
RI : Risque Inhérent
GL : Grand Livre
CP : Capitaux propres
MB : Marge brute
Liste des tableaux
TABLEAU 1 : LES SERVICES D’AUDIT................................................................................................. 7
TABLEAU 2 : FICHE DES FONCTIONS .............................................................................................. 11
TABLEAU 3 : FORMATION EFFECTUEE ............................................................................................ 13
TABLEAU 4 : ANALYSE DE LA MARGE BRUTE PAR MOIS ...................................................................... 61
Liste des figures
FIGURE 1 : FICHE SIGNALETIQUE DU CABINET .................................................................................... 5
FIGURE 2 : LES VALEURS DU CABINET EY .......................................................................................... 5
FIGURE 3 : ORGANIGRAMME DES FONCTIONS ADMINISTRATIVES .......................................................... 9
FIGURE 4 : DIAGRAMME DES FONCTIONS TECHNIQUES ..................................................................... 10
FIGURE 5 : APPROCHE DE L'AUDIT TRADITIONNEL ............................................................................ 25
FIGURE 6 : APPROCHE DE L’AUDIT ANALYTIQUE............................................................................... 27
FIGURE 7 : FLUX D'UN AUDIT ANALYTIQUE ..................................................................................... 28
FIGURE 7 : EVALUATION DES RISQUES ........................................................................................... 31
FIGURE 9: SELECTION DES SOURCES .............................................................................................. 41
FIGURE 10: IMPUTATION DE LA DATE DE DEBUT DE L'ACTIVITE ........................................................... 41
FIGURE 11: IDENTIFICATION DES COMPTES COMPTABLES .................................................................. 41
FIGURE 12 : IMPUTER LA MONNAIE DE PRESENTATION ..................................................................... 42
FIGURE 13 : PAGE D'ACCUEIL DE L'OUTIL GLA ................................................................................ 45
FIGURE 14: SELECTION DES COMPTES ........................................................................................... 46
FIGURE 15: FEUILLE D'ANALYSE A 3 CORRELATIONS ......................................................................... 48
FIGURE 16: FEUILLE D’IMPUTATION DES INFORMATIONS DE L'ENTITE .................................................. 48
FIGURE 17: FEUILLE DE PRESENTATION DES FLUX ............................................................................. 49
FIGURE 18 : DETAILS DES RUBRIQUES ........................................................................................... 51
FIGURE 19: ACCUEIL DE L'OUTIL GLA ........................................................................................... 57
FIGURE 20: FENETRE DE DIALOGUE DES COMPTES DE VENTES ............................................................ 57
FIGURE 21 : ILLUSTRATIONS DES INFORMATIONS SUR LA MARGE BRUTE ............................................... 58
Sommaire
Introduction générale ................................................................................................... 1
Bibliographie .............................................................................................................. 64
Introduction générale
Dans un monde qui change rapidement, le milieu des affaires doit constamment
s'adapter aux exigences des nouvelles technologies. Aujourd’hui, les cabinets d’audit
veulent utiliser les nouvelles technologies et l’innovation pour tirer le meilleur parti des
audits et répondre aux besoins du client.
L'analyse des données joue maintenant un rôle indiscutable lors de la réalisation d’une
mission d’audit. Cela est dû en partie à son efficacité dans l'obtention des résultats avec le
moindre coût en efforts et en temps. De même, l’exploitation de l'analyse des données a
également permis d'améliorer la qualité des analyses, des procédures, et de
l'échantillonnage afin d'aboutir à des recommandations et des conclusions plus
pertinentes. Face à l'accélération des échanges et à l'augmentation massive des données,
les auditeurs souhaitent mettre en place la démarche d’analyse la plus convaincante.
L’analytique a complètement changé le quotidien des auditeurs et a permis de tirer
pleinement parti de ses avantages. En effet, l’utilisation de ces nouvelles procédures et
outils analytiques requiert un grand changement des approches adoptées lors du processus
d’audit traditionnel.
Pour répondre à cette problématique notre plan s’articulera autour de trois chapitres :
1
Dans le deuxième chapitre, nous allons décrire le cadre théorique des procédures
analytiques et les apports de l’analytique.
Dans le troisième chapitre, nous allons essayer d’enrichir notre étude théorique par
un cas pratique à travers lequel nous avons utilisé l’outil (EY Helix) sur les données de la
société AB.
2
Chapitre 1 : Présentation de
l’établissement d’accueil et
déroulement du stage
3
Introduction
Dans le cadre de ma formation, j’ai effectué mon stage de fin d’études dans le cabinet
Ernest & Young. Durant cette période de quatre mois, j’ai eu l’opportunité d’effectuer
différentes missions et j’ai eu l’occasion aussi de voir à quoi ressemble l’environnement
professionnel des cabinets d’expertise comptable. Dans ce premier chapitre, nous allons
présenter l’entreprise d’accueil.
« AMC Ernest & Young » est nommé pas son acronyme EY est l’un des leaders
mondiaux des services d’audit et de comptabilité et de conseil au monde et l’un des fameux
« Big Four » présents dans 140 pays représente le troisième réseau mondial en termes de
chiffre d’affaires et offre à ses clients des solutions innovantes à la mesure de leurs objectifs
et de leurs besoins. L’origine de l’entreprise, qui remonte à plus de 150 ans, est issue des
fusions successives de plusieurs cabinets d’audits américains et britanniques jusqu’à la
création d’Ernst & Young (aujourd’hui EY). La firme emploie plus de 260 000 personnes
dans le monde. Il est parmi les cabinets d’audit les plus renommés en tunisie et active sur
quatre principaux métiers : l’audit financier, les transactions, le conseil juridique et la
fiscalité.
