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AFFAIRE RELATIVE
AUX ACTIVITES ARMEES
SUR LE TERRITOIRE DE LIMPOPO
(REPUBLIQUE FEDERALE DE LIMPOPO C LA REPUBLIQUE SOCIALISTE DU BONOBO)
MEMOIRE
DE
LA REPUBLIQUE FEDERALE DE LIMPOMPO
VOLUME 1
MEMOIRE
AVRIL 2023
TABLES DES MATIERES
INTRODUCTION GENEARLE
Section 1. L’objet de la requête de la république fédérale de Limpopo
Section 2. La compétence de la cour et la recevabilité de la requête
Section 3. Conception générale et plan du mémoire
CONCLUSION DU CHAPITRE
CONLUSION DU CHAPITRE
CONCUSION GENERALE
ANNEXE1
5. Suite aux violations graves du droit international consacré par la charte des Nations
Unies, l’Acte constitutif de l’OUA et d’autres traités que la République socialiste du
bonobo a volontairement violé sur le sol de la République fédérale de Limpopo.
Après avoir tenté de régler pacifiquement le différend en vertu de l’Article 33 de la
charte des Nations unies2, notre République a jugé bon et nécessaire d’entamer le
mode judicaire en saisissant la cour internationale de justice pour obtenir la
réparation.
6. Il faut souligner que les négociations ont été entamées par le biais des organisations
régionales mais cela n’a pas abouti, notre République demeure agressée par l’Etat
bonobo qui tue, pille les ressources naturelles, viole et massacre la population
civile.
7. Le présent mémoire va donc détailler toutes les violations inscrites dans l’acte
introductif d’instance, bien que la cour demeure libre de tenir en compte des faits
qui sont passés ultérieurement au dépôt de la requête3.
8. Dans sa requête du 17 janvier 2023, la République fédérale de Limpopo demande à
la cour de dire et juger que le bonobo a violé les obligations du droit international et
par conséquent de dire et juger : « le retrait des troupes bonobois dans le territoire
de Limpopo, le droit à la République de Limpopo d’obtenir du bonobo le
dédommagement de tous les actes illicites commis dans son territoire par ce
dernier.
9. Ces demandes seront précisées et complétées dans le cadre de ce mémoire.
2
Article 33 chap. VII de charte des Nations Unies, San Francisco, 1945
3
CIJ, Recueil 1986, p39, par58
Section 2. La compétence de la cour et la recevabilité de la requête
4
V Site internet de la CIJ ; http : // www.ICJ-CIJ.org /CIJ www/document bafe/declaration.htm.
5
Article 38 .1 et .2 du règlement de la CIJ, Avril, 1978
14. Le mémoire sera divisé en six chapitre ; les trois exposeront de manière générale le
contexte politique et diplomatique qui entre en jeu dans ce différend (chap. I) ;
l’Etablissement des faits pertinemment attribuables au Bonobo (chap. II) ; Ainsi que
les principes juridiques applicables (chap. III), et la République fédérale de Limpopo
démontrera les principes juridiques violés par le Bonobo (chap. IV) ; en démontrant
également l’inexistence pour le Bonobo de soulever des circonstances qui l’exonéra
de sa responsabilité (chap. V) ; et enfin les conséquences des violations du droit
international de l’Etat Bonobo ( chap. VI).
1.1. L’occupation de notre territoire par les militaires de l’Etat Bonobo est ses
alliés (RSB, RFL, AK47) menace l’aspect politique et brise les canaux
diplomatiques.
1.2. Il y’a belle lurette que les activités de l’Etat Bonobo ont toujours été
Condamnées tant sur le plan sous régional, régional et international. Des
nombreux accords de cessez-le feu ont été pris pour le Bonobo dans le cadre
des organisations sous régionales africaines malheureusement, ils n’ont jamais
été respectés.
