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Réflexions préliminaires

1
La maintenance

 Activités visant à maintenir ou rétablir un bien dans un état


(ou dans des conditions de sûreté de fonctionnement) en
vue d ’accomplir une fonction requise (cahier des charges à l’achat –
production)

 Résulte d’une combinaison de fonctions techniques,


administratives et de management.

Plan de maintenance

 Une combinaison de tâches visant à


» Éliminer
» Détecter
» Prévenir
les défaillances afin de maintenir la fiabilité d'un procédé ou
d’un équipement

 S’il est impossible d’éliminer, détecter ou prévenir, alors on


met en place des tâches de réduction des conséquences
des défaillances

2
Finalité

 Atteindre une disponibilité maximale des équipements à un


coût optimal (d’où stratégie à adopter; maintenance = 15 à 40 %)

 Dans les meilleures conditions de

» qualité du produit,

» sécurité,

» respect de l ’environnement.

 Devenir le LCP « Least Cost Producer »

Stratégies de maintenances
ACTIONS DE MAINTENANCE
d'après l'AFNOR

CORRECTIVE PREVENTIVE PROACTIVE


Conceptuelle

PALLIATIVE CURATIVE SYSTEMATIQUE CONDITIONNELLE PREVISIONNELLE Origine des pannes


Dépannage Réparation Calendrier Seuils prédéterminés (Prédictive) Amélioration
(Défaillance partielle) (Défaillance totale) Unités d'usage dépassés Evolution de paramètres
Analyse

Stratégie MBF
Motivations économiques

Motivations techniques
Techniques
Prévisionnelles

3
Pourquoi => Courbes de défaillance
Rodage initial
Baignoire Modèle D = 7%
modèle A = 4%

Aléatoire
Modèle E = 14%
Usure
Modèle B = 2%

Fatigue Mortalité infantile


Modèle C = 5%
Modèle F = 68%

Relatif à l’âge = 11% Aléatoire = 89%

Dispersion de la résistance à la fatigue


Temps de fonctionnement

350
300
Casse aléatoire
x 106 tours

250
200

150
100
50 L10
0

Roulements testés

4
Construire un Plan basé sur les modes de défaillance

Asset Health?

% des équipements (assets) dans l’usine,


ne présentant pas de défaut identifiable

5
Comprendre comment un équipement tombe en panne est
essentiel pour toute stratégie de maintenance

Les techniques prévisionnelle

 Analyse vibratoire
 Analyse des lubrifiants
 Thermographie infrarouge
 Contrôle des moteurs électriques en fonctionnement
 Contrôle par ultrasons
 Température, mesures d’épaisseur, endoscopie
 Stroboscopie

6
Exemples : Vibration

Exemples : Stroboscopie

7
Exemples : Thermographie IR

Exemples : Problème de moteur

8
Exemples : Ultrasons

L’analyse vibratoire
en maintenance
prédictive

9
Analyse vibratoire

 Machines rotatives
 Analyse de structures
 Défauts décelables :
» Balourd, alignement, jeu, roulement, engrènement, courroies,
graissage, frottement, résonance, structure, électrique, cavitation, ...

Les 5 composantes de l’analyse vibratoire

 La vibration générée par la machine


 Les capteurs et la mesure du signal
 Le traitement du signal
 Le diagnostic des défauts
 La détection des dégradations

10
Les 5 composantes
Capteur
Signal Temporel

Amplitude
Temps
FFT
Spectre

Amplitude
Collecteur/Analyseur
Energie globale Fréquence

Qu’est-ce que la vibration ?


 La vibration est le déplacement d’un corps par rapport à une
position de référence, provoqué par une force mécanique
non désirable.

Vibration d’arbre provoquée par le mouvement


de l’arbre autour de son axe de rotation
au sein d’un palier lisse (coussinet)

11
Qu’est-ce que la vibration ?

Vibration mécanique

F=mRω2 Amplitude
Un Cycle RMS Amplitude
Crête

+ Amplitude Cr à Cr

Fréquence attendue identique à la fRot machine


f = ordre 1

12
Traitement du signal (FFT)
• Vibration harmonique Amplitude

• Vibration périodique non Temps


Fréquence
harmonique

Amplitude

Amplitude
Tem
p
s nce
que
Fre

Amplitude
A (Cr-Cc)
A
Time

tps

T1 f1 f2 f3 f
T2
T1

Traitement du signal (FFT)


Vibration harmonique

13
2-Traitement du signal (FFT)
Vibration périodique non harmonique

Formes de représentation de la vibration mécanique :


le spectre

Vue en déplacement :
Accentue les basses fréquences

Vue en vitesse :
N'accentue aucune
fréquence

Vue en accélération :
Accentue les hautes
fréquences

14
2. Les capteurs
 Capteur de déplacement, de proximité, parfois appelé
proximitor
» mesure le déplacement relatif de l'arbre par rapport au palier, en
micron (µm)

 Capteur de vitesse
» mesure la vitesse de la vibration en mm/s

 Accéléromètre
» mesure l'accélération de la vibration en g

Les capteurs (suite)


Transducer
Connector
Transducer
Case

Spring

Transducer
Coil
Permanent
Magnet

Damping Fluid

Settle Time

Supply Voltage

MODEL 2115
Amplifier MACHINERY ANALYZER
20 - 30 Vdc
Preload Mass @
Insulator 2-8mA
Conductor C.C.
Piezoelectric
Crystal
Bias Voltage
10.5 Vdc
Base

