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UNIVERSITE ALASSANE
OUATTARA
Départment of English
Level :Licence 1
THEME
For students
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SECTION 1
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OBJECTIVES: “it is sometimes said that there is no task more complex than translation 1”
(The Cambridge Encyclopedia of Language). The significance of this course, then, is to
acquaint students with some translation techniques in the hope to improve their translation
skills. It is designed to facilitate the task of translation for them. Moreover, it is to remind all
those who are genuinely interested in translation that their goal is to let the reader feel the text
as natural. To that end, it requires of them to mind the linguistic, cultural, geographical, moral
and spiritual dimensions of the source and the target languages with a view of reaching the
purpose of naturalness for the reader’s sake. This lecture will end with some practical
translation exercises. The students will have to work on them during the lecture and the
tutorial. In that sense, the content of the course is designed as follow:
Content
I- General information
II- Translation Technique
III- Paronyms
IV- Practical exercises
V- Bibliography
Les langues ne sont pas des listes parallèles de mots qui désignent chacun tel objet, telle idée
ou telle action donnée. Une langue ne peut être la photocopie d’une autre.
Aussi, apprendre une langue, c’est apprendre à mettre de nouvelles étiquettes sur des objets
qui sont déjà connus.
I. Définition
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The Cambridge Encyclopedia of Language
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De la langue étrangère au Français : VERSION
- Le thème (prose) est un exercice qui consiste à traduire un passage d’une Langue de Départ
(ici le français) à une langue étrangère (Langue d’Arrivée).
Il existe une variété de procédés techniques qui sont nécessaires à une bonne traduction. En
voici quelques-unes.
Il s’agit ici de traduire dans LA chacun des mots de LD. En d’autres termes, le message de
LD se laisse parfaitement traduire/transposer dans LA en respectant pratiquement l’ordre des
mots de LD.
Ex : J’ai rencontré mon amie au marché. Ex : Le Président de la république est élu par le peuple.
I met my girlfriend at the market. The President of the Republic is elected by the people
On l’utilise quand le traducteur remarque qu’il y a dans LA des trous ou des lacunes qu’il
faut combler par des moyens équivalents, ou un surplus qu’il faut éliminer. Dans ce cas
précis, l’impression globale ou le sens du message est le plus important.
Son visage prit une vilaine couleur rouge – brique = His face turned an ugly brick-red.
I.3. L’emprunt
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Pour l’anglais: rendez-vous, fiancé, premier, bravo, vis-à-vis, tête-à-tête, coup, fait accompli, souvenir…
I.4. La transposition
Procédé qui consiste à remplacer une partie du discours par une autre sans changer le sens du
message.
Ex: When he gets up, he’ll phone you. = A son lever/réveil, il vous rappellera.
I.5. La modulation
Le moment où il arriva, j’étais absent.= The time when he came, I was out.
C’est facile de vous montrer la place.= It is not difficult to show you the place.
No vacancies = Complet
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Cause/ effet – moyen/ résultat :
I.6. L’équivalence
Se situe au niveau du message tout entier, lorsqu’une traduction n’est possible qu’en ayant
recours à l’expression équivalente dans LA. Ce procédé est plus couramment utilisé pour
traduire les proverbes, certaines expressions idiomatiques et toutes les expressions que l’on
peut trouver sur les panneaux, pancartes, etc. Ce cas concerne surtout les expressions
usuelles :
Exemples :
Proverbes
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I.7. Le contexte
En matière de version anglaise, le contexte joue un rôle très important. Il faut pouvoir
adapter le texte au contexte.
I.8. L’adaptation
Ex : Bon appétit : (US) : hi ! (GB) : enjoy your meal/good appetite En un clind’œil : before
you could say Jack R;
Ils se marièrent pendant les vacances dernières = They got married last summer.
Les mots qui se ressemblent (de par leur orthographe) mais qui ont un sens différent.
Bookshop Librairie
Library Bibliothèque
To warn Prévenir
To prevent Empêcher
Disappoint Décevoir
Deceive Tromper
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A topical issue/ a hot issue Question d’actualité
Journey Voyage
Pour parfaire une traduction il faut maîtriser les différents niveaux de langue. Il existe 2
types : le bon usage et la langue vulgaire.
Il est important de savoir à quel type de texte l’on a affaire. Il y a par exemple :
- Un texte narratif
- Un texte descriptif
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- Un commentaire
- Article scientifique
Ces difficultés se trouvent surtout au niveau des tournures et des expressions idiomatiques et
aussi des proverbes.
Ex : She walked out on her husband when she realized she did not love him any longer.
Elle s’est séparée de son mari quand elle s’est rendue compte qu’elle ne l’aimait
plus.
A friend in need is a friend indeed. = C’est dans le Malheur qu’on reconnaît ses vrais amis.
1. Type de texte
4. Vocabulaire
5. Aspect grammatical
6. Traduction
- Relire en soulignant les difficultés (ces difficultés se trouvent toujours au niveau des
tournures et des expressions idiomatiques et aussi des proverbes).
