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COUR INTERNATIONALE DE JUSTICE

AFFAIRE RELATIVE
AUX ACTIVITES ARMEES
SUR LE TERRITOIRE DE LIMPOPO
(REPUBLIQUE FEDERALE DE LIMPOPO C LA REPUBLIQUE SOCIALISTE DU BONOBO)

MEMOIRE
DE
LA REPUBLIQUE FEDERALE DE LIMPOMPO

VOLUME 1

MEMOIRE

AVRIL 2023
TABLES DES MATIERES

INTRODUCTION GENEARLE
Section 1. L’objet de la requête de la république fédérale de Limpopo
Section 2. La compétence de la cour et la recevabilité de la requête
Section 3. Conception générale et plan du mémoire

CHAPITRE I. LE CONTEXTE POLITIQUE ET DIPLOMATIQUE

Section 1. Les négociations par l’ONU et l’UA


Section 2. L’opérationnalisation des tentatives diplomatiques
CONCLUSION GENERALE DU CHAPITRE

CHAPITRE II. L’ETABLISSEMENT DES FAITS : DEMONSTRATION DU SOUTIEN ET DE


L’INTERVENTION DE LA REPUBLIQUE DE BONOBO ET SES DIVERSITES

Section 1. La matérialisation des faits


Paragraphe 1er : Les causes de l’occupation bonobos et de l’agression
Paragraphe 2 : De la continuité de l’occupation et de l’agression
Paragraphe 3 : la reconnaissance des faits par le gouvernement bonobois
Paragraphe 4 : La reconnaissance des faits par l’ONU,L’UA Les organismes des
droits de l’Homme
Section 2. Les éléments et preuves confirmant les pillages, exactions et exploitations
illicites des minerais et ressources naturelles au sein de la République Limpopo par le
Bonobo
Section 3. Etablissement juridique des faits.

CHAPITRE III. LES PRINCIPES JURIDIQUES APPLICABLES


Section 1. L’interdiction du recours à la force dans les rapports inter-étatiques
Section 2. Le principe du règlement pacifique des différends
Section 3. Le principe de non intervention dans les affaires intérieures d’un Etats
Section 4. L’obligation de respecter les droits de l’Homme et le droit international
humanitaire
Section 5. Respect du caractère sacro-saint de la vie humaine et condamnation et rejet
de l’impunité, des assassinats politiques, des actes de terrorismes et des activités
subversives.

CHAPITRE IV. LA VIOLATION DES PRINCIPES JURIDIQUES APPLICABLES PAR LE BONOBOS

Section 1. La violation du principe de non recours à la force


A) La présence illicite de l’armée de Republique du bonobos sur le territoire
limpopois
B) L’occupation illicite du territoire limpopois par des troupes bonoboises
C) Les attaques illicites menées par les troupes bonoboises contre la
République fédérale de Limpopo
D) Le soutien militaire du bonobo au groupe rebelle AK47
Section 2. La violation du principe de règlement pacifique des différends
Section 3. La violation du principe de non intervention
Section 4. La violation du principe de l’obligation de respecter les droits de l’Homme et
le droit international Humanitaire
Section 5. La violation du principe du respect sacro-saint de la vie humaine et
condamnation et rejet de l’impunité, des assassinats politiques, des actes de terrorismes et
des activités subversives.

CONCLUSION DU CHAPITRE

CHAPITRE V. DE L’INEXISTANCE DES CIRCONSTANCES EXCLUANT L’ILLICEITE DES ACTES DE


LA REPUBLIQUE SOCIALISTE DU BONOBO

Section 1. Le caractère non fondé de la légitime défense


Section 2. Le caractère non fondé de l’état de nécessité

CONLUSION DU CHAPITRE

CHAPITRE VI. LES CONSEQUENCES DES VIOLATIONS DU DROIT INTERNATIONAL PAR LA


REPUBLIQUE SOCIALISTE DU BONOBO

Section 1. La cessation des actes illicites du bonobosur le territoire de Limpopo


Section 2. L’obligation de réparation

CONCUSION GENERALE

ANNEXE1

1. Le 17 janvier 2023, la République fédérale de Limpopo a introduit une requête


introductive d’instance à l’encontre de la République socialiste de bonobo
conformément à l’article 38 du règlement de la cour, cette requête indique l’objet
1
Les annexes comprennent des documents en langue française et anglaise
du différend, la nature précise de la demande, un exposé des faits ainsi que les
moyens de droit sur lesquels le demandeur prétend fonder la compétence de la
cour.
2. La requête a été enregistrée au rôle de cour internationale de justice sous le rôle
général numéro 001.
3. Le présent document développe l’argumentation de la République fédérale de
Limpopo en fait comme en droit et contient des conclusions exposant les demandes
faites à la cour.
4. En guise d’introduction, la République fédérale de Limpopo débutera par rappeler
l’objet de sa requête (section 1), puis s’en suivra la question de la compétence de la
cour et recevabilité de la requête (section 2). Elle annoncera la conception générale
et le plan du mémoire.

