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TRAVAUX PRATIQUES
FORMULATION DE BETON
But de l'essai
L’essai a pour but de déterminer les proportions pondérales des grains de différentes
dimensions qui constituent un matériau grenu (un sable, gravier ou mélange).
Définitions
L’analyse granulométrique est le procédé par lequel on détermine la proportion des différents
constituants solides d’un matériau grenu en fonction de leur grosseur à l’aide de tamis.
Ainsi en fonction de la dimension des grains, on distingue :
Principe de la méthode
L'opération se fait par tamisage après avoir éliminé à l'eau les fillers (< 80 m). Les
pourcentages ainsi obtenus sont exprimés sous forme d’un graphique appelé courbe
granulométrique. A partir de cette courbe, un certain nombre d'indicateurs permettent de
caractériser la distribution granulométrie du matériau.
Matériel nécessaire
tamis au moins de la série suivante pour le module de finesse (NFP 18-540) : 0,16 -
0,315 - 0,63 - 1,25 - 2,5 – 5 – 10 – 20 – 40 - 80 mm ; tamis conformes à la norme NF
X11-504,
tamis de la série suivante sinon (NFP 18-560) : 0,125 - 0,25 - 0,5 - 1 -4 - 8 - 16 - 31,5 –
63 mm ; tamis conformes à la norme NF X11-504,
tamis à ajouter pour protéger les tamis de bases (gros diamètre), et faire la séparation
pour la sédimentométrie : 12,5 – 6,3 – 3,15 – 0,1 mm,
fond de cuve et couvercle,
tamiseuse électrique,
balance, portée 6 kg (mini.) précision 1 g,
étuve ou four à micro-onde (moyen de séchage),
une burette de 50 ml avec graduation au 1/10 ml.
point de puisage (eau brute),
Mode opératoire
Préparation de l'échantillon et tamisage selon le mode opératoire NFP 18-560
- Effectuer une prise d'échantillon de masse humide (Mth) supérieure à 400.ø (avec ø le
diamètre du plus gros grain exprimé en mm et la masse obtenue en grammes).
- Diviser en 2 l'échantillon (Mth) de façon à obtenir :
M1h : échantillon permettant de déterminer la masse sèche de l'échantillon soumis à
l'analyse granulométrique,
Mh : échantillon soumis au tamisage.
- Sécher M1h à l'étuve et déterminer sa masse sèche M1s. La masse sèche (Ms) de l'échantillon
soumis à l'analyse granulométrique est calculé par : M s M 1s .M h
M 1h
- Laver l'échantillon (Mh) à l'eau courante sur le tamis de lavage, correspondant à la plus petite
maille de la colonne utilisée lors du tamisage, surmonté d'un tamis de décharge. Le matériau
est correctement lavé lorsque l'eau s'écoulant sous le tamis de lavage est claire.
Le refus est récupéré puis séché (Ms1). La masse est considérée constante lorsque deux
pesées successives de l'échantillon, séparées d'une heure ne diffèrent pas de plus de 0.1 %.
- Vérifier le bon état et la propreté des mailles des tamis. Sélectionner les tamis correspondant
aux limites théoriques du granulat à tester et monter la colonne de tamis, ceux-ci étant classés
par ouvertures décroissantes.-
- Peser un récipient (Mr) pouvant contenir la totalité de l'échantillon (Ms1) ou étalonner la
balance à zéro avec le récipient. Ce récipient sera maintenu sur la balance durant la totalité de
l'essai.
- Verser ensuite l'échantillon de matériau propre et sec (Ms1) dans la colonne de tamisage puis
agiter jusqu'à ce qu'il ne passe pratiquement plus de matière susceptible de modifier le
résultat de façon significative (d'une manière générale on peut considérer qu'un tamisage est
terminé lorsque la masse du refus ne diffère pas plus de 1 % en une minute de tamisage).
Prendre un à un les tamis en commençant par celui de la plus grande ouverture en adaptant
un fond et un couvercle. Verser le tamisât recueilli dans sur le tamis immédiatement inférieur.
Peser les refus cumulés (Mrci) pour chaque tamis.
Il est possible de favoriser le passage des grains à l'aide de la main pour les gravillons et d'un
pinceau sec pour le sable, mais ne jamais forcer le passage au moyen d'objets durs risquant
de déformer les fils métalliques du tamis.
- Pour chaque tamis, peser à 1 g près les refus cumulés, en versant leur contenu dans le
récipient placé sur la balance. Le refus maximum admissible sur chaque tamis doit être
inférieur à :
- 100 g si d < 1 mm,
- 200 g si 1 d 4 mm,
- 700 g si d > 4 mm.