Electrical
Insulator

CSi
Computational Systems Incorporated

15
Localisation des points de mesure

MNH MAH PAH PNH


MNV MAV PAV PNV

PxA
MxA

2 par roulement + 1 axial par arbre

3. Les trois règles du diagnostic vibratoire

 Chaque machine génère une vibration spécifique

 Les fréquences des vibrations sont déterminées par la


cinématique de la machine et sa vitesse

 Une mesure vibratoire présente de l’information en


provenance plusieurs composants

16
Spectre vibratoire typique
ROUL - Groupe frigorifi que
XR3931 -C3* Compresseur 3 axi al
4.5
Analyze Spectrum
01/10/ 97 10:04:15
4.0 (SST-Correc ted)
Plusieurs pics distincts RM S = 6.21
3.5 LO AD=10000.0
RMS Velocity in mm/Sec

RP M = 1996.
RP S = 33. 27
3.0

2.5 Pics spécifiques généralement liés

2.0
à des défauts specifiques

1.5
fonctions de la vitesse de la
machine
1.0

0.5

0 1000 2000 3000 4000


F requency i n H z

Schématisation d’une machine

SKF 7310
SKF 6310 SKF 6210

SKF 6309

Moteur asynchrone
Accouplement Pompe centrifuge
1480 RPM
Type périflex 7 aubes
54 encoches statoriques
48 barres rotoriques

17
Défauts majeurs attendus
 Moteur :
» Déséquilibre
» Jeu roulement / Structurel
» Roulements / lubrification
» Défauts électriques (isolation / pied boîteux / barres rotoriques)
 Pompe :
» Déséquilibre
» Jeu roulement / Structurel
» Roulements / lubrification
» Cavitation / aubes
» Garnitures mécaniques (!!!)
 Accouplement / Alignement

Calcul des fréquences attendues


Moteur Fréquence (Hz) Harmonique 2 Harmonique 3

Vitesse (RPM) 1480 24,67 49,33 98,67


Electrique (Hz) 50 100 200 300
Encoches (#) 54 1332,00 2664,00 7992,00
Barres (#) 48 1184,00 2368,00 4736,00

# Billes BPFO (Hz) BPFI (Hz) BSF (Hz)


SKF 6309 8 74,89 122,45 48,27
SKF 6310 8 74,89 122,45 48,27

Pompe

Vitesse (RPM) 1480 24,67 49,33 98,67


Aubes (#) 7 172,67 345,33 518,00

# Billes BPFO (Hz) BPFI (Hz) BSF (Hz)


SKF 7310 12 119,12 176,88 49,80
SKF 6210 10 100,96 145,71 65,71

18
Balourd / déséquilibre
Le balourd apparaît généralement
à l’harmonique de la vitesse de la machine

Déséquilibre

Résonance

19
Délignage
Le délignage apparait généralement
à 1, 2 ou 3 x la vitesse de rotation

Délignage

Jeu et usure

Le jeu apparaît généralement comme


plusieurs multiples de la vitesse de rotation

Jeu

20
Défauts de roulement
Quatre défauts de roulement

Défaut d’éléments roulants


(BSF)

Défaut de cage
(FTF)

Défaut de bague interne


(BPFI)

Défaut de bague externe


(BPFO)

Vibration générée par les défauts de roulement

Impacts sur
la piste externe

Impacts sur
la piste interne

Modulation du signal
de la piste interne

21
Défaut de roulement
Les défauts de roulement apparaissent
comme plusieurs pics liés
à la géométrie du roulement

Défaut roulement

4. Détection des défauts

 Niveau global : norme ISO 10816-3


ROUL - ROULEMENT
34407 - VENTILATEUR FONDEUR FOUR 3
06/06/01 HauteFréquence
13:18:23
A
06/06/01 20-60RPM Roul2
13:19:16

 Bandes de fréquence Pleine ech


8-20xRPM Roul1

4-7xRPM Jeu

250. %
2-3xRPM Align
de défau

1xRPM Balourd

Sub Harmonique

Valeur Globale

 Tendances V
N
H
V
N
V

22
Norme ISO 10816-3

Alarme sur le niveau global


Vibration totale de la machine : Cfr norme ISO 10816-3 BAL - OVENS MZ M10 -Tout
K4G2AW001 -VC* VENTILATEUR COUPLAGE HORIZONTAL
5
Route Spectre
04/21/94 11:27:45

GLOBAL= 6.50 V-DG


RMS = 6.51
4 LOAD = 100.0
T/M = 2075. (34.58 Hz)
RMS Vi tesse en mm/ Sec

Niveau global RMS


2

0
0 200 400 600 800 1000
Frequence en Hz
Marque: BPFO SKF 2313

Détecte généralement le balourd (souvent amplitude élevée)

23
Alarme sur Niveau global
Vibration totale de la machine : Cfr norme ISO 10816-3
BAL - OVENS MZ M10 -Tout
K4G2AW001 -VC* VENTILATEUR COUPLAGE HORIZONTAL
5
Route Spectre
04/21/94 11:27:45

GLOBAL= 6.50 V-DG


RMS = 6.51
4 LOAD = 100.0
T/M = 2075. (34.58 Hz)
RMS Vi tesse en mm/ Sec

Niveau global RMS


2
Pas assez sensible pour détecter des défauts
avancés de
roulement (souvent amplitudes plus faibles)
1

0
0 200 400 600 800 1000
Frequence en Hz
Marque: BPFO SKF 2313

Bandes de fréquence
Division du spectre en bandes de fréquence calculées en fonction des défauts
potentiels pouvant se développer sur la machine

1X Déséquilibre

2X Délignage
3X-Jeu
6X
BEARING BAND
Roulement 1
avancé BEARING
RoulementBAND
début 2

9-30X RPM
30-50X RPM

24
L’analyse d’huile
en maintenance
prédictive

C’est votre dernier mot ?

La gestion de la lubrification dans mon usine est…

Un mal nécessaire Une priorité

Une source de profit Un vrai cauchemard

25
La gestion de la lubrification dans mon usine est…

Un mal nécéssaire Une priorité

Une source de profit Un vrai cauchemard

Avec un programme d’analyse d’huile


performant, faisons de ce mal
nécessaire une priorité afin que les
cauchemards fassent place au profit…

26
Pourquoi ?

Répartition des modes de défaillance :

2% 3%
5%
5%
Erreur de conception
35% Erreur de fabrication
10% Durée de vie
Erreur d'application
Accidents
Erreur de montage
15% Vibrations
Lubrification

25%

Source : CSI 1999

Fonctions d’une huile ?

