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ANGLAIS
COURS, APPLICATIONS et ENTRAINEMENT
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ADJECTIFS
Ü Réponse : V - V - V - V
Où l'on rappellera la fameuse différence entre Dupont et Dupont, à savoir les deux
adjectifs économique et économique : le français laisse entièrement le contexte en
préciser le sens, alors que l'anglais distingue entre
ð economic : qui a rapport à l'Economie (la science économique), et
ð economical : qui renvoie à l'idée de faire des économies, de dépenser moins.
è Un moyen mnémotechnique simple pour éviter l'écueil est de remplacer par bon
marché / pas cher (ou par inexpensive) : si cela forme sens, alors c'est
economical. Dans le cas contraire, il s'agira de economic, qui est à
opposer/contraster à financial, commercial, social, etc.
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Saisissons ici l’occasion de traiter une notion connexe : l’idée de rentable (en
français). Penser à profitable (en anglais !), ou encore plus explicite cost-effective.
ü British Telecom's North American call traffic must be the most profitable part of its
international business.
ü The government is not convinced that the project is cost-effective, or has sufficient
private sector participation.
è Si l'anglophone se montre ainsi très économe (…) avec l'adjectif economical, les
exemples de l'utilisation de economic, en revanche, sont légion. En voici une liste
(non-exhaustive …), à partir de textes journalistiques :
ü achievement, activities, advantages, advice, affairs, agenda, aid, analysis, analysts, assistance
ü behavior, beliefs, benefits
ü committee, competitiveness, conditions, conference, consequences, considerations,
construction, control, co-operation, countermeasures, crime, crisis
ü decision-making, decisions, departments, development, diplomacy, disputes, downturn
ü efficiency, environment, exchanges, expansion / factors / gain, gap, groupings, growth
ü haven, hurdle / information, interests, issues / laws, legislation, liberalisation, links, losses
ü matters, means, measures, migrants, model / needs / operations, outlook
ü (news)papers, performance, plan, planners, planning, points of view, policy, practices, pressure,
principles, problems, programme, progress, prospects, prosperity, purposes
ü reality, recession, reform, relations, reliance, resources, results, revolution
ü sanctions, situation, sphere, stability, status, strategy, structure, success, surge, systems
ü take-off, theorists, ties, turnover / uncertainty, upturn, uses / value, viability / zones
L’occasion se présente ici de préciser les nuances entre d’autres frères jumeaux (!) des
Dupont : 1) historique et historique (historicAL / historIC) et 2) classique et classique
(classicAL / classIC).
1a. un événement historique (= qui appartient au passé) sera an historicAL event ;
1b. un événement historique qui marque la conscience, c’est-à-dire qui fait date, qui est
inédit, sans précédent, bref qui constitue (pour certains sinon tous) un jalon dans
l’Histoire : an historIC event, comme, par exemple, les premiers pas de l’homme sur
la lune en 1969 ou, plus récemment, l’élection de Barack Obama à la présidence des
Etats-Unis, ou encore telles « Offres historiques » proposées par un constructeur
automobile français.
2a. En tant qu’opposé à moderne, c’est classicAL qui sera employé (par exemple, la
musique classique : Ø classicAL music).
2b. Une méthode dite « classique » sera comprise comme une méthode sinon connue
de tous, en tous cas peu originale, que l’on retrouve dans tous les manuels (textbooks),
autrement dit a classIC method (synonyme : a textbook method).
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NOMS
Demandez le programme …
Ü Réponse : F - V - V - V
Une émission, au sens télévisuel du terme, se dit programme (orthographié program
en anglais américain).
è Broadcast est aussi employé de façon générique en radio comme à la télévison (cf.
The BBC — The British Broadcasting Corporation) : I watched the morning news
broadcast.
Restons curieux — toujours et encore : le VERBE broadcast, qui traduit l'idée de
« diffuser » en français (à l’origine, au sens hertzien), est normalement régulièrement
irrégulier, si l'on peut dire : son prétérit comme son participe passé donneront
broadcast. Tout comme le radical cast (cf. l'expression to cast a shadow) et ses
dérivés forecast (prévoir) ou autres podcast. Toutefois, de plus en plus, l'usage les
conjugue comme des verbes réguliers.
è Côté écologie, gas emissions renvoient aux émissions de gaz à effet de serre. Idem
pour les émissions de CO2.
« Société » ou « société »? …
Ü Réponse : F - V - V - V
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Une société, au sens commercial, se dit généralement company (pluriel : companies.
Merci de noter l’orthographe du mot : 2 lettres de moins que son homologue français)
ou corporation (abréviation Corp.), plus particulièrement aux Etats-Unis.
è Ne pas confondre avec firm, qui comme le français entreprise, est un terme
générique par rapport à company, corporation ou société, qui ont une connotation
juridique (cf., à nouveau, The BBC — The British Broadcasting Corporation).
Attention à une nuance célèbre, qui porte sur le français « économie » en tant que
système économique :
ü Ø economics, qui est un SINGULIER, comme toutes les références à des matières
(cf. physics, mathematics, politics, (bio-)ethics, acoustics, etc.), renvoie à la
science économique en général, par exemple :
ü an economics student (un étudiant en science économique)
ü He is studying economics at the University of Paris 1
Remarque : Lorsque ces matières sont considérées dans un contexte qui n'est plus
générique mais spécifique, les choses changent Comparez :
• générique : Acoustics IS a very interesting but complicated subject. / Politics
IS a difficult subject. (en général)
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• spécifique : The acoustics of this room ARE bad. / The politics of the situation
ARE confused. (La situation politique du pays est des plus confuses)
ADVERBES - LOCUTIONS
Ü Réponse : F - V - V - V
Cette question joue clairement sur la confusion possible avec le français :
ð l’anglais moderne emploie l’adjectif actual dans le sens de réel, véritable, effectif,
etc., et il en va de même pour son adverbe actually (réellement, en vérité, en fait,
effectivement …).
C’est pourquoi la proposition A n’a pas de sens.
Eventual et eventually (synonyme : in the end) font référence à ce qui vient à la fin,
en dernier lieu, souvent à la suite d’une série d’événements. Exemples :
VERBES 1
Ü Réponse : V - V - V - V
C’est bien overtake qui renvoie au dépassement au sens (auto)routier (gare à
l’interférence avec la version relâchée en français « doubler » !).
Aucun rapport donc avec le sens métaphorique de « dépasser » (aller plus loin dans
ses idées, approfondir son raisonnement) : on pensera dans ce cas notamment à go
further ou go beyond ou go deeper (into …)
è takeover, qui vient du verbe take over, signifie « reprise » (notamment d’une
activité commerciale) : le fils, par exemple, qui reprend le commerce de ses
parents, à leur suite, ou un Bernard Tapie, en bon repreneur, qui rachète telle ou
telle entreprise en difficulté (cf. a takeover bid, offre de rachat, autrement dit ce
qu’on appelle couramment une Offre Publique d’Achat ou OPA.) La rétrocession
de Hong-Kong à la Chine en 1997 constituait en quelque sorte une « reprise » de
ce territoire, d’où l’expression the Hongkong takeover (ou handover).
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ü The company remains high on speculators' lists as a potential takeover target.
ü The most notable takeover of a British company by continental interests was
BMW's acquisition of Rover Group for about $800 million.
ü The appointment of a deputy chairman would only be made to prepare him to
take over the chairmanship.
Ü Réponse : F - F - F - V
On serait tenté de s’exclamer : No comment!
Cette erreur est tellement récurrente dans les concours et examens qu’elle a de quoi
irriter de manière quasi épidermique tout correcteur normalement constitué …
Seule une mémorisation ferme et définitive vous permettra d’éviter la tentation
d’ajouter quoi que ce soit en anglais.
(Penser au verbe « agréer » en français peut aider : même si le sens est sensiblement
différent, ne fonctionne-t-il pas, en effet, comme Ø agree, à savoir sans auxiliaire ?)
Ü Réponse : V - V - V - V
Le français établit une distinction uniquement stylistique entre être allé et avoir été.
L’anglais va plus loin : au Present (ou Past) Perfect, il existe une différence claire
entre have gone et have been (ou had gone et had been). Avec go, l’emphase est sur
la destination, tandis qu’avec be il est implicitement question d’un aller-retour : visite
(touristique ou autre), séance au cinéma, théâtre, opéra, etc.
ü Clémence isn’t here. She has gone to the the cinema. (Elle y est en ce moment)
ü I know Casablanca quite well, actually: I have been there several times.
(J’y ai effectué plusieurs visites … et j’en suis revenu !)
ü Have you ever been to Moscow?
ü Where have you been?
ü He’s gone. (parti, par exemple, « sans espoir de retour »)
A. I am learning more about China, and I’d like someone to teach me how to speak Chinese!
B. He doesn’t want to learn me how to do this.
C. How many hours do you teach in a week?
D. They do not like being taught German!
Ü Réponse : V - F - V - V
C'est simple finalement, il suffit … d'apprendre, de mémoriser une fois pour toutes :
ð Teach : apprendre = enseigner
ð Learn : apprendre = étudier, retenir (une leçon)
Schéma classique (en franglais dans le texte, s’il vous plaît …) : l’enseignant
(TEACHer) apprend quelque chose aux étudiants, apprenants (« LEARNers »), qui
« learn », qui étudient.
Autrement dit (toujours en franglais) : les élèves « learn » quelque chose, qui est
« taught » par leur professeur. Simple, n’est-ce pas ? Exemples :
• The students have learnt / have been learning English since the 6è.
• Forme passive : The students have been taught English since the 6è (sous-
entendu, mais attention, uniquement sous-entendu : by their teacher).
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En résumé, si X = someone et Y = something, on a les constructions :
ð TEACH XY (teach Y to X)
ð LEARN Y (from X),
(deux structures qui sont, en quelque sorte, parallèles à tell XY et say Y.)
ü Teachers are being asked to teach too much in too short a space of time.
ü With the increasing exchange between East and West, China should learn more
about human rights.
ü Mrs Fuan Gung did not start to learn how to write her name until she was 80.
ü History is a lesson for us - if we don't learn from it, it could be repeated.
ü We need to remember where we come from, to honour our heroes and to learn
from our mistakes.