4
1. Fiche signalétique du cabinet
5
3. Domaine d’intervention du cabinet
« Ernst and Young » assiste les investisseurs étrangers dans leur implantation en
Tunisie et accompagne les entreprises tunisiennes dans leurs projets d’internationalisation,
notamment en Afrique et en Maghreb. EY contribue à créer les conditions de confiance
dans l’économie et le marché des capitaux.
En effet, le cabinet EY, propose à sa clientèle une gamme élargie des services en
matière de l’audit financier, des transactions, de conseil juridique et fiscal et du consulting.
6
3.1. Le domaine d’Audit
La majorité des travaux du cabinet EY concerne l’audit dans ses différentes formes.
SERVICE D’AUDIT
7
3.2. Le conseil
a) Services de conseil
➢ Conseil en organisation ;
➢ Établissement des manuels des procédures ;
3.3. Fiscalité
3.4. Transaction
➢ Lead Advisor.
➢ Transaction support.
➢ Fiscalité des transactions.
➢ Autres services de conseil en transaction.
➢ Gestion du BFR et conseil en restructuration.
8
4. Organisation générale du cabinet
9
4.2. Organigramme des fonctions techniques :
• D’un associé ;
• Des managers ;
10
5. Les objectifs du cabinet
Durant ma période de stage, j’ai été affecté à plusieurs missions. J’ai été toujours sous la
supervision du chef de mission, un Senior assistant dont le rôle est de m’accompagner, me
guider et me contrôler dans les tâches qui me sont assignées correctement.
Missions Durée
APO 1 Semaine
11
2. Description détaillée des tâches effectuées
Le stage au sein du cabinet EY était pour moi une opportunité d’intégrer le milieu
professionnel ainsi que d’appliquer mes connaissances théoriques sur le plan pratique.
Pendant la première semaine de mon stage, le cabinet « Ernest & Young » a planifié des
formations pour les stagiaires ce qui permet de faciliter notre intégration et de comprendre
les fondamentaux de l’audit.
Aperçu Global sur la mission M. Hassen Jarraya Définition de l’audit, Evaluation du système
d’audit et un focus sur la Senior Manager de contrôle interne (CRA, Inhérent Risk …)
phase Accounts Exécutions
Fixation des seuils (Seuil de Signification, ad,
Seuil d’erreur tolérable…)
Audit des liquidités M. Omar Sefi Présentation de la maquette Excel des étapes
du cycle liquidité
Senior Assistant
12
Manipulation Excel et M. Wael Belhadj Apprentissage des formules Excel les
formules utiles plus utiles (rechercheV, TCD, raccourcis
Manager clavier, Nb.si …) par des exemples pratiques
Audit des autres charges Mme. FatenKallel Définition des autres charges
Senior Assistante d’exploitation et présentation de la
d’exploitions (focus sur les maquette Excel pour le cycle audit des Opex
assertions O, C & M)
Objectifs du contrôle
Tâches effectuées
✓Toute divergence relevée doit faire l'objet d'un examen plus approfondi et être
rajustée en l'absence de justification.
13
b) Audit des Fournisseurs/Clients
Objectifs du contrôle
Tâches effectuées
✓ Test Cut off pour vérifier les incoterms (afin de savoir quand est-ce qu’il y a transfert
des risques et des avantages), date vente/d’achat, date d’encaissement/ paiement et date
de comptabilisation dans le journal.
Objectifs du contrôle
14
• S'assurer de l'exhaustivité de la survenance, du Cut-off et de l'exactitude des charges
financières.
Tâches effectuées
Objectifs du contrôle
Tâches effectuées
✓ Obtenir un échantillon des factures relatives aux différents comptes des autres
charges d’exploitation à travers l'outil ‘MICROSTART’ en fonction de l’erreur tolérable et
du seuil de signification.
15
✓Rapprocher les montants facturés pour chaque facture contenue dans l’échantillon.
Ensuite, tout écart relevé doit faire l’objet d’une investigation supplémentaire afin de le
justifier.
✓Les opérations qui sont en monnaie étrangère doivent vérifier si le taux de change
utilisé pendant la comptabilisation des opérations est correct ou non.
✓ Pour les comptes de location il fallait obtenir les nouveaux contrats et le GL, les
nouveaux contrats et vérifier les montants comptabilisés relatifs à une correction ou à un
complément de loyer.
Conclusion
Ce stage est une expérience fructueuse et bénéfique c’est un moyen nécessaire pour
compléter la formation académique. Ce stage m’a permis de toucher le travail de l’auditeur
et de participer dans diverses missions d’audit importantes qui m’ont beaucoup apporté.
En effet, j’étais chanceuse de travailler avec une équipe serviable et dynamique au sein du
cabinet « Ernest & Young ».
16
Chapitre 2 : Procédure analytique en
audit
17
Introduction
AMC EY adopte une approche d'audit basée sur l'analytique qui fournit une meilleure
qualité de vérification, des informations plus approfondies et des rendus plus pertinents
pour le client.