Section 1. L’objet de la requête de la république de Limpopo

5. Suite aux violations graves du droit international consacré par la charte des Nations
Unies, l’Acte constitutif de l’OUA et d’autres traités que la République socialiste du
bonobo a volontairement violé sur le sol de la République fédérale de Limpopo.
Après avoir tenté de régler pacifiquement le différend en vertu de l’Article 33 de la
charte des Nations unies2, notre République a jugé bon et nécessaire d’entamer le
mode judicaire en saisissant la cour internationale de justice pour obtenir la
réparation.
6. Il faut souligner que les négociations ont été entamées par le biais des organisations
régionales mais cela n’a pas abouti, notre République demeure agressée par l’Etat
bonobo qui tue, pille les ressources naturelles, viole et massacre la population
civile.
7. Le présent mémoire va donc détailler toutes les violations inscrites dans l’acte
introductif d’instance, bien que la cour demeure libre de tenir en compte des faits
qui sont passés ultérieurement au dépôt de la requête3.
8. Dans sa requête du 17 janvier 2023, la République fédérale de Limpopo demande à
la cour de dire et juger que le bonobo a violé les obligations du droit international et
par conséquent de dire et juger : « le retrait des troupes bonobois dans le territoire
de Limpopo, le droit à la République de Limpopo d’obtenir du bonobo le
dédommagement de tous les actes illicites commis dans son territoire par ce
dernier.
9. Ces demandes seront précisées et complétées dans le cadre de ce mémoire.

2
Article 33 chap. VII de charte des Nations Unies, San Francisco, 1945

3
CIJ, Recueil 1986, p39, par58
Section 2. La compétence de la cour et la recevabilité de la requête

10. Nous fondons la compétence de la cour en vertu de l’Article 36 paragraphe 2 du


statut de la cour en ce sens que les deux Etats ont déjà accepté la compétence de la
cour et jusqu’à présent, cette déclaration d’acceptation de la juridiction obligatoire
par l’Etat bonobo n’a jamais fait l’objet d’une modification ou d’un retrait. 4 Ceci dit,
cette compétence de la cour est consensuelle car les deux Etats comme indiqués ci-
haut ont fait la déclaration facultative de juridiction obligatoire de la cour
respectivement le 05 octobre 1985 et le 20 décembre 1990.
11. A propos de la recevabilité, aucun problème ne se pose, car la République fédérale
de Limpopo fait valoir que Limpopo est membre des Nations Unies et partie au
statut de la cour internationale de justice, Ce qui est aussi le cas pour la République
socialiste du bonobo. Elle a donc la capacité d’agir devant la cour et par
conséquent, la présente est donc recevable.
12. La cour est donc en présence d’un différend dont la requête indique la partie
requérante, l’Etat contre lequel la demande est formée et l’objet de la demande, les
moyens de droit sur lesquels le demandeur prétend fonder la compétence de la
cour, la nature précise de la demande et contient un exposé succinct de fait mais
aussi les moyens sur lesquels la demande repose.5

Section 3. La conception générale et plan du mémoire

13. Dans le cadre de ce mémoire, nous allons démontrer l’illicéité du comportement de


l’Etat BONOBO qui occupe par le biais de ses militaires et ses groupes alliés
illégalement notre territoire.

4
V Site internet de la CIJ ; http : // www.ICJ-CIJ.org /CIJ www/document bafe/declaration.htm.
5
Article 38 .1 et .2 du règlement de la CIJ, Avril, 1978
14. Le mémoire sera divisé en six chapitre ; les trois exposeront de manière générale le
contexte politique et diplomatique qui entre en jeu dans ce différend (chap. I) ;
l’Etablissement des faits pertinemment attribuables au Bonobo (chap. II) ; Ainsi que
les principes juridiques applicables (chap. III), et la République fédérale de Limpopo
démontrera les principes juridiques violés par le Bonobo (chap. IV) ; en démontrant
également l’inexistence pour le Bonobo de soulever des circonstances qui l’exonéra
de sa responsabilité (chap. V) ; et enfin les conséquences des violations du droit
international de l’Etat Bonobo ( chap. VI).

CHAPITRE PREMIER : LE CONTEXTE POLITIQUE ET DIPLOMATIQUE

1.1. L’occupation de notre territoire par les militaires de l’Etat Bonobo est ses
alliés (RSB, RFL, AK47) menace l’aspect politique et brise les canaux
diplomatiques.
1.2. Il y’a belle lurette que les activités de l’Etat Bonobo ont toujours été
Condamnées tant sur le plan sous régional, régional et international. Des
nombreux accords de cessez-le feu ont été pris pour le Bonobo dans le cadre
des organisations sous régionales africaines malheureusement, ils n’ont jamais
été respectés.

Section 1. Les négociations de l’ONU et l’UA

1.3. Dans notre requête, il a été signalé les différentes condamnations par les
organes de l’ONU et de l’UA, or il est de principe qu’avant toute
condamnation, les OI procèdent d’abord à traiter l’affaire pour trouver la
solution, ce qui a été fait.
1.4. Nous sommes sans ignorer que le conseil de sécurité et l’UA sont des organes
politiques raison pour laquelle nous affirmons que sur le plan fonctionnel, les
enjeux politiques et diplomatiques entre en jeu.
1.5. Dès le début de ce conflit, la République de Limpopo s’est adressée aux
Nations Unies et l’UA ainsi qu’à des organisations sous-régionales africaines
pour que celles-ci s’emploient à dégager une solution pacifique.
Section 2. L’opérationnalisation des tentatives diplomatiques

