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I.SP. GOMBE
KINSHASA
CODE : EDU101
NOMBRE DE CREDIT :3
FILIERES : Toutes
MENTIONS : Toutes
AUDITOIRES : L1 LMD/Soir
SEMESTRE :1
Février 2024
O. INTRODUCTION
0.1.Objet et importance de l’U.E.
0.2. Objectifs de l’U.E.
Chapitre I: CADRE CONCEPTUEL
1.1. Recherche scientifique
1.1.1. Définition
1.1.2. Types
1.1.3. Les qualités fondamentales d’une recherche scientifique
1.1.4.Les exigences de la Recherche
1.2. Chercheur
1.2.1. Définition
1.2.2.Les qualités d’un chercheur
1.2.3.Son environnement
1.2.4. Règles éthiques
3.1. Généralités
‘3.2. Types de documents
3.3. Place de la recherche documentaire dans un travail
3.4. Comment mener une recherche documentaire
Chapitre IV : REDACTION ET PUBLICATION DES RESULTATS
DE RECHERCHE
4.1. La rédaction d’un travail scientifique
4.2. Etapes de son élaboration
4.3. Règles de présentation du travail scientifique
4.4. Types des travaux scientifiques.
CONCLUSION
O. INTRODUCTION
Parmi les missions révolues à l’enseignement supérieur et universitaire, la recherche tient
une bonne place dans le cursus de formation des étudiants(es).
C’est dans ce cadre qu’est prévue l’unité d’enseignement (UE) nommée Introduction à la
recherche et méthodologies de travail en L1 LMD au S1 avec le nombre de crédit 3.
0.1.Objet et importance de l’U.E.
Cette U.E. a pour objet de doter les étudiants des informations nécessaires sur la recherche
et les préparer à réaliser leurs travaux pratiques, dirigés et surtout à conduire un projet
tutoré.
Deux ordres de préoccupation président à cette U.E.
Primo : la loi fait obligation aux étudiants finalistes de Troisième Licence LMD.
Or l’observation a déjà montré que beaucoup de chercheurs et surtout les
étudiants, débutants, profanes, éprouvent bien de difficultés pour réaliser une recherche
scientifique et la réalisation des travaux pratiques.
Secundo : Au sortir de leurs études, c’est parmi eux que sortiront demain les
futurs chercheurs dont le pays aura besoin pour organiser des recherches scientifiques
orientés vers la solution des problèmes concrets auxquels est confrontée la société.
1.1.2. Types
Peu à peu la recherche fondée sur les théories fantaisistes a perdu le rôle
important qu’elle joue à l’origine et c’est la recherche appliquée qui occupe maintenant la
première place.
Dans ce cas, la collecte de données est faite pour générer des nouveaux
concepts généraux.
La recherche appliquée
C’est la recherche ayant un but déterminé en vue de servir l’humanité dans un
de ses besoins. On vise à l’application pratique de la connaissance scientifique ; c’est le
stade intermédiaire entre la découverte et l’utilisation quotidienne. La recherche appliquée
s’appuie sur la théorie pour générer des connaissances pratiques.
1.1.2.2. Selon le niveau d’approfondissement de l’étude du problème étudié
La recherche descriptive est chargée de décrire les caractéristiques de la réalité à étudier
pour mieux la comprendre. Dans ce type de recherche, les résultats n’ont pas d’évaluation
qualitative, ils ne sont utilisés que pour comprendre la nature du phénomène.
La recherche explicative est le type de recherche le plus courant, il est chargé d’établir des
relations de cause à effet qui permettent des généralisations pouvant être étendues à des
réalités similaires. C’est une étude très utile pour vérifier les théories.
1.1.2.3. Selon le type de données utilisées
La recherche qualitative fréquemment utilisée en sciences sociales, ne cherche
pas à quantifier ou à mesurer, elle consiste le plus souvent à recueillir des données verbales
pour une démarche interprétative. Il s’agit d’une forme de recherche avec une tendance à la
subjectivité, car toutes les données ne peuvent pas être entièrement contrôlées.
La recherche quantitative essaie de mesurer un phénomène, elle utilise des chiffres
pour exprimer les paramètres étudiés dans une population.
1. 1.3.1. La vérifiabilité
Pour être qualifié de scientifique, un énoncé doit être vérifiable. Cette
vérification doit être accessible aux autres investigateurs, ce qui permet de généraliser les
conclusions. La vérification se pratique à partir des faits, par des observations directes ou
indirectes à partir des conséquences déduites des observations par la méthode scientifique
et par l’expérimentation.
C’est par l’expérimentation qu’il est possible de faire la preuve de ce qui a été avancé dans
l’hypothèse.
Quelques obstacles peuvent empêcher un énoncé d’être vérifiable :
a) L’impossibilité matérielle et / ou les obstacles d’ordre déontologiques.
Exemple ; Supposons qu’il faille priver un enfant de sa mère à telle ou telle phase de
son développement pour vérifier une hypothèse bien précise concernant le rôle de
la relation mère-enfant dans l’acquisition du langage ; une telle expérience ne pourra
pas avoir lieu pour des raisons morales évidentes.
b) L’utilisation des concepts dont la définition n’est pas suffisamment univoque ou
opératoire
Exemple : Fausses explications et recours à des concepts mal définis ou passe-
partout.
En science, s’ils ne sont pas bien définis avec suffisamment d’univocité, certains
concepts risquent de ne pas avoir une valeur opératoire.
L’utilisation des termes ou expressions vagues pour désigner les relations
entre phénomènes ou leur degré d’importance.