Tracé
- Calculer pour chaque tamis les pourcentages de refus cumulés de matériau par rapport à la
M rci
masse Ms : Rci % .100
Ms
- Tracer la courbe granulométrique.
• Coefficient de Courbure : Cc
D30 ²
D10 .D60
D10, D30, D60 représentent respectivement les diamètres des éléments correspondant à 10%,
30%, 60% de tamisât cumulé.
D'après Caquot et Kérisel :
- pour Cu < 2 la granulométrie est dite uniforme
- pour Cu > 2 la granulométrie est dite étalée
Module de finesse :
Le module de finesse est un coefficient permettant de caractériser l'importance des éléments
fins dans un granulat. Le module de finesse est égal au 1/100 de la somme des refus
cumulés exprimée en pourcentages sur les tamis de la série suivante : 0,16 - 0,315 - 0,63 -
1,25 - 2,5 - 5 mm.
En particulier la norme classe les sables en trois groupes (A, B et C) selon leur module de
finesse.
But de l'essai
Cet essai a pour but de mesurer la résistance à la fragmentation par chocs des éléments
d’un échantillon de granulats.
Définitions
Par définition, le coefficient Los Angeles est le rapport entre la masse du refus lavé au
tamis de 1,6 mm de l'échantillon après passage en machine sur la masse initiale.
Principe de la méthode
Le principe de la méthode consiste à mesurer la quantité d'éléments inférieurs à 1,6 mm
produite par fragmentation, en soumettant le matériau à des chocs de boulets à l'intérieur
d'un cylindre en rotation.
Matériel nécessaire
Tamis 4-6 ; 10-14 ; 15-16 ; 25-31,5 ou encore série de 2 tamis correspondant au borne
de la classe granulaire étudier (exemple : si classe granulaire 10/25 alors tamis de 10
et 25 mm seront nécessaires),
Etuve (105 °C 5 °),
Machine Los Angeles,
Bac destiné à recueillir les matériaux,
Tamis de 1,6 mm,
Balance de 6 Kg (précision 1 g),
7 à 12 boulets selon la granulométrie (sphère de diamètre 47 mm d'un poids compris
entre 445 et 520 g).
Mode opératoire
a/ Préparation des échantillons pour essais
La masse de l’échantillon prélevé doit être supérieur à 15 Kg, et fait selon la fiche aide-
mémoire 06-01.
Tamiser l’échantillon à sec sur chacun de la classe granulaire choisie (exemple : gravier
5/25).
Laver le tamisât et le sécher à l’étuve 105°C jusqu'à masse constante, c’est-à-dire jusqu’à
ce que deux pesées successives de l’échantillon, séparées d’une heure, ne diffèrent pas de
plus de 0,1 %.
Peser M = 5 000 g 5 g de matériau sec pour l’essai.
b/ Préparation du matériel
Nombre de boulets 7 9 11 11 12 12
Masse totale de la
3 080 g 3 960 g 4 840 g 4 840 g 5 280 g 5 280 g
charge de boulet
Tolérance sur la
+ 20 à – 150 g
charge de boulet
Programmer 500 cycles de rotation sur la machine, sauf pour la classe 25-50 mm où l’on
effectue 1 000 rotations. La vitesse de rotation est régulière, comprise entre 30 tr/min et 33
tr/min :
30’ 20
Durée de l’essai 15’ 9 à 16’ 30
à 33’
c/ Exécution de l'essai
Dans la machine Los Angeles, introduire avec précaution et dans l’ordre, la charge de
boulets de la classe granulaire choisie puis la prise d'essai M = 5 000 g.
Après la rotation de la machine, recueillir le granulat dans le bac.
Tamiser le matériau contenu dans le bac sur le tamis de 1,6 mm, le matériau étant pris en
plusieurs fois afin de faciliter l’opération.
Laver le refus au tamis de 1,6 mm. Egoutter et sécher à l’étuve à 105 °C jusqu’à masse
constante.
Pesé ce refus une fois séché. Soit m le résultat de la pesée.
Le passant au tamis de 1,6 mm sera alors P = 5000 – m
P
Le coefficient Los Angeles est le rapport : LA .100
M
Le résultat est arrondi à l’unité la plus proche.