1.6. Soucier de la cessation des activités militaires et des actes graves de la


violation de jus cogens et de droit international humanitaire, la République
fédérale de Limpopo a entrepris plusieurs opérations diplomatiques bilatérales
et multilatérales soit par sa propre initiative, soit de l’ONU, de l’UA et des
organisations sous-régionales africaines pour le maintien de la paix et la
sécurité dans sa partie du territoire.
1.7. Malgré le nombreux dialogue initié par les organismes régionaux et sous-
régionaux africains pour chercher un climat de paix entre la République
fédérale de Limpopo et la République socialiste du bonobo, fort est de
constater malheureusement que ces procédures n’ont abouti à rien.
1.8. Quelques Etat membre du conseil de sécurité ont invité les parties par des
voies diplomatiques à régler les conflits mais la situation reste toujours à son
triste sort.

CONCLUSION DU CHAPITRE

1.9. Ce chapitre visant à présenter le contexte politique et diplomatique de cette affaire en


retraçant une fois de plus la situation et les nombreuses initiatives qui avaient été
engagées par les organismes régionaux et sous-régionaux africains et les organisations
internationales mais ne connurent du succès et d’impact. Cela doit tout simplement
démontrer la mauvaise foi de la part de l’Etat Bonobo et sa volonté libre, consentie,
soutenue et son intention persistant de continuer à poser des actes illicites sur le
territoire Limpopois. Voilà pourquoi la République fédérale de Limpopo saisie la cour
pour obtenir gain de cause de sa demande car une répression sans réparation est une
justice sans justice.
CHAPITRE II. L’ETABLISSEMENT DES FAITS : DEMONSTRATION DU SOUTIEN ET DE
L’INTERVENTION DU BONOBO ET SES DIVERSITES
2.1 Nous avons déjà exposé brièvement les faits qui sont à la base de la requête.
Le Bonobo intervient depuis 2007 sur le territoire de Limpopo en pillant les
ressources naturelles et commettant des actes graves des violations du droit
international comme cela est bien indiqué dans le rapport des experts de
l’ONU, des Etats membres de l’union africaine et des ONG Humanitaires
internationales, ainsi que les experts indépendants.
2.2 Nous allons donc démontrer dans ce chapitre la matérialisation des faits
(section 1), afin d’en dégager les éléments des preuves qui appuient et
affirment les actes illicites du Bonobo (section 2), pour enfin les habiller en
droit (section 3).
Section 1. La matérialité des faits

2.3. La première raison serait selon le gouvernement Bonobois que le gouvernement


Limpopois n’aurait pas respecté le terme d’un accord de paix interne conclu le 15
octobre 2007 avec l’AK47 prévoyant l’intégration des combattants de ce groupe armé
dans l’armée nationale de Limpopo, deuxièmement que les membres de l’AK47 font
partie d’une tribu qui serait persécutée au sein de la Republique de Limpopo à cause des
origines Bonobois et que les frontières tracées à l’époque coloniale seraient violées, c’est
de cela qu’il estime qu’il agit en responsabilité des protégés chose qui ne peut pas être
fondée. Comme vous pouvez le remarquer, les arguments du Bonobo ne sont pas fondés
car nous le savons tous que la cause première de ce conflit repose sur l’exploitation
illicite de nos minerais en complicité d'un groupe rebelle « vive bonobo libre » (VBL) tel
soulevé par le Bonobo n’est qu’un moyen non fonder pour détourner la situation.
2.4. La continuité de cette agression se justifie par le tire du missile qui a détruit le 20 Aout
2022 un avion civil de Limpopo Airways, un autre missile tiré le 05 sept 2022 sur un
hélicoptère des casques bleus de la mission de l’ONU sur le territoire de Limpopo
(MONUL), les pillages des ressources naturelles, des tueries massives, l’emploi excessif
des armes, vol et viol à répétition, la destruction de nombreux biens publics et privés,
des actes de torture. En bref, cette agression du Bonobo par l’entremise de ce groupe
fait rage.
2.5. Soulignons que la République socialiste du Bonobo par la déclaration faite par son
Président de la République du 09 septembre 2022 à la télévision nationale (RTB)
affirmant « son pays a le droit d’envoyer ses troupes à tout moment et sans aucune
autorisation, sur le territoire de Limpopo pour aller combattre et détruire le VLB », ce qui
démontre leur reconnaissance de poser leurs actes illicites sur territoire d'un autre Etat
sans une quelconque sollicitation ni collaboration.
2.6. Pour ce qui est des rapports des experts de l’ONU, des membres de l’UA et des
organismes du droit Humanitaire comme cela a été signalé dans notre requête, vous le
trouverez en annexe de ce mémoire. Il s’agira notamment :- le conseil de
sécurité : « déplore que les combats se poursuivent et que des forces des Etats étrangers
demeurent en République fédérale de Limpopo dans les conditions incompatibles de la
charte des nations unies »6 ; et les ONG locales qui ont exigé le retrait des forces
Bononoises7.