Ainsi, dans ce chapitre, nous allons dans la première section définir l’audit. Puis, nous
présenterons la norme internationale d’audit 520. Ensuite, dans la deuxième section, nous
allons décrire les procédures analytiques et leurs apports en audit et dans la troisième
section nous allons définir le processus d’un audit mené par l’analytique.
1.Définition de l’audit
L’audit est un examen professionnel et analytique des états financiers exercés par une
personne ou un organisme compétent qui ont pour but de vérifier les rapports annuels et
l’ensemble des comptes d’une entreprise. Il permet de s’assurer que sa comptabilité est
tenue dans le respect des normes comptables en vigueur afin d’exprimer une opinion.
18
Selon la norme ISA 200 de l’ISAAB de l’IFAC «L’audit a pour but d’augmenter le niveau
de confiance que les états financiers inspirent aux utilisateurs visés. Pour que ce but soit
atteint, l’auditeur exprime une opinion indiquant si les états financiers ont été préparés,
dans tous leurs aspects significatifs, conformément au référentiel d’information financière
applicable. »1
2.Types d’audits
L’audit Il consiste à vérifier que toutes les normes que l’entreprise s’est imposée
d’opérations en interne sont bien respectées, notamment sur le plan financier.
1
ISA 200
19
3. Présentation de la norme internationale d’audit ISA 520
(a) Recueillir des éléments probants pertinents et fiables à partir de la mise en œuvre
des procédures analytiques de substance ;
(b) Concevoir et réaliser des procédures analytiques à une date proche de la fin des
travaux d'audit pour aider l’auditeur à fonder une conclusion générale quant à la cohérence
des états financiers avec sa connaissance de l'entité »2
2
Source: le livre of International Standards on Auditing and Quality Control
20
Section 2 : Présentation des procédures analytiques et leurs
apports en audit
ISA 520 définit le terme comme suit : « procédures analytiques s'entend des
évaluations d'informations financières faites à partir d'une analyse des corrélations
plausibles entre des données financières et non financières. Ces procédures englobent
également toute investigation jugée nécessaire des variations ou corrélations relevées qui
sont incohérentes avec d'autres informations pertinentes ou qui s'écartent de façon
importante des valeurs attendues.
• Comparaison avec les états prévisionnels de l’entité tels que les budgets et les
estimations.
• Comparaison avec les attentes de l’auditeur telles que les estimations de la valeur
du stock.
=> Les procédures analytiques comprennent aussi l'examen des corrélations existant
entre :
(a) Des données financières par exemple si les salaires bruts d’une entité augmentent
les charges sociales doivent augmenter.
21
(b) Des données non financières. En effet, il y a des critères externes que l’entité ne
peut pas gérer qui affectent les données financières. Par exemple si les taux de change
augmentent avec le temps et la société importe sa marchandise et procède à sa vente sur
le territoire, les pertes de change augmentent à leur tour »3.
Selon la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes de France (CNCC), les
techniques comprennent notamment :
Les données relatives (ratios) supposent qu’il existe une relation directe entre
l’élément de référence et les données vérifiées servant de comparaison. En effet, cette
relation est exprimée généralement sous forme de pourcentage.
3
ISA 520
22
– Par rapport à des données non financières
Cette technique est relativement plus précise et fiable que les autres techniques
surtout dans la mesure où les ratios font référence à des montants obtenus de manière
indépendante.
L'analyse des tendances implique l'utilisation des mêmes techniques indiquées ci-
dessus, mais sur une plus longue période de temps (plusieurs exercices).
Cela peut conduire à des règles plus précises quant aux rapports entre les données
utilisées ainsi que de prévoir les modifications qui devraient résulter de l'application de ces
règles au cours de la période analysée. Ces analyses des tendances peuvent se faire de
façon empirique (jugement professionnel fondé sur les connaissances d’entreprise et du
secteur) ou bien en appliquant des techniques statistiques par exemple les analyses de
régression ou les moyennes mobiles.
Cette technique consiste à effectuer un examen critique sur les composantes d’un
journal ou d’un solde ou bien pour détecter qui sont à priori anormales. Le support sur
lequel le CAC effectuera sa revue sera généralement des éditions provenant d’une
entreprise auditée.
Dans certaines entreprises les volumes à analyser sont importants mais il existe un
nombre de logiciels comptables qui peuvent exécuter une extraction partielle du journal
ou du compte. Cette extraction peut être analysée sur un logiciel ou un tableur de
traitement des données.
Cette approche permet à l’auditeur d’identifier des anomalies éventuelles, mais à elle
seule, ne permet pas de valider un solde ou un document comptable ni de dire qu’il ne
contient pas d’anomalie.
23
2.4. Les comparaisons de données absolues
L’amélioration de l’approche substantive sur le risque peut offrir une plus grande
souplesse dans la nature, le calendrier et l’étendue des procédures en concentrant les
efforts de vérification là où il existe un risque d’inexactitude importante ».4
4
Source : Document interne EY « Analytics EN »
24
a) Une approche de l’audit analytique plus efficiente que l’approche d’un
audit traditionnel :
Approche d’audit Cette méthode comprend une enquête, une observation et une
traditionnelle inspection pour identifier et comprendre les classes de transactions
significatives de l'entité (catégorie de transaction importante : le
processus le plus important), et déterminer où il pourrait y avoir des
anomalies. Au cours de la phase d'exécution de l'audit, l'auditeur
détermine ensuite s'il y a une anomalie majeure et obtient un grand
nombre de preuves en exécutant d'autres procédures
(généralement basées sur des techniques d'échantillonnage) pour
déterminer que quelque chose s'est mal passée.