1.3. Dans notre requête, il a été signalé les différentes condamnations par les
organes de l’ONU et de l’UA, or il est de principe qu’avant toute
condamnation, les OI procèdent d’abord à traiter l’affaire pour trouver la
solution, ce qui a été fait.
1.4. Nous sommes sans ignorer que le conseil de sécurité et l’UA sont des organes
politiques raison pour laquelle nous affirmons que sur le plan fonctionnel, les
enjeux politiques et diplomatiques entre en jeu.
1.5. Dès le début de ce conflit, la République de Limpopo s’est adressée aux
Nations Unies et l’UA ainsi qu’à des organisations sous-régionales africaines
pour que celles-ci s’emploient à dégager une solution pacifique.
Section 2. L’opérationnalisation des tentatives diplomatiques
CONCLUSION DU CHAPITRE
Section 2. Les éléments et preuves confirmant les pillages, exaction et exploitation illicites
des minerais et ressources naturelles par le Bonobo
2.7. Pour ce qui est des éléments des preuves, nous avons des photos en annexe témoignant
que les rebelles AK47 possédait des tenues et des armes sous licence Bonoboise.
2.8. En ce qui concerne le rapport fait par les experts des nations unies et les ONG du droit
humanitaire et des experts indépendants démontrant des crimes graves et des actes de
violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire commis par le
AK47 qui bénéficie du soutien financière et armement de la République socialiste de
Bonobo.
2.9. Également quelques Etats de l’Union Européenne ont porté leur qualification sur la
situation à l’EST de la RDC.
2.10. Au regard de tout ce qui a été avancé par nous, nous sommes sans doute face à un
conflit armée international en ce sens qu’il y’a confrontation entre Etat même si l’Etat de
guerre n’est pas proclamé. Ainsi l’article 2 commun aux quatre conventions de Genève
de 1949 dispose « En dehors des dispositions qui doivent entrer dès le temps de paix, la
présente convention s’appliquera en cas de guerre déclarée et tout autre conflit armé
surgissant entre deux ou plusieurs des hautes parties contractantes même si l’état de
guerre n’est pas reconnu par l’une d’elle ». Le commentaire de la CICR : « tout différend
surgissant entre deux Etats et provoquant l’intervention des forces armées est un conflit
armé au sens de l’article 2 ».8 l’article 1 paragraphe 4 du protocole additionnel I de 1977
6
Doc. ONU, S/RST/1998
7
Société Sud-Kivu-collectif des organisations et associations des jeunes du Sud-Kivu en RDC « COJESKI », 1999,
pp31, annexe MRDC 89
8
PICET, J. : Commentaire de convention de Genève, première convention article 2, P34.
ajoute aux conflit armé internationaux les luttes du peuple contre la domination
coloniale et l’occupation coloniale et contre le régime raciste dans l’exercice du peuple à
disposer d’eux même.
2.11. Il s’agit également d’une agression définit par la résolution 3314 de l’Assemblée
générale de l’ONU comme : « l’emploie de la force armée par un Etat contre la
souveraineté, l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique d’un autre Etat ou de
toute manière incompatible avec la charte des Nations Unies ».9
2.12. A titre illustratif, l’article 3 de la résolution 3314 énumère certains actes susceptibles
d’être qualifiés d’agression 10: a) l’invention ou l’attaque du territoire d’un Etat par les
forces armées d’un autre Etat , de toute occupation militaire même temporaire,
résultant d’une telle invention produit ou d’une telle attaque, ou de toute annexion par
la force du territoire ou d’une partie du territoire d’un autre Etat ; b) le bombardement
par les forces armées d’un Etat du territoire d’un autre Etat ou l’emploi de toute arme
par un Etat contre le territoire d’un autre Etat ; c) le blocus des ports ou des cotes d’un
Etat par les forces armées d’un autre Etat ; d) l’attaque par les forces armées d’un Etat
contre les forces armées terrestres, navales ou ariennes, ou la marine et l’aviation civile
d’un autre Etat ; e) l’utilisation des forces armées d’un Etat qui sont stationnées sur le
territoire d’un autre Etat avec l’accord de l’Etat d’accueil contrairement aux conditions
prévues dans l’accord ou toute prolongation de leur présence sur le territoire en
question au- delà de la terminaison de l’accord ; f) le fil pour un Etat d’admettre que son
territoire qu’il a mis à la disposition d’un autre Etat soit utilisé par ce dernier pour
perpétrer un acte d’agression contre un Etat tiers ; g) l’envoi par un Etat ou en son nom
des bandes ou de groupe armées , des forces armées, des forces irrégulières ou de
mercenaires qui se livrent à des actes des forces armées contre un autre Etat d’une
gravité telle qu’ils équivalent aux actes énumérés ci-dessus ou le fait de s’engager d’une
manière substantielle dans une telle action.