Exemple : L’utilisation de termes tels que parfois, souvent, un peu, beaucoup…
c) L’absence des renseignements précis concernant les caractéristiques de la
population étudiée, les circonstances, le contexte.
1.1.3.2. La validité
Un énoncé scientifique doit tendre à la validité. La validité désigne la conformité
d’un élément réel avec sa représentation. Par représentation, nous entendons ici une
construction intellectuelle destinée à décrire, à expliquer ou à donner un sens à des
éléments de la réalité. Une telle construction intellectuelle se présente globalement sous la
forme d’énoncés. Pour être valides, ces énoncés doivent être en accord avec les faits
connus.
Exemple : on dit d’une information lue dans un journal qu’elle n’est pas valide
ou conforme à la réalité si, elle peut être démentie par un fait bien établi. Avant de pouvoir
énoncer un principe, une loi ou une propriété dont la portée se veut générale par rapport à
un domaine de la réalité, le chercheur devra recourir à un grand nombre d’observations ou
des résultats d’expériences.
La validité est une notion clé, elle concerne en effet les représentations
auxquelles le chercheur se réfère ou qu’il produit et elle concerne également les
instruments d’étude qui servent à construire ces représentations.
1.1.3.3. La prédictivité
Le scientifique ne se contente pas seulement de tirer des conclusions
permettant de généraliser et d’expliquer les phénomènes ; il s’intéresse aussi aux
prédictions. La prédiction permet de prévoir comment les généralisations seront rendues
opératoires dans une nouvelle situation. Pour faire des prédictions la science recourt aux
paradigmes (ensemble d’hypothèses fondamentales qui donnent naissance aux théories et
aux modèles).
1.1.3.4. L’exploitabilité
Expliquer, c’est connaître la raison d’un fait, c’est rapprocher les choses les
unes aux autres. La recherche scientifique ne peut se borner qu’à expliquer des données et
des lois, elle doit encore intégrer dans les théories et des modèles explicatifs.
En science, les théories et les modèles servent de fondement à l’explication
en augmentant ainsi le corpus des connaissances scientifiques.
1.1.3.5. La systématisation
La connaissance des faits singuliers et isolés ne présente en soi qu’un intérêt
relativement limité. La simple accumulation de données (sans relation entre elles) n’est pas
satisfaisante. Toutes ces informations doivent en effet être systématisées.
La systématisation intervient lorsqu’une recherche concerne plusieurs
hypothèses ou lorsqu’on effectue une synthèse à propos d’un ensemble de recherches.
L’avantage de la systématisation est évident. Connaissant une chose, on peut
essayer d’en découvrir d’autres par déduction logique. Il est intéressant à propos d’articles à
caractère scientifique d’examiner leur degré de systématisation.
La systématisation en science se fait au moyen de lois et théories. La loi
exprime une relation constante entre des phénomènes ou des faits. En disant que la loi
exprime une relation constante, nous voulons affirmer que cette relation est toujours la
même pour tous les lieux et pour les temps. La loi possède donc une valeur universelle. La
Les attentes vis-à-vis de la recherche sont très fortes pour accroître les
connaissances et améliorer la condition humaine. Le citoyen attend du chercheur une
intégrité absolue.
Mais, les scientifiques sont également des individus soumis à des nombreuses
contraintes tentations.
Selon, l’UNESCO, « Les Etats membres ne devraient pas perdre de vue que, pour
être efficace, la recherche scientifique exige des chercheurs qui l’accomplissent des qualités
d’intégrité et de maturité alliées à d’éminentes qualités morales et intellectuelles.
Les mesures de bonnes pratiques ont été identifiées pour s’opposer aux
inconduites :
- Disponibilité et accès pour tous aux données et sources
- Information des personnes se prêtent aux recherches cliniques
- Allocation explicite de la paternité des travaux
- Respect des collaborateurs
- Protocoles détaillés revus par les pairs
- Respect de l’indépendance vis-à-vis des financiers
- Evitement ou à tout le moins, déclaration des conflits d’intérêts.
1.2. Chercheur
1.2.1.Définition
C’est un professionnel dont le métier consiste à se livrer à des investigations scientifiques
continues et systématiques dans un domaine de savoir spécialisé bien déterminé.
1.2.3.Son environnement
La formation à la recherche et par la recherche est une mission de transfert des
connaissances et des compétences acquises au sein des structures de recherche.
Les activités de ces structures de recherche sur ce plan se concrétisent en particulier
dans les formations doctorales.
1.2.4.Règles éthiques
Les principes d’éthique en recherche font appel au respect de valeurs telles que
l’honnêteté, la fiabilité et la rigueur, l’objectivité, l’impartialité et l’indépendance, la justice
(notamment dans la reconnaissance de la contribution des autres), la confiance, la
responsabilité et la bienveillance, l’ouverture.
L’éthique de la recherche repose sur les trois principes fondamentaux suivants : le respect
de la personne, la bienfaisance et la justice.
Ces principes sont considérés comme universels. Ils transcendent les frontières
nationales, culturelles, juridiques ou économiques.
Quiconque est impliqué dans les études de recherche sur des êtres humains
doit comprendre ces principes et les suivre.
Si ces principes sont universels, les ressources nécessaires à leur application ne le sont pas
et elles ne sont pas distribuées de manière égale non plus.
➢ Pourquoi l’éthique de la recherche ?
L’éthique de la recherche vise la protection des êtres humains qui prennent part à la
recherche scientifique. « Elle est fondée sur le respect des personnes, le souci de leur bien-
être et de la justice ».
Quel est le principe général de l’éthique ?