25
Il s’agit donc de poser les assertions relatives à l’état de résultat et du bilan de l’entité
auditée et les valider en ayant recours à l’échantillonnage, les rapports d’audits des années
antérieures et l’expérience de l’auditeur pour détecter les rubriques et/ou transactions qui
sont les plus successibles de contenir des fraudes ou erreurs.
Audit axé sur Lorsque l'analyse des données « est effectuée sur la totalité
l’analytique des transactions, le contenu réel enregistré peut être visualisé, de
sorte que des méthodes descendantes et substantielles efficaces
puissent être adoptées. L’utilisation de données qui constituent
les états financiers de l’entité ou représentent l’ensemble du
compte ou l’ensemble du processus cohérents avec l’approche de
gestion des risques de fond de haut en bas (du risque le plus élevé
au risque le moins probable)
5
Source : Document interne EY « Analytics EN »
26
La méthode est décrite dans le graphique suivant :
« Cette analyse est basée sur l’obtention des preuves suffisantes auprès de l'ensemble
de la population et à la mise en œuvre de procédures de traitement des transactions
résumées dans les soldes des comptes. Néanmoins, lors de l'utilisation des données
analytiques, l'auditeur peut déterminer le point de départ d’une transaction sans être en
mesure de déterminer comment l'initiation s'est produite, par exemple la présence d’une
facture client ou fournisseur) ».6
6
Source : Document interne EY « Analytics EN »
27
b. Un flux d’audit de nature itérative
« Au lieu de passer d’un objectif à l’autre de façon linéaire, l’analyse des données
permet de passer d’une phase à l’autre de la vérification en fonction de ce qui est
observé dans les données, créant ainsi un flux d’audit de nature itérative. Le passage
d’un objectif de vérification à l’autre est peut-être subtil, mais l’auditeur demeure
attentif au fait que son point de vue est différent ou peut changer. Au fur et à mesure
que son point de vue passe de la compréhension et de l’évaluation des risques à la
preuve de vérification lors de l’exécution d’une analyse, il peut toujours obtenir des
preuves de vérification sur des catégories de transactions, des soldes de comptes et des
affirmations connexes, même si ces procédures n’ont pas été spécifiquement planifiées
comme procédures de substantive ou comme tests de contrôle. »7
7
Source : Document interne EY « Analytics EN »
28
Section 3 : Le processus d’audit mené par l’analytique
D’après le paragraphe 7 de l’ISA 315 « L‘auditeur doit mettre en œuvre les procédures
suivantes d’évaluation des risques dans le but d‘acquérir la connaissance de l‘entité et de
son environnement, y compris de son contrôle interne :
L‘auditeur n’est pas tenu de mettre en œuvre toutes les procédures d’évaluation des
risques rappelées ci-dessus pour chacun des aspects de la prise de connaissance.
Cependant, il est tenu d‘exécuter toutes les procédures d‘évaluation des risques dans le
but d’obtenir la connaissance de l‘entité requise »8.
8
ISA 315
29
tendances pouvant faire apparaître des éléments ayant une incidence sur l’audit et les états
financiers »9.
L'un des objectifs de cette étape d'examen analytique est de guider le commissaire
aux comptes vers les zones risquées et de déterminer l'impact des écarts inexpliqués ou
inattendus sur le plan d'audit et de contribuer à la compréhension de l'entité. De plus, il
s’agit d’identifier les corrélations et les soldes imprévus ou inhabituels susceptibles de
révéler un RAS, identifier les menaces éventuelles de la continuité de l’exploitation
(ISA570– « Lors de la planification (..), l’auditeur doit apprécier le bien fondé de l’utilisation
par la direction de la convention comptable de base de continuité de l’exploitation (…) »11
9
ISA 315
10
ISA 315
11
ISA 570
30
3.Evaluation des risques
La relation entre les différents risques peut également être déterminée par la formule
suivante :
Risque d’audit (RA) = Risque inhérent (RI) * Risque de contrôle (RC) * Risque de non détection
(RND)
31
b) Risque d’audit :
L’ISA 200 révisée « Le risque d’audit (RA) est le risque que l’auditeur exprime une
opinion inappropriée sur des états financiers erronés de façon significative » 12.
c) Risque inhérent :
D’après la même norme ISA 200 : « Le risque inhérent (RI) correspond à la possibilité
qu‘une assertion comporte une anomalie qui pourrait être significative, soit
individuellement, soit cumulée avec d ‘autres anomalies, nonobstant les contrôles
existants »13.
D’après la même norme ISA 200 : « Le risque lié au contrôle (RC) est le risque qu‘une
anomalie est susceptible de survenir dans une assertion et peut présenter un caractère
significatif soit individuellement, soit cumulée avec d’autres anomalies, ne soit ni prévenue,
ni détectée et corrigée en temps voulu par le contrôle interne de l‘entité. Ce risque dépend
de l’efficacité, de la conception et du fonctionnement du contrôle interne destiné à
atteindre les objectifs de l‘entité relatifs à l’établissement des états financiers »14.