On utilisera le modèle :
Nature LA
Porphyres 13
Basaltes 15
Diorites 16
Quartzite 18
Granite 20
Calcaire dur 20
Calcaire 100
tendre
But de l'essai
L'essai de propreté d'un gravier met en évidence la présence d'éléments fins dans le gravier et
permet de les quantifier. Le but de l'essai est donc de déterminer la propreté d'un granulat au
regard de son utilisation possible.
Définitions
La propreté superficielle est définie comme étant le pourcentage pondéral de particules de
dimensions inférieures à 0.5 mm adhérentes à la surface ou mélangées à un granulat de
dimension supérieure à 2 mm.
Principe de la méthode
Selon la norme NFP 18-591 (sept. 90) les éléments fins contenus dans le granulat à tester
sont séparés par lavage sur un tamis d'ouverture 0.5 mm. Leur pourcentage est déterminé par
pesée après séchage du refus.
Matériel nécessaire
Tamis de 0,5 mm
Balance 12 Kg (précision 1 g)
Etuve.
Mode opératoire
- Echantillonner de façon représentative une quantité E de matériau.
- A partir de l'échantillon E, préparer deux fractions de matériau M1 et M2 dont la masse en
grammes est comprise entre 200 et 600.D (D étant la dimension maximale des plus gros
éléments en mm) soit par exemple pour un gravillon 5/15 : (15x200) < M 1 < (15x600) soit 3
000 g < M1 < 9 000 g
Remarque :
M1 et M2 doivent être préparés à partir de l'échantillon E à la teneur en eau à laquelle il se
trouve.
Dans la pratique courante, pour un séchage plus rapide et un tamisage plus aisé, 3000 g sont
suffisants pour chaque fraction M1 et M2.
- Dessécher la fraction M1 jusqu'à masse constante déterminée par pesée au gramme près (la
masse est considérée constante lorsque deux pesées successives de l'échantillon ne
différent pas de plus de 0.1%); soit M1s la masse sèche.
- A partir de ce résultat, calculer masse sèche M2s contenue dans la deuxième fraction M2
M 1s
destinée à l'essai de propreté. Elle est donnée par la formule : M 2 s xM 2
M1
Exemple de calculs
Texte(s) de référence :
Aide-mémoire logiciel WINLAB – Module : Essais sur Granulats
Norme NF 18-598 - A consulter nécessairement pour une information complète
sur le sujet -
But de l'essai
L'essai d'équivalent de sable permet de mesurer la propreté d'un sable. Il rend compte
globalement de la quantité des éléments fins contenus dans ce sable.
Définitions
L'équivalent de sable (ES) est le rapport multiplié par 100 de la hauteur de la partie sableuse
sédimentée, à la hauteur totale du floculat et de la partie sableuse sédimentée.
Principe de la méthode
L'essai consiste à faire floculer les éléments fins d'un sable mis en suspension dans une
solution lavante puis, après un temps de mise au repos donné, à mesurer la hauteur des
éléments sédimentés.
Il est effectué sur la fraction du sable passant au tamis à mailles carrées de 5 mm.
Matériel nécessaire
tamis de 5 mm, avec réceptacle.
balance, portée 6 kg (mini.) précision 1 g
2 éprouvettes cylindriques transparentes en matière plastique, diamètre intérieur 32
mm, hauteur 430 mm, munies de deux repères à 100 et 380 mm de la base.
bouchon de caoutchouc s'adaptant sur les éprouvettes.
1 machine d'agitation
entonnoir à large ouverture pour transvaser l'échantillon.
piston taré de 1 kg 5 g
réglet métallique gradué, de 500 mm de longueur.
flacon de 5 litres muni d'un siphon (placé à 1 mètre au-dessus de la table de travail).
tube plongeur-laveur relié au flacon.
Solution lavante pour équivalent de sable (solution toute prête : flacon de 125 ml à
diluer dans l'eau distillée pour obtenir un volume de 5 litres).
chronomètre, précision 1 seconde.
Mode opératoire
Tamiser le matériau au tamis de 5 mm et conserver le passant.