Ü Réponse V - F - V - V
En français, on peut « attendre » indifféremment un autobus ou un enfant (pas à l’arrêt
du bus ! : dans le sens de « attendre un heureux événement »)…
L’anglais introduit une nuance sensible entre wait (FOR) et expect, qui est relativement
claire :
ð WAIT (for someone / something), pour ainsi dire le degré zéro de l’attente,
pragmatique :
ü Where have you been? I’ve been waiting for you since 5pm!
ü I am not ready yet; please go, don’t wait for me!
ü I can’t wait to see you again. (Je brûle d’impatience de te revoir)
ü He’s leaving for the Bahamas tomorrow. He can't wait any longer. (Il trépigne
d’impatience, il ne tient plus)
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On peut aussi se rappeler une publicité TV pour une boisson gazeuse célèbre, dont les
mérites sont vantés par une Nicole Kidman à l’intonation un rien complice : “What did
you expect?” (Vous vous attendiez à quoi ?).
Ü Réponse V - F - V - F
Première remarque : raise est régulier, pas rise (prétérit : rose, participe passé : risen).
La différence essentielle reste qu’il existe une nuance qui fait des ravages ...
ð raise est un verbe transitif (qui est suivi d’un COD, complément d’objet direct)
ð rise est INtransitif (qui est suivi d’un COI, complément d’objet INdirect).
En franglais, comme précédemment : on « RAISE » les choses, mais les choses
« RISE » (tout court). A noter qu’en français, le verbe « augmenter » est à la fois
transitif ET intransitif, tout comme les verbes increase et decrease.
Difficile parfois de trouver un moyen mnémotechnique pour se souvenir d’une
distinction remarquable. Puisque, comme point de départ, il est question ici de faire la
différence entre ces 2 verbes raise et rise, n’ayons pas peur de proposer : rise, parce
que « i » comme « intransitif » …
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ü The government's principal aim for all sectors of education is first, to raise
standards at all levels of ability. (élever le niveau général)
ü Most funding is raised by voluntary giving. (Cf. « lever des fonds »)
Ü Réponse : F - V - V - F
La B est une citation authentique de Shakespeare (Hamlet) …
Question de point de vue et de structure, lend est à teach ce que borrow est à learn :
ð LEND XY (Y TO X)
ð BORROW Y FROM X
ü He refused to lend me his book. (I can’t borrow the book from him)
ü She has agreed to lend me € 1,500. (I will borrow € 1,500 from her)
è Vocabulaire associé : loan pour prêt et borrowing pour emprunt, le second étant
d’un usage peu fréquent. Pour preuve, l’expression consacrée « contracter un
emprunt » sera naturellement rendue, par un retournement de point de vue, par to
take out a loan : vous soutirez un prêt (a loan) à un organisme financier qui
accepte de vous le consentir …
A. All the students took this exam last week, but only 25% of them will pass it.
B. He is thinking of passing his driving licence.
C. Have you passed good holidays?
D. He could not spend too much time with us.
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Ü Réponse : V - F - F - V
A l’évidence, il faut retenir ici que le verbe pass est ce qu’on appelle un faux-ami : il
renvoie à la réussite à un test, examen ou concours. Dans le sens de tenter, passer est
rendu par take (variante : to sit an exam).
Quant à lui, succeed se construit avec la particule in s’il est suivi d’un complément :
ü Disabled 400m star Oscar Pistorius has not succeeded IN his attempt to take
part in the Beijing Olympic Games.
ü The government succeeded IN avoidING a financial catastrophe.
L’idée de “réussir à faire quelque chose”, dans un contexte positif, reste plus
fréquement rendue par to manage to do something, comme dans :
ü The banker told the police about how he managed to steal millions undetected.
ü A few brave Afghan women managed to vote despite the obstacles.
ü Has anyone managed to use to pass the ACCES exam without a very good
mark in English?
Cf. également spend time / money → passer du temps / dépenser de l’argent.
Ü Réponse : F - V - V - V
L’idée générale qui sous-tend la nuance entre DO et MAKE est que do renvoie à tout
ce qui a trait à l’abstrait, au travail et make à ce qui a un résultat tangible.
ü I'm not doing anything today. I’m free!
ü He does everything for his mother.
ü She's very depressed: she’s doing nothing all day.
ü We’re making an apple pie today.
ü He’s making an Airbus A380 plastic model.
On serait tenté de dire : OK, Affaire classée « Classe de 6è pour les LV1 » … Cela
n’est pas aussi simple, même si l’on peut rendre compte ainsi d’un très large éventail
d’expressions en do ou make.
Il existe un grand nombre d’appellations contrôlées et de constructions, plus quelques
finesses, qu’il vous faudra mémoriser à terme. Un conseil simple : comme tout, allez-y
par petites touches, petit à petit, la mémorisation se fera par imprégnation. En voici
une liste des plus courantes.
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DO +
ð NOM :
Ø business, harm, homework, housework, research, time (go to prison)
Ø a crossword, a favour, a job
Ø the dishes, the ironing, the laundry, the washing, the washing-up
ð PRONOMINAL : one's best, one's worst / one's hair, one's nails, one's work
MAKE +
ð NOM :
- générique singulier : breakfast, dinner, food, lunch / love, money, noise, peace, time, war
- générique pluriel : amends, arrangements, changes, friends, plans, suggestions
- non-générique : an attempt, a bed, a (telephone) call, a change, a choice, a comment, a
complaint, a cup of tea (coffee …), a decision, a demand, a difference, an effort, an enquiry,
an exception, an excuse, a fool of oneself, a fortune, a fuss, a journey, a loss, a meal, a
mess, a mistake, a move, a noise, an offer, a plan, a point, a profit, a promise, a remark, a
sound, a speech, a suggestion, a visit
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Attention au français faire avec (se contenter de), qui se rend d’une façon assez
particulière en anglais : to make do (with / without something, éventuellement), ou do
without something dans le sens de se passer de quelque chose.
ü We must make do with the evidence we have until new evidence appears.
ü As there was no surgical alcohol available we had to make do with boiled water.
ü My mother could make do and just be happy.
ü This is a concept which seems difficult to do without.
Cf. un énoncé comme “This man could probably do with a little more self-confidence.”
(Il aurait bien besoin d’avoir un peu plus de confiance en soi)
è Expressions avec do :
ü Do as I say! (Fais ce que je te dis !)
ü That will do! (Cela ira !, ou, selon le contexte : Cela suffit !)
ü We’ll have to do away with this old fridge. (se débarrasser de …)
ü In doing so / In so doing (Ce faisant, Par là-même …)
ü They could do little to prevent a similar disaster happening in the future.
ü This has nothing / little / everything to do with you!
è Attention, « faire » un rêve en anglais se rend par to HAVE a dream. Cf. la célèbre
adresse de Martin Luther King en 1963 (« I have a dream …).
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Construction à retenir :
ü “I do think liberal democracy is possible in China - but not in one’s lifetime, not
for two or three generations.”
ü If students do acquire the knowledge, they should come out of the examination
with flying colours.
ü He never published or participated in TV programmes; what he did do was to
deliver a series of public conferences.
ü I could hardly believe it. Even when I did believe it we discussed it several times,
but he wouldn't change his mind.
ü “I do think the older generation present such a bad example in the way they dress
nowadays,” one young student said.
Vous savez désormais que loin de constituer un défaut, votre curiosité par rapport à la
langue est à encourager fortement : dans ce dernier exemple, vous avez remarqué, bien
sûr, l’accord 3è personne du pluriel du verbe avec the old generation, considéré dans
cette phrase comme un pluriel — celles et ceux qui la composent. Ce qui est cohérent
avec la reprise par they ensuite.
Cf. l’exemple classique avec police, tantôt singulier (= le groupe), tantôt pluriel (= les
composantes du groupe) : The police IS a great institution, mais The police HAVE
arrested the murderer.
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Question de TEMPS
Il est des vérités qui blessent, mais autant s’en convaincre dès maintenant : il n’existe
que DEUX temps chronologiques en anglais — le présent et le passé !
Rappelons ici que le curieusement (?) nommé Present Perfect est un … présent !
C’est pour cela qu’en fait il porte bien son nom : son rapport à l’actuel le place à 180
degrés du Preterit, qui constitue le temps du passé par excellence.
EXEMPLES :
1. James drinks (a lot of) vodka A. James is drinking (a lot of) vodka
2. James reads (a lot of) novels B. He is reading (a lot of) novels
3. He gets up at 7 everyday C. He is getting up at 7 everyday
4. He drinks coffee in the morning D. He is drinking coffee in the morning
ð Les énoncés 1 à 4 sont neutres, objectifs : ils avancent des généralités, des vérités,
des faits avérés. Il est dès lors plus naturel pour un anglophone de raisonner à
partir de « données brutes », d’observations non filtrées.
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ð D’où le recours à une forme brute du verbe, non dégrossie : précisément cette
forme dite « simple », dont la ressemblance avec l’entrée dans le dictionnaire —
autrement dit l’infinitif — est loin d’être fortuite, comme nous le verrons plus bas.
DECRYPTAGE 1 :
1 = James est un (grand) buveur de vodka = un (grand) amateur de vodka.
2 = James est un (grand) lecteur de romans = un (grand) amateur de ce genre littéraire.
3 = Il se lève tous les jours à 7h = c’est un fait (cf. « everyday » = une habitude).
4 = Il prend du café le matin = amateur de thé, il en consomme au petit-déjeuner (cf.
« in the morning » = c’est devenu une habitude).
ð Les énoncés A à D ne sont plus neutres : ils sont d’ordre subjectif, comme filtrés
par l’énonciateur, porteurs d’un « commentaire ».
ð A noter que le contexte joue un rôle essentiel ici : c’est lui qui va déterminer le
degré d’investissement de l’énonciateur, et ainsi la « polarité » de son
commentaire (positif/négatif).
DECRYPTAGE 2 :
A = James boit de la vodka (beaucoup)
• commentaire négatif : « Plus que de mesure. » (« certainement trop, selon moi »).
• commentaire positif (pourquoi pas ?, même dans ce contexte) : « Vu ce qui lui
arrive, j’estime que ça lui fera du bien ».
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• commentaire négatif : « Je pense que c’est mauvais pour sa santé. Tout le monde
sait qu’il peut y avoir accoutumance à la caféine. »
• commentaire positif : « Moi aussi. Et comme moi, il en a besoin pour se réveiller
et être en forme ! On connait tous les vertus tonifiantes de la caféine… ».