Le paragraphe 31 de la norme ISA 200 définit comme étant «le risque que l’auditeur
ne détecte pas une anomalie qui existe dans une assertion et qui pourrait être significative,
soit individuellement, soit cumulée avec d‘autres anomalies »15.
12
ISA 200
13
ISA 200
14
ISA 200
15
ISA 200
32
f) Risque d’affaire :
Le risque d’affaire est donc la menace qu’un objectif stratégique ne puisse être atteint.
C’est l’échec dans l’atteinte d’un objectif ou dans le choix d’une stratégie inappropriée.
D‘après la norme l’ISA 315, le risque d’affaire est plus global que le RAS dans les EF (RI x RC)
et il englobe ce dernier.
Le contrôle de substance c’est une procédure d'audit mise en œuvre par l’auditeur
pour détecter les anomalies significatives au niveau des assertions. Elle englobe :
33
a) Les tests de détails :
Ces procédures sont composées pour collecter des preuves qui vont assurer les
montants figurant au niveau des EF. Ils sont utilisés pour obtenir des éléments probants
suffisants concernant certaines assertions étant donné l’exactitude, l'existence et
l'évaluation.
Ces procédures sont composées pour confirmer des relations prévisibles entre
plusieurs données non financières ou financières. Elles sont, applicables pour les gros
volumes de transactions qui ont tendance à être prévisibles dans le temps.
34
point à partir des informations obtenues lors de la prise de connaissance de l'entité ainsi
que d'autres éléments probants.
Le commissaire aux comptes est tenu d'utiliser des procédures analytiques lors de la
revue de la cohérence d’ensemble des comptes, réalisée à la fin de l’audit. L’exécution de
cette technique permet à l’auditeur d’analyser la cohérence des comptes par référence aux
éléments collectés dans la mission sur l’entreprise et son secteur d’activité.
Cette approche aide l’auditeur à comprendre les comptes et leur évolution, à vérifier
compte tenu des éléments déjà collectés et tirer une conclusion générale sur la cohérence
d'ensemble de l’état financier.
Les procédures analytiques sont appliquées à une date proche de l’achèvement des
travaux d’audit. Elles peuvent être les mêmes procédures que celles utilisées lors de la
phase de prise de connaissance de l’entreprise et de l’évaluation du RAS.
35
De même, l’ISA 240« dispose que lorsque l’auditeur met en œuvre, à la fin de l’audit,
des procédures analytiques lui permettant d’apprécier la cohérence d’ensemble des
comptes, il apprécie si les corrélations inhabituelles ou inattendues indiquent l’existence
d’un risque, non identifié, d’anomalies significatives résultant de fraudes. Dans de telles
situations, l’auditeur peut être amené à reconsidérer la nature, le calendrier ou l’étendue
des procédures d’audit planifiées et à reconsidérer les informations obtenues de la
direction. »16
Conclusion
On peut conclure que l’analyse des données a créé une grande évolution dans le
monde de l’audit. Cependant, les outils analytiques permettent de détecter les éléments
qui contiennent des flux inhabituels et des inexactitudes importantes dans une population
de données aidant l’auditeur à faire face à ces risques à travers les tests de détails.
16
ISA 240
36
Chapitre 3 : L’apport de l’outil EY
Helix dans les procédures analytiques
en audit et l’analyse de la société AB
37
Introduction
Ce stage m’a donnée l’opportunité d’observer la façon avec laquelle les outils
d’analyse de données sont mis en œuvre et utilisés dans les missions d’audit. Le but de
cette partie est de présenter les différents outils d’analyse du cabinet EY en focalisant sur
l’outil EY Helix (GLA) dans la première section puis dans la deuxième section on va décrire
les résultats obtenus après la mise en œuvre de l’outil et les interprétations.
EY Helix c’est une plateforme qui englobe plusieurs outils d’analyse qui sont intégrés
et téléchargés sur un tableau Excel.
Ce sont des outils qui peuvent être sous forme de macro Excel et sont capables d’être
intégrés même dans la barre d’outils EXCEL.
38
Parmi les outils importants de EY Helix en audit on note :
GLA : Vérifie et analyse les Opérations du grand livre (GL) de toute taille
Analyseur de de données pour améliorer la planification et la portée de l'audit,
grand livre comprendre les performances commerciales et d'audit
Analyseur de Vérifie et analyse les activités liées aux revenus et aux comptes
créances clients pour une analyse détaillée des principaux aspects du cycle de
commande encaissement
Ce rapport va être centralisé sur l’outil General Ledger Analyzer SQL (GLA) vu
l’importance de cet outil qui doit être utilisé en premier lors d’une mission d’audit afin de
39
donner une meilleure compréhension de l’activité de l’entité et surtout permet d’élaborer
les phases les plus importantes du plan d’audit.
2) L’outil GLA :
« General Ledger Analyzer SQL est une solution interactive d'analyse de données qui
utilise le grand livre donné pour faciliter toutes les phases de l'audit. GLA est
particulièrement utile pour comprendre l'entreprise, identifier et évaluer les risques,
répondre aux objectifs des procédures de fond et faire la conception et l'exécution d'autres
procédures de fond. Cet outil peut également être utilisé pour effectuer des procédures de
test d'écriture de journal. GLA combine les fonctionnalités de plusieurs applications
héritées obsolètes et remplace ces applications héritées par une seule solution. Les
applications héritées comprennent le JE Compressor, EY Global Analytics. »17
Les données reçues (balance et grand livre) de la part du client doivent faire l’objet
d’une modification de manière à ce que l’outil GLA puisse identifier correctement ses
différentes opérations et donner des analyses exactes.
