Les personnages dans Les Échelles du levant

Atelier autour des personnages: Créez un petit atelier de discussion autour de votre personnage. Complétez ce tableau
en premier lieu pour vous aider à préparer l’activité. Préparez ensuite des supports pour mener une discussion avec la
classe (15-20 min)

Nom du Personnalité (valeurs / contre- Evolution du Lieux / objets Place du Concept(s) Extrait(s)
personnag valeurs qu’il incarne; personnage dans associés au personnage incarné(s) par choisi(s) (donner
tempérament, mentalité…) et l’oeuvre personnage dans l’intrigue le personnage: la page + les mots
e symbolique (aspect de la et dans la identité / du début et de la
société ou de l’Humain qu’il narration perspective fin) qui
incarne) et/ou culture représentent bien
+ explication le personnage ET
questions
d’analyse pour
explorer l’extrait et
l’identité du
personnage à
travers l’extrait

Clara (Malak)
Le père de C'est un "esprit rebelle.... Au début du L’objet qui est Le Le père
Ossyane profondément offensé" p.19- roman, le père de associé au personnage d'Ossyane: Personnalité du
(Sarah) Ossyane est personnage du père est très père:
20, fier de son héritage
présenté comme est la photo. La important dans - Turc
aristocratique de "prince, “Contre tout! Les
étant un homme photographie a une l’histoire non
petit-fils de souverain, très fier de sa symbolique très seulement car - Descendant lois, la religion,
descendant des grands famille et de son importante dans il s’agit du de souverain les traditions,
conquérants" p.56. héritage de prince l’histoire de père du et de grands l'argent, la
et de petit-fils de Maalouf. En effet, la personnage conquérants politique,
souverain photographie est principal mais Ottoman l'école... Ce
Il considère l'école comme
Ottoman. Nous réaliste et fiable c’est aussi serait trop long à
une grande industrie de énumérer.
pouvons voir qu’il dans le sens où les grâce à lui que - Prince
domestication de l'homme, et Contre tout ce
a une certaine photos sont prises Ossyane se
il offre à son enfant la même autorité sur ses sur le vif. C’est découvre et - C’est un qui changeait, et
éducation que la sienne. Le fils puisqu'il l’outil qui permet de découvre sa grand tout ce qui ne
foyer de son père est un choisit la manière créer le plus de propre homme changeait pas.
endroit où le père est très dont ils réalisme, c’est une identité. Son révolutionnair Contre «la bêtise
apprennent et symbolique du futur père le laisse e qui ne suit et le mauvais
strict sur l’éducation de son
veut que et du passé qui partir en pas la goût et les
fils. Il lui donne des cours par tradition ni cerveaux
Ossyane nous suit. Il s’agit France pour
matières, ils ont leur monde les propos encrassés»,
devienne un finalement d’un continuer ses
clos, l'atmosphère intérieure révolutionnaire. Il témoignage études et c’est communs. Il disait-il. Il rêvait
est différente de l'extérieur. A décide en authentique. La là bas qui est pour le de gigantesques
la fois il y a la rigueur que le quelque sorte le photo est commence sa multi chambardements
père a pour son fils. Mais en destin de son fils. spécifiquement quête culturalisme …” p.18 (esprit
Il se sent puissant associée au père identitaire et et épouse rebelle)
même temps l’ouverture
et reste à Adana car il crée avec ses se retrouve en même la fille
d’esprit. Le père est de Noubar, "esprit rebelle....
au début du instructeurs un club interagissant
paradoxal car il est une jeune profondément
conflit arménien de photographie où avec les
aristocrate mais en même mais plus tard sa ils partagent leur autres. arménienne offensé" p.19-20,
temps il a des idées famille est chassé passion pour la L'éducation tandis que
révolutionnaires. Il a un et il se retrouve photographie et les qu’a donné le son propre
esprit révolutionnaire global, au Liban. Ici, on différents appareils père "prince, petit-fils
mélange d’idées assez rencontre un de photos. Cette d’Ossyane à pays était en de souverain,
fermes sur sa manière de personnage passion est vue son fils lui a guerre avec descendant des
beaucoup plus lorsque la famille aussi permis les
voir la société et se mélange arméniens. Il grands
faible qui prend Ketabdar est forcée d'être ouvert
créent un personnage assez soin d’Iffet loin du de partir de leur d’esprit au laisse son conquérants"
paradoxale. monde et sans foyer et le père de monde et de enfant p.56.
contact avec Ossyane pense tout s’engager decouvrir
C'est un homme cultivé qui aucune personne. de suite à sauver dans la l’Europe et la “Lui, l'enfant,
se passionne pour les Il devient plus les dernières résistance France et le mon père, sortait
fermé et isolé. La photos et le dernier française laisse
nouvelles découvertes et peu. Il n'est
seule fois où on appareil se trouvant même si ce épouser une
approches de la femme juive jamais allé à
le revoit fier est en cachette qui dernier ne
photographie. lors du retour n'ont pas été l'était pas. meme si cela l'école. Il avait
d’Ossyane après encore récupérés etait vu ceci de commun
Sa relation avec Noubar, son la guerre lorsqu’il par les gendarmes. Le père joue comme avec d'autres
instructeur qui n'était que de revient à son père C’est comme si il aussi un rôle inacceptable marmots de
six ou sept ans son aîné, à comme l’un des sauvait la part du important ou dans la lignée ottomane,
plus grands passé qu’il pouvait plutôt sa mort societe
une époque où “une amitié c'était l'école qui
révolutionnaires encore récupérer et aboutit à ce arabe.
véritable, un amitié venait à lui. Les
de la guerre (ce prendre avec lui. que Ossyane
fraternelle entre un Turc et qui était se retrouve - C'était un premières
un Arménien devenait chose absolument le Les maisons dans hôpital esprit rebelle années, il avait
rare” p.39, démontre à la fois rêve du père de Ketabdar reflètent psychiatrique qui était eu un précepteur
son indépendance d'esprit et Ossyane). Plus car Salem contre tout ce en titre; puis, à
la personnalité et le
tard, il souffre voulait prendre qui pouvait
son manque de souci des caractère du père mesure qu'il
d’une maladie et l’héritage de trouver.
convenances. Cet homme de Ossyane qui grandissait,
finit par mourir son père et la
généreux est cependant si change comme les - Il voit dans divers maîtres
chez lui. maison
intègre qu'il devient un maisons à travers Ketabdar. Il se l’école une pour les diverses
véritable dictateur aux yeux l’histoire. En effet, débarrasse vaste matières. Il ne
de ses enfants, écrasés par donc de entreprise de recevait jamais
ses désirs. les deux maisons Ossyane les gamins de
sont présentées de lorsque ce domesticatio son âge, et n'en
manières dernier subit n de l’être visitait aucun, il
une forte humain, il
différentes. La offre à son n'avait pas
insolation.
première maison fils la même d'amis, pas de
Ketabdar qui se éducation fréquentations à
trouve à Adana est libre dont lui l'exception de
caractérisée par même a ses maîtres.”
son ambiance et bénéficié.
ses va et vient tout - Passionné “Mon père,
le temps par de par la voyez-vous, était
nombreuses photographie l'exemple même
personnes qui et la nouvelle de ce que l'on a
viennent. Cela technologie coutume
reflète le d'appeler un
-Décide du
personnage du père destin de ses despote éclairé.
et son enfance qui enfants et Eclairé, puisqu'il
était pleine de imposent les voulait pour nous
discussions et choses sur une éducation
d’amusements. En eux. d'hommes libres.
revanche , avec le Eclairé, puisqu'il
temps et le voyage prodiguait à sa
de la famille vers le fille le même
Liban , la nouvelle enseignement
maison Ketabdar qu'à ses fils.
est une maison Eclairé, aussi,
pestiférée, dans sa passion
considérée comme des sciences
étrange. Personne contemporaines
n’entrait ni ne et des arts. Mais
sortait de la maison. despote.
La maison était Despote déjà
exilée du reste du dans sa manière
monde et de la d'exprimer ses
société ce qui idées, d'une voix
reflétait le père de haute, précise,
Ossyane qui songe sans appel.
à la maladie dans Despote surtout
cette maison et qui dans ses
n’a plus de contact exigences envers
avec le monde suite nous, envers
à sa fuite d’Adana. notre avenir;
persuadé que
son ambition
était noble, il ne
se demandait
pas si ses
enfants avaient
le désir ou la
capacité de s'y
conformer.”