A cet égard, rappelons quatre exemples de situations où un anglophone utilise bien une
forme “simple” pour renvoyer explicitement au « moment présent », qui est tellement
évident qu’il se passe de tout commentaire… :
ð Le démarcheur-démonstrateur, par exemple dans un grand magasin, qui vante un à
un et pas à pas les mérites du produit qu’il tente de vendre.
ð Le prestidigitateur, qui détaille chacun de ses mouvements, l’un à la suite de
l’autre, en insistant parfois sur l’« action » en cours.
ð Au théâtre, notamment, les indications scéniques (stage directions) sont
invariablement données sous la forme : « He crosses the stage; he stops and lights a
cigarette. He addresses the audience … »
ð Le « commentateur » sportif, qui décrit chaque action de jeu tandis qu’elle se
déroule : au football, par exemple, il s’exclamera «Kaká shoots and scores! ».
Nous préférons, et de loin, une approche plus globale, plus générique, qui nous semble
plus cohérente, qui consiste à dégager une valeur centrale, une constante, bref, un
invariant : ce que l’on a appelé « commentaire » ici, pour cette forme BE+ING.
En clair, cela signifie que chaque fois qu’un anglophone a recours à BE+ING, c’est
une même intention de communiquer qui est en jeu et ce, quelles que soient les
circonstances — références temporelles, événements, action ou état … ou l’état
d’esprit, l’humeur de la personne qui s’exprime.
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Voyons de plus près deux phrases banales du type :
A. « He is working »
a) « Look ! He is working », ou
b) « He can’t answer the phone — he’s working. »
Dans les deux phrases, on a un commentaire sur la situation (situation présente, selon
le contexte).
Dans b), on justifie l’impossibilité de répondre au téléphone par le fait du travail en
cours : « He can’t answer the phone because he’s reading a book. »
On retrouve ici un cas classique du recours à BE+ING : l’énonciateur éprouve la
nécessité d’en dire plus et ainsi, « commente » — autrement dit : justifie — sa
décision.
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Et c’est très précisément ce qui se passe en anglais :
“I’m reading a very interesting book at the moment”
“I’m repainting my kitchen ceiling”
“I’m learning Chinese”
ð d’autre part, on peut se demander à quelle période raisonnable dans le temps peut
bien faire référence la notion de « proche » : 6 mois, 8 mois, 1 an ? C’est assurément
une question d’appréciation. Car l’on peut très bien prévoir d’aller quelque part très
longtemps à l’avance et dire : « I’m going to Australia in 2013 » !
Pour mieux comprendre le recours à l’anglais BE+ING dans un contexte futur, faisons
un léger détour par le français.
Plutôt que coller des étiquettes, « futur proche » ou autre, il nous semble plus cohérent
de nous interroger sur la question de savoir pourquoi un francophone utilise un
présent pour rendre ce genre de phrase (qu’on lui demande un peu facilement de
retenir sous l’appellation « futur proche»).
PRESENT perfect
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En d’autres termes, on interprète la 1) comme : « il y a chez moi les 5 ouvrages de
S. », d’où l’effet de sens de possession. Quant à la 2) : « chez moi, il y a l’achat / la
vente / la lecture (des 5 livres de Shakespeare) déjà effectué(e) » puisque bought, sold
et read sont des formes passées. Voilà, très simplement, d’où vient le Present Perfect :
À l’instant où j’effectue ce constat-bilan (l’instant actuel que signale have au
présent), j’arrête pour ainsi dire les compteurs et je lis ce qui y est indiqué : ce qu’il
s’est passé depuis un certain temps, d’où le participe passé à droite.
FOR ou SINCE ?
1. Tableau
S'il paraît naturel ici de rappeler les notions traditionnelles (FOR renvoie à de la durée,
SINCE à un point d'origine), la mise en relation des compléments temporels qui suivent
ces deux notions permet de les visualiser immédiatement, en les distinguant.
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hundreds of / thousands of years their wedding / ø last year
FOR (durée) SINCE (point d'origine)
Attention à une confusion aussi redoutable que classique ! Surtout NE PAS confondre
le Present Perfect (présent !!!) et le Prétérit (passé !) :
1) He HAS lived in Oxford for 5 years
2) He HAS been living in Oxford for 5 years
3) He lived in Oxford for 5 years
La seule différence entre 1) et 2) est uniquement be+ING, qui signale un commentaire
de l’énonciateur : l’une comme l’autre disent qu’il y habite toujours, puisque le temps
est le Present Perfect ! Traduction : « Il habite à Oxford depuis 5 ans » (la nature du
commentaire en 2) va dépendre du contexte).
Changement radical de perspective dans la 3), puisque le Prétérit, dont c’est la
fonction initiale, renvoie, dans le passé, aux 5 ans du séjour révolu à Oxford. Le
français rend cette différence essentielle en passant du présent en 1) et 2) au passé
composé (ou au passé simple) en 3) : « Il a vécu / Il vécut à Oxford pendant 5 ans ».
2. Traduction
a) FOR : la traduction de « depuis » et « pendant » par un seul terme se comprend
aisément par une particularité de l'anglais : FOR est toujours suivi d'une référence à de la
durée.
1a. He has studied / been studying in Paris FOR two years
1b. Il fait ses études à Paris DEPUIS 2 ans (par rapport à aujourd'hui)
Le SINCE argumentatif (puisque, dans la mesure où, dès lors que, etc.) introduit tout
naturellement un point (de départ) à partir duquel se fonde l'argument :
We cannot go yet SINCE he is not here yet
Une question simple : quelle est le radical (l’infinitif) d’un verbe comme « help », par
exemple ? Réponse : « help » !
Autre question : quel est le présent « simple » de help ? Réponse : toujours help !!!
Certes, mais me direz-vous, il reste encore cette désinence archaïque, le fameux « s » à
la 3è personne responsable de tant de misères … Disons, en démystifiant un peu les
choses, qu’il n’est là QUE pour signaler une tierce personne. A la limite, si l’on
envisageait une évolution (aussi peu probable que lointaine) de la langue, même sans
he/she/it, on reconnaîtrait la 3è personne simplement à la présence de ce « s ». Un peu
comme en italien et en espagnol, où le « o » final à un verbe signale tant et si bien le
« je » 1ère personne, qu’il devient inutile de le préciser (Cf. des énoncés basiques
comme Ti amo / Te quiero ou Penso che… / Pienso que…).
Donc, le présent de help donne help à toutes les personnes (helps à la 3è du singulier,
bien entendu, comme nous venons de le voir …).
Qu’en est-il de ce qu’on appelle communément (en français, mais il faut dire en
anglais également dans la plupart des grammaires descriptives) l’« impératif » et le
« subjonctif » de ce même verbe help ? Aussi (d)étonnante qu’elle puisse paraître, la
réponse est : toujours et encore le radical HELP !
Jugez-en plutôt :
1. Ø Help! (Au secours / A l’aide !)
2. Ø Help me! (Aidez-moi !)
3. You help me! (Aide-moi, toi !)
4. Someone help me! (Que quelqu’un m’aide !)
On retrouve cet infinitif en anglais américain (et de plus en plus chez les autres
anglophones partout dans le monde), après des verbes, des noms ou des constructions
qui tournent autour de la suggestion, la prescription (on intime l’ordre à quelqu’un de
faire quelque chose), un jugement personnel marqué :
ü I suggested she Ø BE there on time.
ü The opposition leader urged that the government Ø TAKE action immediately.
ü The FAA rejected a recommendation that the aircraft Ø BE required to have a
video camera in the cockpit.
ü The panel supports the proposal that there Ø BE a legally enforceable ban on
the practice of human reproductive cloning.
ü This full page ad calls for Americans to literally make noise during the
president's speech later this month as a demand that he Ø STEP down.
ü It is essential that he Ø UNDERSTAND where his interests lie.
ü The rapid change of society has outdated some of the statutes in the law and it
is necessary that it Ø BE revised.
ü It is crucial that the medicine Ø BE administered immediately.
ü It is wrong that the President Ø MAKE such a decision.
ü They don't believe it is fair that Pakistan Ø BE singled out.
Dans chacune de ces phrases, l’anglais britannique aurait utilisé SHOULD en lieu et
place de l’article zéro Ø (Exemple : I suggested he SHOULD leave at once).
ð Vous êtes libre de choisir d’écrire en anglais plutôt US ou plutôt British (évitez, si
possible, un mélange des deux), mais imaginez un seul instant le potentiel de telles
constructions soigneusement reproduites dans l’essai — incluant à droite l’infinitif,
avec ou sans should (attention ! préférablement AVEC, pour éviter toute erreur du
correcteur due à un éventuel problème d’interprétation) !
Passé et virtuel
27
It MAY rain tomorrow / It MIGHT rain tomorrow
1) « I wish you were here » (Je regrette que tu ne sois pas là / Je souhaiterais que
tu sois là)
2) « It is time we went » (Il est temps qu’on s’en aille / qu’on parte)
28
Il est temps (…) maintenant de passer à l’étude des modaux (dont should est un
illustre représentant), ainsi que de certaines structures qui leur sont généralement
associées, qu’on appelle parfois quasi-modaux.
Rappel de base
Tous les modaux, sans exceptions, se construisent de manière identique. Ils servent de
liens entre le sujet à gauche et le verbe (et ses compléments éventuels) à droite :
S-M-ØVC
où S = Sujet et Ø V = Verbe à l’infinitif (sans « to » !!!, comme dans l’exemple ci-
dessus) et C = Complément(s) . Cet infinitif est soit présent, soit passé : voilà bien la
clé du mystère de la syntaxe associée en anglais. Exemples (attention : en anglais, c’est
toujours l’auxiliaire HAVE qui est utilisé à l’infinitif passé) :
29
WILL / WOULD
Nous l’avons dit, l’anglais n’a que 2 temps chronologiques, le Présent et le Passé. S’il
n’existe pas de futur, voyons ce que nous pouvons dire d’un énoncé aussi basique que
REMARQUE 1
Dans une telle phrase, l’élément qui renvoie on-ne-peut-plus clairement à du futur (à
de l’à-venir) est bel et bien l’adverbe tomorrow, qui explicite le contexte temporel.
Que dire alors de will ?
