NAY Olivier (dir.
), Lexique de forger, chez leurs membres, un
science politique, Paris :
Dalloz, 2014, 3e ed., (625 p.).
Ce lexique de science politique a
pour objectif de proposer des
définitions claires, assorties de
quelques illustrations, de
notions clés de l'analyse
politique, des institutions, des
idées et des faits politiques
majeurs. Il aborde toutes les
disciplines relevant de la science
politique, les institutions et
régimes politiques, le droit
constitutionnel, l'administration
publique, la sociologie politique
ou encore les relations
internationales, l'Europe, les
politiques publiques et les idées
politiques.
Exemples de notices
Abstention
[Socio. po.]
Comportement consistant à ne
pas participer à l’acte de vote.
L’abstention peut être ponctuelle,
intermittente ou, plus rarement,
systématique. En France, le taux
d’abstention est calculé à partir du
nombre des électeurs qui, tout en
étant inscrits sur les listes
électorales, n’ont pas participé au
scrutin. Dans d’autres pays, la
mesure plus exacte de l’abstention
électorale porte sur l’ensemble de
la population en droit de voter,
qu’elle soit inscrite ou non sur les
listes.
La sociologie électorale a mis en
lumière les principaux
déterminants sociaux de
« l’abstentionnisme de
structure ». Ce dernier augmente
tendanciellement avec
l’isolement, l’absence
d’intégration dans la société, la
faiblesse du statut social et le
faible niveau d’études. Les
classes populaires, bénéficiant
d’un plus faible sentiment de
compétence politique, tendent à
s’abstenir davantage, sauf si la
participation à des organisations
(partis politiques, syndicats,
associations) compense ce
phénomène en contribuant à
L’aristocratie
sentiment de compétence lié au
militantisme. De même, les
femmes se sont longtemps
abstenues davantage que les
hommes. Certains théoriciens
élitistes se réjouissent de la faible
participation de groupes sociaux
considérés comme
potentiellement hostiles à la
démocratie. Les théoriciens du
choix rationnel tendent à
expliquer l’abstention par la
conviction qu’ont les électeurs du
faible poids de leur vote.
Le reflux de la participation
électorale dans les démocraties
contemporaines a conduit à
examiner les facteurs de
« l’abstentionnisme de
conjoncture ». En effet,
l’abstentionnisme, dès lors qu’il
est volontaire, devient un geste
politique : il révèle le rejet, par
certains électeurs, de l’offre
électorale. Dans certains cas, il
révèle un refus plus général du
système représentatif
(consécutif ou non à l’appel de
certaines organisations à
l’abstention).
 Banlieues, Cens caché, Exclusion,
Femmes et politique, Inscription sur les
listes électorales, Vote.
Aristocratie
1° [Idées po.] Dans les
philosophies de l’Antiquité, le
terme désigne un régime
politique dans lequel le
gouvernement est confié à un
petit nombre de dirigeants,
choisis selon un critère
héréditaire (ex. : l’appartenance
à une famille noble) ou pour
leurs vertus personnelles (ex. :
instruction, faits de guerre).
L’aristocratie se distingue alors
de la monarchie (le pouvoir d’un
seul) et de la démocratie (le
pouvoir de tous). Elle est
considérée comme un « bon »
gouvernement par Platon,
Aristote ou Polybe (qui la
différencient de l’oligarchie).
 Élitisme, Oligarchie.
2° [Hist./Socio. po.] Désigne plus
généralement l’élite sociale et
politique d’un pays.
entretient
habituellement des relations
privilégiées avec le pouvoir. Elle
se divise souvent, néanmoins, en
plusieurs groupes aux
ressources inégales.
Sous l’Ancien Régime, la
condition aristocratique se
transmettait par hérédité et
pouvait s’acquérir
exceptionnellement par volonté
royale. En France, l’aristocratie
était formée par la noblesse. Elle
constituait, avec le clergé et le
tiers état, l’un des trois
« ordres » de l’Ancien Régime.
Elle bénéficiait à cet égard de
titres, privilèges et exemptions
auxquels mit fin la Révolution
française (abolition des
privilèges le 4 août 1789).
Aujourd’hui, le terme revêt une
acception plus vague. Dans le
langage ordinaire, l’aristocratie
désigne tout groupe social
disposant d’un capital social et
économique lui permettant de se
maintenir au sommet de
l’organisation sociale.
 Classes sociales, Élites.
Antiquité gréco‐romaine
[Gén.]
Période de l’histoire européenne
marquée par une transformation
sans précédent des institutions
sociales, culturelles,
économiques et politiques
autour du bassin méditerranéen.
La période antique débute avec
l’invention de l’écriture (IVe
millénaire av. J.C.) ; elle est
réputée prendre fin avec
l’effondrement de l’Empire
romain d’Occident (Ve s. après
J.C.), même si la fin du monde
antique est un processus lent lié
aux vagues d’« invasions
barbares » (mouvements de
migration de populations
germaniques qui s’installent
dans l’ensemble de l’Europe de
l’ouest et du sud, entre le IVe et le
VIe s.). La période gréco‐romaine
commence avec la fondation des
premières cités grecques entre le
VIe et le IVe s. av. J.C. L’Antiquité
gréco‐romaine doit être
distinguée d’autres mondes
antiques, notamment les sociétés
précolombiennes en Amérique et
1
les sociétés asiatiques qui
précèdent les civilisations
impériales en Chine et en Inde.
En Europe, l’Antiquité est
marquée par le développement
de l’écriture, le recours croissant
aux nombres (qui permettent de
compter, mesurer, classer,
évaluer, comparer et convertir),
l’intensification des échanges
commerciaux le long des rives de
la Méditerranée, d’importantes
conquêtes militaires
(notamment celles d’Alexandre
le Grand), l’essor du
monothéisme au détriment des
cultes polythéistes et, en
particulier, l’extension continue
du christianisme à partir du IIe s.