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- Chercher à vaincre les difficultés en utilisant les différents instruments disponibles
(dictionnaires).
- Eviter le mot à mot (word for word) ou traduction littérale ; la traduction n’est pas une
interprétation.
- Eviter une traduction trop libre qui s’éloigne du texte originale : il s’agit de rendre le
texte à traduire dans une langue correcte, le texte d’arrivée devant être proche et fidèle
du texte de départ.
Vérifier si:
- Il existe des passages moins bien à entendre une fois le texte traduit (absurdités,
maladresses, expressions propres à la langue, construction de phrases déformées, etc.)
- Des mots ou des phrases entières ne sont pas sautés rendant le passage incohérent,
incompréhensible.
Faire une comparaison globale des deux textes une fois la traduction terminée.
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Que traduire ? / ne pas traduire
Traduire :
- Les titres des livres et oeuvres d’art s’il existe une traduction (Autant en emporte le
vent = Gone with the Wind, Things Fall Apart = le monde s’effondre) (Achète moi 2
exemplaires du dictionnaire «Harrap’s Shorter» = Buy 2 copies of the dictionary
"Harrap’s Shorter"
Ne pas traduire :
- Les noms des lieux sauf s’il existe l’équivalent en anglais ou en français (London=
Londres, Paris = Paris, Abidjan = Abidjan)
- Les titres des journaux (I found your advice in the Daily Telegraph = J’ai trouvé
votre annonce dans le Daily Telegraph, I read your article in Fraternité Matin = J’ai
lu ton article dans Fraternité Matin)
- Les diplômes (dans certains cas, on les garde tels quels, mais on peut aussi mettre
entre parenthèses un équivalent britannique ou américain) (Bac B (French equivalent
of A levels in Economics, Licencié es lettres de l’Université de Bouaké = Bachelor of
Art, University of Bouaké)
Les britanniques et les américains font suivre leur nom de sigle ; il s’agit de titres
universitaires, diplômes, décorations, etc. (Ph D, OBE, etc.), ne pas les traduire.
LE BAREME DE NOTATION:
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LA NOTE
Généralement, les copies sont évaluées avec des "points fautes", c'est-à-dire qu'on vous
attribue des points fautes en fonction de vos erreurs. Par exemple, 1 point pour une erreur
d'orthographe; 2 points pour une erreur de grammaire; 3 points pour un faux sens; 4 points
pour un contre-sens etc. A la fin de la correction, on additionne tous les points fautes. Vous
obtenez alors par exemple un score de 120. Ce score est comparé aux scores qui étaient fixés
pour avoir une note de 0, de 10 et de 20. On obtient alors une note sur 20. Par exemple, un
score de 120 (alors qu'on avait fixé 85 pour avoir 10/20) vous donnerait une note d'environ
07/20.Tout dépend du barème et des points fautes qui sont attribués par l'examinateur. Au
niveau d'un examen ou d'un concours, ces points-fautes sont bien sûr harmonisés: tous les
correcteurs utilisent le même barème.
1) l'omission: vous ne comprenez pas un mot et vous faites comme si vous ne l'aviez pas vu.
Vous êtes alors sanctionné au maximum, même s'il s'agit d'un point facile à traduire
2) le contre-sens: vous dites le contraire du texte
5) Orthographe
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SECTION 2
FRANÇAIS A L’ANGLAIS
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TEXTE 1 : Afrique : l'urgence agricole
Le continent africain dépend en partie des importations pour son alimentation. Avec la
volatilité des prix, les tensions s'exacerbent. Le développement de l'agriculture devient une
priorité mais la question des financements se pose.
Eradiquer la faim dans le monde… Régulièrement ce sujet fait l'objet de belles déclarations
des dirigeants de ce monde. Mais des paroles aux actes, il y a un fossé. Selon l'organisation
des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), 1,2 milliard de personnes
souffraient de la faim en 2009. Un chiffre qui pourrait augmenter si rien n'est fait rapidement.
L'Asie et l'Afrique subsaharienne rassemblent à elles seules près de 90 % des personnes
malnutries dans le monde, l'Afrique subsaharienne en compte plus de 200 millions. Dans cette
région, la production de blé et de riz ne répond respectivement qu'à 25 % et 52 % des besoins
de la population. Vingt-sept pays africains connaissent des problèmes de pénurie d'aliments et
ce chiffre risque d'augmenter dans les décennies à venir. Selon la FAO, 36 pays, dont 19 pays
africains ou arabes, feront face à une crise alimentaire à l'avenir, affirmant que dans les deux
ans à venir, les pays à bas revenus risqueraient de souffrir d'un déficit alimentaire qui pourrait
dépasser 40 % des besoins réels.