REMARQUE 2
L’intention d’aller au cinéma est due à la valeur sous-jacente — la valeur centrale —
de will, qui le caractérise de manière invariante, quel que soit le contexte.
→ Comme tous les modaux, will est un relateur : sa fonction est donc de mettre en
relation 2 segments, tout naturellement ce qui est à gauche (le sujet) et ce qui est à
sa droite (le verbe et ses compléments).
→ Le modal will responsable de cette mise en relation va indiquer quelque chose sur
cette relation, à savoir qu’elle va de soi, qu’il existe entre les deux segments une
très forte compatibilité, une concordance toute naturelle.
En définitive, cette phrase commune signale que la mise en relation entre moi-même et
le fait d’aller au cinéma demain va de soi, que « I » et « go the cinema tomorrow »
sont naturellement compatibles. N’hésitons pas à le rappeler, l’effet de sens futur est
tout simplement dû ici au repère contextuel tomorrow.
30
7) Will you (please) shut up! → Voulez-vous bien vous taire !
8) Do it, if you will! → Fais-le, si ça te dit!
9) I will. → « Oui. » (contexte : mariage)
10) He will! → Ça ne m’étonne pas de lui ! C’est lui tout craché !
11) Oil will float on water. → L’huile n’est pas miscible dans l’eau
12) Iron will rust. → Le fer, ça rouille
13) When the cat’s away, the mice will play → Quand le chat n’est pas là, les souris dansent
On serait tenté d’ajouter un exemple plus que remarquable, les premières paroles du
Génie dès sa sortie de la lampe, dans Aladdin (version Disney) :
“10 thousand years WILL give you such a crick in the neck!”
(traduction : « Passer dix mille ans confiné dans une telle petite lampe, ça a de quoi
vous donner un sacré torticolis ! »)
Le sens profond de cette phrase est bel et bien dû à la valeur centrale de will, à savoir
cette propension naturelle qu’ont les 2 segments qu’il met en relation à se rencontrer.
S’il y a un contexte qui ne renvoie pas directement au futur, c’est bien celui-là : le
Génie prononce cette vérité lorsqu’il sort de sa lampe, lui qui vient d’y rester enfermé
pendant pas moins de dix millénaires !
SHALL / SHOULD
32
C’est bien parce que l’énonciateur sait (ou pose comme tel) que you n’a pas l’intention
de consulter qu’il lui donne ce conseil (« moi, à ta place, j’irais… »).
C’est bien évidemment le même should, ave la même valeur centrale, que l’on
retrouve par exemple dans
ü I suggest (that) you SHOULD go to the doctor's
(Je te suggère d'ALLER chez le médecin / Je suggère que tu y AILLES.)
Pour pouvoir suggérer à quelqu’un de faire quelque chose, il faut bien supputer que le
conseil est donné à quelqu’un qui n’a pas l’intention de faire cette chose-là …
Attention, contrairement au français, l’anglais n’accepte que cette seule construction :
suggest (that) NP should Ø V
Voir aussi plus haut l’usage de l’infinitif en anglais américain : I suggested (that) he Ø
go to the doctor's.
Pour bien comprendre à quoi sert un modal, considérons une situation lambda.
ð Contexte : vous voyez quelqu’un au loin avancer dans votre direction, qui
ressemble étrangement à votre ami Matthieu (M), qui ne sort jamais sans son bichon
maltais.
ð Réactions instantanées, sur le mode « C’est lui ! », du moins probable au plus
probable :
ü There’s no way that can be M ! (la possibilité est niée par le contexte)
ü That might be M! → Il y a des chances (mais il est encore trop loin).
ü That could be M! → C’est possible que ce soit M, mais pas si sûr.
33
ü That may be M! → Possible, sans plus (50-50, en pourcentage).
ü That should be M! → C’est probablement M (tout indique que c’est lui !).
ü That will be M! → C’est certainement M (je commence à en avoir la certitude).
ü That must be M! And that would be Médor [trotting by him]! → C’est quasiment
sûr, c’est M ! (J’en mets ma tête à couper !) → Mais c’est à n’en pas douter son
chien Médor (Rien d’étonnant à que ce soit lui, il l’accompagne toujours. En
plus, un chien blanc tout mignon et tout petit comme celui-là …).
Toutes ces modulations permettent ainsi à l’énonciateur de faire varier le degré de
réalisation, de validation entre les deux termes That et be M. Normal, puisque c’est là
la fonction première de tout modal qui se respecte !
Un mot s’impose sur must, remarquable non seulement parce qu’il ne possède pas de
forme passée, mais parce qu’il est bicéphale (pour ainsi dire).
1. You must do it — whether you like it or not! (Tu dois le faire / Je te garantis que
tu vas le faire — que tu le veuilles ou non !)
2. Where is Gabriel now? — He must be doing his homework. (Il doit faire ses
devoirs / il y a de très fortes chances pour …)
En 1, le contexte est clair, il s’agit d’une injonction : must signale qu’il ne peut en être
autrement, que la relation entre You et do it est inexorable par le fait du locuteur, qui
va s’assurer personnellement que le travail sera effectué.
La valeur de must en 2 est très sensiblement différente : cette fois, il y a
présupposition de la part de l’énonciateur, d’où l’interprétation plus « soft ». Notez
qu’on retrouve la même nuance en français avec « devoir ».
On pense immédiatement au couple would rather / had better + Ø V (et leurs formes
contractées ’d rather / ’d better) :
ü I know he would rather Ø play football than Ø do his homework!
ü They would rather NOT Ø reveal their names.
(préférer faire quelque chose plutôt qu’autre chose)
ü You had better Ø keep this secret. (Tu ferais mieux de le tenir secret)
ü You had better NOT Ø reveal this secret. (Tu ferais mieux de NE PAS le
divulguer)
34
Ce ne sont pas des modaux, en tant que tels, mais leur construction est identique : ils
sont suivis de Ø V et fonctionnent comme des auxiliaires, puisque le NOT leur est
appliqué, comme par exemple :
ü He should Ø do it / He should NOT Ø do it / He shouldn’t Ø do it
VERBES : constructions
35
MAKE X Ø do Y
Construction remarquable : make someone do something (« faire faire quelque
chose à quelqu’un ») → L’important est de noter l’article zéro (infinitif dit « sans
to ») à droite.
Exemple : He made us Ø laugh / Ø work hard / Ø understand (Il nous a fait rire /
travailler durement / comprendre).
è to get X TO do Y
ü It’s difficult to get him to stop talking.
ü The government’s goal is to get people to work more.
ü That partner has to pursue the others to get them to pay their share.
V1 to Ø V2 versus V1 V2ing
Idem avec « Stop shouting ! » : pour pouvoir demander à quelqu’un de cesser de crier,
il faut bien que ce quelqu’un crie ! On ne peut cesser de faire que ce qui existe
préalablement. Comparez :
PREPOSITIONS
Constante
Comme en français, toute préposition est suivie d’un nom ou d’un GN (« groupe
nominal »). La particularité de l’anglais reste la possibilité d’un « gérondif » (appelé
aussi « nom verbal » ou « verbe à sens nominal »), à savoir la construction V-ING, qui
peut se substituer à un GN. Une telle spécificité trouve un écho très naturellement
sensible quand il s’agit de la proposition « TO », et on le comprend, du fait de
l’incidence que l’on sait :
Ø to + GN = to + V-ING
Ø to + V = to + radical (infinitif)
39
ü I am used to my 3G+ telephone / my new home / their peculiar sense of
humour / my weekly visit to elderly people in hospital.
Tant mieux si vous en avez apprises certaines par cœur, mais ces expressions se
comptent par dizaines … Fiable à presque 100 %, la (mnémo-)technique reste
disponible pour s’assurer de la bonne construction en finale.
Voici, agrémentée de quelques exemples choisis, une courte liste de ces formulations
en « to » (préposition), que l’on retrouve communément dans les QCM :
ð To BE + accustomed to / used to, committed to, dedicated to, devoted to, looking
forward to (look forward to), reduced to, on the road to, the key to (Notez que
l’expression be accustomed to peut — mais c’est un fait extrêmement rare — être
suivie d’un infinitif. Dans la plupart des cas, cependant, aucun des 4 choix du QCM ne
le propose) :
ü The company is committed to implementing a series of strategic initiatives to
optimize its global footprint in manufacturing.
ü There's no doubt that Obama is committed to doing something.
ü This measure is dedicated to improving road safety.
ü This multimedia company devoted to helping people sort through their
investment decisions.
ü We’re looking forward to seeing the finished product on that one.
ü With an income around $20 a month, pensioners have been reduced to buying
apples one at a time.
ü Most of the students they teach are not on the road to becoming economists.
ü Engine efficiency is the key to improving fuel economy.
ð in addition to :
ü In addition to being a producer, he is also the artistic director.
ü In addition to being paid less than other physicians, doctors increasingly have
less time per patient visit.
ü In addition to reducing costs, we've been doing everything to maximize
revenues.
41
Seule la marche à pied échappe au rouleau-compresseur by :
ð go ON foot
(Certes, c’est également le cas pour un déplacement à cheval (go ON horseback), mais
le verbe « ride », qui depuis l’origine a ce sens, est bien plus naturel.)
De près ou de loin …
Evidemment, nous n’en listerons que les plus courantes parmi toutes ces appellations
contrôlées, en limitant les participes passés à ceux qui ont une valeur d’adjectif et
donc en omettant volontairement toute forme passive pure, qui introduit
nécessairement le complément dit « d’agent » par un basique « BY », ce qui en général
ne pose problème à aucun lycéen :
ð be interestED IN
ð be dependent ON (cf. to depend ON), mais be independent OF
ð be compared TO (éventuellement WITH) / in comparison WITH
ð be different FROM (cf. be the same AS)
ð be related TO / in relation TO (cf. to relate x TO y), mais
ð be connected WITH / in connection WITH (cf. to connect x WITH y)
ð be faced WITH et be confronted WITH a problem (cf. to face Ø a problem)
Remarque 1
Dans le sens de « avoir un rapport avec … », « avoir un lien de cause à effet » ( The
riots were clearly connected with the wide-scale food shortages), autour de relate, ce
sera donc to et autour de connect, ce sera with. Mais dans le cas d’une connexion
physique, comme pour une connexion filaire ou une connexion à Internet, fût-elle Wifi
ou Bluetooth localement, un anglophone va plutôt utiliser be connected TO. Exemple :
I couldn’t connect TO the Internet last night. Cf. un raccordement à la prise terre :
connected TO earth.