Dans le domaine politique, la
période gréco‐romaine voit
disparaître les monarchies pré‐
antiques au profit du modèle de
la cité en Grèce (à. p. du VIIIe s.
av. J.C.), puis de l’expérience de
la République à Rome (Ve–Ier s.),
avant que le modèle de l’empire
ne lui succède (Ier‐ Ve s.). Cette
période est marquée par un
intense renouveau des
conceptions relatives à rôle central comme technique de
l’organisation de la vie politique :
l’invention de la citoyenneté, le
rôle accordé à la loi (entendue
comme règle générale et
impersonnelle s’imposant à la
communauté politique), la
création d’assemblées politiques
et la place accordée à la
délibération comme instrument
de la décision, les premières
expériences de la démocratie à
Athènes, le développement des
institutions républicaines
romaines, l’importance accordée
à la liberté, ou encore le rôle
croissant du droit comme règle
commune universelle, sont
autant d’inventions politiques
fondamentales qui ont fortement
inspiré, plusieurs siècles plus
tard, la création des institutions
politiques dans les Etats‐nations
européens. Ainsi se développe,
dans les cités grecques et à
Rome, une conception
particulière de la communauté
politique, celle d’un corps social
fondé sur l’association de tous
les citoyens liés par un même
destin et soumis à une loi
commune dégagée par la raison.
Ces évolutions politiques sont
indissociables du
développement de la
philosophie, cette nouvelle
forme de pensée abstraite
faisant appel aux qualités
propres du raisonnement et de
la démonstration. En effet, à
partir du IVe‐IIIe s. av. J.C., la
pensée philosophique – la puissance (i.e. le recours à la
entendue comme expérience de
la pensée érigeant la raison en
instrument de découverte de la
vérité – supplante lentement, en
Grèce, la pensée ancienne qui
s’appuyait sur les croyances
religieuses, l’oralité, le mythe, la
poésie, les récits épiques, et
l’idée d’un monde immuable
destiné à se reproduire selon des
principes et des équilibres
formés lors de sa propre
cosmogonie. La nouvelle culture
politique en formation érige la
raison humaine en instrument
de gouvernement : elle donne au
débat contradictoire, fruit d’un
exercice collectif de la raison, un
gouvernement ; elle dote
également la loi humaine d’une
force sans précédent qui,
accordée à la loi naturelle, a
vocation à s’imposer à toute la
communauté politique.
L’Antiquité gréco‐romaine est
une ère de formidable
renouveau intellectuel, religieux
et culturel dont l’impact sur les
conceptions de la vie commune
est considérable. Elle est un
premier moment de
sécularisation des institutions
sociales et politiques. C’est de
cette période qu’émergent les
débats philosophiques
fondamentaux autour desquels
s’est construite, des siècles plus
tard, notre modernité politique,
autour des enjeux du bien
commun, du vivre ensemble, du
droit naturel, de la loi, de la
limitation de la puissance et de
l’équilibre des pouvoirs, de la
liberté, de la citoyenneté et de
l’égalité.
 Moyen Age, Renaissance,
Lumières
Autorité
[Socio. po.]
1° Dans un sens large, désigne
l’influence ou l’ascendant grâce
auquel une personne ou une
institution parvient à se faire
obéir.
2° L’autorité renvoie plus
précisément, en science
politique, à la forme de pouvoir
qui repose non sur l’exercice de
force et à la contrainte), mais sur
le consentement – implicite ou
explicite – de ceux qui le
subissent. Elle suppose certes un
rapport inégalitaire distinguant
ceux qui commandent et ceux
qui obéissent, mais celui‐ci est
considéré par nombre de
gouvernés comme étant une
chose légitime.
Le terme est chargé d’une
connotation positive. Un chef
politique jouissant d’autorité
obtient le consentement et
mobilise les gouvernés. Un
dirigeant désigné par la voie
légale (ex. : l’élection) peut
manquer d’autorité, alors qu’un
dictateur arrivé au pouvoir par
les armes peut manifester au
cours du temps une autorité qui
contribue à le légitimer. Le terme
ne peut donc être confondu avec
celui d’autoritarisme.
 Domination, Légitimité, Pouvoir.
Droits naturels
[Idées po.]
Droits fondamentaux reconnus
aux individus par le simple fait
qu’ils sont des êtres humains.
Les droits naturels sont
reconnus à tous les hommes et
les femmes indépendamment de
leurs croyances ou de leur
position dans la société. Ils
concernent les êtres humains
dans leur état naturel (avant
qu’ils ne s’unissent dans le cadre
de la société).
Ils sont des droits fondamentaux,
car ils concernent la vie, la
liberté et la dignité humaine,
qui sont la condition pour
qu’existent tous les autres droits
(droits politiques, économiques,
sociaux et culturels). Pour cette
raison, ils ne peuvent être ni
2
limités par la loi, ni cédés par
ceux qui les détiennent : ils sont
inaliénables et imprescriptibles.
Les droits naturels sont
considérés comme antérieurs
aux droits politiques (ou droits
civiques) qui sont détenus par
les citoyens dans la cité. Ils
concernent en effet la vie
humaine de l’individu avant
même que celui‐ci ne s’implique
dans la société. Ils sont des
droits « prépolitiques ». Ils sont
antérieurs et supérieurs à la loi
du souverain (i.e. au droit
positif). La conséquence de ce
postulat est particulièrement
importante : les droits naturels
ne peuvent être mis en cause par
l’autorité politique, quelle que
soit sa légitimité et quelles que
soient les circonstances. C’est
même la responsabilité des
gouvernants de protéger ces
droits.
Il n’existe pas de liste définitive
des droits naturels, même si les
différentes chartes et
déclarations s’efforcent de les
énumérer. On peut néanmoins
citer trois principaux droits : le
droit à l’existence (nul être
humain ne peut être inquiété
dans son intégrité physique); la
liberté (tout être humain doit
disposer du droit de faire tout ce
qui n’entrave pas la liberté des
autres); la propriété (tout être
humain doit pouvoir détenir un
bien).
