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Versión

L3

C. AUBERT
coline.aubert1@univ-rouen.fr

M.-C. CERVERA
marie-carmen.cervera@univ-rouen.fr

C. MARION-ANDRÈS
claudine.marion-andres@univ-rouen.fr

2021-2022
Université de Rouen

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Table des matières

COURS DE VERSION

I- Versions

II- Correction de traductions générées par un traducteur automatique

III- Sous-titrage

IV- Traduction consécutive

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LEA L3 Version 2021-2022

COURS DE VERSION

Ces généralités ont toujours un petit air de rite répétitif et banal mais il est essentiel de
penser que tout exercice de version doit être précédé d’une brève méditation sur la nature et la
valeur de la traduction.

Qu’est-ce que traduire ?


Il ne suffit pas de rendre le sens général d’un passage. Il faut tenir compte aussi du style,
du rythme, du ton, des qualités et parfois des défauts de l’auteur. Étymologiquement, traduire
signifie « faire passer, conduire à travers » (transducere).
« Traduire, c’est trahir… le moins possible » et pour appuyer ces dires de J. Perez et
J.M. Pelorson (Guide de la version, Armand Colin, p.7), je citerai un passage extrait de La
Version espagnole de A. Deguernel et R. Le Marc’hadour, p. 9 :

Les difficultés de la traduction des textes littéraires sont liées à leur essence même,
c’est-à-dire à la fonction poétique qu’assume le langage littéraire. On constate que celui-ci crée
un monde dont l’existence est, de fait, indépendante de celui qui nous entoure, même s’il
entretient des rapports plus ou moins directs avec la réalité empirique. Dans le langage non
littéraire, le contexte est antérieur et donc extérieur à la communication verbale. Au contraire,
le langage littéraire est lui-même le contexte. Il instaure son propre système qui aboutit à la
création de l’objet texte.
C’est ce système que le traducteur doit, tout d’abord, s’efforcer de comprendre avant
de s’engager dans la traduction proprement dite. La démarche n’est guère différente de celle
qui prévaut dans l’explication de texte. Font partie du système tous les éléments qui composent
la matérialité du texte : la disposition typographique, la longueur des phrases, leur articulation,
la tonalité, le registre lexical, la ponctuation, etc. On comprendra que toute atteinte à l’un ou à
plusieurs de ces composants, créateurs de sens, risque d’altérer la signification du texte.
Traduire, c’est donc restituer le plus de sens possible, bien entendu, au nouveau système
linguistique qui accueille la pensée en langue étrangère.

Nous rappellerons des écueils à éviter :

La traduction mot à mot est tout à fait irrecevable par le fait même qu’une langue n’est
jamais le calque transparent de l’autre. Cependant, il convient de respecter une littéralité qui
permettra de respecter la structure des phrases, l’ordre des mots, la ponctuation et la
présentation typographique du texte à traduire.
La paraphrase : il ne s’agit pas de commenter ni de réécrire à sa façon un texte faute de
trouver le terme juste ou par une volonté plus ou moins claire de rendre un passage allusif ou
ambigu.

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CONSEILS MÉTHODOLOGIQUES

Nous vous conseillons de lire avec attention les conseils méthodologiques qui suivent et qui
s’articulent en trois points : lectures, outils et correction.

I- LECTURES

I-1 Compréhension globale

- Il faut accorder un temps suffisant pour plusieurs lectures du texte pour s’attacher à bien
saisir son unité, ses charnières, et bien repérer les passages difficiles afin de répartir son effort.
Il est essentiel de comprendre le texte à
- Résumez le texte en quelques phrases.

- Ces premières lectures doivent construire une vue d’ensemble du texte et d’en établir les
caractéristiques générales
- S’agit-il d’un article informatif, d’une notice d’utilisation…?
- Qui parle ? Distinguez le style direct du style indirect.
- Quel est ou quels sont les niveaux de langue employés : populaire, courant,
soutenu…?
- Quelles sont les représentations du temps ? Il est important de se poser cette
question car les emplois des temps simples et composés ne se recouvrent pas en
espagnol et en français.

I-2 Analyse lexicale et grammaticale

- Il faut comprendre comment se construit le développement du discours pour en respecter


les phases et les mouvements. Il conviendra toujours dans un premier temps de repérer le ou
les verbes, le ou les sujets (énoncés ou non), le ou les compléments… (les deux langues n’ont
pas toujours le même fonctionnement. Par exemple, il n’y a pas de « on » en espagnol :
comment apparaît alors la phrase impersonnelle ? Ou encore l’espagnol procède
obligatoirement à la concordance des temps ce qui n’est plus le cas en français). Il faut être
attentif aux charnières, articulations du texte.
Si le texte paraît illogique ou chaotique, le traducteur repérera quel est le mode de
fonctionnement du discours : les séquences peuvent se succéder par associations d’idées,
images, sons ; les relations entre les phrases peuvent être purement temporelles ou spatiales ou
rythmiques.
Si le texte forme un tout, le plus simple cependant est de traduire phrase après phrase. On
peut ainsi subdiviser la phrase en unités de sens puis en unités syntaxiques, et en unités
lexicales.

- Cette lecture attentive doit permettre d’éviter des anachronismes dans le choix lexical qui
apparaîtra dans la traduction, d’éviter des mauvaises appréciations des emplois et des
connotations du mot choisi (les mots sont parfois auréolés d’un imaginaire personnel, lié aux
circonstances dans lesquels ils ont été découverts), d’éviter des incohérences de registre,
d’éviter des renvois à un contexte trop français qui nierait la réalité culturelle du pays : guardia
civil est-il l’équivalent de gendarmerie ? Don est-il l’équivalent de Monsieur ?, d’éviter des
excès de pudeur dans le cas d’un texte qui peut être émaillé d’expressions vulgaires de crainte
de choquer le correcteur, la traduction de « tú » ...

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La version permet d’affiner sa compréhension de la langue maternelle. C’est aussi un
exercice d’expression dans la langue maternelle qui exige la conscience des normes et des
usages. La version développe le sens de la nuance et de la précision.

I-3 La traduction elle-même

- Lorsque l’on traduit, il faut apprendre à distinguer les modifications de détail qui n’affectent
en rien le mouvement général et qui sont indispensables au naturel de la traduction (par
exemple, on peut remplacer un adjectif par un adverbe ou un substantif ; on a parfois intérêt à
couper une phrase) des changements qui altéreraient la pensée de l’auteur ou les effets
stylistiques.

- Il faut respecter les effets du texte :


- les expressions imagées,
- les répétitions car elles correspondent souvent à un mot clef du texte,
- les allusions ou ellipses (la traduction ne doit pas éclairer par une explication le non-dit
du texte),
- les jeux de mots, véritables clins d’œil à l’intelligence du lecteur,
- les proverbes.

Quelques précisions utiles : les patronymes ne se traduisent pas même s’ils ont un
équivalent en français, même si le nom du personnage peut déjà le définir.
les prénoms ne se traduisent pas même s’ils ont un
équivalent français. La traduction nuit à cette couleur étrangère. Don, Doña ne se traduisent
pas. Les noms des souverains ne se traduisent que s’ils sont déjà connus en français sous leur
forme traduite (Carlos Quinto : Charles Quint ; mais Juan Carlos traduit en Jean Charles serait
tout à fait ridicule !).
les surnoms se traduisent car ils sont empruntés la plupart
du temps aux noms communs.
les toponymes (pays, villes, fleuves, rues) ne se traduisent
que s’ils ont un équivalent lexical déjà attesté en français. Le nom des habitants d’un pays ou
d’une ville ne se traduisent que si la traduction existe en français (sevillano : sévillan ;
vallisoletano : habitant de Valladolid). Remarque : les substantifs désignant les habitants d’un
pays ou d’une ville s’écrivent avec une minuscule en espagnol et avec une majuscule en français
(un español : un Espagnol).
les titres de livres, de tableaux, de films et de pièces de
théâtre : la traduction du titre peut demander quelques recherches. Cependant, en situation
d’examen, il est évident que le candidat ne peut compter que sur sa propre culture.
les noms des journaux ne se traduisent pas.
les fragments de discours dans une autre langue que
l’espagnol ne se traduisent pas.
les monnaies et unités de mesure sont parfois attestées
en français et doivent apparaître sous leur orthographe française.
les onomatopées : il faut trouver l’onomatopée
équivalente en français.
Mil millones : un milliard. Attention lors de la
traduction.

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- Ne pas écrire précipitamment. On a tendance à vouloir améliorer sa première mouture et à
se concentrer sur son texte français plus que sur le texte d’origine.

- Des relectures s’imposent avec un retour au texte source pour vérifier que tout a été
traduit, pour vérifier la correction de l’orthographe et la ponctuation.

I-4 Comment progresser ?

- Lire tous les jours quelques pages de la presse espagnole et française permet de se familiariser
avec le vocabulaire, la langue et les modes de penser de ces différentes cultures.

- Mémoriser : l’obstacle majeur à la compréhension d’un texte est surtout la connaissance du


lexique. Il appartient donc au traducteur de limiter ses ignorances par un enrichissement régulier
de son lexique en langue étrangère, par une mémorisation de vocabulaire lors de lectures ou
grâce à un apprentissage systématique de mots.

- Élaborer des fiches personnelles de grammaire à partir des textes que vous êtes amenés à
traduire.

- Élaborer des fiches sur les prépositions, les adverbes et les conjonctions en donnant des
exemples et les traductions possibles. Mémorisez avec quelle préposition se construit tel ou tel
verbe, quel mode s’emploie après telle ou telle conjonction.

- Élaborer des fiches personnelles de vocabulaire sur lesquelles vous ferez apparaître ce que
vous aurez découvert du mot : nature, formation, acceptions traduites en français, locutions où
le mot est employé, mots de la même famille, mots contraires...

=> LIRE, MÉMORISER ET RÉVISER RÉGULIÉREMENT

II- OUTILS

La version pose des problèmes qu’il faut résoudre avec des outils appropriés.