Remarque 2
42
Attention à la nuance « faire face à », qui a 2 sens : ici, les 3 expressions (to be
faced/confronted with et to face Ø a problem) évoquent assez indifféremment le fait
d’« être confronté à », alors que « to cope with a problem » », qui est aussi traduit par
« faire face à », renvoie à l’idée de surmonter les choses, de s’en sortir.
1
Allez savoir pourquoi, l’idée ironique de « briller par son absence » est rendue plutôt par « be conspicuous BY
one’s absence » : Benefits of cutting back pollution tend to be conspicuous by their absence.
43
ü Not only was it an exceptional speech, it was remarkable FOR its lack of
partisanship.
ü This is a book that is remarkable FOR the way it deals with death.
ü We have to stop the standard that says women are responsible FOR the family.
ð OF : afraid
ü He’s not afraid OF spiders.
ü Not being afraid of using computers was also identified as a basic skill.
ü Many workers are reluctant to organize because they are afraid of losing their
jobs.
ü Many adults in today's society are afraid of speaking in front of an audience.
è Deux nuances
(Comme un bonheur n’arrive jamais seul … Pensez sans relâche à conserver en
mémoire ce type de nuance sensible pour une éventuelle réutilisation dans l’essai en
250 mots. Le correcteur vous en saura gré …)
ð to consist IN / OF :
Tantôt « consister en + nom » / « consister à + verbe », tantôt l’idée de « comporter »,
« être composé de », « se subdiviser en » …
ü The first freedom of the press consists in it not being a trade.
ü The fascination of the artwork consists in its power to transcend time.
ü Today Australia has a population of 22 million and consists of six states and
two territories.
ü Secondhand smoke consists of a mixture of the smoke given off by the burning
end of tobacco products.
ü The G-7 consisted of the US, Japan, Germany, France, Italy and the U K.
ð to result FROM / IN
Le premier est proche du français « résulter de », « avoir pour origine » ; le second,
très idiomatique en ce sens que les anglophones l’affectionnent au point de l’employer
quasi systématiquement, renvoie à une relation causale (tout comme lead to, avec
lequel il entre en concurrence directe): « avoir pour effet / conséquence / résultat »,
« se traduire par », « impliquer », …
Si on considère A => B, alors B results FROM A, et A results IN B.
ü Some still assume that unemployment usually results from personal defects.
44
ü Families under great stress are vulnerable, which may result from financial
difficulties, marital discord, social isolation, or poor health.
ü Exclusion from the community often results in feelings of inadequacy and
difference.
ü Not being fluent in English results in a language barrier that negatively affects the
student's educational process.
ð Doublet UP WITH :
• put (supporter quelqu’un/quelque chose)
ü He’s so objectionable! I won’t put up with this behaviour for long.
• keep (rester en contact)
ü Commerce and industry need to keep up with the latest demands.
• catch (rattraper quelqu’un/quelque chose)
ü It will take years for Albania to catch up with the standards of medicine in
other European countries.
• be fed (en avoir assez)
ü She was getting a little fed up with the habit he had of never allowing
her to finish a sentence.
• come (trouver)
ü After hours of debate they came up with a very good idea.
45
Chapitre 4 :
Concours blanc corrigé et commenté
(inédit)
ÉPREUVE D’ANGLAIS
Lisez attentivement les instructions suivantes avant de vous mettre au travail :
Chaque question comporte quatre propositions, notées A. B. C. D.. Pour chaque proposition,
vous devez signaler si elle est vraie en l'indiquant sur la grille de réponses en marquant la case
sous la lettre V ; ou fausse en l'indiquant sur la grille de réponses en marquant la case sous la
lettre F. Une réponse est donc une suite de quatre marques V ou F.
L’absence de marque (V, F) ou la mauvaise marque à une proposition n’entraîne pas de
points négatifs.
46
Durée de l’épreuve : 1 h 30 Coefficient de l’épreuve : ESSCA ® 2 ÉSEG ® 2 ESDES ® 2
6) A. This is just one of the reasons why we have become one of the largest banks in
West Germany.
B. Only one of the many newspaper I read mentioned this fact.
C. Now she's one of the country's top expert on Aerodynamics, Fluid Mechanics and
Aircraft Propulsion.
D. One of the worst winters we had was at the start of the war.
9) A. “No doubt Trevor will let you take a radio home with you, as long as you bring it
back the next day.”
B. “Take your homework to me.”
C. “I'm going to take some cake to Paul's house for his birthday party.”
D. “Take some food to the party at my house.”
11) A. He said that he would probably work for an NGO when he had completed his
studies.
B. He says he will certainly work for a pharmaceutical company once he has
completed his studies.
C. The situation in this area is likely to improve only when the two parties have signed
a true peace agreement.
D. Not until the two parties have signed a true peace agreement will the situation in
this area improve.
12) A. He has travelled all over the world, but he still hasn’t visited Spain.
B. He hasn’t gone in Britain on holidays.
C. He decided to go to China.
D. He is never gone in America yet.
48
15) A. It is high time the government listened to the Opposition.
B. It is high time the government should take action to address this issue.
C. It is about time the government decided to confront the Opposition.
D. It was time the government had taken action to address this issue.
16) A. They had to wait until the war ended, that is, in the late 1990s.
B. They had to wait till the war ended, that is, late in the 1990s.
C. They had to wait that the war ended, that is, in the early 1990s.
D. They had to wait that the war ended, that is, in earlier 1990s.
17) A. If you need some advice, you should contact a union official.
B. For any advices on this question, please contact an union official
C. A union representant will give all the informations you need.
D. The evidence was given by a union representative.
18) A. If she had had more time she might have visited us more often.
B. If she has had more time she will visit us more often.
C. If she would have more time she would visit us more often.
D. Had she had more time she could have visited us more often.
19) A. He has been working in this industrial sector since the beginning of the month.
B. He is working in this famous computer company for 10 years.
C. He works in this famous computer company since 10 years.
D. He worked for this famous computer company for a year.
20) A. More and more people are getting used to taking generic medicine now.
B. More and more people is used to driving more slowly nowadays.
C. More and more people have used to drive more slowly nowadays.
D. A large number of people are used to working long hours nowadays.
21) A. It is usually far less economic to use one’s car than taking urban transport.
B. From an economical point of view, this is not feasible.
C. Economic crises do not usually last that long.
D. The government’s economical policy is not adapted to the present situation.
24) A. After long discussions they eventually decided to turn away the offer.
B. After much debating they eventually decided to turned down the offer.
C. It turned out that she had turned down his invitation already.
D. You can’t possibly turn down their invitation now: it’s too late!
25) A. They have lived in London ever since they returned from America.
B. They have lived in Pau ever since they have returned from America.
C. They have been living Bordeaux since they returned from America
D. They lived in this area ever since they returned from America.
26) A. By 5 pm tomorrow, the mountaineer will probably have reached the summit.
B. By next month, 10,000 visitors will have patronised the theatre.
C. By next week, they have visited the museum.
D. I've got to get this delivered by tomorrow.
27) A. One viewer out of every five passes over 3 hours watching TV every day.
B. 2 out of 10 viewers spend over 3 hours watching TV every single day.
C. 3 in every five viewers spend over 3 hours watching TV every single day.
D. One viewer in five spends over 3 hours watching TV every single day.
28) A. Had he not arrived late, he might have got the necessary informations.
B. Had it not been for the heavy traffic, he might have caught his train.
C. Had it not been for me, you would never have met your husband!
D. I’m sure he’d have got here hours ago, were it not for the heavy traffic.
29) A. If you keep downloading videos from the net, you risk being fined!
B. He never enjoys to spend some time with us!
C. Will you please stop playing that music!
D. I’d like you to stop to speak so loud.
30) A. He may not recover from his heart attack, unless he stops smoking.
B. Despite of he stopped smoking, he is still ill most of the time.
C. It is obvious that banks cannot lend unless people wish to borrow!
D. In spite he can’t breathe easily, he is still smoking a pack a day.
50
31) A. They had better leave right now, otherwise they will miss their coach.
B. They would better do it right away, otherwise it will be too late.
C. They had better to leave at once, if no they will miss their coach.
D. They’d better done it right away, either it will be too late.
32) A. How come you haven’t been able to prepare your presentation?
B. How is it that he always arrives late?
C. What is it you want exactly?
D. How is the food in this restaurant?
40) A. One may be noticed that several countries suffered from drought.
B. This is irrelevant in people’s mind.
C. Freedom of the press should be guaranteed in democraties.
D. The freedom of press is not considered as a human right.
50) A. The six friends congratulated one another on passing their exams.
B. Virgile and Chloë have not seen each other for weeks now.
C. The matter will have to be raised at the next staff meeting.
D. Their salaries have risen infrequently, perhaps once every 5 years.
Fill in the gaps with the appropriate words (one item only possible).
Google has launched 51) ........ controversial Street View mapping service in 52) ........
UK, with web and mobile phone 53) ........ able to see 360- 54) ........ views of 25 cities
from Southampton 55) ........ Aberdeen.
The 56) ........ has spent almost a year collecting images, with a fleet of 57) ........
modified cars 58) ........ along 22,369 miles of British roads, and the resulting 59) ........
provide a 60) ........ of a bygone era before the recession 61) ........ the British high
street.
The service 62) ........ online late last night and already software developers have been
using its open-source architecture to build new applications. There is already a
programme 63) ........ links together Street View photos 64) ........ a virtual driving
programme which could be 65) ........ for trainee taxi drivers.
53
From Guardian.co.uk 2009
54
READING COMPREHENSION
Government figures say maths standards have risen, but employers give a different story. The
quality of school education has declined over the past decade despite Labour's £28bn increase
in education investment, employers have said.
Following "very disappointing" national test results achieved by 11-year olds in English and
maths last week, the Institute of Directors, a professional body, today warned that industry's
confidence in education standards is dropping. The IoD called into question the credibility of
government statistics that show improvements in education performance.
In a survey of business leaders, the IoD found that nearly half its members thought the quality
of school education has declined, and the literacy and numeracy skills of young people has
fallen over the past ten years. Commenting on the findings, the director general of the IoD,
said: "It is clear that, despite the impressive political energy and resources focused on
education, IoD members believe the government has generally performed poorly in this
critical arena. There is a substantial credibility gap between what official statistics show and
what employers feel on the front line."