Elle définit d’abord des « règles de comportement » relatives à l’interprétation des résultats
ou aux conflits d’intérêt. Elle définit ensuite différents « manquements à l’intégrité
scientifique » en matière d’obtention des connaissances, de travail de recherche et de
publication.
➢ Quelles sont les responsabilités du chercheur envers l’éthique en recherche ?
Le chercheur est tenu de soumettre le protocole aux fins d’examen à un comité d’éthique
reconnu. En outre, il doit veiller à ce que tout participant donne son consentement éclairé
avant d’être admis à prendre part à l’étude.
➢ Quelques manquements à l’éthique de la recherche
1. Le plagiat
C’est une faute d’ordre moral, civil ou commercial, qui peut être sanctionnée au
pénal. Il consiste à copier un auteur, ou accaparer l’œuvre d’un créateur dans le domaine
des arts, sans le citer ou le dire, ainsi qu’à fortement s’inspirer d’un modèle que l’on omet,
délibérément ou par négligence, de désigner.
Il est souvent assimilé à un vol immatériel
Elle est protégée par la loi, par exemple au moyen des brevets, des droits d’auteur et
d’enregistrements de marques, qui permettent aux créateurs de tirer une reconnaissance
ou un avantage financier de leur invention ou créations.
La propriété intellectuelle est composée de deux grandes catégories de droits, à savoir : la
propriété littéraire ou artistique que l’on appelle généralement le droit d’auteur ; et la
propriété industrielle qui regroupe les créations utilitaires.
Selon le système LMD, il est prévu de réaliser un projet tutoré. Celui-ci est une
modalité de travail pédagogique qui consiste en une mise en situation professionnelle de
l’étudiant, réalisée en mode projet, de préférence au sein d’un groupe d’étudiants, sous la
responsabilité d’un enseignant tuteur en vue de garantir la validité scientifique du projet. Il
est réalisé par une équipe-projet constituée de 3à 5 étudiants ou à l’extrême 4 à 6
étudiants.
2.1.2. Place d’un projet tutoré dans la formation
Il est une dimension essentielle de la formation. Il comporte trois dimensions
complémentaires :
➢ Il implique en effet la conception, la mise en œuvre et l’évaluation d’un
projet du milieu professionnel, qui répose sur une problématique validée
en formation (tuteur) ;
➢ Il se traduit par la redaction d’un rapport satisfaisant à l’ensemble des
exigences universitaires ;
➢ Il donne lieu enfin à une soutenance comportant un exposé suivi d’un
entretien avec le jury.
➢ Le degré d’intérêt
Il consiste à s’assurer si le sujet s’inscrit dans ses préoccupations, dans la sphère
de l’équipe ou du centre qui l’anime. Cet intérêt peut naître et se développer à partir de
plusieurs origines :
- Un plan de recherche d’ensemble ;
- Un problème immédiat auquel il faut trouver une solution ;
- Une expérience vécue ;
- Un besoin d’information urgent ;
- En prévision des problèmes qui se poseront dans les années à venir.
➢ La faisabilité de la recherche
sont moins fiers. Cela permet de poursuivre dans la voie d’une recherche réussie.
Après avoir examiné toutes ces stratégies, on peut faire appel à son imagination et à
son propre jugement.
2.2.2. Etat de la question ou revue de la littérature
En général, on met sous la rubrique « revue de la littérature » aussi bien le cadre
théorique que l’Etat des connaissances. Nous préférons les distinguer, car, dans la pratique,
l’état des connaissances sur le sujet est un chapitre qui doit être réservé à la revue, si
possible complète, exhaustive et critique des travaux spécifiques qui ont été faits sur le
problème que l’on veut traiter. On doit notamment y indiquer :
La méthodologie suivie
Les résultats obtenus et leur interprétation
La portée et les retombées de chaque recherche (prévues et réelles)
Les points faibles et les points forts respectifs.
Cette partie est extrêmement importante car elle permet de situer son rapport
personnel avec plus de précision, de réunir de façon synthétique ce qui a été fait de plus
pertinent et de plus récent sur le sujet et surtout de pouvoir s’inspirer d’approches et de
méthodologies différentes appliquées à un même problème.
2.2.3. Problématique
a) Définition
➢ Etude des cas : il s’agit ici du genre de problème qui nécessite l’étude complète,
détaillée et approfondie d’un nombre limité d’objets, d’individus,
d’événements…Par exemple, l’analyse du travail de direction du personnel à travers
l’observation des directeurs de personnel de dix grandes entreprises ou les études
des problèmes de transit dans le port d’Anvers, le cas des produits pétroliers…
➢ Problème de terrain (Field resarch) : c’est un type de recherche où l’on recueille les
données d’une façon directe, là où l’objet à étudier se trouve sur terrain, et dont les
éléments d’hypothèses, d’analyse, de conclusions, des théorisations proviennent
également du terrain (ethnologie, ethnographie,)
➢ Problème expérimental (lab-research) : comme son nom l’indique, il s’agit d’un
problème impliquant un travail expérimental (de laboratoire) pour son élaboration
et sa réalisation. Ici, l’observation se fait in –vitro, par reconstitution expérimentale.
Par exemple, l’influence de l’intensité de l’éclairage sur le rendement des
dessinateurs est un problème qui peut être traité en laboratoire (des dessinateurs
seront soumis à des différentes conditions d’éclairage à tour de rôle, pour ensuite
analyser la variation dans les rendements…) Ce genre de recherche a l’avantage de
permettre de contrôler à peu près toute la situation ou, à tout le moins, un
maximum de variables. La validité interne de telles recherches est généralement
très élevée de ce fait.