 Déclaration des droits de l’homme
et du citoyen, Déclaration universelle
des droits de l’homme, Droit naturel,
Droits de l’homme.
Égalité
[Idées po.]
1° Dans son sens le plus large,
l’égalité est la relation entre
deux choses identiques ou de
même nature.
2° D’un point de vue politique et
moral, elle est une valeur et un
principe de justice sociale, dont
la visée est la réduction des
écarts de pouvoir, de statut et/ou
de richesse entre les êtres
humains.
Elle est conçue à la fois comme
une exigence morale et comme
un droit fondamental. Elle est principe majeur inspiré de la
aujourd’hui institutionnalisée et pensée libérale : l’égalité face à la
codifiée, sous des formes très loi (art. 1 et 6 de la Déclaration
variées, dans les systèmes des droits de l’homme et du
juridiques et constitutionnels – citoyen). Elles proclament
notamment dans des chartes des également le principe de la
droits fondamentaux. souveraineté du peuple, inspiré
Sur le plan philosophique, il est par la pensée rousseauiste. Elles
fréquent de distinguer l’égalité ouvrent la voie au
absolue (ou égalité développement de l’idée
« arithmétique ») consistant à démocratique qui justifie la
donner à chacun la même chose, participation de tous les citoyens
et l’égalité proportionnelle qui à la vie publique, sans distinction
tient compte de la différence des de classe, de religion ou de
situations de chacun. La fortune.
première suppose une stricte L’idée d’égalité est ainsi l’un des
égalité matérielle associée à principes fondateurs des
l’égalité des droits, alors que la démocraties contemporaines.
seconde suggère que l’égalité des Elle rencontre néanmoins
droits peut être conciliée avec certaines limites. Sur le plan
des inégalités limitées de moral, tout d’abord, elle doit être
richesse et de statut, justifiées conciliée avec le principe de
par la différence des situations et liberté. Sa promotion ne peut
des besoins, ou par le mérite nuire aux autres droits
individuel. À cet égard, l’enjeu fondamentaux. Dans la vie
des théories philosophiques sociale, ensuite, l’égalité des
contemporaines est de droits civiques, économiques,
rechercher les principes d’une sociaux et culturels reste encore,
« justice distributive » qui pour une grande part, à
protège l’égalité en droits des construire : le maintien de
individus et, parallèlement, discriminations économiques et
reconnaît l’importance de l’effort sociales, comme l’inégale
individuel. Les notions d’équité participation des catégories
et d’égalité des chances sociales à la vie démocratique,
recouvrent partiellement, oblige sans cesse à repenser les
aujourd’hui, cette conception conditions d’une société juste.
souple de l’égalité.  Droits de l’homme, Révolution
L’idée d’égalité prend forme française.
dans la Grèce antique à partir du
VIe siècle av. notre ère. Elle y
inspire, dans le domaine Élection
politique, l’idée de citoyenneté. [Socio. po.]
Elle est notamment au cœur de Technique de désignation des
gouvernants recourant à une
l’expérience démocratique
athénienne (Ve‐VIe siècle). Elle procédure de vote.
disparaît par la suite avec la Dans le domaine politique,
formation de systèmes l’élection peut concerner
politiques autoritaires (régimes l’ensemble des citoyens, d’une
impériaux, vassaliques, minorité de citoyens (désignés
aristocratiques, monarchiques). selon des critères restrictifs
La philosophie politique comme le cens ou la capacité) ou
moderne renoue des électeurs habilités à
progressivement avec l’idée exprimer la volonté de groupes
d’égalité, en butte aux représentés (cas de « grands
conceptions inégalitaires de la électeurs » dans les procédures
société féodale. Les révolutions de suffrage indirect). Elle
bourgeoises de la fin du implique le plus souvent la prise
XVIIIe siècle marquent une étape en compte du principe
importante dans l’affirmation de majoritaire, même si
la conception moderne de exceptionnellement, certaines
l’égalité. Elles affirment un institutions ou fonctions peuvent
3
parfois recourir, dans la Partis politiques
pratique, au principe [Socio. po.]
d’unanimité. Parlement Entreprises politiques dont
Pour être juste, une élection [Instit. et rég.] l’objectif est la conquête du
suppose que la liberté de Organe délibérant composé pouvoir par la mobilisation de
l’électeur soit garantie contre d’une ou plusieurs assemblées soutiens électoraux.
toute forme de pression où siègent des représentants En démocratie, les partis
extérieure, que les candidatures (élus dans leur majorité). Dans participent à la compétition
soient libres, que des règles de les systèmes démocratiques, le électorale en présentant des
contrôle et de transparence parlement est principalement candidats. La science politique
soient mises en place (lutte chargé de voter les lois et de oscille entre une définition
contre la fraude électorale) et, contrôler l’action du pouvoir stricte des partis, qui ne
enfin, que les citoyens aient fait exécutif. considère comme tels que les
l’apprentissage du geste Aux États‐Unis, le parlement est organisations durables,
démocratique, condition d’une appelé Congrès (composé de la présentes au niveau national
participation civique Chambre des représentants et du comme à l’échelon local, dont les
satisfaisante. Sénat), tandis que le même dirigeants ont la volonté
L’élection n’est pas une terme, en France, désigne la délibérée d’exercer le pouvoir et
technique de désignation des réunion conjointe des deux de rechercher un soutien
gouvernants naturellement chambres (à l’occasion des populaire (La Palombara et
associée à la démocratie. Elle révisions de la constitution). Weiner, 1966), et une définition
implique l’idée de hiérarchie (le Le parlement peut être plus large, inspirée de M. Weber,
choix du meilleur candidat). Elle monocaméral, c’est‐à‐dire considérant le parti comme l’une
suppose une dévolution du constitué d’une seule chambre des formes historiques de
pouvoir – fut‐elle temporaire – (ex. : Danemark, Grèce, l’entreprise politique.