Ed Balls, the schools secretary, said the government is planning further reforms to the current
system.
From Guardian.co.uk, August 11, 2008
66) A. Business leaders are calling into question government figures on education
standards.
B. Investment in education has increased since 1998.
C. Labour increased education investment by 28 %.
D. Government statistics show a rise in maths standards.
69) A. The IoD disagreed with the government about education performance.
B. The IoD agreed with the government about education performance.
C. The IoD questioned the validity of government statistics on education performance.
D. The IoD called for the government to take action about education performance.
70) A. Around 50 % of business managers were of the opinion that the general level of
pupils is declining.
B. The IoD was surveyed by business leaders.
C. The government’s performance in educational matters is considered poor.
D. The credibility gap between what employers believe and the results of official
statistics is widening.
55
What's the score?
Science inspired the world wide web. Two decades on, the web has repaid the
compliment by changing science
The web has found uses far beyond the original one of linking electronic documents about
particle physics in laboratories around the world. But amid all the transformations it has
brought about, from personal social networks to political campaigning to pornography, it has
also transformed the business of doing science itself.
As well as bringing the predictable benefits of allowing journals to be published online and
links to be made from one paper to another, it has also, for example, permitted professional
scientists to recruit thousands of amateurs to give them a hand. One project used this unpaid
labour to classify 1m images of galaxies into various types.
Journalists are now used to having their every article commented on by dozens of readers.
Indeed, many bloggers develop and refine their essays on the basis of such input. Yet despite
several attempts to encourage a similarly open system of peer review of scientific research
published on the web, most researchers still limit such reviews to a few anonymous experts.
When Nature, one of the world’s most respected scientific journals, experimented with
open peer review in 2006, the results were disappointing. Only 5% of the authors it spoke to
agreed to have their article posted for review on the web—and their instinct turned out to be
right, as almost half of the papers that were then posted attracted no comments.
From The Economist, March 12th, 2009
71) A. The initial use of the web was to link science labs across the world.
B. The initial use of the web was to link scientists throughout the world.
C. The web has allowed a large number of transformations.
D. The initial use of the web was to transform business across the world.
72) A. The online publication of papers was made possible by the web.
B. Thanks to the web amateur scientists were able to help professional scientists.
C. Amateur scientists were paid to help professional scientists.
D. Amateur scientists agreed to do voluntary work for professional scientists.
74) A. Most researchers are reluctant to share data with anonymous internet users.
B. Peer review of scientific research is unlimited for specialists.
C. Researchers are unwilling to share scientific data with their peers.
D. Researchers are willing to post unlimited scientific data for use by their peers.
Inside the flat a fruity voice was reading out a list of figures which had something to do with
the production of pig-iron. The voice came from an oblong metal plaque like a dulled mirror
which formed part of the surface of the right-hand wall. Winston turned a switch and the
voice sank somewhat, though the words were still distinguishable. The instrument (the
telescreen, it was called) could be dimmed, but there was no way of shutting it off completely.
He moved over to the window: a frail figure merely emphasized by the blue overalls which
were the uniform of the party.
Outside, even through the shut window-pane, the world looked cold, and though the sun was
shining and the sky a harsh blue, there seemed to be no colour in anything, except the posters
that were plastered everywhere. There was one on the house-front immediately opposite. BIG
BROTHER IS WATCHING YOU, the caption said, while the dark eyes looked deep into
Winston's own.
From George Orwell, Nineteen Eighty-Four
57
Corrigé QCM de Grammaire
A B C D A B C D
1 V V V V 26 V V F V
2 V F V V 27 F V V V
3 F V V V 28 F V V V
4 V V F V 29 V F V F
5 F F F V 30 V F V F
6 V F F V 31 V F F F
7 F V F V 32 V V V F
8 V F V F 33 V F F F
9 V F V F 34 F F F F
10 F V V F 35 F V V V
11 V V V V 36 F F F F
12 V F V F 37 F F F V
13 V V F F 38 F F V F
14 F F V V 39 F F F F
15 V F V F 40 F F F F
16 V V F F 41 F F V F
17 V F F V 42 F F F V
18 V F F V 43 F V V V
19 V F F V 44 F F F V
20 V F F V 45 F V V F
21 F F V F 46 F F V F
22 V F F F 47 F F F F
23 V F F V 48 F F V V
24 F F V V 49 F V V V
25 V F V F 50 V V V V
2. Bon, à mémoriser une fois pour toutes : contrairement aux autres (what, when,
where, how), WHY fonctionne avec Ø V.
6. C’est exactement comme en français !!! Et pourtant (pour rien !), quelle source
d’erreurs ! Donc, e-xac-te-ment comme « l’un(e) DES … », one of the… est suivi
d’un PLURIEL, sinon non-sens garanti ! « Oh ! pas de quoi s’emballer pour un tout
petit « s » de rien du tout », vont penser certains, mais quand on vous dit qu’on aboutit
à du NON-sens ! Imaginez un instant un prof. de français s’accommoder d’un *un du
problème important ou d’un *une de la question essentielle : non, ça ne passera pas.
7. Un beau « 3 en 1 » ici :
• Les 2 verbes refer to et deal with, grands classiques anodins, deviennent d’autant
plus « authentiques » qu’ils sont à la forme passive. Les particules to et with, qui font
partie intégrante des verbes, pour ainsi dire, restent alors naturellement à leur place :
What is referred TO / dealt WITH. Cf. What is focused ON/ alluded TO/ pointed TO.
• Pour qu’un verbe voie sa consonne finale doubler, il faut que 2 conditions soient
remplies : 1) il doit se terminer par C1VC2 (Consonne-Voyelle-Consonne) et 2)
l’accent doit porter sur cette dernière syllabe. Cela concerne la forme V-ing et, pour les
verbes réguliers, V-ed. Doublement naturel du « r » dans re′fer (referred et referring)
ou du « t » dans ′put (putting). Mais seule la 1ère condition est satisfaite pour
de′velop (accent sur la 2nde) : developing / developed / development. Idem pour
con′sider : considered / considering.
• Problème de syntaxe (de base) : contrairement au français, qui en use et abuse, pas
d’inversion stylistique en anglais dans une proposition relative. La C est bel et bien
agrammaticale. Cf. « Je ne sais pas ce que peuvent être les conséquences d’une telle
décision de la situation » → I don’t know what the consequences of such a decision
may be.
10. C’est (hélas !) le français qui est ambigu. Comprenez que la D n’a pas de sens : ce
n’est pas à la voiture qu’on donne de l’argent !!! Pour saisir la différence, retenez : pay
FOR = pay in exchange FOR. Ici, on demande bien combien on a payé en échange
du véhicule. A contrario, ce contexte serait incohérent, voire ridicule, dans « payer le
loyer / une facture / des impôts, etc. » : pay Ø the rent / pay Ø a bill / pay Ø taxes.
Autres exemples :
ü pay Ø dividends / interest / fees
ü pay Ø attention (to) → prêter attention (à)
ü pay Ø homage / Ø tribute (to) → rendre hommage (à)
ü pay FOR education / tuition / School / University / College
ü pay FOR health / (medical…) services / treatment
ü pay FOR gas / insurance / food / repairs
12. Quand on vous dit que c’est toujours go TO, l’indétrônable go TO ! No comment!
14. On l’a vu, « être d’accord » est rendu par un verbe plein : to Ø agree, tout comme
son contraire Ø disagree. Une légère finesse en D, l’expression « to agree to
disagree » : s’il y a bien quelque chose sur lequel ils sont d’accord, c’est qu’ils sont en
désaccord / ils ne s’accordent que sur une seule chose : leur désaccord …
15. En fait, it is [high / about] time est toujours suivi d’un preterit, signe du virtuel,
puisqu’il exprime un souhait et donc correspond aux constructions I wish / if only. On
retrouve le preterit dans deux formulations proches
ü I wish the government listened to the Opposition / If only it listened!
Et le preterit de “will” dans : I wish the government twould listen to the Opposition.
Attention ! Il en va de même au passé avec it WAS time, mais pour une autre raison :
ü 1) It is time we left → 2) It was time we left
En 1), le preterit de leave dénote un virtuel (cf. « si seulement nous partions », « il est
temps que nous partions »), tandis qu’en 2) il se situe sur le même plan que le preterit
de be : « nous sommes bel et bien partis, et il était temps ! » / we left the disco at 2
am, and it was time!
16. Plusieurs remarques : seule une variation de registre rend compte de la différence
entre till et until (plus académique). Attention à la nuance wait FOR someone /
something (attendre quelqu’un / quelque chose) et wait till / UNTIL SVC (attendre
QUE quelqu’un fasse quelque chose, QUE quelque chose se produise). Contraction de
that is to say, l’incise that is, entre virgules, reste plus recherché, tout comme son
équivalent latin abrégé « i.e. » (« id est », c’est-à-dire). Enfin, au début / à la fin du
mois de mars, par ex., peut se dire soit early / late in March soit in early / late
March.
17. Les noms information / advice / evidence sont ce que certains appellent
« collectifs singuliers », parce qu’ils renvoient à du pluriel, mais restent chacun en fait
un SINGULIER grammatical, comme « courrier » et « mobilier » en français
d’ailleurs : The information IS/WAS clear (les informations / renseignements
SONT/ETAIENT clair(e)s). Pour faire référence à UNE information, le recours à « a
piece of » est nécessaire avec ADVICE (conseils) et EVIDENCE (preuves), tout
comme avec NEWS (nouvelles), MAIL (courrier), LUGGAGE / BAGGAGE
(bagages), FURNITURE (meubles / mobilier). Cf. Let me give you a piece of advice
61
(Laisse-moi te donner un (bon) conseil) ou My luggage HAS been lost (mes bagages
ont été perdus). Un « représentant » (syndical / du gouvernement, etc.) se dit soit
representative soit official. En anglais moderne, on ne retient guère que union pour
« syndicat » (trades-union). Le terme commence par le son /j/, considéré comme
(semi-) consonne, ce qui explique le « a » par rapport à « an ». Cf. a university / a
European / a yard.
22. Ce n’est pas parce que le français rend cette construction par « il y a » ou « voici »
qu’elle n’a pas d’existence propre : « ago » ancre les événements dans le passé, auquel
il renvoie irrémédiablement, de pair avec le preterit. Voilà pourquoi les deux sont
associés.