Les 4 fonctions d’une huile sont :


» Lubrifier (supprimer les frottements)
» Eviter l’usure (diminuer les frottements)
» Dissiper la chaleur (éviter les micro-soudures)
» Protéger contre la corrosion
» Etanchéifier

27
Qu’est ce qu’une huile ?
 Une base
» Minérale (industrie pétrolière)
» Synthétique (industrie chimique)
 Des additifs
 Un régime de lubrification

1) Les bases :
Paraffinique PhE Phosphate Ester
 Lubrifiants industriels les plus  Anti-inflammable/

répandus hydraulique
Napthénique PAG Polyalkylene Glycol
 Compresseurs  T° de service haute

 Fluides de coupe  Compresseurs R134a

PAO Polyalphaolefines POE Polyol Ester


 Huiles synthétiques les plus  T° de service haute

répandues  Compresseurs R134a

 Le plus d’application en industrie PFE Perfluorinated Ether


 Volatilité ultra basse

 Pompage sous-vide

28
2) Les additifs - Modes de défaillance d’une huile

Les additifs

Additif But Fonctionnement

Antioxydant Minimise les résines, Réduit les peroxides


vernis, acides, polymères organiques, termine la
chaine d’oxydation
Inhibiteur de corrosion Protège les surfaces Protège les surfaces
métaliques de la corrosion métalliques des acides, de
l’oxygène, et de l’eau.
Anti-usure Réduit l’usure de contact Réagit avec le metal pour
metal/métal former un nouveau
composant

29
Les additifs

Additif But Fonctionnement

Améliorateur de Réduit la variation de Les polymers changent de


viscosité (VI) viscosité en fonction de la forme pour améliorer la
t° viscosité à haute t°
Anti-mousse Evite la formation de Réduit la tension
mousse d’interface entre l’huile et
l’air.
Emulsifieur Rend l’huile et l’eau Réduit la tension
miscibles d’interface entre l’huile et
l’eau
Mg / Ca Dispersants / Détergents

3) Régimes de lubrification
Manque de lubrification / Lub de Contact

Mode mixte

Log f
Film hydrodynamique

Film EHD

0.01 0.1 1 10 100 micron

30
3.3.1) Lubrification de contact

 Mouvement de glissement
 Contact métal-métal
 Friction/cisaillement élevés
» Niveau de dB élevé à 30 kHz
» Usure adhésive anormale
» Haute température

3.3.2) Lubrification EHD

 Lubrification Elastohydrodynamique
 Contact de roulement
 Provient de l’augmentation exponentielle de la viscosité
sous pression extrème.
 Friction très basse
» Roulements anti-friction
» Pignons fortement chargés
 0.01 à 5 µm d’épaisseur

31
3.3.3) Lubrification hydrodynamique

 Un film hydraulique sépare les surfaces en mouvement


» Palier lisse
» Buttée
 Friction modérée
 2 à 100 µm d’épaisseur

L’analyse d’huile
prévisionnelle
Ou comment détecter les
dégradations ?

32
Détection de particules métalliques

 Huile = vecteur de l’état de la machine

Echantillon Diélectrique Graphe

Analyse

Capteur FFT Spectre

Exemple

Janvier 02

Aout 02

33
L’analyse d’huile proactive
Origine des
défaillances
d'après une étude
du M.I.T.

Obsolescence Dégradation de surface Accidents


15% 70% 15%

Corrosion Usure
20% 50%

Provoquée par Abrasive Adhésive Fatigue


Eau dans l'huile, huile usagée, Particules entre deux Frottement entre deux Micro-fissures liées
contamination du process, surfaces surfaces au nombre de cycles
refroidissement, condensation

Provoquée par Provoquée par Provoquée par


Particules abrasives, usure secondaire Lubrification inadéquate, viscosité trop faible Déséquilibre, délignage, mauvais montage,
contamination du process manque d'huile, température élevée dégats secondaires
charge trop grande, vitesse lente

Détection

Abrasion  comptage de particules

Corrosion  test du diélectrique

Adhésion  qualité de l’huile

Fatigue  causes mécaniques des


surcharges cycliques

34
Attitude proactive : Pour quoi?
Choix de l’huile / pollution
 La norme ISO 4406 :
2002 : R4 / R6 / R14 2 4 6 8 10 12 14 15 16

Code ISO

DE A
Ex : 22/17/11 signifie
23 40000 80000
22 20000 40000
21
20
10000
5000
20000
10000 « 22 » particules de 4m
19 2500 5000
18 1300 2500
17
16
640
320
1300
640
« 17 » particules de 6m
15 160 320
14 80 160
… « 11 » particules de 14m

Hydr/diesel Rlmts
Pour quel bénéfice ? Turbo Engr.