Section 2. Les éléments et preuves confirmant les pillages, exaction et exploitation illicites
des minerais et ressources naturelles par le Bonobo

2.7. Pour ce qui est des éléments des preuves, nous avons des photos en annexe témoignant
que les rebelles AK47 possédait des tenues et des armes sous licence Bonoboise.
2.8. En ce qui concerne le rapport fait par les experts des nations unies et les ONG du droit
humanitaire et des experts indépendants démontrant des crimes graves et des actes de
violation des droits de l’homme et du droit international humanitaire commis par le
AK47 qui bénéficie du soutien financière et armement de la République socialiste de
Bonobo.
2.9. Également quelques Etats de l’Union Européenne ont porté leur qualification sur la
situation à l’EST de la RDC.

Section 3. Qualification juridique

2.10. Au regard de tout ce qui a été avancé par nous, nous sommes sans doute face à un
conflit armée international en ce sens qu’il y’a confrontation entre Etat même si l’Etat de
guerre n’est pas proclamé. Ainsi l’article 2 commun aux quatre conventions de Genève
de 1949 dispose « En dehors des dispositions qui doivent entrer dès le temps de paix, la
présente convention s’appliquera en cas de guerre déclarée et tout autre conflit armé
surgissant entre deux ou plusieurs des hautes parties contractantes même si l’état de
guerre n’est pas reconnu par l’une d’elle ». Le commentaire de la CICR : « tout différend
surgissant entre deux Etats et provoquant l’intervention des forces armées est un conflit
armé au sens de l’article 2 ».8 l’article 1 paragraphe 4 du protocole additionnel I de 1977

6
Doc. ONU, S/RST/1998
7
Société Sud-Kivu-collectif des organisations et associations des jeunes du Sud-Kivu en RDC « COJESKI », 1999,
pp31, annexe MRDC 89
8
PICET, J. : Commentaire de convention de Genève, première convention article 2, P34.
ajoute aux conflit armé internationaux les luttes du peuple contre la domination
coloniale et l’occupation coloniale et contre le régime raciste dans l’exercice du peuple à
disposer d’eux même.
2.11. Il s’agit également d’une agression définit par la résolution 3314 de l’Assemblée
générale de l’ONU comme : « l’emploie de la force armée par un Etat contre la
souveraineté, l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique d’un autre Etat ou de
toute manière incompatible avec la charte des Nations Unies ».9
2.12. A titre illustratif, l’article 3 de la résolution 3314 énumère certains actes susceptibles
d’être qualifiés d’agression 10: a) l’invention ou l’attaque du territoire d’un Etat par les
forces armées d’un autre Etat , de toute occupation militaire même temporaire,
résultant d’une telle invention produit ou d’une telle attaque, ou de toute annexion par
la force du territoire ou d’une partie du territoire d’un autre Etat ; b) le bombardement
par les forces armées d’un Etat du territoire d’un autre Etat ou l’emploi de toute arme
par un Etat contre le territoire d’un autre Etat ; c) le blocus des ports ou des cotes d’un
Etat par les forces armées d’un autre Etat ; d) l’attaque par les forces armées d’un Etat
contre les forces armées terrestres, navales ou ariennes, ou la marine et l’aviation civile
d’un autre Etat ; e) l’utilisation des forces armées d’un Etat qui sont stationnées sur le
territoire d’un autre Etat avec l’accord de l’Etat d’accueil contrairement aux conditions
prévues dans l’accord ou toute prolongation de leur présence sur le territoire en
question au- delà de la terminaison de l’accord ; f) le fil pour un Etat d’admettre que son
territoire qu’il a mis à la disposition d’un autre Etat soit utilisé par ce dernier pour
perpétrer un acte d’agression contre un Etat tiers ; g) l’envoi par un Etat ou en son nom
des bandes ou de groupe armées , des forces armées, des forces irrégulières ou de
mercenaires qui se livrent à des actes des forces armées contre un autre Etat d’une
gravité telle qu’ils équivalent aux actes énumérés ci-dessus ou le fait de s’engager d’une
manière substantielle dans une telle action.
2.13. Comme vous allez le constater ci-dessous, d’aucun n’ignore qu’il s’agit d’une agression
conformément à l’article 3.g de la résolution 3314 précitée sans compter les nombreux
crimes graves commis sur le territoire de la République fédérale de Limpopo dans la
mesure que Limpopo dispose des preuves tangibles à l’occurrence : « les armes de AK47
sous licence bonoboise, arrestation des milices de AK47 en tenues de l’armée Bonoboise
ainsi que des militaires Bonobois, le rapport des experts de l’ONU et de la MONUL
confirmant que le AK47 est une milice de l’armée Bonoboise. D’où c’est un conflit armé
international puisqu’il s’agit d’une occupation étrangère et d’une agression suite à
l’appui du Bonobo et d’autres Etats occidentaux qui viennent aussi en aide aux groupes
pour exploiter illicitement nos minerais. En bref, la République de Limpopo fait face à
une agression.11

9
AG résolution 3314 (XXIX) du 14 décembre 1974, article 1er
10
Article 3 IDEM
11
Conseil de sécurité des nations unies, CS/14952, 9081ieme séance matin du 29 juin 2022.
CHAPITRE III. LES PRINICIPES JURIDIQUES APPLICABLES

