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Histoire de la première modernité

Séance 10 : le poids écrasant de l'agriculture

Brueghel l’Ancien, Pieter, La Rentrée des troupeaux,


1565, huile sur bois, 117 x 159 cm, Vienne, Kunsthistorisches Museum

L'agriculture est la principale occupation des français lors de la première modernité. 80 %


des habitants sont des ruraux mais ne sont pas tous des paysans mais quand même 4 cinquième des
habitants est paysans. Le secteur primaire représente donc l’essentielle de la production du royaume
que se soit en volumes et e valeurs. La production du sol domine, ce qui explique que l'agriculture
exprime l'économie traditionnelle. La plupart des choses de la vie commune sont tirer du sol. C’est
aussi du sol que le bourgeois tire sa rente. Cela constitue la fortune du royaume. Cette agriculture
est une agriculture de subsistance assez rudimentaire et modeste dans ses rendements. Nombres de
fragilité. Mais donc quand même subsistance a 20 M de français.

I. La diversité des paysans agraires


a. Les champs ouvert des pays de grande culture

La France moderne offre donc un territoire avec ses caractéristique. Conditions physique au
bon déroulé : eau a proximité, fertilité des sols. Les paysages agraires sont la résultante de deux
facteurs: les données écologique, la nature des sols, le climat , le relief. Et les données
démographique la façon dont les habitant habiter et aussi les donnée économique comment on le
travaille. Trois catégorie qui décrit les territoires ( finages) : Un territoire un espace en tant qu'il est
cultiver par un groupe de paysans.
Les trois éléments constitutif d'un terroir :
Hortus : le lieu autour du lieu de vie et d'exploitation et du paysans ( jardin). Parcelle qui échappe a
la fiscalité. Espace individuel.
Brughel le Jeune, Le Printemps, 1632

Ager : Les champs laburer qui est un espace collectif avec des règles collective.
Brughel le Jeune, La Moisson, 1621

Saltus : Les terres inculte qui ne sont ni jardiner ni labourer laisser en état la ou il y a des forets.
Mais joue un rôle important tout de même.
Brughel de Velours, La Terre, 1607-1608

On peut décrire un territoire du point de vue de l'exploitation parcellaire; unité


d’exploitation qui découpe le terroir. Dans la France du nord on a un pays de céréaliculture ( bassin
parisienne ) 90% d'agriculture. Des champs a perte de vue ou l'on ne peut pas déterminer les
parcelles malgré leur découpage bien présent. Dans ces pays de ''champagnes'' on a les même
caractéristique. Le saltus est très simple et petit. Cette domination des céréale réduit donc l’élevage
souvent situer dans le saltus. Généralement on privilégie les élevages ovins. Ce qui caractéristique
ce paysage c’est la monoculture en céréale. Atout et inconvénients : atout car c'est dans cette partie
de la France que l'on a le meilleur rendement, un excédent qu'il vont pouvoir vendre.
Inconvénient :Qui dit monoculture dit une dépendance d'une source de nourriture ici les céréale.
Du point de vue du habitant c'est le groupement en petit village. On a des parcelles vaste mais
quand même assez petit du au nombre de paysans. C’est dans cette partie de la France que nous
avons les fermiers les plus riches ( fermocratie). Mais on trouve aussi les plus pauvre des journaliers
qui se font employer sur ces terres agricoles.

b. Les bocages de la France de l'Ouest

France de bocages qui dominent la France atlantique. France des pénéplaines hercyniennes
(massifs Armoricain, Central et des Vosges) . Nature relative a la culture des céréales, les sols sont
acide et lessivé. Donc il faut concentrer les blés sur les quelques terres qui peuvent existé ici.
Comme les paysans n'ont pas assez de céréale on diversifie l'agriculture (ex : les vignes). C'est dans
cette France du bocage que le slatus est dominant avec les élevage et les bois. Les exploitation sont
plus grandes des les bocages et aussi plus dispersé et morcelés. On y trouver des hameau relier par
des chemins creux. L’élevage a crée le fait de compartimenter les champs avec des hait vive pour
éviter les divagation des troupeaux. D'un point de vue sociologique : les bocages regroupe des
métayers ( contraste moins fort) beaucoup plus indépendance et d'isolement, d'individualité.