24. Certes, les segments After long discussions / much debating dans A et B font
pencher pour l’idée de « en fin de compte », « en finale » et donc pour eventually,
mais c’est sans compter avec l’idée de « refuser » une offre, « décliner » une
invitation, qui se rend par turn DOWN an offer / an invitation. Dans la C, le verbe
turn OUT reprend la notion de « se révéler », « se trouver » : « Il s’est trouvé qu’elle
62
avait déjà décliné son invitation. » Cf. It turned OUT that the movie was less
interesting than expected (Le film s’est révélé être…).
25. Tout (ou presque) a déjà été dit sur for/since et le constat-bilan auquel renvoie le
present perfect. Comme il s’agit ici d’une constante lourde dans les QCM, on en
rajoutera un peu plus. Ils y vivent depuis qu’ils sont revenus des E-U. Dans un
contexte de constat-bilan (dû au present perfect), since renvoie ici à un point de départ,
un point d’origine : le retour des E-U. D’où la référence à un moment dans le passé,
donc preterit : since they returned. L’adverbe « ever » sert à renforcer l’idée qu’ils
n’ont pas (« jamais ») quitté cette région depuis. Attention, si vous changez le contexte
à droite de since et le point de référence, i.e. si vous passez de l’origine (du préterit) à
un constat-bilan (present perfect) : Since the president WAS elected (renvoie au
moment de l’élection) → Since he HAS BEEN president (il l’est toujours).
27. L’expression d’un rapport, 1 sur 5 par exemple, prend 2 formes : 1 in 5 ou 1 out of
5. Le every reste optionnel, mais évoque davantage, s’il le fallait, qu’on en considère
un, à chaque fois qu’on en prend 5. Le verbe spend reste l’A.O.C. avec time et money
(« passer » du temps, « dépenser » de l’argent). En A et D, le verbe s’accorde avec
« One », 3ème personne du singulier. Mais en B et C, le sujet est « 2 » et « 3 »
respectivement, d’où la nécessité d’un accord avec le pluriel.
28. Voir 18. Dommage pour la A, impeccable « concordance » en if sans if, qui aurait
été parfaite sans le « s » à information ! En anglais dans le texte : Proposition A would
have been perfectly OK, had it not been for that « s »! Cela ne vous rappelle pas des
souvenirs ? C’est exactement ce que suggèrent B et C : sans les embouteillages, il
n’aurait pas raté son train / sans moi, tu n’aurais pas rencontré ton mari ! Sans
inversion stylistique, cela correspond à if it had not been for… et if it were not for....
63
La D ne dit pas autre chose, mais l’hypothèse change de repère temporel : on passe à if
it were not for... et avec inversion stylistique à were it not for the heavy traffic (s’il
n’y avait pas autant de bouchons).
29. Deux verbes présupposants des plus classiques dans la A, qui se construisent
suivant le schéma V1 V2-ING : keep et risk. Cf. He keeps [on] smoking (il ne cesse de
fumer) et The police risk losing control of the streets (notez l’accord du verbe avec le
pluriel, car dans cette phrase « police » fait bien référence aux forces de l’ordre et non
à l’institution ; merci également de compter le nombre de « o » dans le verbe lose …,
ce qui devrait être on-ne-peut-plus simple).
30. Allez, il s’agit ici de grands « classiques ». Question de cohérence, « unless » rend
notre « à moins que » : à moins qu’il ne cesse de fumer, il se peut qu’il ne se remette
pas de son infarctus / les banques ne peuvent accorder de crédits que si les gens sont
disposés à emprunter. A retenir, une fois pour toutes : In spite OF (en 3 mots), mais
Despite Ø (UN seul). Et leur construction : les 2 sont suivis d’un GN (ou V-ing) ! B et
D sont donc lourdement fautives syntaxiquement. Cf. Despite being
31. Rappelons que les 2 structures attestées en anglais standard sont WOULD rather
+ Ø V et HAD better + Ø V. Attention, ils sont bien suivis d’un infinitif « sec ». Joli
doublet en A, avec otherwise (autrement, sinon - contraire : likewise) : ils feraient
mieux de partir sur le champ, autrement ils vont rater leur car.
33. Si jamais au grand jamais il n’était pas encore arrivé jusqu’à vous la nouvelle selon
laquelle les EU sont considérés comme une entité géopolitique en anglais, la voici !
Le corollaire est que les termes The US(A) / The United States s’accordent avec un
SIN-GU-LIER : the US IS… / the US HAS … / the US DOES… . La D posant le
problème de l’emploi de l’article « the » , profitons-en pour rappeler la règle, en
quelques mots. L’extrême majorité des noms de pays commencent par un splendide Ø
(Ø France, Ø Canada, Ø South Africa, Ø Italy, Ø Costa Rica, entre autres). Deux cas
particuliers, où le déterminant « the » est obligatoire :
ð les noms pluriels en « s » :
THE United States (mais Ø America), THE Netherlands (mais Ø Holland), THE
Philippines, comme tout archipel, aussi petit soit-il, avec ou sans mention du
« Islands » (cf. THE Bahamas) → THE Cayman / Faroe / Fidji / Virgin Islands,
par exemple.
ð Les noms dans lesquels figurent « Union » ou « United » :
64
THE United States, encore et toujours !!!!!, THE United Kingdom (THE UK, mais
Ø Britain / Ø Great Britain), THE United Arab Emirates, THE [former] Soviet
Union (THE USSR). Cf. THE United Nations (THE UN ou Ø UNO).
Cf. aussi les noms avec « Republic », comme THE Czech Republic.
ð Exceptions :
Le Congo → THE Congo (pas étonnant, car il vient du nom du fleuve, et les noms de
fleuves sont déterminés par THE en anglais) et le Liban → THE (ou Ø) Lebanon.
36. OK, parfois, les langues nous jouent des tours, mais on n’est pas dans le domaine
d’une science exacte ! Alors, oui, « un changement » se dit « a change », mais « une
annonce » est « an anouncement » … Si l’anglais « restore » existe, le français
« instaurer » se traduira, en fonction du contexte par set up, introduce, impose,
establish, found, etc., mais rien qui ne ressemble phonétiquement à « instaurer ». Il en
va de même pour « implanter » (sauf en médecine, et pour une idée ou un préjugé) :
pour un usine, on utilisera set up, establish ou locate. Attention, en D, « Everybody »
est bel et bien un SINGULIER : manque alors le « s » 3ème personne → Everybody
rememberS… .
37. Pour A comme pour B : TO one’s mind, IN one’s opinion, FROM one’s point of
view. En C, « participer à » se dit participate IN (comme take part IN).
65
négation sur le sujet en A et B du fait de « every » et « all » : Not every challenge can
be… / Not all the students have arrived….
39. On n’y peut rien, « expliquer quelque chose à quelqu’un », c’est « explain
something TO someone » ! Un peu comme avec talk en C : I will talk TO you
about… . Attention : Un média, les médias → a medium, THE media. Attention
(bis) : évoquer, provoquer, même punition ! → evoke, provoke.
41. Les 4 renvoient à un problème de syntaxe de base (attention au français traduit !).
Contrairement au français, l’anglais ne tolère que l’inversion (fût-elle stylistique)
entre l’auxiliaire et le sujet (jamais il n’est question d’un autre type d’inversion,
contrairement au français), proposition relative ou pas. Voir Proposition 7, point 3.
43. L’AOC est bien la B pour des « enjeux importants ». A noter les expressions be at
stake / at risk.
66
44. On peut continuer de « massacrer » ces 2 pauvres expressions, mais on n’est pas
obligé … Comme en D, la correction est : On THE one hand.
45. Pour la D, on serait tenté de dire : « plus jamais ça ! » En effet, « interesting » est
quand même plus conforme … Pourtant, elle commençait bien avec son What en tête
(Ce que tu as dit hier …). Cf. What is interesting is… (Ce qui est …) / What you told
me about (Ce dont tu m’as parlé). Attention ! L’idée de TOUT ce qui / ce que / ce dont
sera rendue par All THAT SVC / All Ø SVC (éventuellement Everything that / Ø
SVC).
46. Soit la situation l’est (dangereuse), soit elle ne l’est pas : ce caractère « binaire »,
en quelque sorte, qui ne laisse guère de zone intermédiaire, de verbes comme be, seem,
appear, exist, think, … s’accommode difficilement dans ce contexte d’un commentaire
du type BE + ING, d’où l’impossibilité de la D ici. Seule la C tire son épingle du jeu :
non seulement la construction est toujours appear TO BE…, mais c’est bien THERE
+ V qui rend les formules impersonnelles « il semble / il apparait / il reste / il existe / il
y a, etc. » : there seem(s) / there appear(s) / there remain(s) / there exist(s) / there
is/are, où le « (s) » indique que l’accord se fait en nombre ( ex. there appears to be
only one solution / there appear to be many solutions).
Exemples :
ü Ø little time / a little time, Ø little money / a little money (peu de temps / un peu de
temps, peu d’argent / un peu d’argent)
ü Ø few people / a few people, Ø few ideas / a few ideas (peu de gens / quelques
personnes, peu d’idées / quelques idées)
La D est du pur Conan Doyle (Sherlock Holmes), mais cette phrase a aussi été
entendue dans un épisode de CSI : Miami … : parfaitement idiomatique, avec centrage
sur le lit, qui retient toute l’attention des enquêteurs (par rapport à Nobody has slept in
this bed …, où il aurait été quelque peu stérile de mettre l’accent sur … personne !).
67
49. En voilà un point sensible, comme en 48 A ! Pour saisir le fonctionnement du
quantifieur « most » (dans le sens « la plupart des / le plus grand nombre de … »), il
suffit de vous remémorer la théorie des ensembles et de séparer, pour ainsi dire, le
mental de la grammaire. En fait, tout dépend du GN qui le suit. Soit la construction
MOST + GN. Deux solutions :
Ø le GN est générique (un ensemble) : most + Ø GN pluriel ;
Ø le GN est spécifique (une partie de cet ensemble) : most OF the GN.
Comprendre ce « most OF the GN » comme « la plupart d’entre les GN / parmi les
GN ».
Simple, non ? Application :
1. GN = Ø students (l’ensemble de la gent estudantine…) :
ü Most Ø students are interested in a well-paid job.