II-1 Les dictionnaires

Deux ouvrages indispensables, des dictionnaires unilingues :

- MOLINER María, Diccionario de uso del español, Madrid, editorial Gredos, 1966, 2 vol.
(édition actualisée, publiée en 1998), Cet ouvrage remarquable propose des indications de
fréquence et de niveau de langue, des remarques pertinentes sur des points grammaticaux.

- Real Academia Española, Diccionario de la lengua española, Madrid, Espasa-Calpe, 2 vol.,


21éme édition, 1992. Cet ouvrage exhaustif aborde le lexique du Moyen Age à nos jours mais
sans indiquer les époques d’emploi. Vous pouvez y accéder par internet : rae

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Les dictionnaires bilingues :

- permettent d’éclairer un mot dont on ignore totalement l’équivalent français. Il faut vérifier
systématiquement si le mot français trouvé dans le dictionnaire bilingue correspond à la
définition du dictionnaire unilingue.

- GARCIA PELAYO Ramón, TESTAS Jean, Grand dictionnaire français-espagnol, espagnol-


français, Paris, Larousse, 1992.

- DENIS Serge, Pompidou Léon, Maraval Marcel, Dictionnaire espagnol-français, français-


espagnol, Paris, Hachette, 1984.

Les dictionnaires français :

- Larousse, Robert, Littré. Ils vous serviront entre autres à vérifier l’orthographe des mots.
- Dictionnaire de synonymes : http://elsap1.unicaen.fr/cgi-bin/cherches.cgi

II-2 Les grammaires

Les grammaires espagnoles

- BOUZET Jean, Grammaire espagnole, Paris, Belin, 1945. C’est une grammaire
incontournable qui donne les explications et les points de repères indispensables, illustrés par
de nombreux exemples.
- COSTE Jean et REDONDO Augustin, Syntaxe de l’espagnol moderne, Paris, Sedes, 1965.
- GERBOIN Pierre et LEROY Christine, Précis de grammaire espagnole, Paris, Hachette
Éducation, 2000.
- FREYSSELINARD Éric, Grammaire d’usage de l’espagnol contemporain, Paris, Hachette
Supérieur, 2014.
- LIGATTO Dolores et SALAZAR Béatrice, Grammaire de l’espagnol courant, Paris, Masson,
1993.

Les grammaires françaises :

La version étant un exercice de français au moins autant que d’espagnol, il faudra que le
traducteur se réfère à des ouvrages comme

- GREVISSE et GOOSSE, Nouvelle grammaire française, Louvain, De Boeck, 1994.


- GREVISSE Maurice, Le bon usage, Paris, Duculot, 1994, qui rend compte de toutes les
finesses de la langue.
- BESCHERELLE, L’art de conjuguer, Paris, Hâtier, 2012, à consulter fréquemment pour ne
pas commettre de faute de conjugaison.

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III- CORRECTION

Vous devez produire un texte dont la langue française est fluide et compréhensible
et exempt de fautes de langue en français (celles-ci sont sanctionnées aussi sévèrement que
les fautes de traduction)

On ne prend conscience de ses erreurs que par l’intermédiaire des sanctions du correcteur.
Il en est cinq qu’il faut savoir reconnaître :

Le faux sens : emploi inexact ou erroné d’un mot ou d’une expression.


D’où vient-il ?
- d’un défaut de compréhension ou d’analyse de l’original.
- d’une ignorance relative sur les usages d’un terme que l’on n’a pas l’habitude d’employer.
- d’une confiance excessive dans les ressemblances entre les deux langues.

Le contresens : le contresens manifeste une interprétation contraire à la signification véritable.


La frontière entre faux sens et contresens ne paraît pas toujours évidente. Le contre sens est le
degré ultime du faux sens. C’est souvent un faux sens sur un mot qui entraîne un contresens sur
l’ensemble de la phrase ou sur un membre de phrase.

Le non-sens : consiste à dire des choses dépourvues de sens.

Le barbarisme : faute grossière de langage, emploi de mots forgés ou déformés.

Le solécisme : emploi syntaxique fautif de formes par ailleurs existantes.

Par ailleurs il faut prêter une grande attention au niveau de langue et aux temps des verbes.

Bon courage pour cette année de version qui, je l’espère, vous apportera découvertes,
satisfactions et réflexions aussi bien sur l’espagnol que le français.

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I- Versions

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Texte 1

¿Te apetece un helado? Torremolinos, la ruta más fresca y exquisita

Venir a Torremolinos de vacaciones supone viajar a una ciudad donde podrás disfrutar de unas
magníficas playas, de sus hoteles renovados, de las actividades culturales más top del momento,
de espectaculares tradiciones y como no, de su gastronomía. Y si algo apetece en verano, son
los helados y en nuestra ciudad tienes multitud de heladerías donde escoger los sabores más
ricos y tradicionales, pero también sabores únicos que te sorprenderán.

En Torremolinos encontrarás por tanto una gran cultura heladera, con negocios clásicos y
novedades que, aunque se han implantado no hace muchos años, ya forman parte de las
heladerías más top de la Costa del Sol.

La moda por incorporar sabores exóticos, que huyen de lo tradicional, también se hace notar en
nuestra ciudad donde muchas de las heladerías que encontramos ofrecen sabores más allá de
los clásicos como cheesecake.

¿De compras por el centro de Torremolinos? Párate un momento y disfruta de un momento de


relax degustando uno de los helados en una de las numerosas heladerías que encontrarás en la
céntrica calle San Miguel. Entre tiendas de artesanía y souvenirs El Molino de la Torre (Calle
Cuesta del Tajo, 8) aparece como un soplo de aire fresco para tomar fuerzas y seguir disfrutando
de un día de tiendas en el centro de nuestra ciudad.

Y tras un día repleto de visitas, compras y turismo, qué mejor que dar un relajante paseo a lo
largo de los 6 kilómetros de Paseo Marítimo y terminar la noche con un helado frente al mar.
A lo largo del recorrido encontrarás también múltiples establecimientos donde el helado es el
rey.

Y es que en cuestión de heladerías, nuestra ciudad es un sitio privilegiado donde tras el helado,
quizás te apetezca seguir la noche en uno de los múltiples beach clubs de nuestra ciudad.

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Texte 2

Las aldeas abandonadas, los nuevos ‘coworkings’


Empiezan a surgir en el entorno rural este tipo de iniciativas.

Los pueblos españoles se vacían y el drama del despoblamiento rural se acentúa. Sin
embargo, algunas pequeñas aldeas y casas abandonadas consiguen llamar la
atención de inversores y potenciales compradores que buscan en estos espacios
diferentes usos y alternativas. La mayoría compra para montar un negocio agrícola,
ganadero o turístico. Otros lo hacen con fines recreativos y de ocio.

La inmobiliaria Aldeas Abandonadas Real Estate cerró, hace algo más de dos años, la
transacción de una aldea gallega, en el norte de Lugo, a algo más de 10 kilómetros de la
costa. Pero esta vez con un fin muy diferente. Y fue un holandés residente en Berlín,
Dennis Schep, quien adquirió por 175.000 euros este pequeño pueblo deshabitado, desde
hace más de 40 años, para crear en él un lugar de trabajo para intelectuales y perfiles
humanistas, artísticos y culturales. Una especie de coworking rural para este tipo de
profesionales que nace sin ningún ánimo de lucro. “Es un sitio en el que poder crear
y compartir espacios, ideas y proyectos. Y todo se hace de forma diferente a como
sucede en la ciudad. Hay menos ruido, menos distracciones y menos contaminación, en
todos los sentidos”.

La aldea, antes llamada Ferrería y hoy rebautizada como The Foundry, cuenta con cinco
edificios, una capilla de 200 años que se utiliza como espacio para reuniones y eventos y
cerca de 25 hectáreas de terreno. Aún quedan arreglos por hacer, pero lo principal, como el
agua, la electricidad o internet, ya están a pleno rendimiento. “Desde que abrimos, hace un año
y medio, han pasado por aquí unas 100 personas, tanto españolas como extranjeras”, cuenta
Schep. Abundan perfiles literarios y académicos, también arquitectos y artistas de todo tipo,
desde músicos hasta diseñadores. “Es una forma de intentar recuperar el espíritu de la
universidad y de la academia, de sacar adelante proyectos e ideas sin la preocupación de la
burocracia de los campus, del dinero o de las prisas”. Ocurre, desarrolla Schep, que los ritmos
frenéticos de la sociedad actual y el afán por los resultados inmediatos dejan cada vez
menos espacio para este tipo de perfiles. “Aquí pueden encontrar lo que necesitan”.

El proyecto está configurado para acoger a quienes necesitan el espacio durante tres, cuatro o
cinco semanas, en función de su situación y de sus proyectos. Por eso no hay nadie viviendo
de forma continuada allí.

Es la primera vez que en España se monta un espacio con estas características, según explica
Elvira Fafián, gerente de la citada inmobiliaria. Es verdad que las aldeas y casas perdidas en el
campo tienen unas particularidades únicas, que las convierten en perfectas para este tipo de
perfiles que necesitan aislarse para trabajar y que se bastan con internet, libros y cuadernos.

Estas iniciativas, asegura Fafián, contribuyen de una forma u otra a paliar, aunque sea de forma
leve, las consecuencias de la despoblación y el abandono rural.

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Texte 3

Programado para caducar


Diseñar productos con fallos, con componentes efímeros o sin ninguna vocación de
durabilidad para que el consumidor vuelva a pasar por caja. Es la obsolescencia
programada, una práctica que nos conduce a un callejón

JOSEBA ELOLA – EL PAIS -

La frase apareció publicada en 1928 en Printer’s Ink, revista del sector publicitario
norteamericano: “Un artículo que no se desgaste es una tragedia para los negocios”. ¿Para qué
vender menos si diseñando los productos con fallo incorporado vendes más? ¿Por qué no
abandonar ese afán romántico de manufacturar productos bien hechos, consistentes, duraderos,
y ser prácticos de una vez? ¿No será mejor para el business hacer que el cliente desembolse
más a menudo?