2.13. Comme vous allez le constater ci-dessous, d’aucun n’ignore qu’il s’agit d’une agression
conformément à l’article 3.g de la résolution 3314 précitée sans compter les nombreux
crimes graves commis sur le territoire de la République fédérale de Limpopo dans la
mesure que Limpopo dispose des preuves tangibles à l’occurrence : « les armes de AK47
sous licence bonoboise, arrestation des milices de AK47 en tenues de l’armée Bonoboise
ainsi que des militaires Bonobois, le rapport des experts de l’ONU et de la MONUL
confirmant que le AK47 est une milice de l’armée Bonoboise. D’où c’est un conflit armé
international puisqu’il s’agit d’une occupation étrangère et d’une agression suite à
l’appui du Bonobo et d’autres Etats occidentaux qui viennent aussi en aide aux groupes
pour exploiter illicitement nos minerais. En bref, la République de Limpopo fait face à
une agression.11
9
AG résolution 3314 (XXIX) du 14 décembre 1974, article 1er
10
Article 3 IDEM
11
Conseil de sécurité des nations unies, CS/14952, 9081ieme séance matin du 29 juin 2022.
CHAPITRE III. LES PRINICIPES JURIDIQUES APPLICABLES
2.14. Nous allons dans ce chapitre évoquer certains principes majeurs du droit
international qui entre en jeu. Il sera donc question dans les paragraphes qui suivent
d’élucider ces principes.
2.15. Le principe du non recours à la force : est consacré à l’article 2 alinéa 4 de la charte
des nations unies qui dispose « les membres de l’organisation s’abstiennent, dans leurs
relations internationales, de recourir à la menace ou l’emploi de la force, soit contre
l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout Etat, soit d’une manière
incompatible avec les buts des Nations Unies ». Ce dit principe est repris dans plusieurs
instruments juridiques tels que : la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU sur les
relations amicales 2625(XXV) du 24 octobre 1970 ; la résolution 3314 de l’AG du 14
décembre 1974 ; l’affaire des Activités militaires et paramilitaires au Nicaragua (USA C
NICARAGUA) ; le pacte BRIAND KELLOG. A ajouter également que la doctrine est
unanime à l’exemple de MALCOM.12
2.16. Le principe de règlement pacifique des différends : l’idée de régler les différends
internationaux par de voie pacifique fait partie des principes du droit international qui
traitent des relations amicales et la coopération entre les Etats.13cette obligation a été
définie par les conférences de la Haye de 1899 et 1907 ; par le pacte de la SDN, la charte
des Nations Unies en son article 2 alinéa 3 et 33, la déclaration relative aux principes du
droit international touchant les relations amicales et la coopération entre Etats de
1970 ;14la déclaration de Manille de 1982 sur le règlement pacifique des différends
internationaux.15
2.17. Le principe de non intervention dans les affaires intérieures d’un Etat : Sans qu’il ne
soit nécessaire de retracer l’historique et l’évolution de ce principe, nous pouvons cerner
sa définition à partir de quelques résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies
dont les plus importantes sont celles 2131 (XX) du 21 décembre 1965 et 2625 (XXV) du
24 octobre 1970 qui ont obtenu l’adhésion la plus large des Etats membres des Nations
Unies et leur valeur juridique a même été reconnue par la cour internationale de
justice.16Aux termes de ces résolutions, il y ressort que « l’intervention est l’usage par un
Etat des mesures économiques, politiques ou de toute autre nature pour contraindre un
autre à subordonner l’exercice des ses droits souverains et pour obtenir de lui des
avantages de quelque ordre que ce soit ».