2.14. Nous allons dans ce chapitre évoquer certains principes majeurs du droit
international qui entre en jeu. Il sera donc question dans les paragraphes qui suivent
d’élucider ces principes.
2.15. Le principe du non recours à la force : est consacré à l’article 2 alinéa 4 de la charte
des nations unies qui dispose « les membres de l’organisation s’abstiennent, dans leurs
relations internationales, de recourir à la menace ou l’emploi de la force, soit contre
l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout Etat, soit d’une manière
incompatible avec les buts des Nations Unies ». Ce dit principe est repris dans plusieurs
instruments juridiques tels que : la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU sur les
relations amicales 2625(XXV) du 24 octobre 1970 ; la résolution 3314 de l’AG du 14
décembre 1974 ; l’affaire des Activités militaires et paramilitaires au Nicaragua (USA C
NICARAGUA) ; le pacte BRIAND KELLOG. A ajouter également que la doctrine est
unanime à l’exemple de MALCOM.12
2.16. Le principe de règlement pacifique des différends : l’idée de régler les différends
internationaux par de voie pacifique fait partie des principes du droit international qui
traitent des relations amicales et la coopération entre les Etats.13cette obligation a été
définie par les conférences de la Haye de 1899 et 1907 ; par le pacte de la SDN, la charte
des Nations Unies en son article 2 alinéa 3 et 33, la déclaration relative aux principes du
droit international touchant les relations amicales et la coopération entre Etats de
1970 ;14la déclaration de Manille de 1982 sur le règlement pacifique des différends
internationaux.15
2.17. Le principe de non intervention dans les affaires intérieures d’un Etat : Sans qu’il ne
soit nécessaire de retracer l’historique et l’évolution de ce principe, nous pouvons cerner
sa définition à partir de quelques résolutions de l’Assemblée générale des Nations Unies
dont les plus importantes sont celles 2131 (XX) du 21 décembre 1965 et 2625 (XXV) du
24 octobre 1970 qui ont obtenu l’adhésion la plus large des Etats membres des Nations
Unies et leur valeur juridique a même été reconnue par la cour internationale de
justice.16Aux termes de ces résolutions, il y ressort que « l’intervention est l’usage par un
Etat des mesures économiques, politiques ou de toute autre nature pour contraindre un
autre à subordonner l’exercice des ses droits souverains et pour obtenir de lui des
avantages de quelque ordre que ce soit ».
2.18. Ce principe est consacré par l’article 2 alinéa 7 de la charte des NU ; la résolution
31/91 du 14 décembre 1976 ; le pacte de la société des Nations.
2.19. Obligation de respecter les droits de l’homme et le droit international humanitaire :
principe consacré aux article 1,13,55,62,68,76 de la charte des Nations Unies, selon la
doctrine, cette obligation revêt d’ailleurs un caractère erga Omnes ;17le pacte
international relatif aux droits civils et politiques ; le protocole additionnel aux
conventions de Genève du 12 Aout 1949 relatif à la protection des victimes des conflits
internationaux.
2.20. Le respect du caractère sacro-saint de la vie humaine et condamnation et rejet de
l’impunité, des assassinats politiques, des actes de terrorismes et des activités
subversives : ce principe consacré par l’Acte constitutif de l’Union africaine en son article
4 (o) et participe au fonctionnement de l’union africaine.18