➢ Problème descriptif : certaines recherches peuvent n’avoir pour but que de fournir
une certaine connaissance plus ou moins précise sur un phénomène donné, donc
d’en donner une description qui n’en soit pas moins revêtue de toutes les garanties
de la valeur scientifique. Il s’agit de voir comment se comporte la variable
dépendante dans certaines conditions données (non manipulées), par exemple,
l’achat de micro-ordinateurs dans les magasins à escompte. La variable dépendante
sera « achat de micro-ordinateurs », il s’agira donc de dire comment ? qui ? …
achète dans ces magasins ce produit particulier.
➢ Problème causal : Ce type de problème appelle la réponse à un pourquoi. Il s’agit de
découvrir la cause d’une situation, d’un comportement, d’une transformation, d’un
fait inattendu… La bureaucratie et ses origines dans le secteur public, les facteurs
d’engorgements dans le port de Matadi…en sont des exemples. En général, on se
c) Formulation du problème
Toute recherche scientifique commence par la formulation du problème,
habituellement énoncé sous forme d’une question. La question ainsi formulée doit trouver
une réponse à l’aide de matériaux dont on dispose. Par conséquent, le problème doit
concerner un certain aspect du comportement ou de la situation à étudier.
Il peut arriver qu’on ait tellement accumulé un certain nombre de connaissance
au point qu’on n’a pas assez d’informations pour répondre à la question posée, ou bien
l’information dont on dispose est formulée de façon confuse, de manière qu’on ne sait pas
l’exploiter pour résoudre le problème qui se pose.
Il faut noter que les sources qui peuvent générer ou faire émerger un problème
sont nombreuses, notamment : les lacunes dans nos connaissances, l’observation des faits
existants, les résultats contradictoires, l’explication d’un fait et la réflexion.
Toute recherche devait, en principe s’appuyer toujours sur une théorie générale,
même contestable. Ceci a l’avantage de donner à la recherche un fil directeur sans lequel on
court le risque de ne pas dépasser les limites de la simple technique ou de l’accumulation
d’éléments.
2.2.4. Hypothèse
La solution de problème dans la recherche scientifique est basée sur
l’élaboration des hypothèses appropriées.
a) Définition
Pour quantité d’auteurs, l’hypothèse est une solution ou une réponse anticipée.
Une hypothèse est en quelque sorte une base avancée de ce que l’on cherche à
prouver. C’est la formulation proforma de conclusions que l’on compte tirer et que l’on va
s’efforcer de justifier et de démontrer méthodiquement et systématiquement.
C’est aussi une série de réponses provisoires mais vraisemblables vis-à-vis des
questions ou problèmes soulevés. Ou encore, c’est une affirmation à priori relative à la
réponse à la question fondamentale qui découle du problème à étudier.
En bref et d’une façon très générale, on peut dire qu’une hypothèse est une
supposition que l’on fait d’une chose ou non et dont on tire une conséquence
Des faits peuvent frapper l’observateur sans qu’il soit à même de formuler un
lien possible quelconque entre eux ; il doit chercher, approfondir, réunir d’autres éléments
pour aller plus loin.
Il faut ici se débarrasser de toue idée préconçue et de tout préjugé, c’est
l’observation et la documentation systématique, et elles seules, qui guident les
suppositions.
d). Types d’hypothèses
❖ Hypothèses induites
❖ Hypothèses déduites
Il faut que la science soit suffisamment avancée pour avoir des hypothèses
déduites, car elles doivent être déduites des relations connues ou des théories qui les
généralisent.
Selon leur degré d’élaboration, J.J. LOUBET De BAYLE distingue trois catégories
d’hypothèses : les hypothèses de recherche, les hypothèses de travail et les hypothèses
théoriques.
- L’hypothèse de recherche est celle qui est posée au début d’une recherche ; elle a
pour but d’orienter le travail initial, d’encadrer l’observation. Elle touche peu au fond
du problème puisqu’au début, les questions posées sur l’objet de la recherche, les
concepts sont vagues ;
- L’hypothèse théorique est formulée à un stade avancé de la recherche. Elle est prête
à être soumise à vérification et suggère les opérations à faire pour cette vérification.
Une bonne hypothèse est celle qui sera féconde et permettra un nouveau pas
(souvent très petit) dans la science.
a) Elle doit être une réponse à la question posée. Cependant « adéquate » ne veut pas
dire « exhaustive ». Une hypothèse n’expliquera, le plus souvent qu’une partie des
faits, et en science il ne faut pas craindre les longs cheminements;(Valide)
b) Elle doit tenir compte des connaissances antérieurement acquises et être de ce fait
vraisemblable. Certes, les meilleures hypothèses ouvrent de nouvelles voies, mais
elles ne contredisent jamais les résultats scientifiques acquis ;
c) Elle doit être vérifiable. Ce critère est le plus important et le plus chargé de
conséquences.
Il existe une fâcheuse habitude qui consiste à considérer comme synonymes des
termes tels que méthode, approche, technique…Il est donc important de définir ces notions,
car chacune a sa propre façon de contribuer au travail de recherche.
C’est l’ensemble des pratiques particulières que la science met en œuvre pour que le
cheminement de ses démonstrations et ses théorisations soit clair, évident et irréfutable.
Par méthode, nous entendons donc les façons de procéder, les modes opératoires directs
mis en jeu dans le travail de recherche.
Au sens philosophique, elle désigne l’ensemble d’opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les démontre et les
vérifie. On parlerait ainsi, par exemple, de la méthode sociologique, de la méthode
les valeurs, qui ont une place centrale dans l’orientation du comportement humain, ne
peuvent provoquer qu’une vision biaisée d’un phénomène.