Déterminer la teneur en eau initiale W%
Prélever pour chaque prise une quantité (Mh) de matériau humide correspondant à 120 g 1 g
de matériau sec, c'est à dire : Mh Ms.1 w
TP Techno Cons. KOKOLE Koffi Agbévidé Page 15
Remplir les 2 éprouvettes de solution lavante jusqu'au repère n°1, puis verser les prises de
matériau. Eliminer les bulles d'air et laisser reposer 10 mn.
entonnoir
repère n°1
Boucher les 2 éprouvettes et les placer dans la machine à secousses.
agiter : 90 AR en 30 s
Laver les parois intérieures des éprouvettes à l'aide du tube plongeur et remplir jusqu'au trait
repère n°2
5 litres
tube plongeur
repère n°2
1.00 m
Laisser reposer 20 mn 10 s
Déterminer ESv et ES
H'2 .100
ESv =
H1 H2
H2 .100
ES =
piston
H1
H1 H2
H'2
E.S < 65 E.S < 60 Sable argileux : risque de retrait ou gonflement pas bon pour
béton de qualité
65 E.S < 75 60 E.S < 70 Sable légèrement argileux : propreté admissible pour béton de
qualité courante (retrait possible)
75 E.S < 85 70 E.S < 80 Sable propre à faible % de fines argileuses, bon pour béton de
haute qualité
E.S 85 E.S 80 Sable très propre : pas de fines argileuses, ce qui risque en fait
d’amener un défaut de plasticité du béton augmenter le
dosage d’eau ; donne des bétons exceptionnels de très
haute résistance
On utilisera le modèle :
But de la méthode
Lorsqu'on mélange du ciment, des granulats et de l'eau, on obtient du béton. Mais on peut
obtenir une infinité de bétons, en faisant varier les propositions des constituants et il est
certain que, parmi ces bétons, tant par leur nature propre qu'en raison du travail à exécuter,
certains seront franchement mauvais, d'autres seront acceptables, d'autres enfin seront bons
(les moins nombreux).
Définitions
L'étude de la composition d'un béton consiste à définir le mélange optimal des différents
granulats dont on dispose ainsi que le dosage en ciment et en eau afin de réaliser un béton
dont les qualités soient celles recherchées pour la construction de l'ouvrage ou de l'élément
d'ouvrage en cause. Plusieurs méthodes sont proposées parmi lesquelles la méthode
pratique simplifiée dite méthode "Dreux Gorisse"
Elle permet de définir de façon simple et rapide une formule de composition à peu près
adaptée au béton étudié mais que, seules quelques gâchées d'essais et la confection des
éprouvettes permettrons d'ajuster au mieux la composition à adopter définitivement en
fonction des qualités souhaitées et des matériaux effectivement utilisés.
Les paramètres essentiels utilisés sont :
fC28 : Résistance en compression à 28 jours d’une éprouvette cylindrique 16x32,
A : Affaissement au cône d’Abrams en cm,
D : Dimension maximale des granulats en mm.
Principe de la méthode
Nous disposons en général des informations suivantes :
La connaissance de la nature de l'ouvrage est nécessaire : ouvrage massif ou au
contraire élancé et de faible épaisseur, faiblement ou très ferraillé,
La connaissance d'une résistance nominale (n) en compression à 28 jours et en
admettant un coefficient de variation, la résistance moyenne serait :
28 n + 15%.n
La consistance désirée est fonction de la nature de l'ouvrage, de la difficulté du
bétonnage, des moyens de serrage, etc...
La plasticité désirée mesurée par l'affaissement au cône d'Abraham
Mode opératoire
C
A partir de la formule ci-dessous on détermine le rapport
E
C
28 G. c . 0,5
E
Avec :
28: résistance moyenne en compression désirée à 28 j en bars
c Classe vraie du ciment (à 28 j) en bars
C : Dosage en ciment (en kg/m3)
G: Coefficient granulaire. (Voir tableau ci-dessous)
E : Dosage en eau sur matériaux secs (en litres pour 1 m 3 de béton)
Tab. : Valeurs approximatives du coefficient granulaire G. Ces valeurs supposent que le serrage du béton sera
effectué dans de bonnes conditions (par vibration en principe).
avec K (voir tableau ci-dessous) un terme correcteur qui dépend du dosage en ciment, de
l'efficacité du serrage, de la forme des granulats roulés ou concassés. (en particulier la forme
du sable).