au profit de représentants élus. Allemagne), ou être bicaméral, Les partis sont des lieux de
Elle contribue ainsi à la constitué de deux chambres représentation politique, de
reconnaissance de la supériorité (ex. : Canada, États‐Unis, production idéologique, de
de l’élu dans l’exercice du Royaume‐Uni). Dans ce cas, une mobilisation des soutiens et de
gouvernement politique. Elle est chambre représente le peuple sélection du personnel
donc éloignée du principe de tandis que l’autre tend plutôt (à politique. En tant
démocratie directe. Aussi, dans l’exception du cas très qu’organisations regroupant des
l’Antiquité grecque, le tirage au particulier de la Chambre des membres aux statuts et
sort était‐il préféré à l’élection lords au Royaume‐Uni) à engagements divers (adhérents,
(sauf quelques exceptions) pour représenter les collectivités sympathisants, élus,
désigner les représentants en territoriales ou les entités permanents), ils sont aussi des
charge de gérer les affaires fédérées (ex. : le Sénat américain espaces de compétition internes
publiques. dont chaque État élit 2 membres, voyant s’affronter des
Les techniques d’organisation indépendamment de sa « courants » plus ou moins
des élections varient fortement population). structurés animés par les
selon le mode de scrutin adopté En France, le parlement prétendants à la direction du
(proportionnel ou majoritaire, comprend l’Assemblée nationale parti.
uninominal ou plurinominal, à (élue au suffrage universel direct) L’histoire des organisations
un ou plusieurs tours, direct ou et le Sénat (élu au suffrage partisanes est liée à celle du
indirect…), selon la part de la universel indirect) qui représente suffrage universel, des
population bénéficiant du droit les collectivités territoriales et les démocraties représentatives et
de vote (suffrage universel ou Français établis hors de France. de la professionnalisation
restreint), selon les formes du Les régimes qualifiés politique. Le terme de parti est,
découpage électoral (ex. : « parlementaires » sont ceux à cet égard, antérieur à la réalité
Gerrymandering), selon la dans lesquels le parlement, ou au qu’il recouvre en science
transparence de l’élection et moins l’une de ses chambres, politique : pendant la Révolution
l’indépendance de l’autorité dispose du pouvoir de française, le mot est plutôt
chargée de proclamer ses contraindre le gouvernement à péjoratif et synonyme de
résultats, etc. démissionner. « tendance ». Aux débuts de la
 Citoyenneté, Condorcet (paradoxe  Bicamérisme, Congrès, Parlement IIIe République, il désigne aussi
de), Démocratie représentative, européen, Parlementarisme, bien des sensibilités
Élections locales, Électorat, Éligibilité, Président de l’Assemblée idéologiques en concurrence
Listes électorales, Participation nationale/du Sénat, Régime dans la vie politique que des
politique, Réglementation de la vie parlementaire.
groupements de parlementaires.
politique, Représentation (Théorie de
la). Il ne correspond pas forcément,
à cette époque, à une

4
organisation structurée. La
naissance des partis modernes
se fait d’abord à gauche : les
représentants issus du monde
ouvriers, moins bien dotés en
ressources personnelles que les
élus bourgeois, ont en effet
davantage besoin du soutien
d’une organisation.
Les partis sont variés, à la fois
dans leur forme et dans leurs
objectifs. Aussi, les typologies
des organisations partisanes
sont nombreuses. M. Duverger a
pu distinguer, par exemple, les
« partis de masse » et les « partis
de cadres ». O. Kirchheimer a
évoqué les partis « attrape‐tout »
dont l’objectif est le
rassemblement du plus grand
nombre possible par la
promotion d’idées consensuelles.
Toutes les organisations
partisanes n’ont pas pour but
prioritaire la conquête du
pouvoir d’État. Certaines
exercent traditionnellement un
rôle tribunitien (canalisation de
la protestation populaire).
D’autres peuvent se satisfaire
d’un pouvoir local.
Les caractéristiques
institutionnelles des régimes
politiques (ex. : modes de
scrutin, répartition des pouvoirs
entre exécutif et législatif,
attributions constitutionnelles
du chef de l’État, discipline de
parti, financement de la vie
politique, etc.) peuvent avoir des
effets importants sur l’existence,
la structure et la puissance des
partis.
Les partis sont ancrés dans la
société. Ils peuvent en révéler les
clivages fondamentaux (S.
Rokkan, 1967). Ils ne se
résument pas non plus à leur
organigramme et doivent être
pensés en relation avec leur
environnement direct
(associations, groupes
d’intérêt, fondations,
intellectuels, médias, etc.). La
frontière entre partis et groupes
d’intérêt peut être poreuse.
Certains partis sont issus de
coalitions d’associations (ex. :
Les Verts en France).
Enfin, dans les systèmes
autoritaires, les partis ne jouent
pas de rôle clé dans la
concurrence pour la conquête du
pouvoir. Le parti au pouvoir
constitue une structure de
contrôle de la vie politique
(surveillance des instances
locales, quadrillage du territoire,
contrôle des parlementaires,
diffusion de la propagande,
discipline dans l’administration,
etc.). Il peut intervenir, selon les
contextes, dans la mobilisation
de la population et dans la
sélection des élites politiques.
 Clivages politiques, Coalition
électorale, Élection, Programme
électoral, Système de partis.
Système politique
1° [Instit. et rég./Dt constit.] Dans
les sciences juridiques, la notion
désigne l’ensemble organisé et
stable d’institutions, de règles et
d’acteurs autour desquels
s’organisent les activités
politiques dans le cadre de l’Etat.
Le système politique est en ce
sens une notion qui entend
dépasser celle de régime
politique, plus restrictive,
centrée sur l’organisation
formelle du pouvoir. Le système
politique renvoie non seulement
aux instances gouvernementales,
aux structures bureaucratiques
et au système de règles
constitutionnelles et législatives
d’un pays, mais aussi à son
système judiciaire, aux acteurs
institutionnels jouant un rôle
actif dans l’espace public (ex :
partis politiques et syndicats) et,
dans une certaine mesure, aux
acteurs organisés dont l’activité
exerce une influence décisive sur
le jeu politique (ex : médias et
groupes de pression).