“Mon père sortait

peu. D'habitude,
au réveil, il se
penchait
seulement par
une fenêtre
ouverte, à
l'étage, respirait
l'air du matin,
promenait son
regard sur la
mer, la ville, les
pins, rien qu'un
coup d'œil
comme pour
vérifier qu'ils
étaient encore là.
Puis il descendait
les marches et
rentrait s'asseoir
au salon. Les
premiers
visiteurs ne
sauraient tarder.
Parfois même ils
l'attendaient
déjà.”

“Le matin,
lorsque mon père
se levait, il ne se
montrait pas –
même à moi –
avant d'être rasé,
coiffé, habillé,
parfumé, fin prêt
à sortir. Il
commençait par
recevoir son
barbier; puis,
s'étant préparé, il
entrouvrait sa
porte et appelait
ma sœur, afin
qu'elle vienne lui
"faire miroir".
C'est-à-dire qu'il
se tenait face à
elle, silencieux et
droit, comme
devant sa glace.
Et elle
l'inspectait.”

“Mon père est

turc, ma mère
était arménienne,
et s'ils ont pu se
tenir la main au
milieu des
massacres, c'est
parce qu'ils
étaient unis par
leur refus de la
haine”

“Mon père se
fera
collectionneur,
exclusivement, il
ne prendra plus
la moindre photo,
celle des
émeutiers aura
été la dernière; à
l'inverse, Noubar
deviendra
photographe
professionnel.”

“En dépit de
cette infortune,
notre maison
avait connu alors
quelques années
heureuses. C'est
certainement
 l'impression que
laissent les
photos de
l'époque. Mon
père en avait
conservé
plusieurs
centaines. Toute
une malle. Sur
laquelle il avait
fièrement tracé, à
l'encre sépia: "Le
Cercle
Photographique.
Adana. "

Salem
(Yasmine)
La grand-mère
Iffett (Youssef
S)