20/17 19/16 18/15 17/14 16/13 15/12 14/11 13/10 12/9 11/8 10/7
5 3 7 3,5 9 4 >10 5 >10 6 >10 7,5 >10 9 >10 >10 >10 >10 >10 >10 >10 >10
26/23
4 2,5 4,5 3 6 3,5 6,5 4 7,5 5 8,5 6,5 >10 7 >10 9 >10 >10 >10 >10 >10 >10
4 2,5 5 3 7 3,5 9 4 >10 5 >10 6 >10 7 >10 9 >10 >10 >10 >10 >10 >10
25/22
3 2 3,5 2,5 4,5 3 5 3,5 6,5 4 8 5 9 6 10 7,5 >10 9 >10 >10 >10 >10
3 2 4 2,5 6 3 7 4 9 5 >10 6 >10 7 >10 8 >10 >10 >10 >10 >10 >10
24/21
2,5 1,5 2 3 4 2,5 5 3 6,5 4 7,5 5 8,5 6 9,5 7 >10 8 >10 >10 >10 >10
2 1,5 3 2 4 2,5 5 3 7 3,5 9 4 >10 5 >10 6 >10 8 >10 9 >10 >10
23/20
1,7 1,3 2,3 1,5 3 2 3,7 2,5 5 3 6 3,5 7 4 8 5 >10 6,5 >10 8,5 >10 >10
1,6 1,3 2 1,6 3 2 4 2,5 5 3 7 3,5 8 4 >10 5 >10 6 >10 7 >10 >10
22/19
1,4 1,1 1,8 1,3 2,3 1,7 3 2 3,5 2,5 4,5 3 5,5 3,5 7 4 8 5 >10 5,5 >10 8,5
1,3 1,2 1,5 1,5 2 1,7 3 2 4 2,5 5 3 7 3,5 9 4 >10 5 >10 7 >10 >10
21/18
1,2 1,1 1,5 1,3 1,8 1,4 2,2 1,6 3 2 3,5 2,5 4,5 3 5 3,5 7 4 9 5,5 >10 8
1,3 1,2 1,6 1,5 2 1,7 3 2 4 2,5 5 3 7 4 9 5 >10 7 >10 9
20/17
1,2 1,05 1,5 1,3 1,8 1,4 2,3 2,7 3 2 3,5 2,5 5 3 6 4 8 5,5 >10 7
1,3 1,2 1,6 1,5 2 1,7 3 2 4 2,5 5 3 7 4 9 6 >10 8
19/16
1,2 1,1 1,5 1,3 1,8 1,5 2,2 1,7 3 2 3,5 2,5 5 3,5 7 4,5 9 6
1,3 1,2 1,6 1,5 2 1,7 3 2 4 2,5 5 3 7 4,5 >10 6
18/15
1,2 1,1 1,5 1,3 1,8 1,5 2,3 1,7 3 2 3,5 2,5 5,5 3,7 8 5
1,3 1,2 1,6 1,5 2 1,7 3 2 4 2,5 6 3 8 5
17/14
1,2 1,1 1,5 1,3 1,8 1,5 2,3 1,7 3 2 4 2,5 6 3,5
1,3 1,2 1,6 1,5 2 1,7 3 2 4 3,5 6 4
16/13
1,2 1,1 1,5 1,3 1,8 1,5 2,3 1,8 3,7 3 4,5 3,5
1,3 1,2 1,6 1,5 2 1,7 3 2 4 2,5
15/12
1,2 1,1 1,5 1,4 1,8 1,5 2,3 1,8 3 2,2
1,3 1,3 1,6 1,6 2 1,8 3 2
14/11
1,3 1,2 1,6 1,4 1,9 1,5 2,3 1,8
1,4 1,2 1,8 1,5 2,5 1,8
13/10
1,2 1,1 1,6 1,3 2 1,6

35
Pour quel bénéfice ? Choix des filtres

Filter size (microns) Relative bearing life


3 160
6 150
10 120
12 100
20 75
25 67
30 60
40 50

Particule contamination influence on bearing life :

180
160
Relative bearing life

140
120
100
80
60
40
20
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Filter size (microns)

Nettoyer le bâtiment de stockage


Avant Solution
Dielectrique et
viscosité

Etiquettes
Linden Oil Codes Linden Oil Codes
Texaco
Rando
Rando HD 68 Lube

Pocket
68 Lube Con 663
Con 663

Texaco Texaco
M
MEROPA
EROPA Rando
M eropa 150 32 Rando HD 32
150

M eropa
320
Texaco

M eropa 320
Reference M eropa

220
Texaco

M eropa 220

Guide
Texaco
Tribol 290 High
Vanguard 680 Tribol
Vanguard Heat Oil
290
680

Tribol Tribol Chain Oil


Silogram
Silogram 85
85/140 SAP
22 22

Ucon Vacuum
Way 100 Texaco Way
Ucon 300 Oil
100 Oil LB-300-XY26

OM ALA
Shell Omala 100 ATF-210
ATF-210 M obil Type “F”
100
Trans mis s ion Fluid

Après

36
Tribologie
 Il faut dépasser le stade d’une analyse d’huile ayant pour
but principal le contrôle de l’huile, (faux sentiment de
sécurité)

 Et s’orienter vers un programme performant de tribologie


(fiabilité de l’équipement):
» Suivre l’état de l’huile

» Suivre l’état de la machine

» Suivre le niveau de contamination

Tribologie : définition
 Science et Technique des surfaces exerçant une action
réciproque et se trouvant en mouvement relatif l’une par
rapport à l’autre.

37
Le graphe Trivector
• Représentation simple et
intuitive de l’état de l’huile.
• Paramètres configurables
(intégration données labo
externe).
• Alarmes configurables.

Mais encore :
 Contrôle des niveaux régulièrement (cfr voitures) - TPM
 Contrôle de l ’état des filtres et de leur adéquation (cfr
voitures) - TPM
 Détection des mélanges accidentels d ’huiles/graisse
 Contrôle des huiles neuves (réception)
 Adéquation de l ’huile pour l’application
 Diminuer le coût du traitement des huiles usagées
(changements périodiques) ,...