17
ISA 240
40
Figure 9: Sélection des sources
- Etc.
Ce premier pas consiste à configurer le GL importé par fournir toutes les identifications
et les modifications importantes au bon fonctionnement du GLA.
2) Mise en marche
Une fois que l’étape de modification et de mapping est finie, on passe à lancer l’outil
GLA en cliquant sur « Analyser ».
42
Profilage des états ▪ Analyser le bilan
financiers
▪ Analyser l’état des résultats
▪ Reconstitution de la Balance
▪ Affichage de retour
43
Analyse des ▪ Analyse des éléments marqués
marquages
▪ Rapports additionnels
44
Figure 13 : Page d'accueil de l'outil GLA
a. Présentation de l’analyse
Cette analyse permet principalement de visualiser la relation qui sont de double entrée
‘corrélation’ entre 3 comptes (le compte principal, le compte secondaire et le compte
tertiaire) de l’entreprise AB. Elle permet d’analyser comment ces 3 comptes sont liés les
uns aux autres à travers les opérations à double entrée entre eux et les contre-comptes
pour les opérations qui ont posté dans un seul des trois comptes (sans corrélation).
Dans ce cas j’ai choisi d’analyser la relation entre ces trois comptes :
45
• Le compte de revenues (707 ventes de marchandises)
• Compte clients (411)
• Liquidité équivalent de liquidité (53).
46
A - Opérations qui sont enregistrées sur le compte principal mais pas sur le compte secondaire ou
tertiaire
B - Opérations qui sont enregistrées à la fois sur le compte principal et sur le compte secondaire
C– Opérations relatives à l'annulation des doublons. C'est là où les écritures de journal sont validées
au compte principal, au compte secondaire ainsi qu'au compte tertiaire
D - Opérations qui sont enregistrées à la fois sur le compte secondaire et le compte tertiaire
E - Opérations qui sont enregistrées sur le compte secondaire mais pas sur le compte principal ou le
compte tertiaire Compte
F - Opérations qui sont enregistrées sur le compte tertiaire mais pas sur le compte primaire ou
secondaire
47
Le GLA Analyzer affiche une feuille composée de trois représentations comme suit :
Cependant pour l’analyse du lien entre les trois comptes de l’entreprise AB, l’outil
‘GLA Analyzer’ donne à l’auditeur la possibilité de convertir ces données en schéma
explicatif des différents flux et des corrélations existantes de ces trois comptes.
Il suffit d’importer ces données affichées dans le fichier EXCEL « Relationship between
revenue recevables and cash - General Ledger Analyzer SQL and Trade receivables analyzer
».
48
A l’aide des formules existantes dans le Template Excel voici la présentation des
données qui s’affiche pour la feuille (overview) Présentation.
Après avoir vérifié la conformité des soldes de clôture de chaque compte ‘valeur=vrai
en vert’, voici l’analyse de la corrélation à 3 comptes :
b. Analyses et interprétations
i. Compte de revenus
➢ On remarque que (3.3 million) de ce revenu ne sont pas traités dans le compte
client. Ceci peut être dû à :
49
H2 : La présence d’opérations de produits constatés d’avances ce qui génère une
écriture comptable de retraitement du produit de vente en débitant 707 ventes de
marchandises en contrepartie de produits constatés d’avance (un compte de passifs
courant)
L’outil Analyzer GLA permet de visualiser le détail de chaque rubrique afin de vérifier que
les opérations enregistrées sont conformes ou non aux hypothèses préétablies.
50
Figure 18 : Détails des rubriques
475.9 millions est le solde du compte 707 ventes de marchandises qui a été reçu en
contrepartie du compte 411 client.
➢ 90.4 millions est la somme des taxes sur la valeur ajoutée puisque le compte 411
client y est inscrit le prix de ventes en TTC ce qui n’est pas le cas du compte 707 ventes
de marchandises (HT).
➢ La valeur 90.4 millions doit être proche du taux de TVA en vigueur. (AB est une
société commerciale qui vend de la marchandise en détails soumise à un taux de tva de
19%)
51
➢ Donc 475,9 *19%=90.4 qui est conforme à la valeur comptabilisée par
l’entreprise.
➢ 566.33 millions (90.4+475.9) est le solde des ventes TTC comptabilisées dans le
compte clients 411
➢ 566.33 millions (90.4+475.9) est le solde des ventes TTC comptabilisées dans le
compte clients 411
➢ 0.7 millions sont des écritures comptables qui ont été inscrites dans le compte
client 411 mais sans avoir eu comme contrepartie le compte revenus 707 ventes de
marchandises
52
Le compte client est débité en contre partie du compte 418 Client Facture à établir
53
iii. Compte liquidités et équivalent de liquidités
❖ 412.71 millions signifie le total des opérations soldés par biais la caisse ou la
banque.