2.18. Ce principe est consacré par l’article 2 alinéa 7 de la charte des NU ; la résolution
31/91 du 14 décembre 1976 ; le pacte de la société des Nations.
2.19. Obligation de respecter les droits de l’homme et le droit international humanitaire :
principe consacré aux article 1,13,55,62,68,76 de la charte des Nations Unies, selon la
doctrine, cette obligation revêt d’ailleurs un caractère erga Omnes ;17le pacte
international relatif aux droits civils et politiques ; le protocole additionnel aux
conventions de Genève du 12 Aout 1949 relatif à la protection des victimes des conflits
internationaux.
2.20. Le respect du caractère sacro-saint de la vie humaine et condamnation et rejet de
l’impunité, des assassinats politiques, des actes de terrorismes et des activités
subversives : ce principe consacré par l’Acte constitutif de l’Union africaine en son article
4 (o) et participe au fonctionnement de l’union africaine.18
12
MALCOM N, SHAM, international law, 4ieme edition, Cambridge Grotius, P781.
13
ZEGBE ZEGS FIDELE : droit international public, note de cours destiné aux étudiants de troisième graduat
année 2018-2019.
14
A/RES/2625 (XXV), 24 octobre 1970.
15
A/RES/37/10, 15 novembe 1982.
16
Voir la déclaration sur l’inadmissibilité de l’intervention dans les affaires intérieures des Etats et la protection
de leur indépendance et de leur souveraineté, A/Res. 2131 (XX) 21 décembre 1965.
17
G. COHEN JONATHAN, “Responsabilité pour atteindre aux droits de l’homme » in la Responsabilité dans le
système international, SPDI, colloque du Mans, Pedone, Paris, 1991, P127-128.
18
Article 4 (o) de l’Acte constitutif de l’Union africaine, Lomé, 11 juillet 2000.
CHAPITRE IV. LA VIOLATION DES PRINCIPES JURIDIQUES APPLICABLES PAR LE BONOBO
3.1. Il est évidemment que ce chapitre soit la conséquence de la seconde en ce
sens que les principes évoqués dans ce chapitre précèdent ont fait l’objet des
violations de la part de l’Etat Bonobois.
3.2. Section 1. La violation du principe de non recours à la force : d’aucun
n’ignore que les actes posés par l’Etat Bonobois dans le territoire de Limpopo
était fait par des forces armées Bonoboises et ses groupes rebelles utilisant les
armes lourdes et tout instrument et missiles similaires à des bombes nucléaire
ect… Nous allons dans cette section souligner la présence illicite de l’armée
bonoboise (a) ; l’occupation illicite du territoire limpopois (b) ; les attaques
illicites menées par les troupes bonoboises contre Limpopo (c) ; le soutien
militaire du bonobo au AK47 (d).
3.3. a) la présence des troupes Bonoboises sur le territoire de Limpopo n’a jamais
eu des soubassement juridiques ni un accord préalable, c’est dans ce cadre que
le conseil de sécurité le qualifierait et condamnerait ces genres d’actes comme
étant de « troupes non invitées », l’article 3, alinéa (e) de la définition de
l’agression adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies et annexée à la
résolution 3314 (XXIX) condamne « l’utilisation des forces armées d’un Etat qui
sont stationnées sur le territoire d’un autre Etat avec l’accord d’un Etat d’accueil
, contrairement aux conditions prévues dans l’accord ou toute prolongation de
leur présence sur le territoire en question au-delà de la terminaison de l’accord.