Jean Claude Braun, Agroécologie
Dans une région marquée par des conflits et une instabilité d’une complexité croissante,
l’éducation ne peut en aucun cas être considérée comme facultative : elle constitue une
nécessité et une question de survie. Malgré les conflits, les enfants doivent avoir la possibilité
d’acquérir les compétences, les connaissances, les valeurs et les aptitudes nécessaires pour
devenir des adultes responsables, actifs et productifs. Le quotidien des enfants déscolarisés est
également rempli de dangers. Ils courent un risque d’enrôlement dans les groupes armés
beaucoup plus élevé que ceux qui fréquentent l’école. Les filles risquent davantage d’être
victimes de violence liée au genre et sont souvent contraintes à un mariage précoce, avec son
cortège de grossesses et d’accouchements qui surviennent trop tôt et qui menacent leur vie et
leur santé. Les garçons comme les filles deviennent des cibles faciles pour ceux qui se livrent
à la traite des personnes, et deviennent plus rapidement des proies pour l’enrôlement dans les
groupes armés.
Publié par L’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA)
https://www.adeanet.org/fr/a-propos
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TEXTE 3 : La dédollarisation des économies, fin de l'ère de puissance des États-Unis ?
Dans un contexte de rivalités économiques plus prégnant que jamais depuis la fin de la guerre
froide, les principales puissances rivalisent de stratégies et de subterfuges pour bloquer et
piéger leurs adversaires dans la course à l’ultra-puissance économique. Les Etats-Unis, pour
conserver leurs avantages stratégiques hégémoniques (politique, militaire, financier,
économique et technologique), ont depuis la crise financière de 2008 adopté une stratégie
agressive dans le recours à l’arme des sanctions, en utilisant le droit américain comme un
véritable glaive au service d’une guerre tous azimuts et notamment économique et financière.
Cette méthode d’agressivité économique, démarrée par le Président Bill Clinton et mise en
lumière sous l’ère de Donald J. Trump, a servi d’électrochoc aux autres grandes puissances
telles que la Russie, la Chine ou même l’Union Européenne qui se sont vues pénalisées dans
leurs projets économiques et financiers par l’utilisation du dollar américain, tombant de fait
sous législation américaine. Face à ces agressions de la super-puissance américaine, l’impact
sur l’utilisation du dollar dans les échanges internationaux se fait de plus en plus sentir devant
cette rupture de confiance des équilibres prônés par le libre-échange. En 2021, selon un
rapport du Fond Monétaire International (FMI), la part du dollar américain dans les réserves
des banques centrales a chuté de 70% à 59%, son plus bas niveau depuis 25 ans, au profit
d’autre devises tel que l’euro, le rouble, le yuan (Renminbi) ou même l’or.
Guillaume-Henri Hurel, Auditeur de la 36ème promotion MSIE
https://www.ege.fr/infoguerre/la-dedollarisation-des-economies-fin-de-lere-de-puissance-des-
etats-unis
On parle trop souvent de l’Afrique comme d’un tout ! Mais qu’y a-t-il de commun entre les
pays de la côte méditerranéenne et l’Afrique du Sud, entre les pays du golfe de Guinée et
l’Érythrée, entre les zones équatoriales et les zones plus désertiques du Sahel ? L’Afrique est
un continent, et à ce titre, on y retrouve des variétés de climat, de géographie, d’ethnies et de
coutumes, d’histoires et de devenir, comme on peut en retrouver, de manière aussi tranchée,
entre les différents pays d’Europe, voire des régions Françaises ou Italiennes. L’Afrique est
un continent qui n’a pas d’unité, de par la complexité de la nature humaine et de l’histoire de
son développement. Elle est aussi un morcellement d’États qui sont nés de la politique
expansionniste des pays, royaumes et empires européens qui, à la recherche d’esclaves, d’une
part, et de ressources naturelles, d’autre part, se sont largement combattus, dès le XVIème
siècle, pour prendre le contrôle de larges territoires. L’empire colonial Français, par exemple,
surtout au XIXème siècle, et sous le prétexte de la mission civilisatrice, étend
progressivement son pouvoir sur les pays du Maghreb, et la majeure partie de l’Afrique
occidentale et équatoriale.
Bernard Chaussegros
https://www.entreprendre.fr/lafrique-paradis-perdu-ou-nouvel-eldorado/
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TEXTE 5 : Pour la première fois, les Brics sont devenus plus puissants économiquement
que le G7
Plusieurs analystes ont pointé ces derniers jours le fait que les Brics, rassemblement de pays
comprenant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du sud, avaient dépassé en terme
de PIB le G7, groupement des 7 pays les plus industrialisés du monde. Un bouleversement
géopolitique majeur ? Les faits. Les courbes se sont croisées. Les Brics, un groupe de pays
comprenant notamment le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud a désormais
un poids économique plus important que le G7, les 7 pays les plus industrialisés de la planète,
selon des données fournies par Acorn Macro Consulting, un institut de recherche britannique.
Le bloc des Brics contribue à 31,5 % du Produit intérieur brut (PIB) mondial contre 30,7 %
pour le G7. La tendance devrait continuer à s'accentuer dans les prochaines années. La
croissance des Brics est notamment portée par l’émergence économique de la Chine et de
l’Inde.
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