❖ 85.4 million le solde des opérations qui ont été soldées hors les comptes de
liquidités (hors circuit normal: vente-créance-liquidité)
54
Le Débit du compte fournisseur en retranchant 1.5% du montant et 432 Etat, impôts
et taxes retenus à la source (RS relative au créance clients) en contre partie du compte
client en retranchant 1.5% du montant de la vente s’il est égal ou supérieur à 1000 TTC
DT inscrite dans le compte 4341. Retenue à la source (RS relative aux crédits
fournisseurs)
55
a) Conclusion
C’est un indicateur qui permet d’analyser si l'activité d'une entité peut dégager un
profit ou non et d’informer sur le niveau des bénéfices réalisés et sa compétitivité et sa
rentabilité. A travers cette notion on peut aussi calculer le taux de marge. Cela permet de
savoir, dans le chiffre d'affaires global, quel est le niveau de marge de chaque activité.
b) Présentation de l’analyse
Cette analyse permet d’abord de comparer et d’analyser le cout des ventes par rapport
aux activités de vente tout en permettant d’évaluer la marge brute. Cette présentation
produit l'analyse de tendances de la marge sur la période et présente les activités détaillées
de chaque période des comptes du grand livre qui incluent les données sur les couts et les
ventes.
Lorsqu’on clique sur le bouton ‘Analyse de la marge brute’ voici la fenêtre qui
s’affiche :
56
Figure 19: Accueil de l'outil GLA
Une fenêtre de dialogue s’affiche, il faudrait donc nommer et sélectionner les comptes
du coût des ventes et les comptes de vente dans le champ puis il faudrait juste cliquer sur
le bouton « Générer ».
57
c) Analyses et interprétations
58
Première représentation Ce graphique montre la tendance de la marge
brute période par période entre les ventes et les
groupes de comptes de coût de ventes. La ligne de
tendance est basée sur la relation en pourcentage des
comptes de ventes sur le groupe de comptes Coût des
ventes.
59
Mois Analyse
On observe une baisse de 7.5%de la marge brute par rapport à janvier, en février la
marge brute est de 56% (à peu près égale à la marge de 2020) ceci est dû à la baisse des
Février revenus totaux de février (44.613,810 soit une baisse de 6.163,028 millions par rapport
à janvier) et parallèlement une augmentation des couts (19.532,155 millions contre
18.55,604 millions en janvier)
La société AB affiche encore une fois en mars une baisse de sa marge brute (45%)
soit une baisse de 11% par rapport à février (qui est égale à la baisse enregistrée en
Mars 2020) ceci est dû à une baisse des ventes et une augmentation des couts de revients
(39.756,699 millions contre 44.613,810 millions en février et un cout qui a augmenté
d’environ 3 millions de dinars par rapport à février)
AB a affiché une baisse phénoménale de sa marge brute qui a atteint les 7% (une
différence de 12% par rapport à 2020) soit une marge d’environ 2 millions de dinars
Avril seulement. La baisse de revenues et l’augmentation des couts s’accentuent (diminution
de 5 millions de dinars de revenus et augmentation des couts de revient de 10 millions
de dinars)
Une augmentation notable d’environ 30% qui atteint 36% de marge brute suite à
Mai
l’augmentation des revenus et la diminution des couts
60
AB continue sur le rythme croissant de la marge brute pour atteindre un taux de
Juin 41% de marge brute avec une augmentation légère des revenues de 2 millions et un
cout de revient à peu près constants dans les 25,5 millions
Une baisse énorme de 59% de marge brute (une marge négative de -18% c’est-à-
dire que pour la société AB on remarque que les couts de revient ont augmenté de
Juillet façon significative d’environ 11 millions de dinars pour un revenu qui lui aussi a baissé
de 12 millions de dinars 36.356,909 millions de couts contre 30.690,726 millions de
revenus)
Une augmentation de la marge brute pour atteindre les 33% avec 9.835,325
Aout millions de dinars de marge brute (contre 16% en 2020). Ceci est dû à une diminution
des couts de 16 millions de dinars et une stabilité des revenus par rapport à juillet.
Une augmentation de la marge brute par rapport à aout de 10% grâce à une
Septembre augmentation des revenus de 17 millions contre une légère augmentation des couts de 6
millions
Une diminution significative qui atteint les 9% de marge brute et dû à une forte
Octobre augmentation des couts soit de 12 millions et une légère diminution des revenus de 5
millions de dinars
61
d) Conclusion
Grace à cette analyse on peut observer toutes les fluctuations de la MB période par
période ce qui permet de comprendre les différentes causes de fluctuation anormale ou
brusque.
L’auditeur devra alors adapter une approche corroborative c’est-à- dire effectuer plus
de tests de détail pour le mois de décembre afin de veiller à ce que les assertions, de droit
et obligations d’existence et valorisation et exhaustivité et affectation des opérations sont
bien respectées.
62
Conclusion Générale
Pour conclure, l’analyse analytique apporte une valeur ajoutée aux tâches d'audit. En
fait, l’analytique a transformé l’audit de manière innovante, en opérant sur les axes
fondamentaux que sont la technologie, le personnel, et la connaissance et surtout la façon
dont ces trois axes sont liés pour garantir un service d’audit de haute qualité.
C'est dans ce sens que le premier chapitre de ce rapport a été consacré à détailler les
tâches effectuées lors de mon stage chez AMC Ernst & Young. En outre, la cohérence de
ces tâches m'a permis d'avoir une compréhension plus solide et plus claire sur le cadre
théorique. Dans le second chapitre, j’ai défini le cadre théorique des procédures
analytiques et leurs apports en audit ainsi que le processus d’un audit mené par
l’analytique.
