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La pièce Les fausses confidences fut représenté la première fois en 1737 pendant le mouvement des
lumières . Marivaux créait des subterfuges pour valoriser ses personnages.
Cet extrait est au milieu de la pièce. Araminte va piéger Dorante pour qu’il lui avoue son amour. Elle
est un peu cruel dans sa façon de le faire.
De quelles manières Araminte pousse-t-elle Dorante dans ces derniers retranchements ?
I) La fausse confidence l.530-539
II) Le rôle de la lettre l.540-554
III) Un fin stratège l.555-fin
I) La fausse confidence
1) La ruse
Le fait de commencer par l’annonce d’Araminte permet de mettre un dynamisme à l’extrait.
« Déterminé » l .531 = double sens (Pour Dorante, elle est déterminé à épouser le Comte alors que
pour le lecteur, elle est déterminer à faire avouer Dorante)
Champs lexical de résolution= « déterminé » l.531 ; « résolue » l.533; à compléter avec la prof je n’ai
pas pu écrire les autres.
L’utilisation du futur simple de l’indicatif permet de confirmer ses intentions « je lui dirai » l.534; « le
Comte croira » l.533 …
Le choc de Dorante est exprimé par des phrases exclamatives = « déterminé, Madame ! » l.532;
« quelle différence pour moi, Madame ! » l.536
Epiphore « Madame » (forme de politesse)
Les didascalies permettent de dire les paroles que pensent Dorante
Tonalité pathétique = Dorante ne fais que répéter, il ne sait pas quoi dire.
2) La mise en scène
Araminte est brute dans ses paroles pour éviter que Dorante réfléchisse.
Négation absolue = « Il n’y en aura aucune » l.537
Contraste entre les personnages : Araminte lui ment alors que Dorante dit la vérité
Elle lui donne des ordres, COD « écrivez le billet que je vais vous dicter » l.538
Dorante est subordonné à elle, il est manipulé.