➢ Méthode descriptive
Elle est définie comme une méthode qui consiste à analyser un phénomène et à présenter
convenablement tous les éléments qui le compose.
➢ Méthode explicative
Est celle qui a pour but de rechercher, à partir des données, des relations d’association
entre deux ou plusieurs variables. Font partie de ce groupe : la corrélation, la régression
simple ou multiple…Elle est utilisée pour ordonner, comprendre, expliquer les informations
contenues dans les résultats des enquêtes
➢ Méthode qualitative,
Elle porte sur des questions subjectives d’une manière objective et systématique.
Elle s’appuie sur l’entretien directif, l’entretien semi-directif et l’entretien non-directif.
(collecte des données)
➢ Méthode quantitative
Est une technique de collecte des données qui permet au chercheur d’analyser des
comportements, des opinions ou même des attentes en quantité. L’objectif est souvent d’en
déduire des conclusions mesurables statistiquement.
➢ Méthode déductive
Elle consiste à analyser le particulier à partir du général, à lire une situation concrète
spécifique à l’aide d’une grille théorique générale préétablie (par exemple, appliquer le
modèle de l’économie de marché libre à l’étude du système économique d’une société
primitive).
➢ Méthode inductive
Cette méthode est plus courante que la première, elle consiste au contraire, à tenter des
généralisations à partir de cas particuliers. On observe des caractéristiques précises sur un
Est une démarche scientifique qui consiste à contrôler la validité d’une hypothèse au moyen
d’épreuves répétées, au cours desquelles on modifie un à un les paramètres de situation
afin d’observer les effets induits par ces changements.
- L’observation
Et ce qui distingue l’observation scientifique d’avec une simple impression, c’est que la
première est recueillie méthodiquement à l’aide d’une liste d’éléments de contrôle (check-
list control ou grille d’observation).
1. Types d’observation
Selon la forme, l’observation d’une situation sociale ou d’un système peut être
soit désengagée, soit participante ; soit avouée, soit clandestine.
qu’il observe ; il est complètement dissimilé par rapport aux sujets qu’il soit observé, qu’il
soit derrière un écran à vision unilatérale entre observateur et sujet constitue la
caractéristique essentielle de ce type d’observation.
2. L’observateur participant est acteur du système qu’il étudie. Cela lui permet
d’obtenir des informations qui sans cela seraient inaccessibles, y compris l’information
concernant son expérience subjective propre. Ce type d’observation obéit aux principes
suivants :
• Donner une explication très brève et simple de son rôle et être disposé à
fournir plus de détails à quiconque serait intéressé ;
• L’explication doit être suffisamment générale pour couvrir toutes les catégories
de travaux à entreprendre. Cela épargne de fournir de nouveau une série
d’explications sur les activités ultérieures ;
• Rechercher parmi les personnes étudiées celles qui sont elles-mêmes des
observateurs habiles et qui sont bien placées pour observer (c'est-à-dire des
informateurs privilégiés) ;
• Ne pas viser à une « assimilation » totales. Cela n’est ni possible, ni désirable ;
• Faire preuve d’un intérêt amical à l’égard des personnes (sujets) et à l’égard de
leurs activités ;
• Ne pas être avare de son temps et entretenir des contacts fréquents ;
3. l’observateur avoué est identifié en tant qu’enquêteur par les personnes observées, alors
que l’observateur clandestin ne l’est pas.
Ces deux classifications se recoupent : l’observation désengagée peut être avouée ou
clandestine et il va de même pour l’observation participante.
Règles de l’observation
Elles se rapportent aux conditions préalables, à la procédure, au contenu ainsi qu’à la mise
en forme.
• Garder en mémoire une liste de contrôle des éléments qu’il propose d’observer.
b. La procédure
• L’observateur doit noter ses propres actions durant la période d’observation car il
fait lui-même partie du sujet d’observation.
c. le contenu
b) Questionnaire
Le questionnaire tout comme l’interview (ou l’entretien) sont tous deux des techniques
verbales typiques d’interrogation.
➢ Techniques interrogatives
Ils s’appuient en effet fortement sur la validité des témoignages verbaux. Ces
deux techniques de récolte des données n’en recèlent pas moins des différentes
importantes. En effet, les informations que l’on obtient par le questionnaire se limitent aux
réponses écrites des sujets à des questions déterminées à l’avance (standardisation), par
contre dans une interview, puisque l’interviewer et son sujet sont tous deux présents au
moment où les questions sont posées et où on y répond, il a donc l’occasion d’apporter un
plus grand soin à la communication des questions et à la recherche de l’information
(feedback). En outre, l’interview se trouve bien placé pour observer à la fois son sujet et à la
situation globale à laquelle ce dernier réagit.
Une enquête par entretien est celle au cours de laquelle on administre à une
population choisie. Ou à un échantillon représentatif de cette population, des
questionnaires préparés à l’avance. Elle est devenue la technique la plus utilisée pour la
recherche en sciences sociales et est employée aussi bien par des journalistes que par des
magistrats, de assistants sociaux, des chefs de personnel et toutes sortes d’autres
professions.
On utilise l’entretien aussi bien pour obtenir des informations de « fait » que
des informations « opinion » les informations de fait sont celles qui présente des caractères
objectifs et peut-être vérifiés à partir d’autres données (ex. pour qui avez-vous voté au
cours des élections présidentielles de 2011 ?). L’information d’opinion est subjective,
variable et impossible à contrôler. (Que pensez-vous de l’intervention des troupes de l’ONU
au Congo en 1960 ?).
