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LA THÉORIE

DES ACTES DE
LANGAGE DE
PREPARÉ PAR :
JOHN SEARL
- IBRAHIM LACHKAR
- MOHAMED ABATOUY
- ALAE-EDDINE SLASSI
Plan
01 02 03
Introduction Presentation Le Principe
De John Searle D’exprimabilité

04 05 06
LA DISTINCTION
La Classification ENTRE CONTENU
Conclusion
des actes de PROPOSITIONNEL ET
language FORCE
ILLOCUTIONNAIRE
INTRODUCTION
 La mort a empêché Austin de poursuivre ses travaux, et le développement
de la théorie des actes de langage a été poursuivi par la suite par ses
disciples.

 Parmi les successeurs et disciples d'Austin, le philosophe américain John


Searle est le plus important. Il reprend et développe la théorie d'Austin, en
ne s'intéressant qu'aux actes illocutoires.

 A partir de là, il va développer une classification basée sur ce qu'il appelle


la force illocutoire, en tenant compte d'un aspect important de tout acte de
langage, l'intention.
QUI EST JOHN SEARLE ?
John Searle est un philosophe américain surtout connu pour ses travaux
sur la philosophie du langage - en particulier la théorie des actes de langage
- et la philosophie de l'esprit. Il est né le 31 juillet 1932 à Denver, Colorado,
États-Unis.
Il va approfondir I'analyse des actes de langage proposée par Austin, en
proposant le raisonnement suivant. Si ce sont des actions, alors on peut les
analyser comme des actions d'une manière générale.
PRINCIPE D’EXPRIMABILITÉ
 Searle va proposer une théorie des actes de langage dont l'objectif est en
quelque sorte de combler les lacunes que son maître aurait laissé, à partir
d’éléments essentiels :

 L'introduction du principe d'exprimabilité : « Pour toute signification X,


et pour tout locuteur L, chaque fois que L veut signifier (a l'intention de
transmettre, désire communiquer, etc.) X, alors il existe une expression E,
telle que E soit l'expression exacte ou la formulation exacte de X »
(Moeschler et Auchlin 1997: 138).
• Cela veut dire, d’une manière plus simple, que les actes de langages
sont basées non seulement sur la convention, décrite par Austin,
mais aussi sur l’intention:
le locuteur qui s’adresse à son interlocuteur a l’intention de lui
communiquer un certain contenu et le lui communique grâce à la
signification conventionnellement associée aux expressions
linguistiques qu’il énonce. En faisant ces observations, Searle rend
explicites des notions qui étaient implicites dans les travaux de
Austin.

• Searle porte aussi des innovations à la théorie d’Austin, par exemple


en distinguant deux parties dans un énoncé:
- le marqueur du contenu propositionnel
- le marqueur de force illocutionnaire.
CLASSIFICATION DES ACTES DE
1. Actes Illocutoires (ou Locutoires)
LANGAGE
Les actes illocutoires, également connus sous le nom d'actes locutoires,
représentent la base de la communication verbale. Dans cette catégorie,
l'accent est mis sur ce que l'orateur accomplit directement en utilisant des
mots. Par exemple, lorsqu'une personne fait une déclaration, pose une
question, exprime une émotion ou donne un ordre, elle effectue un acte
illocutoire. C'est la forme la plus élémentaire de communication verbale, où le
sens est généralement explicite et direct.
2. Actes Perlocutoires
Les actes perlocutoires se concentrent davantage sur l'impact ou l'effet que
les mots de l'orateur ont sur l'auditoire. Cela englobe la réaction ou la réponse
émotionnelle et cognitive de ceux qui écoutent. Par exemple, une blague peut
faire rire, un discours peut persuader, et une histoire peut émouvoir. Les actes
perlocutoires sont essentiels pour comprendre comment la communication va
au-delà des mots eux-mêmes, influençant les perceptions et les attitudes.
3. Actes Illocutoires Indirects
Les actes illocutoires indirects sont des actes de langage dans lesquels
l'intention de l'orateur est implicite et nécessite une interprétation
contextuelle. Par exemple, demander "Pourrais-tu fermer la fenêtre ?"
peut être une manière polie d'ordonner à quelqu'un de le faire. Ces actes
jouent sur la nuance et la subtilité, mettant en lumière la complexité de la
communication humaine, où ce qui est dit n'est pas toujours strictement
aligné sur ce qui est signifié.