El truco no resulta nuevo. Asomó la cabeza a finales del siglo XIX, en la industria textil (cuando
los fabricantes empezaron a utilizar más almidón y menos algodón) y se consolidó en 1924,
cuando General Electric, Osram y Phillips se reunieron en Suiza y decidieron limitar la vida
útil de las bombillas a 1.000 horas, tal y como apunta el aplaudido documental de Cosima
Dannoritzer Comprar, tirar, comprar. Así se firmaba el acta de defunción de la durabilidad.

Con todo, es una práctica que tiene sus partidarios, que defienden que una obsolescencia
programada controlada, sin excesivos abusos, es la manera de que el mundo siga funcionando
como hasta ahora. Y una fuente de creación de empleo.

Además, el avance tecnológico aporta soluciones más ecológicas y eficientes, como podría ser
el caso de los coches eléctricos; con lo que la obsolescencia programada podría tener un sentido,
argumentan sus defensores.

Un paseo por Twitter permite apreciar más argumentos: el auténtico problema no son las
marcas, sino los consumidores: queremos productos baratos de usar y tirar y no estamos
dispuestos a pagar lo que costarían si realmente fueran de calidad (y, por tanto, más caros).

La cifra de consumidores de productos de tecnología crece año a año. Nuevas clases medias de
países como China o India se incorporan al patrón de consumo de los países más desarrollados.
Más móviles, más ordenadores, más electrodomésticos. A la cesta y a la basura. Y más
extracción de metales para producirlos. Materias primas que no son ilimitadas.

Tirar aparatos nuevos que se podrían reparar en Europa enviándolos a basureros lejanos en
barcos que contaminan las aguas. Para, al tiempo, comprar aparatos nuevos que se fabrican
lejos y llegan en barcos que contaminan de nuevo. Esta es una de las reflexiones que late bajo
esa propuesta que ha sido bautizada como “economía circular” y que cobra fuerza en foros
europeos y globales. Se pretende algo muy sencillo: que al fabricar un bien tengamos en cuenta
el residuo que va a generar para que este sea reutilizable, si es posible, al 100%. De este modo,
en vez de seguir el paradigma de la economía lineal (produzco, uso, tiro) se pasaría al produzco,
uso, reutilizo. Y si se puede, reparo.

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Con todo, la economía circular también tiene sus detractores. Algunos consideran que se trata
de una mera prolongación de esa idea del crecimiento sostenible que, a pesar de ser
bienintencionada, no ha conducido a grandes logros; el problema, señalan, es el crecimiento, la
lógica que nos empuja a seguir exprimiendo un planeta cuyos recursos son finitos.

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Texte 4

La empresa vasca CAF mira de tú a tú a los gigantes mundiales del tren

Los inversores premian en Bolsa la estrategia de crecimiento de la mayor empresa


guipuzcoana que acelera su diversificación con compras y alianzas internacionales

San Sebastián 4 AGO 2019

Un tren fabricado por CAF circula en Holanda.

CAF se conoce en su entorno (el Goierri guipuzcoano) como “fabrika haundia” (la gran
fábrica). El fabricante de ferrocarriles es un orgullo para sus empleados, unos 4.000 en la zona,
y los vecinos de la comarca. Pero el presidente ejecutivo de la compañía, Andrés Arizkorreta,
suele referirse a ella como una empresa pequeña: “Somos humildes pero flexibles, con muchas
capacidades”, afirma. Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF), con sede en Beasain
(Gipuzkoa), superó el pasado ejercicio los 2.000 millones de euros en ventas, unos beneficios
netos de 43 millones y sus operaciones en el mercado exterior suponen ya el 88% de su
facturación.

“Hasta hace dos o tres años no éramos partidarios de alianzas, pero en estos momentos sí forma
parte de nuestro plan”, explica Arizkorreta. No supone una estrategia de “crecimiento
desmesurado o de cualquier manera”, sino una decisión “muy meditada” con vistas a “optar a
proyectos específicos”.

También tiene una fuerte implantación en Brasil. Su filial en este país acaba de ser multada con
39,2 millones por la formación de un cartel junto a otras 11 empresas, que supuestamente se
repartían ilegalmente licitaciones públicas para la construcción de metros y trenes en los estados
de São Paulo, Minas Gerais, Brasilia y Rio Grande do Sul. Eso ha forzado que entre en pérdidas
en el primer semestre (de 13 millones). La Autoridad de la Competencia de aquel país también
multa por estas actuaciones a cuatro directivos de CAF con cerca de 180.000 euros cada uno.

No es el equipo directivo de CAF partidario de exponerse mucho en los medios. En la fábrica


fundada hace más de un siglo han interiorizado que conviene “ser parco con lo que se hace”.
“A los guipuzcoanos nos gusta más hacer que contar lo que hacemos”, dice el presidente. En
2018 alcanzó unas cifras récord de ventas y espera elevar un 20% su negocio este año con la
incorporación de Solaris. Su cartera de contratos se colocó por encima de los 7.000 millones al
término del último ejercicio, pero el ritmo de los pedidos sigue en aumento y ya ha rematado
encargos por valor superior a los 8.000 millones.

Las unidades de tren regionales continúan aportando más de la mitad de las ventas (el 56%) del
segmento de ferrocarril, muy por encima del tranvía ligero y el metro (suman el 37%) y de la
alta velocidad (3%), según datos de 2018. Los trenes regionales para la franquicia Northern
(norte de Inglaterra), las unidades tipo Civity para NS en Holanda, las unidades eléctricas y los
coches para la franquicia Transpennine en Reino Unido, los tranvías ligeros para Maryland (EE
UU), así como las unidades de metro para Quito en Ecuador, constituyen los principales
proyectos en ejecución.

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“Asistimos a un momento clave para el ferrocarril y mucho tiene que ver la lucha contra el
cambio climático”, opina Arizkorreta. Las inversiones en trenes, tanto en la versión urbana
como de cercanías, pronostica el directivo vasco, van a ir creciendo sin solución de continuidad
los próximos años, incluso en España: “Después de muchos años de parón, la tendencia apunta
a un aumento de la inversión en unos montos importantes”. En España se realizan cada año
unos 530 millones de desplazamientos en tren, de los que 500 millones corresponden al
ferrocarril convencional y 30 millones a la alta velocidad.

“Creemos en el autobús eléctrico porque no hay vuelta atrás. Hay que eliminar los vehículos
contaminantes de las ciudades”, dice Arizkorreta. La compra de Solaris por 300 millones le
permitió facturar el año pasado 458 millones, una cifra que podría superar los 600 millones al
término de 2019: “No conozco un caso de un emprendedor que hace más de 20 años se puso a
fabricar autobuses en su pueblo y en la actualidad está en 700 ciudades de 32 países y es el líder
del autobús eléctrico en Europa. No hay otro secreto, gente con seriedad”, señala Arizkorreta.

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La ingeniera española que dirige el mejor laboratorio académico del mundo de coches sin conductor

Raquel Urtasun divide su labor entre la Universidad de Toronto y el proyecto de vehículos


autónomos de Uber

JORDI PÉREZ COLOMÉ


17 JUL 2019

La ingeniera española Raquel Urtasun, jefa científica de Uber Advanced


Technologies Group en Toronto. UBER

Raquel Urtasun (Pamplona, 1976) habla del futuro con la certeza de que ella puede inventarlo:
"Intentar dar con soluciones que no ha encontrado nadie era un reto que me gustaba mucho",
dice. Por eso se metió a trabajar en inteligencia artificial hace más de una década. De momento,
el único instrumento que produce inteligencia original es el cerebro humano. Pero eso no
demuestra que siempre vaya a ser el único, dice: "El cerebro humano demuestra la existencia
de un cerebro que no puedes replicar artificialmente y que tiene inteligencia extrema, pero no
significa que sea la única manera de alcanzarla. Si lo hace un humano, lo puede hacer un
robot".También sin pretensión dice que no hay ningún laboratorio académico como el suyo:
"Mi laboratorio es considerado el mejor del mundo en investigación académica de conducción
autónoma", dice en Washington durante una conferencia de Uber Elevate, la división de la
empresa que trabaja en taxis aéreos, y donde conversó con EL PAÍS.

Desde la Universidad Pública de Navarra

Urtasun estudió ingeniería de telecomunicaciones en la Universidad Pública de Navarra en los


años 90. Su hermano y ella fueron los primeros en ir a la universidad en su familia. "Me
gustaban mucho las mates y la física. Luego cambié a informática con el doctorado", explica.

En el último año, se fue a Francia a hacer el proyecto fin de carrera. Pensó que volvería al
acabar. Pero de allí saltó a Suiza, al MIT en Boston, Berkeley, y luego Chicago y Toronto. Y
hasta hoy. Solo regresa a España de visita. El trabajo en conducción autónoma está
mayoritariamente en manos de grandes empresas, que tienden a guardar sus secretos. Urtasun
rechazó las ofertas de grandes compañías tecnológicas –"durante muchos años la industria me
llamó para dirigir laboratorios"–, pero si no podía investigar y publicar, no iba a aceptar. “Uber
lo entendió en seguida", dice.

Un coche que circule solo es un pequeño milagro de ciencia e ingeniería. En 2017 obtuvo la
ayuda y el presupuesto para afinar más su trabajo gracias al acuerdo con Uber: "Mis estudiantes
venían conmigo y podían hacer las tesis, todo lo que hacemos puede publicarse y la labor del
laboratorio debería ser importante para el programa".