1) Interview structurée
Dans les entretiens structurés par contre, chaque sujet est prié de répondre à
une série de questions, dont le nombres, l’énoncé et l’ordre ont été fixés à avance, et que
l’enquêteur a appris par cœur et lit sur un protocole d’entretien.
➢ Techniques documentaires
• Documents écrits ;
➢ Techniques d’échantillonnage
Les données que le chercheur collecte peuvent être de deux natures : les
données qualitatives et les données quantitatives.
Les données quantitatives sont celles qui se prêtent à la quantification (ex. taux
de participation électorale, taux de couverture vaccinale, etc.). Les études statistiques en
particulier portent sur les ensembles ainsi que sur les rapports qui existent entre les
ensembles.
Par contre les données qualitatives sont celles qui ne se prêtent pas facilement à
la quantification (exemple : opinions sur le rôle de l’opposition armée dans la construction
d’un Etat de droit).
2.2.6.Elaboration du plan
Après avoir défini le problème et fixé les objectifs de la recherche de façon assez claire
pour identifier les types de données dont il a besoin ; le chercheur élabore son plan de
recherche. Il se sert pour cela de son protocole de recherche contenant une liste
d’informations nécessaires dont il a besoin. Ce plan est essentiel au chercheur en ce qu’il lui
permettra de :
-se contenter exclusivement sur ce qu’il va dire ou le contenu exact des matières ou
questions à traiter ;
-coordonner les idées de matière logique et cohérente ;
-regrouper toutes les considérations sur un sujet donné ;
-faciliter le passage d’un point à l’autre.
Le plan de recherche doit être souple, parceque susceptible de retouche au cours de la
recherche. Il doit être distingué du plan d’exploitation qui lui est destiné à l’usage du
lecteur.
3.1.1. Définition
La recherche documentaire est une étape de travail à réaliser avant de se lancer dans une
étude empirique. Elle permet de collecter des données informatives grâce à l’étude de
documents officiels ou universitaires.
Pour collecter des informations à travers l’étude de documents, l’étudiant peut s’appuyer
sur plusieurs types de ressources : issues des bibliothèques, bibliographiques et issues
d’Internet.
1. La préparation
2. La recherche
3. La vérification
• Avant de vous lancer dans la recherche documentaire sur le sujet de votre enquête de
thèse ou de mémoire, il est primordial de bien analyser votre sujet de départ. Il s’agit
ici de délimiter le périmètre de recherche.
• Pour cela vous pouvez utiliser la méthode journalistique des 3QPOC : QUOI ? QUI ?
QUAND ? POURQUOI ? OÙ ? COMMENT ?
• Ces questions vous aideront à définir et connaître les divers angles de votre sujet. Il
sera ensuite plus simple de savoir quels documents vous allez avoir besoin pour
collecter des informations pertinentes par rapport à votre sujet.
• Des types précis de documents (thèses, mémoire, document graphique, projet de loi).
Formulation du sujet
Pour effectuer une recherche efficace, éviter les mots vides dans les moteurs de recherche
comme “Le, La, Les, Des, De, Du”.
Conseil
Pour trouver les bons mots-clés pour trouver un maximum d’informations, pensez à utiliser
un dictionnaire de synonymes. Celui-ci peut vous aider à élargir votre champ de recherche
en restant dans votre thème.
• L’auteur de l’étude, du livre ou de l’article, est-il fiable ? Qu’a-t-il écrit d’autres ? Est-ce
un scientifique diplômé et reconnu par la profession ?
• L’auteur fait-il parti d’une branche complotiste ou a-t-il déjà été accusé de “fake
news” ?
Du titre de l’ouvrage ou de l’article suivi d’une virgule. Celui-ci est mis en italique ;
Ensuite, celui-ci(titre) sera suivi du nom de la ville (du lieu) où l’ouvrage a été publié (lieu
d’édition) suivi d’une virgule ;
-Il sera suivi de la maison d’édition, d’une virgule, de la collection, d’une virgule, de l’année
de parution(d’édition). Après, celles-ci on mettra la virgule qui sera suivi de la page(p) ou de
la série de page(pp), complétée(s) par un chiffre(par exemple p.10) ou encore par un
intervalle de nombre(par exemple 20-24)
4.1.4. Notation des notes
Les notes sont des courtes explications qui n’appartiennent pas directement au travail,
mais qui sont utilisées pour une meilleure intelligence du travail. Elles visent à prévenir une
objection, à donner le sens du mot à indiquer une donnée bibliographique, etc.
Elles sont annoncées par un signe, une lettre ou un chiffre d’appel de note, placée entre
guillemets(encadrée). On y parle de notes ou références ou de notes bibliographiques.
Celles-ci comprennent les notes ou références intrapaginales, infrapaginales et
postpaginales(ou extrapaginales).
Les éléments constitutifs d’une référence sont présentés d’après le système adopté. Deux
écoles ou systèmes sont couramment utilisées :
➢ L’école francophone ou système traditionnel, numérique séquentiel ou
système de Vancouver ;
➢ L’école anglo-saxon, système Auteur et date ou système Harvard.
a) L’école francophone ou système traditionnel, numérique séquentiel ou système de
Vancouver ;
C’est un système de référencement bibliographique rependu dans les pays francophones
qui consiste à mettre les notes de référence en bas de page, c-à-d dans la zone de référence.
C’est l’infrapagination ou référence infrapaginale.
-Si la référence précédente est éloignée de quelques pages et s’il y a d’autres citations
d’ouvrages, on utilise op.cit. (opere citato=dans l’œuvre citée) ;
- S’il s’agit d’un article, on utilise loc.cit. (loco citato=dans la revue citée).