3.4. B) toujours dans l’applicabilité du principe de non recours à la force, sa
violation de la part du bonobo est constitutive de l’occupation qui matérialise
l’un des actes de l’agression peut importe la durée de cette occupation.
3.5. C) nous l’avons largement démontré dans ce mémoire les nombreux actes
illicites menés par le bonobo dans ses attaques notamment les attentats
terroristes dévastateurs, la destruction d’un avion civil de Limpopo, le
lancement d’un missile sur un hélicoptère de la MONUL et plusieurs massacres
des violations du droit international humanitaire. Dans l’affaire des activités
militaires et paramilitairs au Nicaragua, la cour a condamné les Etats Unies
d’Amérique pour certaines attaques spécifiques et limitées menées à l’encontre
du Nicaragua19 et dans le cas sous examen, l’Etat Bonobo commet ces mêmes
actes et va même au-delà. Par conséquent, il ne peut échapper à cette
condamnation dans le cas d’espèce.
3.6. D) le soutien du BONOBO au AK47 a été démontré par plusieurs organisations
internationales telles que l’UE, L’ONU avec ses experts, par les ONG du droit
humanitaire. Ce soutien armé de la part du BONOBO porte atteinte au principe
du non recours à la force et matérialise aussi l’un des éléments de l’agression.
Cet aspect particulier du recours à la force est directement visé par la
résolution 2625 (XXV) en vertu de laquelle : « chaque Etat a le devoir de
s’abstenir d’organiser ou d’encourager l’organisation de forces irrégulières ou
de bande armées, notamment de bandes de mercenaires, en vue d’incursions
sur le territoire d’un autre Etat, chaque Etat a le devoir de s’abstenir,
d’organiser ou d’encourager des actes de guerre civile ou terroristes sur le
19
CIJ., Recueil 1986, pp 146-147, paragraphe 4 du dispositif de l’arrêt
territoire d’un autre Etat, d’y aider ou d’y participer. De même la résolution
3314 de l’AG de l’ONU condamne l’envoi par un Etat ou en son nom de bandes
ou de groupe armé, des forces irrégulières ou de mercenaires qui se livrent à
des actes de forces armées contre un autre Etat d’une gravité telle qu’ils
équivalent aux actes énumérés ci-dessus, ou le fait de s’engager d’une manière
substantielle dans une telle action.20
3.7. Section 2. La violation de l’obligation de régler pacifiquement les
différends : Comme nous l’avons indiqué dans l’introduction de cette requête,
de nombreuses procédures de négociation, de médiation, de conciliation,
d’arbitrage, de facilitation et de dialogue ont été menées par des OI régionales
et sous régionales et par l’ONU mais n’ont abouti à rien car le BONOBO continue
à recourir à la force.
3.8. Section 3. La violation du principe de non intervention : de manière
pragmatique, la République socialiste de Bonobo est intervenue pour chasser du
pouvoir le gouvernement légitime de Limpopo et fait de tous ses moyens
d’influencer le fonctionnement de l’armée Limpopoise.
3.9. Section 4. La violation de l’obligation de respecter les droits de l’homme et
le DIH : comme cela est mentionné dans notre requête, la République socialiste
du bonobo s’est livré à des pratiques attentatoires au respect des droits de
l’homme tel que consacré par les instruments internationaux, le BONOBO a
commis des massacres graves, de tueries, vol, viol, traitement inhumains et
dégradant ainsi des attaques des lieux civils, l’utilisation des armes lourdes
interdites lors des hostilités ainsi que plusieurs autres actes en violation des
conventions de Genève de 1949.
3.10. Section 5. La violation du principe du respect du caractère sacro-saint de la
vie humaine et condamnation et rejet de l’impunité, des Assassinats
politiques, des actes de terrorisme et des activités : considérez que les vies
humaines ont été bafouées et la population tuées sans aucune pitié ni
considération, le rapport des experts indépendants et des ONG humanitaires et
ainsi des experts de l’ONU indiquent et mentionnent ces violations graves par
des actes spécifiques.