El reto de Urtasun con la conducción autónoma es hacer pensar al coche: "Típicamente en la


industria los algoritmos de inteligencia artificial que se usan son muy simplistas y no hacen
razonamientos. Los algoritmos que hacemos nosotros sí razonan y toman decisiones. No es el

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único reto. La ingeniería de meter un ordenador potente dentro de un coche no es poca cosa,
más cuando debe funcionar siempre y al margen de la fiabilidad de la red. Otro drama para
avanzar en la conducción autónoma es el mapeado. Un coche que va solo no necesita leer un
mapa como el de Google Maps. Tiene que "ver" cómo es su alrededor: "Necesita tener el mundo
en tres dimensiones para que pueda saber dónde está con gran precisión: tienen carriles, línea
continua doble, quién tiene preferencia", dice Urtasun. Sus algoritmos permiten también hacer
este trabajo más fácil.

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Texte 6

Las comunidades autónomas comienzan la implantación de la aplicación Radar Covid


Canarias afirma que tiene previsto lanzar la versión completa este mismo fin de semana, y
Andalucía, Cantabria, Aragón y Extremadura la han puesto en marcha en fase de pruebas
Guillermo Vega
Las Palmas de Gran Canaria - 20 ago 2020 - 17:38 CEST

Un usuario descarga la aplicación móvil Radar COVID.EFE

Primeras puestas en marcha de Radar Covid en las Comunidades Autónomas. El Ministerio de


Sanidad, Consumo y Bienestar Social ha explicado este jueves que Andalucía (en dos
provincias, Málaga y Almería), Cantabria, Aragón y Extremadura han arrancado en sus
respectivos territorios la app Radar Covid, si bien estará “en fase de pruebas”.

Donde sí se lanzará de forma inminente de forma completa será en Canarias. Fuentes del
Gobierno autonómico han informado este jueves de que la aplicación de rastreo está lista para
lanzarse a falta de solucionar “algunos flecos tecnológicos” y que se prevé su implantación total
este fin de semana o, a lo sumo, a principios de la próxima, lo que incluye la explicación a todos
los turnos de los equipos de rastreo cómo dar los códigos a los pacientes. De ser así, el
archipiélago sería la primera comunidad autónoma en la que Radar Covid estaría plenamente
operativa y que sería capaz de detectar casos reales y emitir códigos reales para la detección de
positivos.

En estos momentos, el resto de comunidades autónomas han manifestado su interés en adoptar


la herramienta, informó el Gobierno en una nota de prensa, y están llevando a cabo el trabajo
técnico necesario para integrar la aplicación con sus sistemas sanitarios para poder ponerla en
marcha a lo largo de las próximas semanas. El director del Centro de Coordinación De Alertas
y Emergencias Sanitarias (CCAES), Fernando Simón, ya anunció el pasado lunes 17 de agosto
que 13 de las 17 comunidades más Ceuta y Melilla están en proceso de implementación de la
app de rastreo del coronavirus Radar Covid y que de ellas, “tres o cuatro” la tendrían operativa
antes de septiembre.

El funcionamiento de Radar Covid es sencillo, al menos en apariencia. Cuando los terminales


móviles de dos usuarios de la app están durante al menos 15 minutos a una distancia inferior a
dos metros, intercambian datos a través del bluetooth. Estos ficheros se guardarán en sus
móviles durante 14 días. Si a un usuario le diagnostican como positivo por coronavirus, y su
comunidad autónoma ya ha activado los protocolos, el médico le suministrará un código
alfanumérico aleatorio. Cuando lo introduzca voluntariamente en la aplicación, los usuarios con
los que haya tenido ese contacto estrecho ―cuyos teléfonos revisan dos veces al día la lista de
esos códigos― recibirán una alerta: “Has estado en contacto con una persona contagiada de
covid-19″.

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Texto 7

CincoDías

La pandemia frena hasta los andares del cerdo ibérico


PAZ ÁLVAREZ - Madrid 13 FEB 2021

El cierre y las restricciones de la hostelería han ocasionado una caída de las ventas

Es uno de los emblemas de la marca España. De momento, único en el mundo. Y del


cerdo ibérico hasta sus andares son elegantes. Poco a poco, el jamón ibérico ha ido
ganando espacio en las tiendas gourmet y en los restaurantes más exclusivos del
planeta. Incluido España, el principal mercado de consumo de productos ibéricos, una
industria que mueve 2.000 millones de euros al año, y que representa el 8% de la
industria cárnica española, cuarto sector industrial del país.
Los datos los ofrece Antonio Prieto, presidente de la Asociación Interprofesional del
Cerdo Ibérico (Asici), quien asegura que la pandemia ha frenado la expansión
internacional, aunque las exportaciones durante el año pasado apenas cayeron un 0,3%.
Si se compara con el ritmo de crecimiento del 25% que había en 2015 supone un
retroceso considerable.
Sin embargo, lo que se ha desmoronado es el consumo interno, sobre todo debido al
cierre y a las restricciones en la hostelería, uno de los principales canales de venta de
los productores de ibéricos. “Está siendo un tsunami, y está afectando de distinta manera
a las empresas que nos dedicamos a ello”, afirma Tanacho Carrasco, director general
de Carrasco Ibéricos, quien asegura que “los que tenemos más marca y nos centramos
más en la restauración estamos sufriendo más que las marcas que están en
supermercados, aquellas que venden productos de cebo”.

También calcula que la caída de las ventas en 2020 se situó entre el 35 y el 40%. “Y eso
es una barbaridad”, afirma Carrasco, “Es un bofetón el que nos estamos llevando”.
Más prudente en cuanto al descenso de las cifras se muestra Eva Sánchez, directora de
comunicación de Fisan, quien detalla el retroceso entre un 10 y un 15%. “Nuestra
materia prima tiene un precio elevado y al no consumirse por las restricciones de la
hostelería ha tenido que bajar. Tampoco ha habido celebraciones, y eso se ha notado,
porque en cualquier boda siempre hay un jamón”. Pero ante la adversidad, lo que ha
hecho la mayoría de las empresas es volcarse en el negocio online. “Sabemos que hay
que adaptarse a las circunstancias, y la venta en charcuterías respondió bien en Navidad,
pero tuvimos que darle un impulso a la tienda online. Esta crisis nos ha servido para
digitalizarnos”, asegura Sánchez.

De hecho, el crecimiento del comercio online en esta industria, según datos de la citada
asociación, ha aumentado en este tiempo un 150%, “y aunque no repara lo que no se ha vendido
en la restauración, mitiga la caída”, señala Prieto. Sin embargo, hay quien cree que la tienda
virtual no es la panacea en este tipo de productos.

Lo afirma José Gómez, brand manager de Joselito, quien asegura que el mercado español
está destrozado. “El jamón es de tocarlo, es de tienda física y la venta en este tipo de
establecimientos ha funcionado bien en la pandemia. A pesar de la caída de la hostelería,
nosotros estamos capeando la crisis porque ya teníamos montada una estructura en el mercado

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exterior, donde hemos subido cerca de un 40% y estamos presentes en 57 países”. La crisis les
ha permitido agudizar el ingenio y lanzar al mercado una nueva línea de platos cocinados a
través de la marca Joselito Eats.

De reinvención también habla Francisco Espárrago, presidente de Señorío de Montanera,


“Apostamos por tener una buena red de venta online, además de por la diversificación
industrial”, señala el productor, que señala otra de las tablas de salvación para su empresa,
como es el mercado asiático. “Tenemos demanda en Corea, en Japón y en China,”, asegura.

Dentro del arrastre que está teniendo la crisis de la hostelería, se prevé que para este año la
industria del cerdo ibérico ingrese 1.800 millones de euros, principalmente mediante el
comercio de proximidad, de la tienda virtual y del mercado exterior, con la mirada puesta en
China.

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Texto 8
La nueva normalidad dispara la fiebre del «caravaning»

El interés por esta forma de viajar, que garantiza distanciamiento social y evita
aglomeraciones, se ha disparado en esta atípica temporada

Alrededor de un millón de personas se movieron el año pasado en autocaravanas por


España donde el «caravaning» se ha convertido en una opción cada vez más
demandada. Estamos aún lejos de los números que existen en otros países europeos como
Alemania o Francia, pero con un crecimiento importante tanto en el parque móvil como
en el alquiler de estos vehículos. «Es una opción que no es de masas, que eligen personas
a quienes les gusta viajar y moverse, que buscan nuevas formas de ocio. Tiene una parte
de aventura que a todos nos gusta», afirma José Manuel Jurado, presidente de Aseicar,
la patronal del sector.
Y este año, con la situación tan especial que estamos viviendo por causa del Covid-19, el
«caravaning» se perfila como una muy buena opción vacacional por la seguridad e
independencia que proporciona. «Es una forma de viajar que garantiza el distanciamiento
social y se evitan las aglomeraciones», matiza Jurado. Son muchos los que por primera
vez se están acercando este año a esta opción de transporte y gracias a ellos será posible
salvar la temporada. « La mitad de los alquileres eran de extranjeros y es un cliente que
no vamos a tener este año pero se compensará con los nuevos usuarios nacionales», añade.

El parque móvil de este sector en España es de 300.000 vehículos de los cuales 60.000
son autocaravanas, 10.000 campers y los 230.000 restantes caravanas. El año pasado se
matricularon 25 autocaravanas al día, cifra récord. En Alemania, por ejemplo, hay
530.000 autocaravanas y 680.000 caravanas. La flota de alquiler en nuestro país es de
5.500 vehículos con una media de 120 días de alquiler al año por vehículo. En el año 2010
había 180 áreas para autocaravanas en el territorio español y este año encontramos
alrededor de 1.000. En los meses de verano la ruta media de estos viajes es de 17 días con
150 euros de gasto diario, según los datos facilitados por Aseicar.

En este sector hay empresas de venta, alquiler, reparaciones, distribuciones y fabricantes.


Todos ellos vivieron con preocupación el parón de la cuarentena una vez que había
muchos alquileres reservados para abril y mayo. «A día de hoy estamos mejorando
notablemente, la gente mira el caravaning como las vacaciones más seguras después de
todo lo que ha pasado. Las reservas para verano van bien y superan las expectativas»,
afirma María Fonfría, responsable de Marketing de Caravaning K2.