- Lorsqu’il s’agit de la présentation d’un ouvrage de plus de deux ou trois auteurs, tous les
auteurs sont cités ou seul le premier l’est, suivi de et al.
L’abréviation et al. Vient du latin et alii, signifie les autres. Remarquons qu’elles sont suivies
de point(.)
-L’emploi de s.d.
Il s’agit de comprendre que la maison d’édition a omis de signaler l’année d’édition du
document. Ainsi, pour apaiser les appétits des chercheurs, la tradition recommande
l’utilisation de cette expression afin d’éviter que l’omission de l’année ne soit attribuée à
l’auteur qui cite.
- L’emploi de s.l.(sine loco ou sans lieu)
Le lieu(ville) d’édition n’a pas été repris(e) dans la présentation du document publié..
4.2. Etapes de son élaboration
Il s’agit de l’élément particulier qui a fait germer la pensée de faire une étude,
d’approfondir ou de s’intéresser à quelque chose de précis. Cette idée de recherche peut
provenir d’au moins quatre sources essentielles.
✓ Une partie d’un ensemble en cours de recherche ou de développement et qui
nécessite un travail d’élaboration ou de classification.
✓ Un problème immédiat qui nécessite une solution à plus ou moins court terme.
✓ Un problème futur, probable, à contrer ou à minimiser : par exemple étudier
l’installation d’un service de comptabilité analytique pour éviter plus tard des
problèmes de maîtrise des coûts, ou encore étudier une projection des
développements de carrière du personnel pour éviter les plafonnements rapides,
des pléthores, des sous-qualifications…
✓ Un besoin d’informations, de connaissances plus précises sur un sujet donné ou sur
un aspect donné d’une situation.
En tout état de cause, il faut retenir que l’origine d’une idée de recherche
influence toujours le déroulement futur et les objectifs de celle-ci dans le sens où tout ce qui
sera entrepris devra contribuer directement ou indirectement à éclairer le problème originel
précis. On ne conduit pas de la même façon une recherche qui a pour but une étude de
marché et une autre qui vise à développer les possibilités théoriques d’application d’un
nouveau mode de gestion.
Après l’idée de recherche qui est en général une vision assez floue, simple et
incomplète de ce que l’on veut étudier, il convient de définir dans les grandes lignes, les
principaux objectifs poursuivis.
Les objectifs principaux doivent être précisés en termes d’étendre, de temps,
de moyens, de lieux…
Pendant que vous effectuez les étapes décrites ci-dessous, vous rédigez votre
travail. Les informations suivantes sur la structure de rapports de recherche concernent un
rapport type. Si le vôtre est un cas particulier, vous pouvez déroger de ces consignes.
- Page de titre ;
- In memorium ;
- Dédicace
- Introduction ;
- Partie théorique ;
- Résultat et recommandation ;
- Bibliographie ;
- Annexes
Présentation de résultats
Faires une phrase de transition pour mener à la question suivante. Tout au long
de la partie résultats, continuez à résumer et à actualiser fréquemment les informations
apportées au lecteur. Le lecteur ne devrait pas avoir à retourner en arrière pour récupérer
les points majeurs de votre développement.
• Soyez répétitif. Décidez d’une structure de phase qui présente le plus clairement les
résultats d’un type d’analyse et conservez cette structure de phrase pour tous les
résultats similaires.
4.3.2.1. Citation
Une citation est un extrait d’un passage, d’une idée d’un auteur dont on a lu
directement ou indirectement.
En cas d’une citation comprenant une longue phrase ou un long passage dont
certains éléments ne sont pas indispensables pour le chercheur, celui-ci remplace la partie
inutile par les points de suspension. Ces points de suspensions peuvent se situer soit au
milieu. Soit à la fin de la citation.
Les guillemets n’ont pas de place lorsque la citation de l’auteur n’a pas été
reprise fidèlement par le chercheur. Celui-ci a la latitude de modifier de style de l’auteur, la
phraséologie tout en maintenant absolument l’idée de l’auteur sans aucune altération. Ici,
on fait appel à la conscience du chercheur qui ne doit pas se permettre de copier l’idée ou le
passage d’un auteur sans en avoir indiqué les références.
S’il arrive de vouloir douter ou contredire l’idée d’un auteur, il est obligatoire de
présenter d’abord cette idée et son auteur. Il en est même lorsqu’on veut s’appuyer sur
l’idée d’un auteur. Dans tous les cas, l’indication de la source reste impérative. Le chercheur
doit toutefois éviter trop de citations rapprochées car cela diminue l’originalité du travail.
Il ne suffit pas seulement de citer une idée d’un auteur, faudra-t-il encore bien
indiquer la référence complète, de sorte que quiconque s’intéresse à l’obtenir puisse
aisément se retrouver.
a) Principes
➢ Principe d’uniformité
- La police ;
- La taille ;
- L’interligne ;
- Le lieu où l’endroit ;
- Le système.
1. La police
Il s’agit ici de la police de caractère. Il en existe plusieurs, mais les plus utilisées
sont :
▪ Arial ;
▪ Century Gothic ;
▪ Verdana ;
▪ Tahoma ;
▪ Arial Black ;
▪ Courier New ;
2. La taille
L’interligne acceptable est de 1,5 cm. Cette interligne doit rester la même pour
tout le travail.
Les éléments dans la référence bibliographique suivent l’ordre ci-après : les noms
de l’auteur, le titre de l’ouvrage, le sous-titre le cas échéant, le lieu d’édition ou de
publication, l’édition, l’année, le numéro de la page ou le nombre des pages.