38
Analyses en laboratoire

Viscosité

Nombres de
neutralisation
Test Karl Fischer
de l’eau

Analyse
Spectrométrique
Fourier Transform
IR Spectroscopy

Comptage particules

Analyse particules
d’usure
Scanning Electron
Microscope

La thermographie-
infrarouge en
maintenance
prédictive

39
Sommaire

  Définitions

 Lois du rayonnement infrarouge

 Principe de mesure & grandeurs d’influence

 Applications générales

 Avantages & inconvénients

15/11/2013

Définitions
 Notions de température
• La température d’un corps est une grandeur physique qui
caractérise le niveau thermique de ce corps: celle-ci s’exprime en
degré Celsius (C) ou en Kelvin (K).
• 0 Kelvin = -273 °Celsius = Zéro absolu = Valeur énergétique
nulle
Par contact (thermomètre)
MESURE DE TEMPERATURE
Par rayonnement (radiomètre)

• Si la température d ’un corps est supérieure à 0 K, celui-ci émet


des rayonnements situés dans les longueurs d ’ondes
infrarouges, proportionnels à sa température.
• Le radiomètre mesure la puissance de rayonnement émis et la
transcrit en T°.
15/11/2013

40
Définition de l’Infrarouge
 Le spectre électromagnétique de la lumière
• La lumière visible, les ondes radio, TV, sont des rayonnements
électromagnétiques:
• bande spectrale infrarouge s’étend de 0,8 à 1000µm.
• NB: cette zone comporte plusieurs sections: l ’infrarouge proche
de 0,8 à 3µm, l ’infrarouge moyen de 3 à 6µm, l ’infrarouge
éloigné de 6 à 15µm et l ’infrarouge lointain de 15 à 1000µm.
Domaine visible
0,4µm 0,8µm

0,1A° 10A° 0,1µm 1µm 100µm 1cm


La
Rayons Gamma Rayons X Ultraviolet Infrarouge Ondes Radio

1A° 100A° 10µm 1mm

2µm 15µm
Bande spectrale utilisée
en thermographie IR

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Définition de la Thermographie IR
 La Thermographie Infrarouge est la technique de mesure et
d’imagerie de T°dans la bande spectrale associée aux
longueurs d’ondes infrarouges.
THERMOGRAPHIE IR = VISUALISATION + QUANTIFICATION DE T°

 Comment appliquer la thermographie IR ?


• On utilise un appareillage de mesure équipé d ’un capteur sensible
aux rayonnements infrarouges: la Caméra Infrarouge (ou caméra de
thermographie infrarouge). Celle-ci transcrit les rayonnements captés
en points lumineux sur un écran (visualisation) et convertit la
puissance de rayonnement émise en températures (quantification),
sur base d ’une calibration spécifique.

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Transmission Atmosphérique
 Facteur moyen de transmission atmosphérique

• Le facteur moyen de transmission atmosphérique varie en
fonction de la distance de mesure, le taux d ’humidité
atmosphérique et de la bande spectrale du radiomètre
infrarouge.

Courbes réalisées pour


une atmosphère à 50%
d ’humidité relative

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Lois du rayonnement infrarouge


 Etudes théoriques et référentielles

• Le corps Noir
» Le corps noir est le corps de référence dans la théorie du
rayonnement infrarouge: il est capable d ’absorber tout
rayonnement incident quelque soit sa longueur d ’onde et
d ’émettre à son tour des radiations à toutes les longueurs
d ’onde. Ce corps référentiel cède à son environnement toute
l’énergie captée jusqu’à l ’établissement d ’un équilibre
thermodynamique.
LE CORPS NOIR EST UN RADIATEUR IDEAL
Trois lois définissent le rayonnement du corps noir: - la loi de Planck
- la loi de Wien
- la loi de Stefan-Boltzmann

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42
Lois du rayonnement infrarouge

 DEFINITION GRAPHIQUE DU RAYONNEMENT DU CORPS NOIR

Courbes de Planck

Loi de Wien

Loi de Stefan Boltzmann

Lois du rayonnement infrarouge


 Etudes pratiques : le corps noir & le corps réel

CORPS REEL  CORPS NOIR = RADIATEUR IDEAL

 APPLICATION DE CORRECTIONS

 BILAN RADIATIF DU CORPS NOIR ET DU CORPS REEL

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43
Lois du rayonnement infrarouge
 Bilan radiatif : cas général
Ri
Rt  Ri = Rr + Re + Rt
Corps  1 = (Rr/Ri) + (Re/Ri) + (Rt/Ri)
avec (Rr/Ri) = Réflectivité = r
Re (Re/Ri) = Emissivité = 
Rr
(Rt/Ri) = Transmissivité = t

Equation de base du bilan radiatif

1=r++t

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Lois du rayonnement infrarouge


 Bilan radiatif : cas du corps noir et du corps réel
» Le corps noir
Réflexion nulle  r = 0
=1 Transmission nulle  t = 0

» Le corps réel : cas général


 Le cas général inclut les corps généralement rencontrés en
thermographie IR classique: ceux-ci sont supposés « non
transmetteurs » : CORPS OPAQUES

+r=1 Transmission nulle  t = 0

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Lois du rayonnement infrarouge
 Bilan radiatif : cas particuliers
» Les corps semi-transparents
 Ces corps sont en général des milieux de propagation des
rayonnements IR situés entre l’objet opaque et la caméra thermique.
ex: l’atmosphère.

Réflexion nulle pour les gaz  r = 0


+t=1 exemple : l’atmosphère.

Le miroir thermique parfait r=1

Le corps transparent idéal t=1 (le vide)

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Applications Générales
 Equipements électriques – Haute tension

Bornes sélectionneur HT : Connexions barres HT :


- Oxydation et serrage du contact - Tresses défectueuses

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Applications Générales
 Equipements électriques – Basse tension
8 11. 3
1
8 0
1 0
7 0

8 0
6 0

5 06 0

4 0
4 0

3 0
2 92. 4
5

Contacteur : Bornier BT:


- Contact défectueux - Serrage défectueux

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Applications Générales
 Equipements électriques – Basse tension

Conducteurs BT : Disjoncteur BT :
- Sertissage de cosse défectueux - Dépassement de la charge nominale

15/11/2013

46
Applications Générales
 Equipements électriques – Basse tension

Fusibles à cartouches : Fusibles BT :


- Contact de base oxydé ou désserré - Pinçage des plots

15/11/2013

Applications Générales
 Equipements électriques – Moteurs

5 6 .