El perfil de clientes que tienen varía según el departamento. En venta, con una edad
superior a los 40 años y entre ellos hay muchos extranjeros con viviendas en España. En
alquiler el usuario es más diverso, «puedes encontrar a mayores de 50 años queriendo
probar esta experiencia o a grupos de amigos de 25 años. Al fin y al cabo, alquilando una
autocaravana gastas lo mismo o incluso menos que yendo a un hotel y alquilando un
coche», puntualiza Fonfría.

La inversión en la compra de una autocaravana ronda los 60.000 euros, en función del
tamaño y el modelo del vehículo, de ahí que muchos usuarios opten por el alquiler si no
pueden utilizarla mucho.
Entre los clientes destacan «gente joven que hace mucho deporte, como surfistas y
triatletas que llevan mucho material con ellos, e incluso esquiadores que se instalan a pie

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de pista. Son personas que disfrutan de la actividad al aire libre», indica Cristina Ventosa,
la responsable de Yescapa. En esta plataforma de alquiler de autocaravanas entre
particulares, las consultas se han disparado y hubo récord de visitas el pasado 31 de
mayo. «Tras 70 días confinados todos buscamos el aire libre, el contacto con la naturaleza,
desconexión de lo que está pasando. Queremos estar más aislados y el caravaning es la
opción más fácil donde además se garantiza la seguridad sanitaria», afirma Ventosa.

ABC - Belén Rodrigo - MADRID 15/06/2020

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Texto 9

La librería de barrio se arma contra Amazon y defiende su labor “esencial”

El lema Mi librería es de barrio, escogido para celebrar este viernes el día de estos
establecimientos, es también una declaración de intenciones. Y de resistencia: frente a la
pandemia, los cierres y, también, Amazon. Ante las amenazas que oscurecen su futuro, los
libreros están festejando con una miríada de actividades en todo el país.
Al público piden participación y compras. Y al Gobierno, apoyo. […] La víspera de su fiesta,
las librerías recibieron una buena noticia. O, más bien, no tan mala: la facturación en los tres
primeros trimestres del año se redujo un 22,55%, frente al mismo periodo de 2019: de 299
millones a 232, según Cegal, la principal confederación del sector, que agrupa a un 40% de
estos establecimientos.
Considerando las semanas de confinamiento y la incertidumbre, las librerías descubren que han
aguantado mejor de lo que esperaban, aunque su catálogo ha bajado de siete millones de
ejemplares almacenados a 5,5. Además, la web Todostuslibros.com, la respuesta online a
Amazon de 181 librerías independientes acumula 2.499 pedidos cobrados, 999 reservas y 1.637
cheques-regalo. Es decir, 5.135 ventas en su primera semana de actividad comercial.
Sin embargo, además de una oportunidad, la Red sigue siendo un problema, al menos para las
librerías españolas: la pandemia ha puesto de manifiesto la brecha digital, que impide al sector
ser competitivo en las ya imprescindibles ventas online. “Hay librerías que aún no tienen ni
página web por ser pequeñas y tener miedo a la inversión, pero si no lo haces te deja fuera de
todo”, lamenta Manso, el portavoz de Cegal , que constata que “las librerías independientes
españolas no ocupan proporcionalmente en la Red el peso de las ventas que tienen en el mundo
físico”. Si bien “las ayudas públicas para tecnología han tenido hasta ahora dotaciones cortas”,
el sector tampoco se ha volcado en ello. El Observatorio de las Librerías de 2019 estimaba que
tan solo un 25,8% de estas tiendas usa Internet como vehículo de venta. De ahí la iniciativa de
Cegal de ampliar la web Todostuslibros.com como plataforma de comercio online: además de
las búsquedas sobre más de un millón y medio de referencias, ahora permite adquirir las obras
en toda España. […] La expulsión de muchas librerías del centro de las grandes ciudades, por
los altos alquileres, lejos de ser un contratiempo definitivo, refuerza el modelo hacia dónde
debe tender el futuro, según Manso. “Esto camina hacia las librerías de librero, negocios
personalizados, teniendo muy claro qué quiere tu cliente más próximo y adecuar tu fondo a ello,
y, a la vez, siendo hiperactivo con asociaciones, entidades y editores realizando actividades, ser
un agitador cultural de tu entorno... Todo ello permite arraigarte a tu barrio”, señala.
C. Geli, M. Bassets, L. Pellicer, T.Koch, El País, 14/11/2020

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Texto 10

Un cameo en "Gambito de dama" dispara las ventas de un fabricante de tableros de


ajedrez español

Luis Felipe Castilleja, Jordi Rubio- 16/02/2021 (Reuters)


-
Un fabricante español de tableros de ajedrez descubrió por casualidad que sus productos
protagonizan un cameo en la exitosa serie de Netflix “Gambito de dama”, y desde entonces
sus ventas se han disparado.

“Yo me enteré de casualidad: un buen día llegué a la oficina y un compañero de trabajo, Miguel,
me comentó que en Netflix habían sacado una nueva serie, que se llamaba ‘Gambito de dama’,
y que ya en el mismo tráiler aparecían algunos de nuestros tableros de Rechapados Ferrer”,
explica David Ferrer, de 30 años, que dirige Rechapados Ferrer.

La serie, titulada “The Queen’s Gambit” en inglés y basada en la novela de 1983 de Walter
Tevis, se estrenó en octubre de 2020 y se convirtió rápidamente en un éxito.

Cuenta la historia de la huérfana Beth Harmon, una joven prodigio del ajedrez, mientras se
enfrenta a una competición dominada por los hombres.

En un triunfal episodio final, la protagonista viaja a Moscú para enfrentarse a uno de los
jugadores estrella de la Unión Soviética. Es en esta escena crucial donde el distintivo tablero
de ajedrez de Rechapados Ferrer cobra protagonismo.

Los espectadores han querido hacerse con una pieza de la ficción, lo que ha impulsado las
ventas de la empresa, que ya se había beneficiado de un aumento de la demanda tras la
imposición de las duras restricciones por la COVID-19.

La empresa con sede en La Garriga, cerca de Barcelona, ya ha duplicado sus pedidos anuales,
pasando de unos 22.000 en 2020 a 45.000 para 2021, tras lo cual se ha visto obligada a trasladar
cualquier nuevo pedido a 2022.

“El consumo de tableros de ajedrez se nos ha disparado”, dijo Ferrer, cuyo abuelo fundó la
empresa en los años 50. “Tenemos el año completo ya, en términos de producción”.

Ferrer dijo a Reuters que el tablero que aparece en el final de la serie se ha convertido en uno
de los más solicitados, pero hasta ahora sólo está disponible a través de un distribuidor alemán.
Fue a través de este distribuidor que la serie —que se rodó en gran parte en Berlín— consiguió
los tableros.

Sin embargo, con la demanda en auge y el ajedrez más popular que nunca, Ferrer dice que la
empresa podría intentar vender el tablero también a través de otros canales.

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Texto 11

Galletas del siglo XV para revitalizar una comarca rural en Galicia

Lugar da Veiga se sitúa entre las empresas europeas que más crecen aplicando la economía
social en la elaboración de un alimento que ya comían los marineros hace siglos

El País - SONIA VIZOSO - 12 JUNIO 2021

En el interior de Galicia se hornean galletas inspiradas en una receta marinera del siglo XV al
calor de una fábrica pionera en conciliación y teletrabajo. La empresa Lugar da Veiga, SLL
nació en 2005 en Chantada (Lugo) con solo cinco empleados para cumplir el sueño de seis
hermanos, empeñados en revitalizar la comarca rural que los vio nacer aplicando los principios
de la economía social. Hoy factura 6,5 millones de euros, emplea a 83 personas y se sitúa entre
las empresas europeas que más rápido crecen: entre 2014 y 2019 lo hizo a un ritmo medio que
supera el 50%.

“El resultado de nuestro proyecto demuestra que la economía social y el rural tienen futuro”,
proclama Xosé Lois Lamazares, coordinador general de la firma, sobre un modelo de gestión
empresarial que no busca el lucro a toda costa y prioriza valores como la integración social, la
ecología o la participación democrática. Lugar da Veiga es una sociedad limitada laboral, en la
que los trabajadores pueden convertirse en socios o dejar de serlo cuando lo deseen. Así lo han
hecho actualmente 47 miembros de la plantilla, con una aportación que supone más del 70%
del capital social. Aunque no entren en la propiedad, los empleados tienen derecho a acceder a
la información sobre la marcha de la empresa y a participar en la toma de decisiones
relacionadas con la organización de la producción. Lamazares defiende que “apostar por un
modelo responsable desde el punto de vista de gestión empresarial no es una carga, sino que
aporta ventajas”. “Las personas están más implicadas”, explica el cofundador de Lugar da
Veiga.

Facilitar que los trabajadores concilien su vida personal con el trabajo es un objetivo
“importante” en la organización del día a día de la fábrica, afirma. De hecho, no tuvo que llegar
una pandemia para que se implantase el teletrabajo. Desde 2015 los empleados de oficinas
tienen la opción de trabajar un día a la semana desde casa sin ningún tipo de justificación. Por
motivos de conciliación, las tareas a distancia pueden ampliarse. La jornada laboral es continua
desde que se fundó la empresa. Se optó por esta fórmula pensando en “una mejor calidad de
vida”, explica la dirección de la empresa. Actualmente el 47% de la plantilla está integrada por
mujeres y la mitad son personas de más de 45 años.

Elaboradas de pan sin miga, las galletas marineras fueron ideadas hace seis siglos para alimentar
a los marineros y resistir sus largas singladuras. Cuenta Lamazares que para poder acudir a
proveedores locales en la compra de materia prima y servir así de motor de desarrollo de la
comarca, hubo que introducir algunas adaptaciones en la receta de las galletas marineras que se
fabrican en Chantada. Las que hornea Lugar da Veiga incorporan, por ejemplo, mantequilla y
aceite de oliva, aunque en los últimos años se han añadido otros ingredientes foráneos como la
quinoa. Se elaboran con productos naturales, sin aditivos, y de forma “semi artesanal”, apunta
el responsable de la empresa, ya que la producción, con una capacidad de 6.000 kilos al día,
“está mecanizada, pero no automatizada”.