2. GN = THE students I know (une partie seulement de l’ensemble) :
ü Most OF THE students I know are interested in a well-paid job.
Remplacez « most » par « all » ou « many » (par exemple) dans l’une comme l’autre
de ces phrases et ça marche ! Tout simplement parce que most n’est qu’un quantifieur
parmi tant d’autres.
Attention ! Si le GN = Ø business students = l’ensemble des étudiants qui font des
études commerciales, rien ne change : il s’agit ni plus ni moins d’un nouvel ensemble,
à nouveau considéré comme générique, voilà tout ! Certes, mentalement et du point de
vue du réel, c’est une catégorie restrictive, mais sur le plan de la grammaire, on remet
les compteurs à zéro, pour envisager un sous-ensemble, qui reste générique. On aura
donc, à l’image de 1 et 2 :
3. Most Ø business students are interested in a well-paid job.
4. Most OF THE business students I know are interested in a well-paid job.
On pourrait multiplier les exemples.
On en considérera juste 2 autres, qui pose chacun un problème particulier évident : le
cas de no et none et celui de both :
5. No Ø [business] student is interested in a low-paid job.
4. None OF THE [business] students I know is/are interested in a low-paid job.
6. Both Ø [business] students are interested in a well-paid job.
4. Both OF THE [business] students I know are interested in a well-paid job.
Où le passage de no à none et de both à both OF, respectivement, correspond au
passage du générique au spécifique.
A bien y réfléchir, cohérence interne de la langue anglaise oblige, il s’agit d’une
structure Quantifieur + GN, qui concerne tout un réseau :
ü some, any, (a) few, several, (so/as/too) many, all, enough, both, no (none) + GN
pluriel [notez que Plenty / a lot (lots) + pluriel sont considérés comme appartenant
à un style peu soutenu.]
ü little, any, each, every, much, enough + GN singulier
Cf. Do you have any children? / The teacher asked if any of the children had any
questions et Potentially he had enough votes to carry out his plan / He did not get
enough of the votes from the far-left.
68
50. « Aimez-vous les uns les autres » (Love one another) … L’anglais standard fait la
différence entre each other (« l’un(e) l’autre »), référence à DEUX entités, et one
another (« les un(e)s les autres »), à partir de 3 … Rappel : to raise an issue / a
question → soulever un problème / une question. Vous pouvez revoir la différence
entre raise et rise dans la rubrique « Verbes 2 : paires remarquables » (Chapitre 1).
Pour le fonctionnement de « every », voir plus haut, Proposition 38.
A B C D
51 F F V F
52 F F V F
53 V F F F
54 F V F F
55 F F V F
56 F V F F
57 F F F V
58 V F F F
59 F F F V
60 F F V F
61 V F F F
62 F V F F
63 F V F F
64 F F F V
65 F F V F
51. L’adjectif possessif correspondant à un terme neutre est bien « its ». Les
anglophones accordent souvent les noms de sociétés (comme ceux des équipes de
sport, d’ailleurs) au pluriel, par référence directe aux décideurs, aux membres du
Conseil d’administration, aux joueurs de l’équipe … : « their » aurait pu être une
alternative correcte ici. Cf. Manchester have won! (les joueurs de l’équipe de football).
52. Voir la règle sur les noms de pays plus haut (phrase 33, QCM de Grammaire).
53. Pluriel générique : Ø mobile phone users. Cf. Ø Internet users (surfers) pour
« Internautes ».
57. Cohérence oblige, il faut un adverbe ici. Donc la A est « out » (si tant est qu’elle
soit correcte). L’adjectif special + le suffixe ly donnent tout naturellement specially.
58. C’est la préposition with qui est responsable du ING à crawlING. On a le même
schéma plus haut à la 2è ligne : « with … phone users able to see… », mais cette fois
avec un adjectif (« able »). Donc formulation de base préposition + GN (ou V-ing),
avec GN = S V-ing C ou GN = S Adj C. Cette construction est extrêmement fréquente,
particulièrement dans un contexte causal : With so many Americans buying drugs in
Canada, cross-border pharmaceutical sales became a billion-dollar industry : c’est
devenu une industrie très lucrative du fait de / en raison de… . With so many
questions unanswered, it will be difficult to find a solution to the problem. Notez le
participle passé (unanswered) employé comme adjectif.
59. Question de bon sens ici, il s’agit bien des images prises, d’où le choix de D, par
rapport à A. D’ailleurs, le verbe (provide) indique le pluriel, ce qui exclut B et C.
62. Même preterit ici, puisque référence explicite au passé (last night) : il n’y a même
pas à réfléchir !
63. Il s’agit ici du that spécifique, que les anglophones emploient avec des choses
comme avec des personnes, qui leur permet de démarquer davantage l’antécédent.
Bien entendu, which aurait été conforme, sans cette nuance toutefois, mais une erreur
de frappe s’est glissée dans la C … .
64. Encore un problème de cohérence pure : après le verbe link, on attend un with ou
un to classiques. A noter que dans le domaine de l’informatique, on dit to log onto
(the Internet, one’s e-mail, an account) pour « se connecter à ».
65. La syntaxe de base impose un adjectif : or, le seul correct est bien useful. Notez
que la B, néologisme remarquable qui se retrouve dans la production écrite ou orale de
bon nombre de lycéens, est un pur non-sens (vous pensez à useless, bien sûr).
70
Corrigé QCM de Compréhension
A B C D
66 V F F V
67 F V V F
68 V F V F
69 V F V F
70 V F V F
66. La A reprend l’essence même des critiques formulées par les employeurs. La B est
un contre-sens : le texte dit « has declined ». La C joue sur la confusion possible entre
£28bn (28 billion = 28 milliards) et 28%, mais l’augmentation de l’investissement
porte bien sur cette somme globale et non sur un pourcentage. L’étude
gouvernementale fait état d’une amélioration du niveau en mathématiques, selon la
première phrase du texte.
67. Le texte mentionne les résultats d’une étude à l’échelon nationale sur des élèves de
11 ans (« 11-year olds », pas depuis 11 ans), résultats décevants (B et C). La D est
inexacte, puisque l’étude a été menée « last week ».
68. A et C disent la même chose, à savoir que les industriels ont effectivement perdu
confiance quant au niveau général de l’enseignement public. La B est un contre-sens,
tandis que la D dérape totalement (a-t-elle seulement un sens ?) …
70. Le segment « nearly half its members » est repris par « Around 50 % » en A, qui
délivre le même message que la C. La B énonce une contre-vérité. Attention, le texte
dit que le fossé (« gap ») est important (« substantial »), pas qu’il se creuse, comme
l’indique la D (« is widening »).
71
Science inspired the world wide web. Two decades on, the web has repaid the
compliment by changing A B C D science
71 V V V F
72 V V F V
73 F F F F
74 V F F F
75 F F V V
71. Les trois premières énoncent des vérités que le texte confirme : réseau entre
laboratoires scientifiques (A + B) au départ, mais pas dans le but de transformer le
monde des affaires (D), l’Internet a été à l’origine de nombreuses transformations (C).
73. Tout faux ! A, B et C, qui énoncent un passé, ce qui prévalait à l’époque (« used to
+ verbe »), jouent sur la confusion avec « are used to having » dans le texte (ils sont
« habitués à … »). La D est un contre-sens : « such input » fait référence aux textes
des journalistes postés sur internet et non à ceux des bloggers.
74. La A dit que la plupart des chercheurs sont réticents, quand il s’agit de partager le
fruit de leurs recherches avec n’importe quel internaute, ce qui est corroboré par le
texte. B, C et D ne se contentent pas d’énoncer des contre-vérités, elles jouent sur un
terme-clé de ce 3ème paragraphe : le mot « peer », qui renvoie aux « pairs », aux autres
chercheurs.
75. Le magazine Nature n’a reçu un retour positif que de 5% des auteurs auxquels il
s’est adressé : la A propose un virage à 180 degrés … Il ne s’agissait pas de parler,
comme le suggère la B (« speak »), mais de la possibilité offertes à des scientifiques
de poster leurs articles en ligne, une expérience (« experimented ») qui en finale s’est
révélée peu concluante (C), puisque près de la moitié des articles (« almost half of the
papers ») n’ont suscité aucun commentaire, comme le dit de façon légèrement
détournée la D : si presque 50%, donc un peu moins de la moitié, n’ont reçu aucun
écho, c’est qu’au moins 50% ont été commentés ….
72
BIG BROTHER IS A B C D WATCHING YOU
76 F F F V
77 F V V F
78 F F V V
79 F V V F
80 V F V V
76. Il n’y a personne dans l’appartement, quoiqu’en dise la A : il s’agit d’une voix qui
émane d’un appareil fixé sur le mur de droite (« the right-hand wall ») et qui égrène
des chiffres (« figures ») portant sur un type de fonte (« pig-iron »). Seule la D est
cohérente ici.
77. Il est dit que Winston peut certes baisser le volume, mais les paroles restent
toujours audibles : c’est ce que disent B et C, chacune à leur manière. A et D énoncent
la même contre-vérité.
78. Non, le « telescreen » n’est pas activé par la voix (A), pas plus qu’il ne permet à
Winston de couper le son complètement (B). C et D reprennent les vérités
mentionnées dans la Proposition 77, respectivement sur le fait que le son reste audible
en permanence et sur la possibilité de faire varier le volume.
79. Non, Winston n’est pas un grand gaillard (A), au contraire il est plutôt frêle (« a
frail figure »). Oui, il porte un bleu de travail (« blue overalls »), qui constitue
l’uniforme du parti (B). Oui, l’impression d’un monde extérieur en noir-et-blanc (C)
est suggérée de façon paradoxale dans le texte par « there seemed to be no colour in
anything ». Mais non, il n’y a pas de plâtre partout (D), mais les affiches en couleur
sont placardées (« plastered ») un peu partout dans la ville.
80. La dernière phrase est explicite sur la couleur des yeux de Big Brother (A), qui est
bien sûr une métaphore ici d’un leader totalitaire omnipotent et non le frère aîné de
Winston (B), et dont le visage s’étale en grand sur l’affiche (C). L’adjectif
« ubiquitous » (cf. « don d’ubiquité en français) signifie « omniprésent » (D) : le texte
dit bien qu’on peut voir les affiches littéralement partout (« everywhere »).
73