63
Bibliographie
Documents internes EY :
▪ Welcome to EY
▪ Analytics EN
Mémoires :
Publications d’Institutions :
Sites internet :
▪ Wikipédia
▪ https://www.l-expert-comptable.com
▪ https://www.compagnie-fiduciaire.com
64
Table des matières
INTRODUCTION ................................................................................................................... 4
SECTION 1 : ERNST & YOUNG............................................................................................. 4
1. Fiche signalétique du cabinet ................................................................................ 5
2. Les valeurs du cabinet ........................................................................................... 5
3. Domaine d’intervention du cabinet ....................................................................... 6
3.1. Le domaine d’Audit ....................................................................................... 7
3.2. Le conseil ....................................................................................................... 8
3.3. Fiscalité .......................................................................................................... 8
3.4. Transaction .................................................................................................... 8
4. Organisation générale du cabinet .......................................................................... 9
4.1. Organigramme des fonctions administratives ............................................... 9
4.2. Organigramme des fonctions techniques :................................................... 10
5. Les objectifs du cabinet ....................................................................................... 11
SECTION 2 : LES TACHES EFFECTUEES AU SEIN DU CABINET EY: ...................................... 11
1. Fiche des Fonctions ............................................................................................. 11
2. Description détaillée des tâches effectuées ......................................................... 12
a.Audit des capitaux propres ............................................................................... 13
b) Audit des Fournisseurs/Clients ....................................................................... 14
C) Audit des Charges financières ........................................................................ 14
D) Audit des autres charges d’exploitations ........................................................ 15
CONCLUSION .................................................................................................................... 16
INTRODUCTION ................................................................................................................. 18
SECTION 1 : DEFINITION DE L’AUDIT ET PRESENTATION DE LA NORME INTERNATIONALE
65
1.Définition de l’audit ................................................................................................. 18
2.Types d’audits .......................................................................................................... 19
3. Présentation de la norme internationale d’audit 520 ........................................... 20
SECTION 2 : PRESENTATION DES PROCEDURES ANALYTIQUES ET LEURS APPORTS EN AUDIT
......................................................................................................................................... 21
1. Définition des procédures analytiques ..................................................................... 21
2) Les techniques utilisées dans les procédures analytiques ....................................... 22
2.1 Les comparaisons de données relatives (ratios) ................................................ 22
2.2 Les analyses de tendances ................................................................................. 23
2.3. La revue de vraisemblance ............................................................................... 23
2.4. Les comparaisons de données absolues ............................................................ 24
3.Apport de l’analytique pour les missions d’audit ..................................................... 24
a) Une approche de l’audit analytique plus précise et efficiente que l’approche
d’un audit traditionnel : ....................................................................................... 25
b.Un flux d’audit de nature itérative .................................................................... 28
SECTION 3 : LE PROCESSUS D’AUDIT MENE PAR L’ANALYTIQUE ....................................... 29
1. La prise de connaissance générale de l’entité .......................................................... 29
2.Objectifs des procédures analytiques de planification : ........................................... 30
3.Evaluation des risques .............................................................................................. 31
a) Risque d’anomalies significatives : ................................................................. 31
b) Risque d’audit : ............................................................................................... 32
c) Risque inhérent : .............................................................................................. 32
d) Risque lié au contrôle : .................................................................................... 32
e) Risque de non détection : ................................................................................ 32
f) Risque d’affaire :.............................................................................................. 33
4.Procédure analytique utilisées en tant que contrôle substantifs ............................... 33
a) Les tests de détails : ......................................................................................... 34
b)Les procédures analytiques de substance : ....................................................... 34
4.1. La conception des procédures analytiques de substance .................................. 34
5.Procédure analytique utilisées comme moyen de revue de la cohérence d’ensemble
des EF a la fin de l’audit .............................................................................................. 35
CONCLUSION .................................................................................................................... 36
66
Chapitre 3 : l’apport de l’outil EY Helix dans les procédures analytiques en audit et l’analyse
de la société AB ................................................................................................................... 37
INTRODUCTION ................................................................................................................. 38
SECTION 1 : PRESENTATION DE L’OUTIL EY HELIX .......................................................... 38
1.EY Helix et ses outils analytiques ............................................................................ 38
2) L’outil General Ledger Analyzer : .......................................................................... 40
SECTION 2 : IMPUTATION DES DONNEES ET INTERPRETATIONS DES RESULTATS OBTENUS 40
1) Mapping et modifications préalables ...................................................................... 40
2) Mise en marche ....................................................................................................... 42
3) Analyse des écritures de journaux de la société AB ............................................... 45
3.1. Analyse de la corrélation entre Trois comptes : .......................................... 45
a. Présentation de l’analyse ................................................................................ 45
b. Analyses et interprétations .............................................................................. 49
i. Compte de revenus .................................................................................. 49
ii. Compte Clients ....................................................................................... 51
iii. Compte liquidités et équivalent de liquidités .......................................... 54
a) Conclusion ................................................................................................... 56
3.2. Analyse de la marge brute ........................................................................... 56
a) Définition de la notion marge brute................................................................ 56
b) Présentation de l’analyse ................................................................................. 56
c) Analyses et interprétations .............................................................................. 58
d) Conclusion ................................................................................................... 62
Conclusion Générale............................................................................................................ 63
Bibliographie ....................................................................................................................... 64
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