12
MALCOM N, SHAM, international law, 4ieme edition, Cambridge Grotius, P781.
13
ZEGBE ZEGS FIDELE : droit international public, note de cours destiné aux étudiants de troisième graduat
année 2018-2019.
14
A/RES/2625 (XXV), 24 octobre 1970.
15
A/RES/37/10, 15 novembe 1982.
16
Voir la déclaration sur l’inadmissibilité de l’intervention dans les affaires intérieures des Etats et la protection
de leur indépendance et de leur souveraineté, A/Res. 2131 (XX) 21 décembre 1965.
17
G. COHEN JONATHAN, “Responsabilité pour atteindre aux droits de l’homme » in la Responsabilité dans le
système international, SPDI, colloque du Mans, Pedone, Paris, 1991, P127-128.
18
Article 4 (o) de l’Acte constitutif de l’Union africaine, Lomé, 11 juillet 2000.
CHAPITRE IV. LA VIOLATION DES PRINCIPES JURIDIQUES APPLICABLES PAR LE BONOBO
3.1. Il est évidemment que ce chapitre soit la conséquence de la seconde en ce
sens que les principes évoqués dans ce chapitre précèdent ont fait l’objet des
violations de la part de l’Etat Bonobois.
3.2. Section 1. La violation du principe de non recours à la force : d’aucun
n’ignore que les actes posés par l’Etat Bonobois dans le territoire de Limpopo
était fait par des forces armées Bonoboises et ses groupes rebelles utilisant les
armes lourdes et tout instrument et missiles similaires à des bombes nucléaire
ect… Nous allons dans cette section souligner la présence illicite de l’armée
bonoboise (a) ; l’occupation illicite du territoire limpopois (b) ; les attaques
illicites menées par les troupes bonoboises contre Limpopo (c) ; le soutien
militaire du bonobo au AK47 (d).
3.3. a) la présence des troupes Bonoboises sur le territoire de Limpopo n’a jamais
eu des soubassement juridiques ni un accord préalable, c’est dans ce cadre que
le conseil de sécurité le qualifierait et condamnerait ces genres d’actes comme
étant de « troupes non invitées », l’article 3, alinéa (e) de la définition de
l’agression adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies et annexée à la
résolution 3314 (XXIX) condamne « l’utilisation des forces armées d’un Etat qui
sont stationnées sur le territoire d’un autre Etat avec l’accord d’un Etat d’accueil
, contrairement aux conditions prévues dans l’accord ou toute prolongation de
leur présence sur le territoire en question au-delà de la terminaison de l’accord.
3.4. B) toujours dans l’applicabilité du principe de non recours à la force, sa
violation de la part du bonobo est constitutive de l’occupation qui matérialise
l’un des actes de l’agression peut importe la durée de cette occupation.
3.5. C) nous l’avons largement démontré dans ce mémoire les nombreux actes
illicites menés par le bonobo dans ses attaques notamment les attentats
terroristes dévastateurs, la destruction d’un avion civil de Limpopo, le
lancement d’un missile sur un hélicoptère de la MONUL et plusieurs massacres
des violations du droit international humanitaire. Dans l’affaire des activités
militaires et paramilitairs au Nicaragua, la cour a condamné les Etats Unies
d’Amérique pour certaines attaques spécifiques et limitées menées à l’encontre
du Nicaragua19 et dans le cas sous examen, l’Etat Bonobo commet ces mêmes
actes et va même au-delà. Par conséquent, il ne peut échapper à cette
condamnation dans le cas d’espèce.
3.6. D) le soutien du BONOBO au AK47 a été démontré par plusieurs organisations
internationales telles que l’UE, L’ONU avec ses experts, par les ONG du droit
humanitaire. Ce soutien armé de la part du BONOBO porte atteinte au principe
du non recours à la force et matérialise aussi l’un des éléments de l’agression.
Cet aspect particulier du recours à la force est directement visé par la
résolution 2625 (XXV) en vertu de laquelle : « chaque Etat a le devoir de
s’abstenir d’organiser ou d’encourager l’organisation de forces irrégulières ou
de bande armées, notamment de bandes de mercenaires, en vue d’incursions
sur le territoire d’un autre Etat, chaque Etat a le devoir de s’abstenir,
d’organiser ou d’encourager des actes de guerre civile ou terroristes sur le
19
CIJ., Recueil 1986, pp 146-147, paragraphe 4 du dispositif de l’arrêt
territoire d’un autre Etat, d’y aider ou d’y participer. De même la résolution
3314 de l’AG de l’ONU condamne l’envoi par un Etat ou en son nom de bandes
ou de groupe armé, des forces irrégulières ou de mercenaires qui se livrent à
des actes de forces armées contre un autre Etat d’une gravité telle qu’ils
équivalent aux actes énumérés ci-dessus, ou le fait de s’engager d’une manière
substantielle dans une telle action.20
3.7. Section 2. La violation de l’obligation de régler pacifiquement les
différends : Comme nous l’avons indiqué dans l’introduction de cette requête,
de nombreuses procédures de négociation, de médiation, de conciliation,
d’arbitrage, de facilitation et de dialogue ont été menées par des OI régionales
et sous régionales et par l’ONU mais n’ont abouti à rien car le BONOBO continue
à recourir à la force.
3.8. Section 3. La violation du principe de non intervention : de manière
pragmatique, la République socialiste de Bonobo est intervenue pour chasser du
pouvoir le gouvernement légitime de Limpopo et fait de tous ses moyens
d’influencer le fonctionnement de l’armée Limpopoise.
3.9. Section 4. La violation de l’obligation de respecter les droits de l’homme et
le DIH : comme cela est mentionné dans notre requête, la République socialiste
du bonobo s’est livré à des pratiques attentatoires au respect des droits de
l’homme tel que consacré par les instruments internationaux, le BONOBO a
commis des massacres graves, de tueries, vol, viol, traitement inhumains et
dégradant ainsi des attaques des lieux civils, l’utilisation des armes lourdes
interdites lors des hostilités ainsi que plusieurs autres actes en violation des
conventions de Genève de 1949.
3.10. Section 5. La violation du principe du respect du caractère sacro-saint de la
vie humaine et condamnation et rejet de l’impunité, des Assassinats
politiques, des actes de terrorisme et des activités : considérez que les vies
humaines ont été bafouées et la population tuées sans aucune pitié ni
considération, le rapport des experts indépendants et des ONG humanitaires et
ainsi des experts de l’ONU indiquent et mentionnent ces violations graves par
des actes spécifiques.

CONCUSION DU CHAPITRE

20
Article 3 alinéa g de la résolution 3314, op cit
3.11. Il était donc question dans le cadre de ce chapitre, de soulever les principes
qui ont été violés par la République socialiste de Bonobo par ses actions
militaires directement et indirectement menées sur le territoire de Limpopo
notamment le soutien qu’elle apporte au groupe rebelle AK47, à la permanence
de ses troupes sur le territoire de Limpopo pour commettre des actes graves des
violations de jus cogens et de principe majeur organisant les rapports inter-
étatiques tels que le non recours à la force ; le règlement pacifique des
différends ; le principe de non intervention dans les affaires intérieures d’un
Etat, le respect de la sacralité de la vie humaine et des droits de l’homme ainsi
que le respect des règles du droit international humanitaire. Ces violations
graves sont à la fois prouvées par des organismes internationaux, des ONG
humanitaires voir même l’opinion ect….
CHAPITRE V. DE L’INEXISTENCE DES CIRCONSTENCES EXCLUANT L’ILLICEITE DES ACTES DE
LA REPUBLIQUE SOCIALISTE DU BONOBO

4.1. Nous allons donc démontrer ici que la République ne peut soulever une
exception en raison des circonstances excluant l’illicéité compte tenu de leur
caractère non fondé dans le cas précis.
4.2. Il sera donc question de relever premièrement le caractère non fondé de la
légitime défense (section 1) et deuxièmement le caractère non fondé de l’état
de nécessité (section 2).