Si l’intérêt du droit pour les
systèmes politiques a permis de
décloisonner l’analyse juridique
en ouvrant le regard à l’étude
des acteurs du jeu politique qui
ne relèvent pas de l’organisation
de l’Etat, l’approche reste
souvent centrée sur le
fonctionnement des institutions
tel qu’il découle de l’ordre
constitutionnel (ex : production
législative, action administrative,
élections). Certes, la prise en
compte des acteurs variés du jeu
politique permet de relativiser le
rôle central joué par le droit
dans l’organisation du pouvoir,
voire d’analyser certains modes
« non conventionnels » de
participation politique dans
l’espace public (ex : les
manifestations, la grève, le
militantisme social). Mais
l’analyse demeure en général
centrée sur les systèmes
politiques modernes organisés
autour du modèle de l’Etat de
droit qui fait prévaloir la
légitimité légale‐rationnelle. Non
seulement elle rend difficilement
compte des dimensions sociales
et historiques des espaces
politiques, mais elle ne permet
pas de développer une
compréhension des sociétés où
les liens de commandement‐
obéissance et la compétition
pour le pouvoir s’inscrivent dans
des structures sociales
traditionnelles (ex : chefferie,
clan, systèmes communautaires,
etc.) plus que dans le cadre de
l’Etat.
2° [Socio po] Dans une
perspective de sociologie
politique, la notion désigne la
structure stable des relations
liant des unités sociales en
compétition pour la conquête
des positions de pouvoir au sein
des institutions de
gouvernement.
Dans les approches systémiques,
la notion renvoie à un ensemble
intégré et permanent de
structures, de fonctions et
d’acteurs interdépendants ;
aucun élément du système ne
peut être considéré
indépendamment des autres
éléments. Dans une approche
constructiviste, le système
politique renvoie, de façon plus
souple, à la structure des
relations de pouvoir telle qu’elle
s’est construite et stabilisée au
cours du temps. Il est formé de
l’ensemble des configurations
d’acteurs (ex : système de partis,
familles politiques, groupes
d’électeurs, mouvements
sociaux), des règles (ex : textes
législatifs et réglementaires), des
institutions (ex : gouvernement,

5
parlement, cour Plus de 1200 notices Autorité
constitutionnelle, Autorité administrative
administrations), des pratiques indépendante
(usages contractuels, coutumes Axe du mal
politiques) et des croyances Absolutisme Ballottage
fondamentales (idéologie, Abstention Banque centrale européenne
culture politique) Accountability Banque Internationale de la
institutionnalisées dans la vie Acteur non étatique reconstruction (BIRD, banque
politique d’un pays, d’une région Action collective mondiale)
ou d’une communauté politique. Action humanitaire Bavures policières
L’analyse du système politique Action publique Benchmarking
ne se réduit donc pas à l’étude de Administrateur civil Bicamérisme
l’Etat ; elle s’étend à l’ensemble Administration Bicéphalisme
des dimensions formelles et Administration consultative Bien culturel
informelles, pratiques et Administration de mission Biens publics
symboliques, politiques et Administration et politique Biens publics mondiaux
sociales, permettant la Administration territoriale de la Biodiversité
stabilisation d’un ordre de République Bipartisme
domination caractérisé par des Affaires courantes Bipolarisation
conditions stables d’exercice du Afro‐asiatisme Blairisme
pouvoir et par une légitimité Agence Blanchiment
enracinée dans des croyances Agenda Bloc de constitutionnalité
partagées – y compris dans les Agent public Blocs (politique des)
systèmes autoritaires où les Aide à la décision Blocus
relations de commandement‐ Aide Publique au développement Bonapartisme
obéissance sont fortement (APD) Bossisme
hiérarchisées. Ajustement structurel Boulangisme
Ainsi, l’analyse du système Aliénation Bourgeoisie
politique de la 5e République, Alliance Boycott
par exemple, ne se limite pas à Altermondialisme Bretton Woods (Accords de)
l’étude de l’ordre Alternance politique Budget de l’État
constitutionnel, des institutions Alternatives de choix publics Budget participatif
de gouvernement, des Amendement Budget public
mécanismes électoraux et de la Amnistie Bureaucrate
structure des partis. Les Analyse séquentielle Bureaucratie
approches sociologiques du Anarchisme Cabinet ministériel
système politique français Anarcho‐syndicalisme Capital social
peuvent s’intéresser à des Anticléricalisme Capitalisme
éléments divers contribuant à la Antiparlementarisme Capitalismes (variété des)
stabilisation de la domination Antisémitisme Carrière
politique. Par exemple : les liens Apolitisme Cartésianisme
entre administration et société, Apparentements Castes
la structure et le rôle des Approche « bottom‐up / Catholicisme et politique
mouvements sociaux, les Approche « top‐down » Caucus
divisions entre classes sociales, Approches cognitives des Cavalier législatif
les relations entre économie et politiques publiques Cavalier seul (Free rider)
politique, les dimensions Arbitrage Cens caché
symboliques du pouvoir, les Arènes (publiques) Centre‐périphérie
instruments et processus de Aristocratie Cessez‐le‐feu
formation des opinions, etc. Aristotélisme Champ politique
 Politique, Régime, Pouvoir, Armée Charisme
Etat, Système de partis, Armement chimique Charivari
Systémisme, Constructivisme Armistice Charte
Associationnisme Chartisme
Associations Checks and balances
Atlantisme Chef de l’État
Attitudes politiques Choix rationnel
Autarcie Choix rationnel et politiques
Autodétermination publiques
Autogestion Christianisme et politique
Autoritarisme Circonscription administrative

6
de l’Etat Congrès Curialisation des guerriers
Circulaire administrative Conseil d’analyse stratégique Cybercriminalité