● Cette classification proposée par John Searle fournit un cadre essentiel


pour analyser comment le langage est utilisé dans divers contextes de
communication, révélant les subtilités et les nuances de la signification et
de l'intention derrière les discours.
LES ACTES ILLOCUTOIRES
Actes Illocutoires : L'action de base du langage
Les actes illocutoires, également appelés actes locutoires, constituent la
catégorie fondamentale des actes de langage. Ce sont les actions de base
que nous accomplissons en utilisant la parole pour communiquer. John
Searle a identifié plusieurs types d'actes illocutoires, chacun ayant sa
propre fonction et structure.
ACTES ILLOCUTOIRES DIRECTS
Les actes illocutoires directs sont des actes de langage où la signification est explicite
et la fonction est manifeste. Ils sont généralement divisés en cinq catégories :
• Actes déclaratifs : Énoncer un fait (ex. : "Il pleut.").
• Actes assertifs : Faire une affirmation ou donner une opinion (ex.: "Je crois que c'est
vrai.").
• Actes expressifs : Exprimer des émotions ou des sentiments (ex. : "Je suis
heureux.").
• Actes directives : Donner un ordre, une demande, ou une requête (ex. : "Ferme la
porte.").
• Actes commissifs : S'engager à faire quelque chose à l'avenir (ex. : "Je te promets que
je viendrai.").
Impact sur la Communication :
Les actes illocutoires directs sont essentiels pour la communication quotidienne, car ils
permettent aux locuteurs d'exprimer clairement leurs intentions et leurs attitudes
envers ce qu'ils disent.
Exemples :

- "J'affirme que cette théorie est correcte."


- "Je t'en prie, passe-moi le sel."

• Comprendre les actes illocutoires est crucial pour décoder


la signification des discours et pour saisir les intentions
derrière les mots. Ils constituent la pierre angulaire de la
communication verbale.
LA DISTINCTION ENTRE CONTENU PROPOSITIONNEL ET
FORCE ILLOCUTIONNAIRE
Nous avons précédemment exploré comment John Searle a enrichi notre
compréhension des actes de langage en mettant l'accent sur l'intention derrière les
discours. Dans cette perspective, il distingue deux composantes essentielles dans un
énoncé :

1. Le Marqueur du Contenu Propositionnel :


- Cette partie de l'énoncé porte sur l'information factuelle, déclarative ou le contenu
objectif de la phrase. Il s'agit de ce que le locuteur affirme, nie, questionne, ou
exprime.
- Par exemple, dans la phrase "Il pleut aujourd'hui", le contenu propositionnel est
que "il pleut."
2. Le Marqueur de Force Illocutionnaire :
- Cette partie de l'énoncé indique l'intention ou l'acte que le locuteur accomplit
en prononçant la phrase. Il précise comment l'énoncé est destiné à être
interprété et quelle action il est censé déclencher chez l'interlocuteur.
- Par exemple, dans la phrase "Peux-tu fermer la fenêtre ?", le marqueur de
force illocutionnaire indique une demande.

Impact sur la Compréhension :


- La distinction entre le contenu propositionnel et la force illocutionnaire est
cruciale pour décoder correctement le sens d'un énoncé. Elle permet de
comprendre à la fois ce qui est dit et ce qui est voulu par le locuteur.
Exemples :

- Dans l'énoncé "Je promets d'être à l'heure demain", le contenu


propositionnel est la promesse ("Je promets"), tandis que la force
illocutionnaire est l'engagement d'arriver à l'heure ("d'être à l'heure
demain").

Cette distinction conceptuelle élaborée par John Searle éclaire


davantage la complexité des actes de langage et de la communication
humaine, en montrant comment le sens et l'intention sont intimement
liés dans chaque énoncé.
CONCLUSION
 La théorie des actes de langage de John Searle est essentielle pour
comprendre comment le langage est utilisé dans la communication
humaine. Cette théorie distingue entre le contenu propositionnel (ce qui est
dit) et la force illocutionnaire (ce qui est voulu).

 Comprendre cette distinction est crucial pour décoder correctement le sens


des discours et interpréter les intentions derrière les mots. Cette théorie a
des applications pratiques dans divers contextes de communication,
améliorant ainsi nos compétences en communication. Elle met en lumière
le fait que les mots ne sont pas simplement des symboles, mais des actions
puissantes qui façonnent nos interactions sociales.
MERCI POUR
VOTRE ATTENTION

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