Section 1. Le caractère non fondé de la légitime défense

4.3. Conformément à l’article 34 du projet d’articles sur la responsabilité de l’Etat


pour fait internationalement illicite et l’article 51 de la charte des Nations Unies
qui consacre la légitime défense comme une exception au principe du non
recours à la force.
4.4. Pour qu’il ait légitime défense, des conditions indispensables et cumulatives
doivent être remplies.
4.5. Il faut être l’objet d’une agression armée ; la proportionnalité ; cette agression
doit être imminente.
4.6. A titre illustratif, la notion de la légitime défense préventive ne peut être
évoquée car étant dépourvue d’un soubassement juridique et n’étant
simplement qu’une agression.
4.7. Cela étant, cette exception ne peut pas être évoquée car les conditions ne
sont pas réunies dans le cas d'espèce.

Section 2. Le caractère non fondé de l’état de nécessite


4.8. La commission du droit international et la doctrine je cite « MAMPUYA »
renchérit et explicite cette notion.
4.9. C’est le cas où il existe un péril grave et imminent pour un « intérêt essentiel »
de l’Etat. C’est « la situation ou se trouve un Etat n’ayant absolument pas
d’autres moyens de sauvegarder un intérêt essentiel menacé par un péril grave
et imminent que celui-ci adopte un comportement non conforme à ce qui est
requis de lui par une obligation internationale envers un autre Etat », la
nécessité joue le rôle de soupape de sûreté permettant d’éviter un mal plus
grand que le seul effet de la violence.21
4.10. Cela étant, l’Etat ne peut invoquer l’état de nécessité comme cas d’exclusion
de l’illicéité d’un fait non conforme à l’une de ses obligations internationales
que si le fait : - constitue le seul moyen de protéger un intérêt essentiel contre
un péril « grave et imminent » ; et ne porte pas gravement atteinte à un intérêt
essentiel de l’Etat ou des Etats à l’égard desquels l’obligation existe ou de la
communauté internationale dans son ensemble ».22
4.11. Pour illustrer ces difficiles conditions, outre la sauvegarde de l’existence
même de l’Etat, la CDI cite la survie économique, la consécration de la nature
comme l’a également dit la CIJ (dans son arrêt dans l’affaire du projet
Gabcikovo-Nagymaros), la conservation écologique du territoire ou, encore,
selon la CPJI les difficultés financières très graves qui empêcheraient un Etat de
rembourser ses dettes internationales.23

21
Annuaire de la commission du droit international ,1980, vol. II, 1ere partie, P50
22
MAMPUYA KANUK’A TSHIOBO (A) : traite du droit international public, mediaspaul, Kinshasa 2016, P347
23
Affaire de la société commerciale de Belgique, Série A/B numéro. 78, Série C 87).
CHAPITRE VI. LES CONSEQUENCES DU COMPORTEMENT DU BONOBO

5.1. La République fédérale de Limpopo fait face à plusieurs violations graves des
règles du droit international comme cela est démontrée dans le chapitre 2 et 3
de ce mémoire.
5.2. Par conséquen, nous sommes devant un fait internationalement illicite, au
sens donné par la CDI « tout fait internationalement illicite d’un Etat engage sa
responsabilité internationale »24 il y a aux termes de l’article 3, « fait
internationalement illicite », lorsque : -Un comportement consistant en une

24
Article 1er projet d’articles sur la Responsabilité de l’Etat pour fait internationalement illicite adopte par la
commission du droit internationale a sa cinquième session en 2001 et soumis à l’Assemble générale de l’ONU
dans le cadre du rapport de la commission sur les travaux de ladite session.
action ou une omission est attribuable à un Etat d’après le droit international ; -
Que ce comportement constitue une violation d’une obligation internationale.
5.3. Ceci est conforme à la jurisprudence antérieure qui retient le manquement
par action ou omission ; d’où « fait » illicite et non « acte » illicite,25 attribuable à
un sujet de droit international. Dans ce sens : CPJI : 13-9-1928 Usine de
Chorzów ; CIJ 9 avril et 15 décembres 1949 Detroit de Corfou ; C.I.J 5-2-70
Barcelone traction.26
5.4. Le fait « internationalement illicite » est ainsi considéré par rapport au droit
international ; peu importe son statut en droit interne : un acte licite en droit
interne peut être illicite en droit international ; un acte illicite en droit interne
ne l’est pas nécessairement en droit international.27
5.5. Nous devons donc examiner dans ce chapitre la cessation des actes illicites du
bonobo dans le territoire Limpopois (section 1) puis l’obligation de réparer
(section 2).