Citoyenneté (CAS) Cycles électoraux
Citoyenneté européenne Conseil d’État Débat
Civilisation Conseil de l’Europe Décadence politique (mythe de
Civilisation des mœurs Conseil de l’Union européenne la)
Classe ouvrière Conseil des ministres Décentralisation
Classes sociales Conseil économique et social Décentralisation fonctionnelle
Clause de la nation la plus Consensus Décision
favorisée Consensus de Washington Décision
Cléricalisme Conservatisme Déclaration
Clientèles Constituante (assemblée) Déclaration de l’Indépendance
Clientélisme Constitution des Etats‐Unis
Cliques Constitution européenne Déclaration des Droits de
Clivages politiques Constitutionnalisme l’Homme et du Citoyen (1789)
Clubs politiques Contractualisation de l’action Déclaration Universelle des
Coalition (gouvernement de) publique Droits de l’Homme (1948)
Coalition de cause Contrat social Déclin (théorie du)
Coalition électorale Contre‐révolution Décolonisation
Code de conduite Contrôle de constitutionnalité Déconcentration
Coercition Contrôle parlementaire Décret
Coexistence pacifique Convention de Genève Défense (politique de)
Cohabitation Convention européenne des Déficits publics
Colbertisme droits de l’homme et du citoyen Délibération
Collectivisme (1950) Délocalisation
Collectivités territoriales Conventions Démocratie
Colonialisme Conventions de Genève Démocratie directe
Columbia (Ecole de) Coopération Démocratie libérale
Comitologie Coopération décentralisée Démocratie locale
Commerce international Coordination Démocratie participative
Commission d’enquête Corporatisme Démocratie procédurale
Commission européenne Corps Démocratie représentative (ou
Commission parlementaire Corps politique parlementaire)
Communalisation Corruption Démocratisation
Communautarisme Cosmopolitisme Démocrature
Communauté Couloir humanitaire Dénucléarisation
Communauté de politique Coup d’État Département
publique Cour constitutionnelle Dépenses publiques
Communauté épistémique Cour de Justice des Dépouilles (système des)
Communauté imaginée Communautés Européennes Déréglementation
Communauté internationale (CJCE) Déréglementation financière
Communication Cour des comptes Dérégulation
Communication politique Cour européenne des droits de Désarmement
Communisme l’homme (CEDH) Désobéissance civile
Compétence politique Cour Pénale Internationale (CPI) Despotisme
Complot (théorie du) Cour Permanente de Justice Destitution
Comportement électoral internationale Dette (annulation de la)
Comportement politique Course aux armements Dette publique
Concert des nations Coutume Développement
Concurrence (politiques de) Crime contre l’humanité Développement durable
Conditionnalité Crime de guerre Dévolution
Condominium Criminalité financière Diaspora
Confédération d’États internationale Dictature
Conférence des Nations Unies Crise (gestion de) Différentialisme
pour le Développement Crise financière Diplomatie
(CNUCED) Crises politiques Directeur d’administration
Conférence des présidents Culte de la personnalité centrale
Conférence islamique Culturalisme Directive communautaire
Confiance (vote de) Culture Discours politique
Confiance sociale (social trust) Culture politique Discriminations
Conflit israélo‐palestinien Cumul des mandats Discrimination positive

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Dissolution Embargo Fiscalité
Dissuasion nucléaire Emeutes Fonction publique
Diversité culturelle Empêchement Fonctionnalisme
Domination Empire Fond Monétaire International
Domination charismatique Emploi (politiques de l’) (FMI)
Domination légale‐rationnelle Endiguement (doctrine de l’, Fonds de pension
Domination traditionnelle « Containment ») Fonds structurels
Dominion Énergie Forces de l’ordre
Droit Enfant‐soldat Fracture numérique
Droit à la dignité Engagement politique Foules
Droit au respect des différences Ennemi Fraude électorale
Droit canon Enquête publique Frontières
Droit cosmopolitique Entreprise politique Frustration relative
Droit culturel Équilibre (principe d’) G8
Droit de la mondialisation Équilibre de la terreur Gallicanisme
Droit de la propriété Esclavage Gauche radicale
intellectuelle Espace aérien Génocide
Droit de résistance à Espace maritime Genre et politique
l’oppression Espace public Genre et politiques publiques
Droit de vote Etat Géopolitique
Droit des gens Etat (retrait de l’) Gerrymandering
Droit des peuples à disposer État de droit Globalisation
d’eux‐mêmes État de nature Gouvernabilité
Droit diplomatique État fantoche Gouvernance
Droit divin État fort/État faible Gouvernance mondiale
Droit international positif État unitaire/Etat fédéral Gouvernance multi‐niveaux
Droit naturel État voyou Gouvernement
Droit positif État‐nation Gouvernement des juges
Droit public Etat‐providence Gouvernement représentatif
Droit romain État‐tampon (théorie du)
Droite radicale Éthique diplomatique Gouvernementalité
Droits civiques Ethnicité Grève
Droits de l’Homme/de la Eurocommunisme Grève de la faim
personne Europe Groupes de pression
Droits économiques et sociaux Europe politique Groupes d'intérêt
Droits naturels Européanisation Groupes parlementaires
Dumping Evaluation Guerre civile
Dysfonctionnement Exception d’inconstitutionnalité Guerre des civilisations
École de la dépendance Exception française Guerre froide
École nationale d’administration Exclusion Guerre juste (doctrine de la)
(ENA) Exécutif Guerre préventive (doctrine de
Ecologie politique /écologisme Expérimentation la)
Economie politique Expertise Guerres de religion
Économie politique Extrême droite Habitus
internationale Extrême gauche Hauts fonctionnaires
Economie‐monde Extrémisme Hégélianisme
Ecosystème mondial Factions Hégémonie
Education Faim mondiale Hiérarchie
Effets pervers Fait majoritaire Hiérarchie des normes