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Los trabajadores del obrador se sirven de máquinas para amasar, recortar o envasar, pero sus
manos siguen siendo fundamentales en el proceso. Por eso todas las galletas son distintas y son
sus ojos los encargados de vigilar y decidir cuándo están en su punto para salir del horno. En la
búsqueda de reducir al máximo los residuos generados, los restos y descartes de galleta se
trituran y sirven de pienso al ganado de la comarca.

Estas tortas de pan sin miga que se fabrican en Chantada se venden sobre todo en el extranjero.
Más del 70% del volumen de negocio de Lugar da Veiga lo representan sus clientes de Portugal
y Reino Unido. The Financial Times la ha incluido este año por tercera vez en su ránking de las
1.000 empresas europeas que más rápido crecen. Hace solo seis años su facturación no
alcanzaba el millón de euros y actualmente rebasa los 6,5 millones. Parte de esas ganancias se
destinan a la organización de seminarios y charlas para predicar las bondades de la economía
social.

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Texto 12
El Netflix de la ropa llega a España

Varias empresas ofrecen alquilar ropa para vestir en el día a día, una tendencia surgida en EE
UU que utilizan sobre todo las mujeres y favorece la economía circular. Cada vez más jóvenes
apuestan por tener pocas cosas en propiedad y, en su lugar, pagar por lo que se usa un tiempo,
algo que se hace con la música y las películas (que ya se disfrutan en streaming y no en formato
físico) y también con los vehículos (en las grandes ciudades hay muchas marcas de alquiler de
coches y motos por minutos). Ahora, esta tendencia llega también a la ropa que se puede usar
a diario: desde hace unos meses, varias empresas ofrecen alquilar ropa para el día a día, una
iniciativa surgida hace una década en EE UU que utilizan sobre todo las mujeres y que favorece
la economía circular y reducir los residuos que provoca la industria de la moda. “Somos como
un Netflix del armario”, resume María José González, de Pislow, una de las compañías que
ofrece este servicio.
El sistema es sencillo: se paga una cuota al mes -que puede ir desde los 30 a los 150 euros a
cambio de recibir en casa una caja con tres, cuatro o cinco prendas de todo tipo. En casi todas
las empresas, la primera caja es sorpresa y a partir de ahí se puede elegir en base a los gustos
de la clienta. Esos vestidos, blusas y pantalones se pueden usar durante un mes y, después, se
devuelven a la marca, que envía otra caja con nuevas prendas y se encarga de llevar la ropa
usada a la tintorería y dejarla lista para que se la pueda poner otra persona. “Los nuevos
consumidores, sobre todo a partir de la generación Z, quieren llevar un look determinado pero
tan solo una vez o pocas veces. Esto viene impulsado sobre todo por Instagram, donde mucha
gente cuelga fotos con su estilo de vestir y repetir modelo no gusta al narcisismo de este tipo
de consumidor”, señala José Luis Nueno, profesor de Marketing del IESE Business School y
consultor de canales de distribución. “Esto se suma a un grave problema del comercio
electrónico, lo que se denomina wardrobing [juego de palabras entre armario y robar]:
consumidores que compran ropa para ponérsela una vez y luego la devuelven. Las marcas no
quieren acabar con una pila de ropa usada en un inventario, y por ello están empezando a valorar
los servicios de alquiler”, añade Nueno. El profesor señala que esta idea arrancó hace una
década en EE UU con Rent the runway (algo así como "alquila la pasarela"), una marca que ya
factura 140 millones de dólares anuales, y ahora está llegando a varios países europeos, entre
ellos España. [...]
Hace poco más de un año, Raúl González (33 años) y su esposa, la mexicana Mercedes García
(30 años), montaron una de estas nuevas empresas, Ecodicta, con sede en Madrid pero que
funciona solo online. [...] Mandan cajas con tres, cuatro o cinco prendas por 30, 40 o 50 euros
mensuales. [...] ¿Qué tipo de mujeres lo usan? “Un perfil de tipo ejecutivo o profesional que
requieren estar cambiando de ropa continuamente. Otro perfil es la ‘fashionista’ que quiere
recibir ropa nueva cada mes. El tercero es de la millennial que, quiere ropa pero está
concienciada de que hay que hacer algo por el medio ambiente”.

Miguel Ángel Medina, El País, 12/01/2020

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Texto 13

El Corte Inglés se transforma para evitar la decadencia

La compañía acelera su reinvención ante la feroz competencia digital y el cambio de hábitos


de los consumidores

El País - ÁLVARO SÁNCHEZ - MADRID - 10 MARZO 2021 –


El cementerio corporativo está lleno de grandes dominadores que no supieron adaptarse a los
nuevos tiempos. Nokia fue incapaz de desarrollar un sistema operativo que plantara cara a
Google y Apple, y terminó absorbida por Microsoft. Kodak se quedó descolgada del mundo de
la fotografía digital, y languidece tras su bancarrota. El Corte Inglés está lejos de un declive
similar: sigue siendo uno de los mayores empleadores de España, y cuenta con una potente
imagen de marca, pero las malas noticias se le acumulan. Los ingresos se estancaron antes de
la pandemia, y ha puesto en marcha el primer ERE de su historia para prescindir de entre 3.000
y 3.500 empleados.

¿Qué ha pasado para que uno de los grandes iconos de la distribución española dé ese paso?
Expertos y sindicatos esbozan una explicación multifactorial. El auge del comercio electrónico,
acelerado por los cambios de hábitos de los consumidores durante la pandemia, ha favorecido
a los nativos digitales frente a los dueños de grandes superficies. Los problemas de su sistema
de entrega de pedidos online son recurrentes. La sobredosis de ofertas ha restado atractivo a
periodos antaño boyantes como las rebajas o los descuentos de “los ocho días de oro”, que
ahora conviven con el Black Friday, el Cyber Monday y las promociones 24 horas en la red. La
conexión con los clientes menores de 30 años flaquea. El grupo no se ha internacionalizado
más allá de Portugal, quedando expuesto a los vaivenes de la economía española. Y tras la
muerte de Isidoro Álvarez, el pulso familiar en la cúpula de la firma entre el expresidente Dimas
Gimeno y sus primas, Marta y Cristina Álvarez Guill, como mínimo ha distraído energías.

Los tiempos de inauguraciones de la primera década del siglo parecen definitivamente


aparcados, y ahora el foco está puesto en reducir la sobrecapacidad de personal y metros
cuadrados, o como lo llaman desde la firma, “adecuar los recursos a las necesidades actuales”.

El éxito de su modelo, aupado a hombros del llamado milagro económico español, tocó hueso
con la Gran Recesión primero, y con la reclusión pandémica después. “Con los planes de
expansión en marcha vino la crisis de la construcción que se llevó por delante millones de
puestos de trabajo. Hubo un gran impacto en el poder adquisitivo de los ciudadanos, y eso se
notó”, explica Miguel Venegas, secretario general de Fasga, el sindicato mayoritario en la
empresa.

Desde entonces, entre la venta de divisiones como la de informática y ópticas, las jubilaciones
no cubiertas, las bajas voluntarias o las rescisiones de contrato, El Corte Inglés ha menguado
su personal hasta dejarlo en unos 88.000, más de 20.000 menos que en 2007. Para Venegas, los
cierres de centros derivados de las restricciones para frenar el virus tienen escasa culpa en la
situación de la empresa. “Diría que un 2% es la pandemia y un 98% el modelo”, afirma tajante.

La actual presidenta, Marta Álvarez, afirma en una carta incluida en su último informe no
financiero que la pandemia “ha puesto a prueba la capacidad de supervivencia” de la compañía.
Pero como recuerda en la misiva, también hay indicadores esperanzadores: en el último

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ejercicio antes de la pandemia, los beneficios, de 308 millones de euros, fueron los mayores
desde 2010 y la parte de alimentación y las ventas online han crecido durante la pandemia, pese
a problemas por la saturación de pedidos. Obligada a reducir la excesiva dependencia de las
ventas presenciales, ha dado pasos para mejorar la vía digital: los establecimientos se han
convertido también en centros logísticos para apoyar a los almacenes centrales. Y en 54
ciudades se ofrece la entrega del pedido en el mismo día.

Nuevas fuentes de negocio

La reinvención para diversificar las fuentes de negocio está en marcha. El último paso lo dio
esta semana, cuando anunció una alianza con MásMóvil para lanzar Sweno, un operador virtual
de móvil y fibra que también será la marca bajo la que comercialice energía. Antes, en
noviembre, ya había acordado con la compañía de telecomunicaciones entrar en el negocio de
las alarmas para el hogar.

La lista es más amplia: en octubre constituyó El Corte Inglés Real State para acometer
“proyectos de remodelación de instalaciones y reformas de viviendas”. En diciembre anunció
que ofrecerá servicios de logística a terceros, negocia la fusión de su división de viajes con
Logitravel y Soltour, y a través de Sicor ofrece servicios de seguridad y de limpieza de edificios.

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Texto 14

España competirá con Italia y Grecia para captar 190 millones de turistas europeos
La mala situación sanitaria del norte de África relega a Túnez, Egipto o Turquía
Cinco días –Carlos Molina. Madrid, 4 MAYO 2021

La campaña de vacunación en los grandes mercados emisores de turistas y la


mejora de la situación sanitaria ha despertado el optimismo entre el sector turístico
español, hundido en un clima depresivo tras trece meses consecutivos de parálisis,
que han acumulado millones de pérdidas en las cuentas de resultados de hoteleras,
bares, restaurantes, agencias de viajes y transporte. Si el pasado verano (junio a
septiembre incluidos), España tan solo recibió 6,1 millones de viajeros, la
previsión para este ejercicio es que la cifra se triplique hasta los 18 millones de
turistas. Pese a ello, la llegada de viajeros se quedaría apenas en un 50% de los 37
millones recibidos en el verano de 2019, en un escenario prepandemia.