Paysage bocager

c. La France méditerranéenne et les zones de montagnes

Ce qui fait la spécificité du midi c’est le climat qui a des avantage avec la douceur
méditerranéenne avec un hortus important. Mais qui a aussi des inconvénient avec la sécheresse
notamment. On a aussi beaucoup d'averse et de crue qui ruinent les escapes paysans sur les
piémont. On va sur les espace des plaines littoral et le piémont pour éviter la malaria. Mais on doit
cultiver en pente donc on utiliser de la culture en terrasse pour facilité la culture. L'ager est très
contraint alors on mélange l'ager et l'hortus. On mélange cultive des céréales et culture fruitiers.
Économie de l'espace. La vignes est importante dans son rôle de complément. Du point de vue de
l'habitat il est beaucoup plus groupé qui pourrait passée pour des villes en vue des très gros village.
Les jardins y sont particulièrement soigné et on ne voit pas de saltus. Pour l’élevage on se tourne
vers les montagnes. VA apporter le saltus qui manque au plaines littorale du contrebats.
Pastoralisme et transhumance. On mène les troupeaux vers les estivage avec des pâtures meilleur.
Les caractéristique du paysages de montagne et que les activités s'exerce en fonction de l'altitude. Il
y a une répartition des végétaux et des types d’espaces. On a la limite des arbres autour de 2000
mètre ou il y a les estivage. En dessous on a les vignes et dans les plaines on a des produit de
fauche.

II. Aspects généraux du système agraire traditionnel


a. La « tyrannie des bleds »

Un système agraire décrit a la fois le type de production agricoles et les technique employer.
Quelles types de plantes seront employé. Ce qui est récurant quelque soi le territoires, partout les
paysans donnent la priorité donne l'importance au blé. La tyrannies des bleds ( F. Braudel) → au
détriment des autres agriculture. On attend de l'agriculture pour manger et son aspect de speculture
soit de la vente est secondaire. Il est rare qu'on descende de 50% de la culture des terres en blé. On
donne de l'importance au froment. Céréale que le paysans ne consomme pas mais cherche a vendre.
Il préfère mange le pain de seigle ou de metaille. Certains blé se sèment au printemps comme l'orge
et l'avoine mais la plupart des blé sont des blés d'hiver telle que le froment ou le seigle. La
céréaliculture est une opération a l’époque moderne extrêmement complexe et délicate. Elle
nécessite une main d’œuvres très importante. Elle a besoins d'un outillage qui c'est lentement
perfectionner et qui est rare et coûteux. Tout le monde n'a pas ses propres outils on les loue. La
production de céréale ce traduit en différente étapes. Opérations de la céréaliculture traditionnelle :
labours, semailles, sarclage, moisson, battage, vannage On ne sème pas sur un sol inculte on le
labours une fois que la terre est retourner les semailles sont effectué a la volée. Les technique de
labours change en fonction des terroir. La charrue ne vaut que pour les champs du bassin parisienne.
La charrue n'est pas utiliser partout dans le midi on utiliser l'araire. Terre en pente la charrue est trop
lourde pour être tracter. Il existe aussi des terres en France ou on laboures avec des outil a mains
pour nous de jardinage comme la houe et la bêche. Quand les blé sont semer il sont tasser et tout au
long de la croissance des blé on fait du sarclage du désherbage. Quand le blé sont mur c’est le temps
de la moisson c'est ce moment qui demande le plus de main d’œuvres. Contrairement a ce que l’on
pense les blé ne sont pas fauché on utilise une faucille a dents et on sectionne a la moitié du chaume
as au pied. On voulait garder l chaume car il peuvent être utiliser pour de la construction ou alors on
les enfouit pour enrichir la terre. Ensuite les femmes passent derrière les hommes pour glaner et
récupérer les graines. Et ensuite on a le battage pour décrocher les grains et ensuite les vanner pour
les dépoussiérer et les détache de reste de végétaux indésirables
Labour à la charrue (enluminure du XIVe siècle)

b. Le rôle non négligeable des cultures d'appoint

Il ne faut pas négliger les culture d'appoint. L’intérêt des culture complémentaire c’est que
quand on est trop dépendant d'une culture on risque famine et disette. On a différents types :
les cultures industrielle :
– plantes tinctoriales (pastel toulousain, garance flamande, safran du Quercy et du Gâtinais)
qui servent a teindre le textiles.
– fibres végétales (lin et chanvre de l’Ouest et de Picardie, mûriers du Vivarais et des
Cévennes pour la sériciculture)
– On a aussi la sériciculture la culture du vers de soie pour des textiles de luxe
– Culture de tabac a partir des années 1620
Le paysans est obliger d’avoir une culture complémentaire pour assurer subsistance et assurance
financières.