Egalitarisme Famille et politique Historisme
Egalité Famille politique Humanisme
Egalité des chances Fédéralisme Idéalisme
Egalité des droits/devant la loi Femmes Identité politique
Election Fenêtre politique Identité(s)
Elections intermédiaires Féodalité Idéologie
Elections locales Filibustering Illégalismes
Élites Financement de la vie politique Imaginaires politiques
Elitisme Finances locales Immigration
Elus locaux Finances publiques Immunité
Elus managers Finlandisation Impérialisme
Élysée Firmes transnationales Impunité

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Incitations sélectives Libéralisme politique Message (droit de)
Incivilités Libertarisme Métier politique
Incompatibilité Liberté Michigan (paradigme de)
Incrémentalisme Liberté d’association Micro‐État
Indemnisation des représentants Liberté d’expression Mid‐term elections
Indépendants Liberté d’opinion/de pensée Migrations
Individualisme Liberté de conscience Militantisme
Indivisibilité Liberté des Anciens et des Millénarisme
Inégalités Modernes Ministre
Inéligibilité Liberté syndicale Minorités
Inexécution des traités Libre administration (principe Mission de bons offices
Influence de) Mobilisation sociale
Information Libre pensée Mobilisations
Ingérence Libre‐arbitre Mobilisations des ressources
Initiative populaire Libre‐échangisme Modernisation (administrative)
Inscription sur les listes Ligue arabe Modernité
électorales Ligues Monarchie
Inspection (corps d’) Lobbying Monarchisme/Royalisme
Inspection internationale Loi Monde rural et politique
Institutions Loi constitutionnelle Mondialisation
Instruments de l’action publique Loi d’habilitation Mondialisme
Intégration européenne Loi d’orientation Monétarisme
Intégration régionale Loi de finances Monopole (loi du)
Intégrisme Loi de programmation Monopoles publics
Intellectuels Loi divine Morale
Intercommunalité Loi organique Motion de censure
Intérêt général Loi‐cadre Motion/ Résolution
Intérêt pour la politique Lois fondamentales du royaume Mouvements sociaux
Intergouvernementalisme LOLF Moyen Age
Interministérialité Loyalty Multiculturalisme
Internationalisme Loyauté internationale Multilatéralisme
Interpellation Lumières Multipartisme
Interventionnisme économique Lutte des classes Multipolarité
Investissement Direct à Mafia Municipalités
l’Étranger (IDE) Maintien de la paix Mutuellisme
Inviolabilité diplomatique Maires Mythes
Irrédentisme Maîtrise des armements (Arms Nation
Irresponsabilité présidentielle Control) Nationalisation
Islam et politique Majorité qualifiée Nationalisme
Islamisme radical Majorité/minorité Nationalité
Isolationnisme Management local Naturalisme
Jacobinisme Mandat impératif/représentatif Nature
Journalisme et politique Mandat international Navette parlementaire
Judaïsme et politique Mandature Négociation internationale
Juridictions administratives Manifestation Néo‐corporatisme
Justice Maoïsme Néo‐institutionnalisme
Keynésianisme Marché Néo‐patrimonialisme
Laïcité Marché financier international Neutralité
Langage politique Marchés publics Neutralité axiologique
Leaders Marxisme Neutralité de l'administration
Leadership décisionnel Marxisme‐Léninisme New Public Management (ou
Légalité (principe de) Matérialisme Nouveau management public)
Législatif Matignon Niveau d’études
Législature Médias Nominalisme
Légistes Médias et politique Nominations
Légitime défense Médiateur de la République Nominations discrétionnaires
Légitimisme Médiation Non‐alignement
Légitimité Mémoire et politique Non‐rétroactivité des lois
Léninisme Mercenariat international Nord‐Sud
Libéralisme Mercosur Norme internationale
Libéralisme économique Méritocratie Notables

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Nouveaux mouvements sociaux
Nouvel esprit du capitalisme
Objectifs de valeur
constitutionnelle
Observateur (des Nations Unies)
Obstruction parlementaire
Occupation territoriale
Occupations
Oligarchie
Opinion dissidente
Opinion publique
Opinion publique mondiale
Opinions
Opposition
Ordonnances
Ordre du jour des assemblées
Ordre naturel
Ordres (les trois+L(20)C)
Organes consultatifs
Organicisme
Organisation
Organisation de Coopération et
de Développement Économiques
(OCDE)
Organisation des Nations Unies
(ONU)
Organisation des Pays
Exportateurs de Pétrole (OPEP)
Organisation internationale
(organisation interétatique)
Organisation Mondiale du
Commerce (OMC)
Organisation non
gouvernementale (ONG)
Organisations patronales
Orléanisme
Otage
Ouvriérisme
Ouvriers
PAC (politique agricole
commune)
Pacifisme
Paix
Paix démocratique (théorie de
la)
Panel
Pantouflage
Paradigme de politique publique
Paradis fiscal (zone off shore)
Paradoxe de Condorcet
Parité
Parlement
Parlement européen
Parlementarisme
Parlementarisme rationalisé
Partenariat public‐privé
Participation politique
Partis politiques
Path Dependency
Patrie
Patrimoine commun de
l’humanité
Patrimonialisme
Patron
Pauvreté mondiale
Pays émergent
Pays en développement
Pays Moins Avancé
Pays Pauvre Très Endetté
(PPTE)
Performance institutionnelle
Personnel politique
Persuasion politique
PESC (Politique étrangère et de
sécurité commune)
Pétition
Peuple
Philosophie
Philosophie de l’Histoire
Planification
Plébiscite
Pluralisme
Pôles de compétitivité
Police
Politique de la canonnière
Politique du gros bâton
Politique étrangère
Politiques constitutives
Politiques culturelles
Politiques d’immigration
Politiques distributives
Politiques européennes
Politiques locales
Politiques patrimoniales (et/ou
de la mémoire)
Politiques publiques
Politiques redistributives
Politiques régaliennes
Politiques réglementaires
Politiques sociales
Politisation
Polyarchie
Popularité
Population mondiale
Populisme
Porte ouverte (principe de la)
Positivisme