CONCUSION DU CHAPITRE
20
Article 3 alinéa g de la résolution 3314, op cit
3.11. Il était donc question dans le cadre de ce chapitre, de soulever les principes
qui ont été violés par la République socialiste de Bonobo par ses actions
militaires directement et indirectement menées sur le territoire de Limpopo
notamment le soutien qu’elle apporte au groupe rebelle AK47, à la permanence
de ses troupes sur le territoire de Limpopo pour commettre des actes graves des
violations de jus cogens et de principe majeur organisant les rapports inter-
étatiques tels que le non recours à la force ; le règlement pacifique des
différends ; le principe de non intervention dans les affaires intérieures d’un
Etat, le respect de la sacralité de la vie humaine et des droits de l’homme ainsi
que le respect des règles du droit international humanitaire. Ces violations
graves sont à la fois prouvées par des organismes internationaux, des ONG
humanitaires voir même l’opinion ect….
CHAPITRE V. DE L’INEXISTENCE DES CIRCONSTENCES EXCLUANT L’ILLICEITE DES ACTES DE
LA REPUBLIQUE SOCIALISTE DU BONOBO
4.1. Nous allons donc démontrer ici que la République ne peut soulever une
exception en raison des circonstances excluant l’illicéité compte tenu de leur
caractère non fondé dans le cas précis.
4.2. Il sera donc question de relever premièrement le caractère non fondé de la
légitime défense (section 1) et deuxièmement le caractère non fondé de l’état
de nécessité (section 2).
21
Annuaire de la commission du droit international ,1980, vol. II, 1ere partie, P50
22
MAMPUYA KANUK’A TSHIOBO (A) : traite du droit international public, mediaspaul, Kinshasa 2016, P347
23
Affaire de la société commerciale de Belgique, Série A/B numéro. 78, Série C 87).
CHAPITRE VI. LES CONSEQUENCES DU COMPORTEMENT DU BONOBO
5.1. La République fédérale de Limpopo fait face à plusieurs violations graves des
règles du droit international comme cela est démontrée dans le chapitre 2 et 3
de ce mémoire.
5.2. Par conséquen, nous sommes devant un fait internationalement illicite, au
sens donné par la CDI « tout fait internationalement illicite d’un Etat engage sa
responsabilité internationale »24 il y a aux termes de l’article 3, « fait
internationalement illicite », lorsque : -Un comportement consistant en une
24
Article 1er projet d’articles sur la Responsabilité de l’Etat pour fait internationalement illicite adopte par la
commission du droit internationale a sa cinquième session en 2001 et soumis à l’Assemble générale de l’ONU
dans le cadre du rapport de la commission sur les travaux de ladite session.
action ou une omission est attribuable à un Etat d’après le droit international ; -
Que ce comportement constitue une violation d’une obligation internationale.
5.3. Ceci est conforme à la jurisprudence antérieure qui retient le manquement
par action ou omission ; d’où « fait » illicite et non « acte » illicite,25 attribuable à
un sujet de droit international. Dans ce sens : CPJI : 13-9-1928 Usine de
Chorzów ; CIJ 9 avril et 15 décembres 1949 Detroit de Corfou ; C.I.J 5-2-70
Barcelone traction.26
5.4. Le fait « internationalement illicite » est ainsi considéré par rapport au droit
international ; peu importe son statut en droit interne : un acte licite en droit
interne peut être illicite en droit international ; un acte illicite en droit interne
ne l’est pas nécessairement en droit international.27
5.5. Nous devons donc examiner dans ce chapitre la cessation des actes illicites du
bonobo dans le territoire Limpopois (section 1) puis l’obligation de réparer
(section 2).
6.5. Relativement à ce qui est avancé ci-haut, les faits sont donc établit et il y’a un
fait internationalement illicite que nous avons démontré par ces éléments
constitutifs.