Moteur :
5 0
- Défectuosité statorique
- Surcharge
- Ventilation insuffisante 0
4

3 0

2 8 .

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47
Applications Générales
 Equipements mécaniques – Roulements

6 6 .
POMPES:
- Problème de lubrification
6
- Problème de lignage 0

- Problème de roulement
NB: une mesure vibratoire
5 0
permettra de diagnostiquer
avec précision la défectuosité
4 0

3 4 .

15/11/2013

Applications Générales
 Equipements mécaniques – Roulements

Galets de guidage :
- Problème de roulement
- Problème de lubrification
NB: Mesure de contact impossible
dans ce cas: utilisation de la
thermographie IR

15/11/2013

48
Applications Générales
 Equipements mécaniques – Roulements

4 1 .

4 0

3
Palier de pompe : 5
- Problème de roulement
- Problème de lubrification
3 0

2 5

2 2 .

15/11/2013

Applications Générales
 Equipements thermiques

Réfractaires :
- Dégradation du briquetage
- Problème de fissuration
- Problème de jointure
- Réglage inadéquat de brûleurs
(intensité et direction de flammes)

15/11/2013

49
Applications Générales
 Equipements thermiques

1 6 7

1 6 0
Réfractaires :
- Dégradation du briquetage
1 4 0
- Problème de fissuration
1 2 0
- Problème de jointure
1 0 0

8 0

6 0

4 0
3 7 .

15/11/2013

Applications Générales
 Equipements thermiques

3 8 4

Réfractaires :
- Dégradation du briquetage
3 0 0
- Problème de fissuration
- Problème de jointure
2 0 0

1 0 0

5 0 .

15/11/2013

50
Applications Générales

 Equipements thermiques

Réfractaires :
- Dégradation du briquetage
- Problème de fissuration
- Problème de jointure

15/11/2013 Corporate Services International

Applications Générales
 Equipements thermiques

CANALISATION VAPEUR:
- Dégradation du calorifuge
- Absence d ’isolation
- Problème de jointure

15/11/2013

51
Applications Générales
 Bâtiment

Potentialités :
- Problème d ’infiltration
- Problème d ’humidité
- Localisation de canalisation sous
chape (fuites)

15/11/2013

Applications Générales
 Bâtiment

Maison d’habitation :
- Repérage de déperditions
thermiques
- Problème d ’isolation

15/11/2013

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Avantages de la thermographie IR
  Mesures sans contact

» Contrôle en charge

» Contrôle non destructif

» Rapidité du diagnostic infrarouge

» Grandes potentialités des équipements infrarouges

» Maintenance prédictive

» Diminution des coûts d’entretien

» Augmentation de la fiabilité de l’outil de production

15/11/2013

Inconvénients de la thermo IR
 Matériels standard coûteux

 Adapter le matériel IR suivant les applications

 Maîtriser la situation de mesure ...

15/11/2013

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Les contrôles des ultrasons

Que sont les Ultrasons ?


 Caractéristiques :
» Ultrasons = vibration (idem son) = molécules se progageant via
un support.

» Avec une fréquence inaudible pour l’homme.

Infrasons Sons audibles Ultrasons

50 Hz 16 KHz/20 KHz

54
Que sont les Ultrasons ?

Les ondes ultrasonores se situent au-delà du


seuil de perception de l’oreille humaine
(+20 kHz).

Pour les détecter, il faut un équipement ayant


la capacité de recevoir les fréquences
ultrasonores et les convertir en sons
audibles.

Que sont les Ultrasons ?


 Un détecteur d’Ultrasons est capable de :
» Détecter les hautes fréquences
» Ignorer les basses ou les audibles
» Convertir les signaux en sons audibles (principe HETERODYNE)
» Mesurer les signaux
» Enregistrer les mesures pour un suivi
» Transférer les données vers un PC.

55
Que sont les Ultrasons ?
Différentes sources :
 1. Ultrasons naturels
» Frictions de machines tournantes

Roulements

Engrenages

Paliers

Que sont les Ultrasons ?


Différentes sources :
 1. Ultrasons naturels
» Turbulences dues aux problèmes pneumatiques
ou hydrauliques

Fuites de pression ou de vide

Systèmes hydrauliques

Systèmes vapeur

56
Que sont les Ultrasons ?
Différentes sources :
 1. Ultrasons naturels
» Problèmes électriques :

Formations
» d’arcs
» de cheminements électriques
» d’effets de couronne
» d’interférences radio/TV

Que sont les Ultrasons ?


Différentes sources :
 2. Ultrasons artificiels
» Générés par un émetteur

Contrôle d’étanchéité

57
Applications : fuites

 Détection de fuites
 Contrôle d’étanchéité
 Contrôle de graissage
 Contrôle des purgeurs
vapeur
 Vannes & Hydrauliques
 Cavitations de pompes
 Inspections électriques

L’air n’est pas gratuit !

 Les fuites apparaissent partout…

• Les raccords sur la ligne d’alimentation


• Les raccords rapides
• Les filtres
…dans les
• Les vérins pneumatiques
• Les ensembles régulateur/dessiccateur moindres
• Les régulateurs de pression
• Les tuyaux en caoutchouc recoins
• Les ensembles régulateur/lubrificateur
• Les vannes d’isolation
• Les vannes de régulation
• Les purgeurs automatiques
• Les tuyaux divers.

58
L’air n’est pas gratuit !

De 0,6 à 3 centimes d’Euro le Nm³


(si installation optimisée ou pas)

L’air comprimé coûte cher !

Rendement d’utilisation : seulement ± 10%.


Enorme potentiel d’améliorations !

L’air n’est pas gratuit !