Section 1. Cessation des actes illicites par le Bonobo

6.1. L’article 4 du projet d’articles de la CDI sur la Responsabilité de l’Etat est


intitulé « cessation du comportement illicite », et prévoit que : « Tout Etat dont
le comportement constitue un fait internationalement illicite ayant un caractère
de continuité est tenu de l’obligation de cesser ce comportement, sans
préjudice de la Responsabilité qu’il a déjà encourue ».
6.2. L’obligation de cessation exprimée à l’article 41 précité découle
incontestablement d’une règle coutumière bien établit du droit international
contemporain.
6.3. Cette obligation fut également mise en œuvre par le conseil de sécurité qui,
dans le cas d’occupation a expressément énonce le devoir de cessation de l’acte
illicite.28
6.4. Dans le cas sous examen, face à cette permanence des actes illicites de la part
de Bonobo, il est de stricte obligation pour lui de le cesser.

Section 2. L’obligation de réparer

6.5. Relativement à ce qui est avancé ci-haut, les faits sont donc établit et il y’a un
fait internationalement illicite que nous avons démontré par ces éléments
constitutifs.
25
C.I.J. 9-4-1949 affaire du Detroit de Corfou.
26
MAMPUYA KANUNK’A TSHIABO (A) : traite du droit international public, OP CIT, P 340
27
C.P.J.I, Arrêt du 17-8-1923, Affaire du Wimbledon.

28
Conseil de sécurité des Nations Unies Résolution 545(1983) du 20 décembre 1983.
6.6. Il y’a donc faute de la part de Bonobo qui a causé des graves dommages et le
lien de causalité entre la faute et le dommage.
6.7. Puisque les éléments d’établissement de la responsabilité de l’Etat pour fait
internationalement illicite ont était établit en fait comme en droit avec des
preuves et de certitude à l’appui.
6.8. Considérer les pertes en vies humaines occasionnées par l’emploi de la force
par l'armée bonoboise, des dommages matériels résultant de l’agression et de
l’occupation couvrant toutes les violations graves dans le territoire de Limpopo
en raison des armes à feu et des bombes nucléaires tuant de la population et
dégradant totalement les infrastructures, les routes resteront une pesanteur
dans l’avenir.
6.9. En effet toutes ces violations ayant entrainés des dommages graves doivent
indispensablement donner lieu à une Réparation donc le montant doit être
évalué ou déterminé dans une étape ultérieure de la procédure comme prévue
par la jurisprudence.29
6.10. Conformément à l’article 42 du projet d’articles sur la Responsabilité de l’Etat,
cette indemnisation est consécutive aux faits illicites perpétrés par l’Etat du
Bonobo et couvrira le dommage causé par ces faits
6.11. Cette obligation de réparation s’applique quel que soit le type de dommage
causé.
6.12. Plaise à la cour de pouvoir juger cette demande recevable et fondée et de
condamner la République socialiste du Bonobo à la Réparation du dommage
causé à la République de Limpopo.

CONCLUSION GENERALE

29
C.I.J., Recueil 1986, PP 142-143 paragraphe 284 ; v aussi P 149 paragraphe 15 du dispositif de l’arrêt
La République fédérale de Limpopo tout en se réservant le droit de compléter ou
modifier ces conclusions et de fournir à la cour des nouvelles preuves dans le cadre du
présent différend, prie à la cour de dire et juger :
1) Que la République socialiste du Bonobo recourant à l’emploi à la force en violation
des principes du droit international à l’encontre de la République fédérale de
Limpopo, en soutenant activement des groupes rebelles notamment le AK47 sur le
plan militaire et financier dont l'opération a viole le JUS cogens (le principe du non
recours à la force, de règlements pacifiques de différends, de non intervention, du
respect de droits de l’homme et du caractère sacro-saint de la vie humaine.
2) Que la République socialiste du Bonobo en Exploitant illicitement et pillant nos
ressources naturelles a violé le principe de la souveraineté des Etats et du droit des
peuples à disposer d’eux même et de non intervention
3) Que la République socialiste du Bonobo en tuant, blessant, bombardant la population
civile en utilisant des armes lourdes a violé les règles du droit international
humanitaire et des droits fondamentaux de la personne humaine
4) Relativement à toute ces violations énoncées ci haut, la République socialiste du
Bonobo doit : - cesser immédiatement tout fait internationalement illicite qui se
poursuit sur le territoire Limpopois par son occupation et son soutien aux forces
irrégulières ainsi que ses pillages et exploitations illégales de nos minerais ;- de
réparer tous les types de dommages causés par ces violations graves ;- de fournir des
garanties convaincantes pour qu’elle ne reprenne des actes des violations du droit
international dans le territoire Limpopois ;- de réparer en nature les ressources
pillées , A defaut de compenser alors avec un montant qui couvrira et sera en
proportionnalité avec la valeur du bien .

Le 19 Avril 2023

Tshibayi Ntumba,
Agent de la République fédérale de Limpopo

UNIVERSITE DE KINSHASA
FACUTE DE DROIT

POUR LE CONSEIL :

1) LUKA MASIYA JONTHAN


2) MAKIE MBIDIKA CLIF
3) MAYUKU KIMBA CALEB
4) MUJINGA KAPONGO SCHEKINAH

G3/DROIT INTERNATIONAL PUBLIC ET RELATIONS INTERNATIONALES

CONCOURS DE PROCES SIMULE TSHIBANGU KALALA/ PREMIERE EDITION


CASSATION TOGE NOIRE

ANNEE UNIVERSITAIRE 2021-2022

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