Pero España no está sola en esta competición por atraer viajeros europeos, que si
ya eran tradicionalmente los más fieles a España, ahora lo serán mucho más,
siempre y cuando les convenzan los precios y las condiciones sanitarias. Los
grandes destinos españoles van a tener que competir con Italia, Grecia, Chipre o
Malta para atraer a turistas de la UE ansiosos por viajar tras más de un año de
encierro. La competencia procedente del Norte de África (Turquía, Egipto, Túnez
o Marruecos), que floreció desde 2012 gracias a las bajadas de impuestos y de
precios no va a suponer un reto este año, toda vez que la situación epidemiológica
es sensiblemente peor que en otros destinos europeos y los viajes a esos destinos
serán prohibidos o desaconsejados por las autoridades comunitarias. Por lo tanto,
la batalla para atraer turismo europeo está entre esos cinco destinos que pujarán
por atraer a los 190 millones de turistas (menos de la mitad que lo recibido antes
de la pandemia) que se prevé que viajen en los meses de verano.

Al margen del Norte de África y otros destinos más lejanos, como Turquía, la
principal batalla de esos cinco países va a ser, aprovechando la tramitación
express del pasaporte sanitario, atraer viajeros de aquellos países en los que el
proceso de vacunación vaya mucho más rápido que en la UE. Es el caso del Reino
Unido, en el que más de la mitad de la población ya tiene una primera dosis de la
vacuna y en la que se espera alcanzar la inmunidad de rebaño a principios de
verano. El gobierno británico trabaja para instalar un semáforo con tres luces
(rojo, ámbar y verde). En cualquiera de ellos, los viajeros tendrán que hacer, como
mínimo, una PCR a la ida y otra a la vuelta. En 2019, España recibió 18 millones
de viajeros británicos, tantos como en todo 2020, y el objetivo es volver a
fidelizarlos.

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II- Correction de traductions générées par un
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faute manquante)

• Aucune faute ne porte sur la ponctuation.

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Texte 1

Texte en langue source

Maestros en el mundo de los aparatos conectados

Los algoritmos le están cogiendo el truco a predecir nuestro comportamiento, la inteligencia


artificial sigue aprendiendo, calculando y razonando a velocidad de vértigo, ya estamos dentro
del big data, y los objetos empiezan a despertar y a comunicarse con nosotros.

Neveras, camas, vehículos, piezas de fábrica, aparatos médicos y un sinfín de objetos cotidianos
e industriales están siendo equipados con microchips y conectados a Internet para mantenernos
informados de su estado, calidad y capacidad. También sobre nuestros hábitos y potenciales
necesidades. Sin embargo, ¿cómo se controla todo este tráfico de información? ¿quién tiene
acceso a ella y dónde queda nuestra privacidad?

Texte en langue cible -Traduction générée par un traducteur automatique

Maîtres dans le monde des appareils connectés

Les algorithmes éliminent l'astuce de prédire notre comportement, l'intelligence artificielle


continue d'apprendre, de calculer et de raisonner a une vitesse de vertige, nous sommes déjà
avec le big data et les objets commencent à se réveiller et à communiquer avec nous.

Des réfrigérateurs, des lits, des véhicules, des pièces d'usine, des dispositifs médicaux et une
foule d'objets quotidiens et industriels sont équipé de microchips et connecté à Internet pour
nous tenir informés de leur état, de leur qualité et de leur capacité. Aussi sur nos habitudes et
nos besoins potenciels. Cependant, comment tout ce trafic d'informations est-il contrôlé ? Qui
y a accès et ou est notre vie privée ?

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Texte 2

Texte en langue source

Gracias a la conexión a internet y a la inteligencia artificial, los objetos pueden enviar


mensajes, solicitar envíos o realizar gestiones de forma autónoma, entre otras funciones. Por
ejemplo, los sensores integrados en los edificios permiten recopilar datos sobre su uso y
así regular automáticamente la calefacción y la iluminación, ahorrando energía. Lo mismo
sucede con los electrodomésticos. Una nevera conectada puede avisarnos si se ha quedado
abierta o si se ha terminado la leche, por ejemplo.

A través de los sensores, los dispositivos están continuamente enviando información sobre
las preferencias de uso, la localización, posibles actualizaciones… pero también sobre nuestras
vidas. El principal objetivo de esta nueva tecnología es garantizar la seguridad de objetos y
personas. Sin embargo, para conseguirlo, los aparatos también registran toda nuestra
información personal sobre aficiones, opiniones, datos médicos, etc.

Por ejemplo, los sensores pueden alertar sobre escapes de gas, allanamientos o incendios, y los
relojes y “wearables” pueden avisar a los servicios de emergencias en caso de una crisis de
asma o infarto. Pero el precio que pagamos por esta seguridad son bases de datos creados con
nuestras rutinas. Por eso debemos preguntarnos: ¿qué es más valioso, la seguridad o la
privacidad?

[Sacado de “Internet de las cosas: cuando todo está conectado”, La Vanguardia, 01/03/19] Cette
précision n’est pas traduite et n’entre pas en compte dans l’évaluation.

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Texte en langue cible (traduction Google Traduction)

Grâce à la connexion Internet et a l’intelligence artificielle, les objets peuvent, entre autres,
envoyer des messages, demander des expéditions ou effectuer des opérations de façon
autonome. Par exemple, des capteurs intégrés dans les bâtiments permettent la collecte de
données sur leur utilisation et régulent ainsi automatiquement le chauffage et l'éclairage,
économisant ainsi de l'énergie. La même chose pour les appareils électroménagers. Un
réfrigérateur connecté peut nous avertir s’il a été laissé ouvert ou si le lait s’est terminé, par
exemple.

Grâce à des capteurs, les appareils envoient en permanence des informations sur les préférences
d’utilisation, la localisation, les actualisations possibles ... mais aussi sur nos vies. L’objectif
principal de cette nouvelle technologie est de garantir la sécurité des objets et des personnes.
Cependant, pour y parvenir, les appareils enregistrent également toutes nos informations
personnelles concernant les loisirs, les opinions, les données médicales, etc.

Par exemple, les capteurs peuvent signaler des fuites de gaz, des raids ou des incendies, et les
montres et les wearables peuvent alerter les services d'urgence en cas de crise d’asthme ou de
crise cardiaque. Mais le prix que nous payons pour cette sécurité, ce sont la création de bases
de données à partir de nos comportements quotidiens. Nous devons donc nous demander :
qu'est-ce qui a le plus de valeur, la sécurité ou la vie privée ?

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Texte 3

Texte en langue source

Los campus españoles van a lograr cerrar el presente curso académico gracias a las ventajas de
la tele enseñanza, pero el futuro inmediato pasa por transformar la metodología docente a los
nuevos entornos y herramientas.

“Muchos profesores están descubriendo las posibilidades de la enseñanza online; los


estudiantes, más acostumbrados a vivir en entornos digitales, se han dado cuenta de que es
viable y tanto unos como otros están comprobando que la organización de ciertos aspectos en
línea es mucho más efectiva”. Lo afirma Jesús González Boticario, referente de la educación
no presencial en España, vicerrector de Digitalización e Innovación de la UNED.

De la noche a la mañana, las clases presenciales fueron suspendidas sine die y los centros
tuvieron que ponerse las pilas en un fin de semana para diseñar un plan que permitiera cerrar
satisfactoriamente el presente curso académico: clases grabadas en vídeo, tutorías por
videoconferencia, materiales didácticos colgados, exámenes en línea...

Juanjo Becerra, viernes, 29 de mayo 2020, El Mundo

Texte en langue cible (générée par un traducteur en ligne)

Les campus espagnols vont réussir à clôturer l'année académique en cours grâce aux avantages
du télé-enseignement, mais l'avenir immédiat passe par la transformation de la méthodologie
d'enseignement en de nouveaux entourages et outils.

« De nombreux enseignants découvrent les possibilités de l'enseignement en ligne ; les


étudiants, plus habitués à vivre dans des environnements numériques, en avaient réalisé la
faisabilité et tous les deux prouvent que l'organisation de certains aspects en ligne est bien plus
efficace ». C'est ce qu'a déclaré Jesús González Boticario, référent pour l'enseignement en face
à face en Espagne, vice-directeur pour la numérisation et l'innovation à l’UNED.

Du soir au matin, les cours en présentiel ont été suspendus sine die et les centres ont dû mettre
leurs batteries un week-end pour concevoir un plan qui permettrais de clôturer l'année
universitaire en cours de manière satisfaisante : enregistrements de cours vidéo, tutorats par
vidéoconférence, matériel didactique publiée, examens en ligne ...

35
Texte 4
Texte en langue source

Pablo Isla: "La pandemia ha sacado la fortaleza de Inditex"

El presidente del grupo asegura que la compañía mantiene sus objetivos a largo plazo gracias
a su sólida posición financiera

ANTONIO MARTOS VILLAR


Cinco Días - Madrid 14/07/2020

El presidente de Inditex, Pablo Isla, ha sacado pecho este martes ante los accionistas del grupo.
Ha asegurado que la compañía ha demostrado la "fortaleza y flexibilidad" de su modelo de
negocio durante los meses de confinamiento por el Covid-19, en los que se vio obligada a cerrar
hasta el 88% de sus tiendas (el 95% en abril).

"La flexibilidad es algo inherente a nuestro modelo de negocio. Significa nuestra capacidad de
reacción y de adaptarnos a las circunstancias ", ha señalado Isla este martes durante la junta
general de accionistas de la empresa, que se ha celebrado vía telemática.