Les cultures maraîchères :


– herbes (légumes verts comme le poireau et le chou), racines (raves, carottes, navets) et
légumineuses (pois, lentilles, haricots) demande en légumes très importante ( doit être
proche des centre de consommation et commercialisation ).
– apports botaniques méditerranéens (melons, artichauts, aubergines) puis américains
(tomates, haricots, pommes de terre)
Il y a une diversification et une augmentation de la part des légumes. On fait reculer la mal –
nutrition et les carence.
La viticulture assure également une culture important on a une progression de 60% de
culture de vignes. Surtout sur la façades atlantique. La vigne est essentielle par le vin joue un rôle
essentielle dans des rites religieux et sociaux. Rites religieux avec la messe. Rites sociaux : fêtes et
hospitalité. La médecine lui offre des vertu. Nourrit ma production ? Les élites sociales on jouait un
rôle important dans ce processus. Posséder un domaine dans lesquelles on produit des vins c'est une
utilité dans laquelle la noblesse se distingue. On commence la sélection des cépages et perfectionner
la vinification pour laisser apparaître les grands crus. C’est au 17 e siècle que l'eau voit les eaux de
vie de vin et de Cognac. Chaque paysans a sa vigne chacun fait sa piquette. Couvre un large spectre
sociale grand crus et petit vins.

c. L’élevage: parent pauvre du système ?

Pendant la première modernité les surface cultiver s'entend les pâturages recule et l’élevage
ne se développe pas et recule presque. Ce qui permet de faire paître les animaux sont des zones
communales ou l'on laisse paître les animaux. Autre élément l'absence de sélection des races , de
croisement qui permettront par la suite d’améliorer les animaux et sont vulnérable au épizootie.
1520 -1530 moment d’épizootie importante. Cet élevage qui est structurellement faible et beaucoup
plus pratiquer a l'ouest dans la France des grand champs c’est les ovins qui sont élever. On fait
paître les moutons la ou les blé sont moissonner. Dans la France des pâturages c’est l’élevage
bovins qui domine. Dans cet élevages on a deux dimension : le naissage ( en vue de vente de bete)
et l'embouche ( en vue de la viande). Ce qui stimule l’élevage c’est l'appel de consommation dans
les villes. Consommation annuelle de Paris (années 1630) : 100 000 têtes de bovins et près de 400
000 d’ovins. Les autres types d’élevage tel que le porcins est essentiellement vivrier. Produit qui ce
conservent das les sels. On ne mange pas les chevaux il servent a l’agriculture.

III.Limites et contraintes de la production


a. Le problème de l'évaluation des rendements agricoles
Brughel le Jeune, Le paiement de la dîme, 1617-1622

Au cœur du cercle vicieux de l'agriculture.on a pas de compte d'exploitation agricoles. Pas


de consignes de nombres de sacs de blé cultiver etc. a défaut de pouvoir saisir de façon direct on la
saisit de manière indirecte vers les impôts .c 'est grâce au série de la dîmes qui pèse sur l'activité
agricole que l'on peut estimer le rendement. Bilan approximatif. On sait que l'on est sortie du moyen
age avec un production agricole qui est en augmentation. Rebut 16 e Rétablissement des rendement
céréalier. A partir des années 1560 chute brutal des rendement céréalier du 5eme au tiers de la
production surtout dans la France du nord. Dans les 60 premier années du 17 e on a un peu
d’évolution du rendements. Dans la deuxième moitie du 17e on a une récession (baisse et stagnation
basse ) des rendements jusqu'à la fin du 18e siècle. Complexité car on étudie un phénomènes dont
les données sont variables même indépendamment des acteurs qui agissent sur lui ; il y a des bonnes
et des mauvaise années qui s'exerce de manière totalement aléatoire. Si on veut quantifier
Rendement moyen estimé : quatre à sept grains récoltés pour un grain semés (10-15 q/ha) → très
très peu. Le rendement est le reflet de plusieurs facteurs complexe. Les facteurs qui rentrent en
ligne de compte sont les technique de culture. Rétrospectivement on sait que certaines technique
cultural était très mauvais. On sait que les semis était beaucoup trop dense. Il y a aussi des aléas
comme les fléaux ( criquets et insectes) et il y a des phytopathologie qu'on ne comprend pas a
l’époque contre lesquelles il était totalement démunies.