Postmatérialisme
Post‐modernité
Poubelle (modèle de la)
Poujadisme
Pouvoir
Pouvoir constituant
Pouvoir structurel
Pouvoirs de crise
Pouvoirs locaux
Pragmatisme
Précaution (principe de)
Préfet
Préjudice écologique
Premier ministre
Préséances
Président de la République
Présidentialisme
Présidents des assemblées
Primaires (élections)
Primo‐ministérialisme
Principe d’inégalité
compensatoire
Principe de légalité
Principe de proportionnalité
Principe des nationalités
Principe pollueur‐payeur
Principes à valeur
constitutionnelle
Principes fondamentaux régis
par les lois de la République
(PFRLR)
Principes généraux du droit
Prisons (ou politiques
pénales/pénitentiaires)
Privatisation
Privilèges
Problème public
Production mondiale
Professionnalisation politique
Programme
Programmes politiques
Progrès (idée de)
Prolifération
Promulgation
Propagande
Propriété
Protection diplomatique
Protectionnisme
Protectorat
Protestantisme et politique
Protestation
Providence divine
Province
Prudence
Public / privé
Public Choice (école du)
Public et privé
Puissance (politique de)
Puissance publique
Putsch
Querelle des Anciens et des
Modernes
Querelle des investitures
Querelle des universaux
Questeur
Question de confiance
Questions parlementaires
Quinquennat
Racisme
Radicalisation
Radicalisme
Raison
Raison d’Etat
Ratification
Rationalisation des choix
budgétaires (RCB)
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Rationalisme Réserve d’interprétation Servitude internationale
Rationalité de la décision Résistance à l’oppression Session parlementaire
Rationalité limitée Résolution Simplification administrative
Réaction Responsabilité Sit‐in
Reaganisme Responsabilité du Social‐démocratie
Réalisme Gouvernement Socialisation
Realpolitik Responsabilité pénale (des élus Socialisme
Réchauffement planétaire (cf. et ministres) Socialisme libertaire
Effet de serre) Responsabilité pénale du chef de Socialisme municipal
Réciprocité l’Etat Socialisme utopique
Recommandation Ressortissant Sociation
Reconnaissance Ressources politiques Société
Redéploiement (du personnel Retraites (réforme des) Société civile
public) Révision constitutionnelle Société civile mondiale
Référendum Revivalisme Société des Nations (SDN)
Référentiel Révolution Sociétés de pensée
Réforme de l’État Révolution américaine Sociologie de l’administration
Réforme et politique Révolution française Sociologie des organisations
Réformisme Rideau de fer Sociologie électorale
Réfugié Riposte graduée (théorie de la) Sociologie politique
Régime Risque (management du) Soft law
Régime consociatif Rituels politiques Soft Power
Régime d’assemblée Royauté féodale Solidarisme
Régime directorial Sacré Solidarité transnationale
Régime parlementaire Sacre royal Sondages
Régime politique Sanction électorale Sous‐munition (ou Mine
Régime présidentiel Sanctions internationales antipersonnel)
Régime semi‐présidentiel Sanctuarisation Souveraineté
Régimes (théorie des) Sansfrontièrisme Spin doctors
Régimes d’Etat‐Providence Santé publique mondiale Spirituel et Temporel
Région Scandales politiques Stabilité hégémonique (théorie
Régionalisme Scepticisme de la)
Règlement Science administrative Stalinisme
Règlement des assemblées Science et religion Statistiques
Règlement pacifique des Science politique Statut de la fonction publique
différends Sciences de gouvernement Stoïcisme
Réglementation de la vie Scolastique Stratégie
politique Scrutin Subsidiarité
Régulation Sécession Subventions
Régulation (École de la) Secrétaire d’État Suffrage capacitaire/censitaire
Régulation (organes de) Secrétariat général du Suffrage universel
Relations diplomatiques gouvernement (SGG) Supranationalité
Religion (et politique) Secrétariat général pour les Sûreté
Religion civile affaires européennes (SGAE) Suzeraineté
Renaissance Secteur (de politiques Symboles politiques
Réparations publiques) Syndicalisme
Répertoire d’action Secteur public Système de partis
Représailles massives (théorie Sécularisation Système des dépouilles
des) Sécurité Systémisme
Représentants Sécurité (politique de) Technocratie
Représentation (théorie de la) Sécurité collective Technologies de l’information et
Représentativité syndicale Sécurité globale de la communication
Répression Segmentation Télévision et politique
Républicanisme Sens commun Termes de l’échange
République Séparation des pouvoirs (Détérioration des)
Res nullius (territoire sans Septennat Territoire
maître) Servage Territoires de l’action publique
Réseaux Service d’administration Terrorisme
Réseaux d’action publique centrale Thatchérisme
Réseaux transnationaux Service public Théocratie
Réserve Services universels Théologie de la libération

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Théorie des champs Volonté générale
Deux corps du roi (thèse des) Vote
Théorie des dominos
Vote bloqué
Théorie des jeux
Théorie politique Welfare state
Think tank Wilsonisme
Thomisme
Tiers‐monde
Timocratie
Tolérance
Totalitarisme
Tournant néo‐libéral
Tradition
Traditionalisme
Traité international
Transitions démocratiques
Transnationalisme
Transparence (administrative)
Travail
Travaillisme
Trêve
Trilatérale
Trois I (modèle des)
Troisième voie
Trotskisme
Tutelle internationale
Two step flow
Type‐idéal
Types de politique publique
Tyrannicide (thèse du)
Tyrannie
UEM (Union économique et
monétaire)
Ultracisme
Ultralibéralisme
Ultramontanisme
Unanimisme
Unification nationale
Unilatéralisme
Union africaine
Union européenne
Universalisme
Urgence
Usager
Utilitarisme
Utopies sociales
Vacance
Valise diplomatique
Vertu
Veto
Vie naturelle
Vie politique
Vie politique locale
Ville (politique de la)
Ville internationalisée
Villes
Violence politique
Violence symbolique
Voice
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