 Détection de fuites
» La production d’air comprimé
occupe la 2e ou 3e place au 30 à 40%
tableau des dépenses de perte d’air comprimé
d’énergie d’une entreprise.
Détection de fuites et
» A 1 mm, une fuite coûte :
investissement minimum
à 6 bar € 144 / an
à 12 bar € 480 / an.
5%.

59
La chasse aux fuites

 Détecter les fuites


» En pratique

 Balayer l’endroit

 Ecouter

La chasse aux fuites

Détecter les fuites

Grosse fuite

Petite fuite

60
Applications : mécanique

 Détection de fuites
 Contrôle d’étanchéité
 Contrôle de graissage
 Contrôle des purgeurs
vapeurs
 Vannes & Hydrauliques
 Cavitations de pompes
 Inspections électriques

61
Contrôle de graissage
 Trop ou pas assez de graisse ?

» L’excès de graisse est un tueur silencieux


» Trop de graisse surchauffe le roulement
» Une température trop élevée le stresse.

Condition de lubrification
 Une sous-lubrification provoque un contact
métal-métal et à terme une usure

 Une sur-lubrification augmente la pression et


donc la température ce qui provoque une
dégradation des étanchéités

 Le son ressemble à un bruit aléatoire, sans


mode particulier

 Les problèmes de lubrification peuvent être


détectés dans la gamme 30kHz

 L’écoute du roulement lubrifié détermine le


moment de l’arrêt de l’action de lubrification.

62
Contrôle de graissage
 En pratique :

 Etablir le contact et écouter

Un roulement MAL graissé

Un roulement BIEN graissé

Contrôle des roulements


 Utilisation du capteur de contact sur les paliers.
 Ecoute du contact métal-métal

63
Applications : purgeurs de vapeur

 Détection de fuites
 Contrôle d’étanchéité
 Contrôle de graissage
 Contrôle des purgeurs
vapeur
 Vannes & Hydrauliques
 Cavitations de pompes
 Inspections électriques

Contrôle des purgeurs vapeur


 But : retirer la condensation d’un réseau de vapeur

 Risques
Purgeur ouvert bloqué = excès de vapeur = contre pression
= autres disfonctionnements des purgeurs
Purgeur fermé bloqué = coups de bélier = blocage de ligne
et risques de casse.

64
Contrôle des purgeurs vapeur
 Pourquoi ?

» La vapeur coûte cher


» 20-30% des purgeurs vapeur sont défaillants
» Risques pour tout le système vapeur.

Contrôle des purgeurs vapeur


Comment ?
» Les ultrasons donnent une vue interne du purgeur
» Ecouter et prendre des mesures en amont et en aval du purgeur
(dBµV et T°)
» Le cycle est-il continu ou pas ?
Purgeur non OK

Purgeur OK

65
Applications : Electrique

 Détection de fuites
 Contrôle d’étanchéité
 Contrôle de graissage
 Contrôle des purgeurs
vapeur
 Vannes & Hydrauliques
 Cavitations de pompes
 Inspections électriques

Inspections électriques

Où ?
» Lignes de transmission &
distribution
» Sous-stations
» Boîtes de commutation
» Transformateurs.

66
Inspections électriques

Quoi ?

» Effets de couronne
» Effets d’arcs
» Cheminements électriques
» Interférence radio/TV
» Décharges partielles.

Inspections électriques

Comment ?

» Effets de couronne nuisibles et destructifs

 Causés par des isolateurs sales et humides

 Son de friture avec explosions sonores

 Infrarouge inefficace < 240KV.

67
Inspections électriques

Comment ?

» Effets d’arcs (Arcing)


 Souvent accompagnés de chaleur
 Indication claire d’une faille de
l’isolant
 Démarrage et arrêt brutaux
 Peuvent être violent
 Complémentarité infrarouge et
ultrasons.

Inspections électriques

Comment ?

» Cheminement électrique (Tracking)


« Baby arcing »

 Montée en intensité et en amplitude jusqu’à


l’étincelle, décharge et nouveau cycle

 Pas de chaleur = infrarouge inefficace

 Danger immédiat.

68
Le diagnostic des
moteurs électriques
en maintenance
prédictive

Diagnostics Moteurs
 Détection de défauts sur des moteurs électriques
asynchrones et à courant continu.

69
Introduction
 Une étude par EPRI (Electric Power Research Institute)
indique que les défauts moteur sont associés :
- 42 % → Problèmes de roulement
- 38 % → Problèmes de stator
- 9 % → Problèmes de rotor
- 11 % → Divers (conditions de fonctionnement, choix du
moteur, qualité, durée de vie, …)

 Intérêt à réaliser des inspections préventives afin de


détecter et réduire des problèmes mécaniques et
électriques.

Introduction
 Il s ’agit de techniques de contrôle et/ou d ’expertise préventifs
prévisionnels des moteurs électriques, à savoir:
» effectués machine en fonctionnement (de préférence en charge)

» sans perturbation de la production

» sans démontage du moteur

 A l ’inverse d ’autres contrôles très performants, mais effectués à


l ’atelier, moteur démonté.

70
Paramètres et techniques de suivis
Mesures vibratoires
et électriques

Opérationnels
Démarrage
Vitesse
Température
Charge
Carcasse
Ambiante
Échauffement
Electrique
Courant/Tension
Composantes
Mesures par Mécanique
thermographie IR Vibration
Historique
Actions de maintenance
Mesures vibratoires

a) Types de défauts (techniques de suivis)

 Mesures vibratoires
Défauts mécaniques : déséquilibre, excentricité, alignement, jeu,
roulement, lubrification, frottement, résonance,
instabilité (paliers lisses), battement vibratoire,
(courant de fuite), …

Défauts électriques : décentrage du rotor, déformation du stator,


problèmes de barres rotoriques, problèmes de
connexions électriques, problèmes d’alimentation
électrique, courant de fuite (provoque des défauts
mécaniques).