b. Le cercle vicieux de l'agriculture


traditionnelle

Des sols sont plus ou moins fertile on peut


la modifier toute fois en l’enrichissement en lui
utilisant par exemple l’élevage. On a une affaire de
jachère. Les paysans moderne ne savaient pas tout
mais il savaient que une terre en l’état actuelle avait
besoin de ce reconstituer entre deux récolte. Une
terre systématiquement cultiver avec les même
végétale est en perte de valeurs. Il faut qu'elle se
repose → c'est la jachère. Va consister pour le
paysans de laisser une partie de la terre se reposer.
Mais on ne sèmes pas c’est un sacrifice pour les paysans. Il faut faire tourner la jachère alors on met
en place l'Assolement : division du terroir en soles affectées à tour de rôle (rotation des cultures).
On découpe le terroirs en différentes partie et on se met d'accord sur qui sera cultiver ou non. Une
terre pour l'hiver une pour le printemps et puis jachère et on tourne. Tout les trois ans la terre a
retrouver ses capacités. On peut avoir de l'assolement biennales ( que hiver et jachère). Cette
jachère s'explique par le fait qu'il faut trouver des espaces sur lesquelles les animaux doivent
pâturer. On laisse une partie pour les animaux pour développer l’élevage. On pratique la jachère car
les prairies manque car on chercher a cultiver les blé ( obsession céréalière) pour assure un meilleur
rendements on fait plus de terres. Mais on manque de fumures a cause de peu d’élevage.
Fondamentalement les paysans de l’époque moderne sont pris dans un cercle vicieux et essaye d'en
sortir avec des moyens qui les laissent en son sein. Certains comprennent alors on voit arriver de la
littérature agronomique : ex :Charles Étienne, La Maison rustique, 1554 et Olivier de Serres,
Théâtre d’agriculture, 1600 → prairies artificielle, engrais, sélection des races. Malgré l'existence
de certains précurseurs on n'a tout de même pas de changement d'habitude.

c. Limites du défrichement et cloisonnement économique


Brughel l’Ancien, La journée sombre, 156

Quitte a réduire le saltus et les forets on fait des défrichements pour faire des champs
cultiver. Cela renforce leur difficulté car la forets apporter des ressources aussi indispensable que ce
qui pousse dans les champs. Les forets française était moins vaste qu'aujourd'hui. Au 16 e et 17e
époque ou la forets a était la plus réduite, a l’état résiduelle. Recul de la couverture forestière : 35%
au mi-temps du XVIe siècle, 25% un siècle plus tard . La forets et un espace très intensément
cultiver et exploiter avec la multitudes de propriétaire. Il faut du bois de chauffage. Le bois est le
principale matériel de construction et le roi veut une flotte. Et il y a l’artisanat comme la forge par
exemple. Le risque c’est pas simplement qui l'on va couper les arbres mais on ne fait rien ensuite
elle devient un taillis totalement inexploitable. Le roi est sensible a cela déjà au moyen age un
soucie a ce que les coupes des forets ne nuisent pas a la repousse. A l’époque moderne on a un
début de l'administration des forets. François Ier en 1537 va soumettre la vente de ses plus belles
pièce de bois a l'autorisation des parlement. 1537 : réglementation de la vente des bois de haute
futaie. Il dépêche des agent royaux et crée le tribunal de la table de marbre à paris. Administration
royale des Eaux et Forêts : grand maître, ordinaires, gruyers . Colbert va être le plus vigilant sur la
question. 1669 : réglementation de l’exploitation des forêts (ordonnance de Saint-Germain). Va être
le premier code de toute les règles d'exploitation des forets. Malgré la vigilance on estime que le
moment ou la forets a le plus reculer et la fin du 16e siècle. Les meilleurs sont déjà cultivés. On va
étendre la surface cultiver sur des terres moins rentables on va retarder le cercle vicieux mais pas
l’arrêter. On va réduire le saltus et vont alimenter le cercle vicieux. Le but du paysans et de pas
manger toute les cultures qu'il fait. Alors il essaye de cultiver d'autre plantes c’est la que l'arrivé du
blédins ( maïs) va amorcer une révolution verte. La culture du blé va être spéculative et on va se
nourrir de maïs. On peut faire du pain de mais.

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