25
C.I.J. 9-4-1949 affaire du Detroit de Corfou.
26
MAMPUYA KANUNK’A TSHIABO (A) : traite du droit international public, OP CIT, P 340
27
C.P.J.I, Arrêt du 17-8-1923, Affaire du Wimbledon.
28
Conseil de sécurité des Nations Unies Résolution 545(1983) du 20 décembre 1983.
6.6. Il y’a donc faute de la part de Bonobo qui a causé des graves dommages et le
lien de causalité entre la faute et le dommage.
6.7. Puisque les éléments d’établissement de la responsabilité de l’Etat pour fait
internationalement illicite ont était établit en fait comme en droit avec des
preuves et de certitude à l’appui.
6.8. Considérer les pertes en vies humaines occasionnées par l’emploi de la force
par l'armée bonoboise, des dommages matériels résultant de l’agression et de
l’occupation couvrant toutes les violations graves dans le territoire de Limpopo
en raison des armes à feu et des bombes nucléaires tuant de la population et
dégradant totalement les infrastructures, les routes resteront une pesanteur
dans l’avenir.
6.9. En effet toutes ces violations ayant entrainés des dommages graves doivent
indispensablement donner lieu à une Réparation donc le montant doit être
évalué ou déterminé dans une étape ultérieure de la procédure comme prévue
par la jurisprudence.29
6.10. Conformément à l’article 42 du projet d’articles sur la Responsabilité de l’Etat,
cette indemnisation est consécutive aux faits illicites perpétrés par l’Etat du
Bonobo et couvrira le dommage causé par ces faits
6.11. Cette obligation de réparation s’applique quel que soit le type de dommage
causé.
6.12. Plaise à la cour de pouvoir juger cette demande recevable et fondée et de
condamner la République socialiste du Bonobo à la Réparation du dommage
causé à la République de Limpopo.
CONCLUSION GENERALE
29
C.I.J., Recueil 1986, PP 142-143 paragraphe 284 ; v aussi P 149 paragraphe 15 du dispositif de l’arrêt
La République fédérale de Limpopo tout en se réservant le droit de compléter ou
modifier ces conclusions et de fournir à la cour des nouvelles preuves dans le cadre du
présent différend, prie à la cour de dire et juger :
1) Que la République socialiste du Bonobo recourant à l’emploi à la force en violation
des principes du droit international à l’encontre de la République fédérale de
Limpopo, en soutenant activement des groupes rebelles notamment le AK47 sur le
plan militaire et financier dont l'opération a viole le JUS cogens (le principe du non
recours à la force, de règlements pacifiques de différends, de non intervention, du
respect de droits de l’homme et du caractère sacro-saint de la vie humaine.
2) Que la République socialiste du Bonobo en Exploitant illicitement et pillant nos
ressources naturelles a violé le principe de la souveraineté des Etats et du droit des
peuples à disposer d’eux même et de non intervention
3) Que la République socialiste du Bonobo en tuant, blessant, bombardant la population
civile en utilisant des armes lourdes a violé les règles du droit international
humanitaire et des droits fondamentaux de la personne humaine
4) Relativement à toute ces violations énoncées ci haut, la République socialiste du
Bonobo doit : - cesser immédiatement tout fait internationalement illicite qui se
poursuit sur le territoire Limpopois par son occupation et son soutien aux forces
irrégulières ainsi que ses pillages et exploitations illégales de nos minerais ;- de
réparer tous les types de dommages causés par ces violations graves ;- de fournir des
garanties convaincantes pour qu’elle ne reprenne des actes des violations du droit
international dans le territoire Limpopois ;- de réparer en nature les ressources
pillées , A defaut de compenser alors avec un montant qui couvrira et sera en
proportionnalité avec la valeur du bien .
Le 19 Avril 2023
Tshibayi Ntumba,
Agent de la République fédérale de Limpopo
UNIVERSITE DE KINSHASA
FACUTE DE DROIT
POUR LE CONSEIL :