Au sujet des numéros, seuls les numéros de renvoi au bas de la page ou enfin de
chapitre sont acceptés. Dans la bibliographie finale, il faut éviter de mentionner les
numéros. Le seul ordre exigé reste l’ordre alphabétique des noms des auteurs.
La notation est faite de manière à donner toutes les indications utiles sur un
auteur cité ou consulté. Il s’agit d’éléments suivants :
✓ Ensuite, celui-ci sera suivi du nom de la ville (du lieu) où l’ouvrage a été publié(lieu
d’édition) suivi d’une virgule ;
✓ Il sera suivi de la maison d’édition, d’une virgule, de la collection, d’une virgule, de
l’année de parution(d’édition).
✓ Après celle-ci, on mettra la virgule, qui sera suivie de la(les) page(s) référée par p
ou de la série de page(s) référée par pp suivi d’une virgule puis du numéro de la
page(ex.p.8) ou la tranche de la série des pages(ex.p.7-9) et suivi d’un point.
Les notes sont des courtes explications qui n’appartiennent pas directement au
travail, mais qui sont utilisées pour une meilleure intelligence du travail. Elles visent à
prévenir une objection, à donner le sens d’un mot, une donnée bibliographique ou autre.
Elles sont annoncées par un signe, une lettre ou un chiffre d’appel de note, placé(e) près du
mot à expliquer ou de la citation placée entre guillemets.
Il en existe plusieurs mais il faut retenir qu’on ne peut pas combiner deux
systèmes de référence dans un même travail.
Les formes de notation varient selon qu’elles sont portées sous la page, enfin de
chapitre ou dans la bibliographie finale.
Les notes correspondent aux numéros de l’envoi placés dans le corps du texte.
La succession de ces notes correspond à la succession de renvoi suivant l’ordre
des éléments tel qu’évoqué dans le principe des références obligatoires. La spécificité et la
caractéristique des notes infrapaginales sont liées à la position du prénom de l’auteur qui
vient avant le nom de l’auteur.
Exemple :
3. Finales
Nous avons dit que la bibliographie finale n’est pas numérotée. Il arrive par
ailleurs que le chercheur ait consulté d’autres sources en dehors des ouvrages
bibliographiques. C’est le cas par exemple des références prises sur le Web. Ces références
ne sont pas bibliographiques mais plutôt webographies. A ce titre, la page finale relative aux
références prises sur le web s’appelle webographie. En bas de chaque web sont
mentionnées les références complètes. Ce sont ces références qu’il faut placer en bas de
page ou dans la webographie.
Exemple :
Sic= faute rencontrée dans l’ouvrage. Il faut noter cela à côté de la faute.
e.g.=exemple
C’est le titre de revue qui est mis en gras et non pas le titre de l’article, qui lui
est plutôt entre guillemets. Les références pour les revues se présentent dans l’ordre
suivant : nom, post nom, « titre de l’article », in titre de la revue(en gras), volume numéro,
lieu, édition, année.
Exemple :
Dans ce cas une précision s’impose. Un livre qui comporte les mentions tomes
interdit à son auteur l’usage de volume. De même, celui qui est rédigé en volumes, ne fait
plus mention de tomes c’est-à-dire ou c’est l’autre
E. Cas particuliers
2. Si l’auteur est un organisme ou une institution, on met son nom ou son sigle
figurant sur la page titre à la place de l’auteur.
3. Quand il y a deux auteurs, on indique tous les deux et quand il y a plus de deux
auteurs, on mentionne et al ou et all ou encore et alii.
5. Pour les documents inédits comme thèse, mémoire, cours, manuscrits, textes
dactylographiés, syllabus, suivre l’ordre normal de référence en indiquant après
le titre : thèse, mémoire, cours, …inédit.
2. Titre de l’émission ;
3. Sujet (thème débattu) entre guillemets, ou souligné ;
4. Jour, date et heure.
Indication :
1. Noms de la cinématique ;
2. Numéro d’inventaire ;
3. Le réalisateur ;
6. Le format et la durée
cadre l’ayant accepté en stage et y suggérer les pistes de solution. Celui-ci, peut être
précédé par une étape d’imprégnation.
C) Le mémoire de Licence
C’est un travail scientifique qui sanctionne la fin du premier cycle dans le système
LMD. Il fait l’objet de défense par son auteur, et ce , dans tous les établissements
d’enseignement Supérieur et Universitaire.
d)Le mémoire de Master
Ce travail scientifique marque la fin du deuxième cycle dans le système actuel en
RDC.
e)La thèse de doctorat
Ce travail scientifique couronne la fin de la formation universitaire. C’est la phase
finale de tout cursus, l’apogée d’un long marathon universitaire. Sa
défense(soutenance) est une séance académique de grande envergure. Le titre qu’il
confère est celui de Docteur.
C’est une étude importante de recherche fondamentale qui a pour objectif non
seulement de prouver que l’on a assimilé les principaux concepts et les énoncés
théoriques en même temps que les principales méthodes et techniques d’une
discipline donnée, mais et surtout de produire des connaissances qui corrigent,
élargissent ou approfondissent celles disponibles à propos de ce problème.
f) L’article de revue
C’est une réflexion personnelle portant sur un thème de recherche donné et
pouvant varier de quelques unités de pages à plusieurs dizaines, mais sans jamais
atteindre la dimension d’un mémoire.
CONCLUSION
Au seuil de cet enseignement, l’étudiant(e) qui aura suivi ce cours avec succès est à
mesure d’expliquer correctement les concepts en rapport avec le travail scientifique