71
b) Types de défauts (techniques de suivis)

 Mesures électriques (Moteurs AC)


Mesures en rotation : problèmes de barres rotoriques, déséquilibre entre
phases.

Mesures à l’arrêt : résistances des enroulements, mesures de la


résistance d’isolement (phase/phase et
phase/terre), index de polarisation, tangente delta.

 Mesures thermiques (thermographie)


Température de la carcasse, problème de ventilation, non uniformité des
températures de surface, surcharge mécanique, lubrification, connexion
boîte à bornes, gradient thermique sur câble d’alimentation.

1- La vibration : périodique/ponctuel
 Détection des problèmes de barres rotoriques sur les moteurs AC
» Modulation des pics vibratoires liés à la vitesse de rotation du moteur par
Nbre Pôle x Glissement
 Détection des problèmes d ’alimentation (thyristors) sur les moteurs à
courant continu (DC)
» Apparition de pics vibratoires sous-multiples de 300 Hz (par exemple 150 Hz
ou 50 Hz)
 Détection de défauts liés à une « non-homogénéité » de l’entrefer
» Pics situés à 100 Hz dans les spectres de vibrations

72
Mesures vibratoires – Défauts électriques
 Moteurs asynchrones – Problèmes de stator
- Stator à structure laminée.
- Contient des cavités
renfermant des bobinages qui
génèrent un champ magnétique
→ Encoches statoriques.

Problème de détachement :
→ Détachement des bobinages.
→ Désolidarisation des encoches.
→ Jeu au niveau du stator dans le moteur.

2- Courants statoriques : périodique/ponctuel

 Dans les moteurs AC :


» Détection, quantification et suivi des problèmes de barres
rotoriques par l ’analyse de la modulation du pic à 50 Hz par
Nbre pôle x Glissement (SF ou Slip Frequency)

33 dB

NPxSF

73
2- Les courants statoriques : Ponctuel
 Dans les moteurs AC
» Déséquilibre mesuré simultanément au minimum entre deux phases
(variation de charge) : contrôle de l ’équilibre des amplitudes et du
déphasage (120°)
» Analyse du signal temporel du courant (distorsion) et du spectre
(harmoniques)

Enregistrement du courant de démarrage


(passage étoile - triangle par exemple)

3- Les courants rotoriques : ponctuel


 Dans les moteurs DC :
» Détection des problèmes de redressement du courant (thyristors)
par l ’étude du signal temporel du courant : forme des arches,
amplitudes des arches, phénomènes transitoires

Idem pour les courants statoriques des


moteurs DC
Etude des variations d ’amplitude
(pompage ou modulation)

74
4. Mesures électriques (à l’arrêt)
 Moteurs asynchrones triphasés – Mesure de la résistance des
enroulements

→ La mesure de la résistance des enroulements permet de vérifier


l’équilibre des phases, donc de détecter des défauts d’isolation entre les
enroulements.

5. Mesures électriques (à l’arrêt)


 Moteurs asynchrones triphasés – Essai diélectrique

Tension = 2 X Un + 1000V

 Aussi appelé « essai de claquage », il exprime la capacité d’un isolant à


supporter une surtension de moyenne durée sans que se produise un
amorçage (étincelle). L’essai est souvent réalisé en appliquant une tension
alternative, mais il peut également être réalisé avec une tension continue.

 Le résultat obtenu est une valeur de tension, exprimée le plus souvent


en kV. L’essai diélectrique présente un caractère plus ou moins
destructif en cas de défaut, selon la puissance de l’appareil de test
utilisé. De ce fait, il est réservé aux matériels neufs ou rénovés.

75
7. Mesures électriques (à l’arrêt)
 Moteurs asynchrones triphasés - Mesure de la résistance
d’isolement.

 Réalisée en appliquant une tension continue d’amplitude inférieure à


celle de l’essai diélectrique, elle vise à fournir un résultat en ohm. Cette
résistance exprime la qualité de l’isolation entre deux éléments
conducteurs et fournit une bonne information sur les risques de
circulation de courants de fuite.

8. Mesures électriques (à l’arrêt)


 Moteurs asynchrones triphasés - Mesure de l’index de
polarisation

 Méthode basée sur l’influence du temps d’application de la tension d’essai.


 On calcule le quotient de la valeur de la résistance d’isolement relevée
après 10 minutes d’application de la tension d’essai, sur la valeur relevée
après une minute d’application.

76
9. Mesures électriques (à l’arrêt)
 Moteurs asynchrones triphasés - Mesure de la tangente delta
 Méthode basée sur l’influence de la variation de la tension d’essai (mesure par
échelon).

 L'analyse de la tangente delta est particulièrement adaptée aux mesures de la qualité du système
d'isolation « époxymica » utilisé dans les machines tournantes (vernis isolant).
 Le courant AC consommé par l'objet en essai est comparé avec celui issu d'un condensateur
étalon. Les deux signaux sont ensuite analysés pour déterminer la capacité, la tangente et la
tension.

10. Mesures thermiques


 Mesure de température par radiométrie (Thermographie IR)
- Permet de voir et mesurer les différents niveaux de température d’un objet.
- Indicateur d’un problème.

Diagnostic :
- Température de la carcasse.
- Problème de ventilation.
- Hétérogénéité des T° de surface.
- Surcharge mécanique.
- Lubrification (?)
- Connexions boîte à bornes.
- Gradient thermique.
- Rapidité des mesures.
- Mesures relatives et absolues.

77
Vos contacts

 Corporate Services International (Coservices)

Rue de la Paix, 3
B-4500 Tihange (Belgique)
Tél Belgique: +32.(0)85.27.44.31
Tél France: 03.87.73.30.02
F : +32.(0)85.27.44.10

Olivier Dengis Fabien Derycker


olivier.dengis@Coservices.be fabien.derycker@Coservices.be

www.coservices.eu

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