Inditex registró en el primer trimestre de su ejercicio fiscal 2020, transcurrido entre los meses
de febrero y abril, las primeras pérdidas de su historia a causa de la pandemia. Un resultado
neto negativo de 409 millones de euros, frente a los 734 millones que ganó en el mismo periodo
del año pasado.

El directivo ha subrayado así que el primer cuarto del curso ha estado "muy condicionado" por
el coronavirus y que, a 13 de julio, Inditex ya tiene el 94% de sus tiendas abiertas. La crisis
sanitaria ha provocado una revisión de la estrategia de Inditex, que implica acelerar la
digitalización y cerrar más tiendas.

Isla ha destacado que el grupo textil continúa con el desarrollo de su estrategia a largo plazo
que puso en marcha en 2012 y que se basa en tres ejes: flexibilidad, plena integridad entre la
tienda física y digital y la sostenibilidad.

Inditex se ha marcado como objetivo integrar la venta online y en tienda física en todos los
países donde opera, bajo la plataforma Inditex Open platform (pleno desarrollo en 2021). La
sociedad ha invertido más de 2.500 millones en tecnología desde 2012 (10.000 millones en total
incluyendo transformación de sus superficies y tecnología RFID).

La multinacional tiene ya integradas sus tiendas físicas y digitales en 72 mercados, los últimos
Argentina, Paraguay y Uruguay, a los que se unirá Chile en agosto.

En este contexto, destinará, hasta 2022, 1.000 millones de euros para impulsar la venta online
y otros 1.700 en mejoras y digitalización de las tiendas y la logística. Inditex prevé que las
ventas online supongan el 25% de la facturación dentro de tres años, frente al 14% actual.

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Texte en langue cible (générée par un traducteur en ligne)

Le président d'Inditex, Pablo Isla, a montré sa poitrine ce mardi devant les actionnaires du
groupe. Il a assuré que la société avait démontré la "force et la flexibilité" de son modèle
économique pendant les mois de confinement dus à Covid-19, dans lesquels elle a été contrainte
de fermer jusqu'à 88% de ses magasins (95% en avril ).

« La flexibilité est quelque chose d'inhérent à notre modèle commercial. Cela signifie notre capacité
à réagir, à nous adapter aux circonstances et à ne pas engager un pourcentage d'achat élevé à l'avance
», a déclaré Isla lors de l'assemblée générale des actionnaires de la société, qui s'est tenue a tenu par
télématique.
Inditex a enregistré au premier trimestre de son exercice 2020, qui s'est écoulé entre les mois de
février et avril, les premières pertes de son histoire dues à la pandémie. Un résultat net négatif de 409
millions d'euros, contre 734 millions qu'il a gagné à la même période l'an dernier.
Le textile disposait, au 31 janvier 2020, d'une caisse de plus de 8 000 millions, alors qu'au 30 avril, il
maintenait une situation financière nette favorable de 5 752 millions, contre 6 660 millions un an plus
tôt.
Le directeur a ainsi souligné que le premier trimestre du cours a été "fortement conditionné" par le
coronavirus et qu'au 13 juillet, Inditex a déjà 94% de ses magasins ouverts. La crise sanitaire a conduit
à revoir la stratégie d'Inditex, qui consiste à accélérer la numérisation et à fermer davantage de
magasins.

La société a inclus dans les résultats du premier trimestre une provision de 308 millions d'euros pour
son programme d'optimisation de l'espace, grâce auquel elle fermera des magasins plus petits pour
les regrouper sous des magasins plus grands. Sans la provision, les pertes auraient été de 175 millions.
Isla a souligné que le groupe textile poursuit le développement de sa stratégie à long terme qu'il a
lancée en 2012 et qui repose sur trois axes : flexibilité, intégrité totale entre le magasin physique et
digital et durabilité.
Inditex s'est fixé comme objectif d'intégrer les ventes en ligne et en magasin dans tous les pays où
elle opère, sous la plateforme Inditex Open (développement complet en 2021). L'entreprise a investi
plus de 2 500 millions dans la technologie au cours des cinq dernières années et plus de 10 000
millions depuis 2012 dans la transformation de ses surfaces et de la technologie RFID.
Dans ce contexte, il allouera 1 000 millions d'euros pour booster les ventes en ligne et 1 700 autres
en magasins et en logistique jusqu'en 2022, année où il vise à ce que les ventes via le web pèsent plus
lourd que celles des établissements.

Le conseil a approuvé les comptes 2019 et le paiement d'un dividende imputé au bénéfice 2019 de
0,35 euro, 60% de moins que celui distribué l'an dernier et qui sera versé à partir du 2 novembre. La
société a suspendu la distribution du dividende extraordinaire de 1 euro dans la partie prévue pour
cette année. Cela devait être payé en 2019, 2020 et 2021, mais maintenant ce sera en 2019, 2021 et
2022.
«En 2019, nous avons maintenu une situation financière solide, ce qui nous permet de combiner
l'investissement dans la croissance de l'entreprise avec la génération de trésorerie et une politique
distribution de dividendes attrayante », a souligné Isla. Inditex a enregistré une croissance des ventes
dans une zone comparable l'année dernière dans toutes les zones géographiques et chaînes. "Nous
générons beaucoup de liquidités et la priorité est de réinvestir dans la croissance de l'entreprise avec
une politique de dividende attrayante", a déclaré Isla.

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Le directeur a également rappelé qu'Inditex ouvrira un nouveau magasin pour hommes dans le Passeig
de Gracia à Barcelone dans les mois à venir. , attaché à celui qu'il possède déjà de vêtements pour
femmes et enfants, ainsi qu'un bâtiment complet en octobre sur la rue piétonne de Pékin (Wangfujing),
qui sera l'une des plus importantes de la multinationale espagnole en Asie.

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III- Sous-titrage
Deux vidéos seront mises à votre disposition sur l’espace de cours Universitice

AEGISUB

Télécharger l’application AEGISUB

L’icône du logiciel se présente comme l’œil de Spiderman ;)

Lorsque l’appli est ouverte :

- Faire glisser le fichier


- se mettre sur vidéo
- se mettre sur audio : affichage ondulaire
- Affichage : affichage complet

- boutons pour zoom

Délimiter une zone à sous-titrer :

- à droite par une parenthèse rouge


- à gauche par une parenthèse bleue (que l’on récupère en cliquant ou en passant sur la
première barre rose rencontrée)
- taper le texte dans l’étiquette en dessous
- en tapant \N on peut revenir à la ligne-majuscule provisoire et enter
- Taper ENTER après l’écriture du sous-titrage pour passer à un 2ème sous-titrage.

En dessous
- grand affichage
- icone lecture en sélectionnant par ex. 1er sous-titrage permet de vérifier la séquence réalisée
- le compteur permet d’affiner à la main

Pour supprimer un sous-titre : clic droit


Pour ajouter une ligne de sous-titre : clic avec deux doigts sur le pad

Créer Fichier sous-titre


- aller dans Fichier
- enregistrer sous
- Attention il faut donner le même nom au fichier sous-titre qu’au fichier vidéo pour que VLC
les associent : le fichier apparaît sous la forme …….. .ass
- ouvrir avec VLC
- Menu sous-titres
- ajouter un fichier

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Avec Aegisub, si le sous-titre est trop long, l’étiquette le signale en s’affichant en rouge
On peut traduire des sous-titres existants
On peut entrer des sous-titres
On peut les faire apparaître dans des couleurs différentes, en gras…

Ocho Apellidos Vascos - Manifestación


https://www.youtube.com/watch?v=qlYYYQYDVPc

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IV-Traduction consécutive

Interprétation consécutive et simultanée – Quelle est la différence ?

L'interprète est un médiateur entre personnes se heurtant à la barrière de la langue.


Il transpose une pensée ou une expression d'une langue source dans son équivalent
dans la langue cible. Il doit restituer chaque élément sémantique (ton et registre),
ainsi que les intentions et les sentiments contenus dans le message que
l'intervenant de la langue source souhaite véhiculer à son interlocuteur parlant la
langue cible.

L'interprétation peut se faire en différents modes, les deux principaux étant le


consécutif et le simultané. Étudions chacun d'eux d'un peu plus près :

Interprétation simultanée
Lors d'une interprétation simultanée, les participants portent des casques et
l'interprète restitue les propos de l'orateur dans la langue cible le plus rapidement
possible, pendant qu'il parle. Pour cela, il est installé dans une cabine insonorisée
d'où il voit et entend clairement l'intervenant via les écouteurs, et il parle dans un
micro. L'interprétation simultanée dans la langue cible arrive dans les oreilles des
participants via leurs casques.

Normalement destinée aux congrès et aux conférences, l'interprétation simultanée


est un exercice très intense.

Interprétation consécutive

Dans l'interprétation consécutive, l'interprète traduit un discours après l'avoir


écouté - dans sa totalité ou en plusieurs passages, il parle après l'orateur en langue
source. Le discours est donc morcelé ; l'interprète se tient assis ou debout à côté
de l'intervenant et prend des notes. Ce système d'écriture n'obéit en principe à
aucune convention et chacun applique sa propre méthode. Dès que l'intervenant
s'interrompt, l'interprète traduit ce qui s'est dit dans la langue cible. Les discours
ou morceaux de discours devant être interprétés consécutivement sont assez brefs.
L'interprétation consécutive est souvent utilisée dans les négociations
commerciales.

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• Allez sur : https://webgate.ec.europa.eu/sr/
Dans la case Speech N°, tapez : 25407
Cliquez sur Apply
Ouvrez le fichier vidéo : « Descubre tus fortalezas »
et lançons-nous dans une traduction consécutive!

• “Los espacios de co-working familiar”: https://youtu.be/4otQtGiB0JA

• “El turismo se hunde en España”: https://youtu.be/A_P4_CkrGcA

• “Mindfulness para empresas y organizaciones” : https://youtu.be/OgSelXDA5R8

• “ Alley Happ: Comunicación no violenta y psicología positiva para mejorar las relaciones
empresariales” : https://youtu.be/wx219x8D-oM

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