400 + fluide 2 0 4 2 6 4
400 0 +2 2 0 4 2
350 +2 +4 0 +2 2 0
Dosage en ciment
300 +4 +6 +2 +4 0 +2
250 +6 +8 +4 +6 +2 +4
200 +8 +10 +6 +8 +4 +6
Tab. Valeur du terme correcteur K en fonction du dosage en ciment, de la puissance de la vibration et de l’angularité des granulats et
permettant de calculer Y ordonnée du point de brisure de la courbe de référence :
coefficient de compacité
Consistance Serrage
D=5 D = 10 D = 12,5 D = 20 D = 31,5 D = 50 D = 80
Molle Vibration faible 0,755 0,785 0,800 0,810 0,815 0,820 0,825
Vibration
0,775 0,805 0,820 0,830 0,835 0,840 0,845
puissante
NOTA : Ces valeurs sont convenables pour des granulats roulés sinon, il conviendra d’apporter les corrections
suivantes :
- sable roulé et gravier concassé 0,01
- sable et gravier concassé 0,03
C 350
Pour un dosage en ciment C 350KN/m3, on apportera le terme correctif suivant :
3000
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Dosage des granulats
La courbe granulaire de référence OAB étant tracée, on trace alors les lignes de
partage des courbes granulaires en joignant le point à 95 % de la courbe granulaire
du ler granulat, au point de 5 % de la courbe du granulat suivant, et ainsi de suite.
On lira alors, sur la courbe de référence OAB au point de croisement (intersection)
avec la ou les droites de partages de courbes, le pourcentage en volume absolu de
chacun des granulats : soit g1, g 2 etc...
Vg Vs Vc
A partir de = => Vg + Vs = V = 1 000 - Vc
1000
Ainsi les volumes absolus de chacun des granulats sont :
V1 = g1 (Vg + Vs) = g1.V
V2 = g2.V
etc...
Si les masses spécifiques de chacun de ces granulats sont w l, w2 etc... alors les
masses de chacun d'eux seront :
Pl = w1 . V1
P2= w2 . V2
etc..
Soit P la masse totale des granulats. Ainsi on aura définit la formule de composition
pour 1 m3 de béton à savoir:
Dosage en ciment : C (Kg/m3)
Dosage en eau: E (l/m3)
Dosage des granulats : G, S. (kg ou litres pour 1 m3).
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G
Augmenter le rapport en diminuant un peu la quantité du sable au
S
profit du gravier; il suffit d'abaisser un peu le point A de la courbe de
référence.
Des essais d'écrasement des éprouvettes doivent être effectués afin
d'adopter la correction satisfaisante à retenir.
Ouvrabilité insuffisante, ségrégabilité
Pour améliorer l'ouvrabilité, il faut soit :
Vérifier que le sable n'a pas un module de finesse trop fort ; dans ce
cas, ajouter un sable fin de façon à corriger ce module ou faire appel à
un adjuvant plastifiant,
Augmenter le dosage en eau, si le béton a un aspect trop sec, mais
attention à la chute de résistance,
Augmenter le dosage des éléments les plus fins au détriment des plus
G
gros, ce qui revient à diminuer le rapport ; il suffit de relever un peu
S
le point A, d'où à choisir une valeur de K un peu plus élevée.
Ajustement de la formule au m3
Si la masse totale des granulats est P, si la masse du ciment est C et le
dosage en eau est E (en litres/m3 sur matériaux secs), la densité du m3 de
PC E
béton frais serait théoriquement : 0
1 000
On peut en pesant une ou plusieurs éprouvettes mesurer la densité réelle
() du béton frais en œuvre. Ainsi :
Si 0, la formule étudiée correspond bien au m3,
Si 0, la formule étudiée donne un peu plus d'un mètre cube (m3)
de béton et le dosage réel en ciment se trouve inférieur à celui
théoriquement prévu et vice versa, La correction à apporter sur la
masse totale des granulats est alors : x = 1 000 ( - 0) (en kg)
Si à - 0 < 0, la correction est à déduire car la formule proposée
faisait plus du m3,
Si - 0 > 0, la correction est à ajouter car la formule proposée faisait
alors moins du m3
Sur la masse de chacun des granulats dont les % sont g 1, g2, g3 et les
XP1 XP2 XP3
masses Pl, P2, P3 ; la correction à apporter sera ; ; ; etc…
P P P
On gâchera suffisamment pour la confection d’au moins 4 éprouvettes, 6
recommandés.
Dosage des granulats
On utilise des récipients tarés en volume (de préférence utilisation de
volumes rencontrés très souvent sur les petits chantiers, tel sceau, brouette
…), étant rare d’avoir sur chantier un dispositif de pesage (raison pour
laquelle la composition granulaire de la méthode est exprimée en volumes).
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Il conviendra de tarer ces volumes, voir de confectionner des règles
d’arasement associées à ces derniers.
Dosage et qualité du ciment
Le dosage en ciment donné par la méthode est toujours indiqué en kg/m3
de béton.
Arrondir ce dosage au multiple de 25 kg supérieur (car le ciment est
conditionné en sac de 50 Kg).
La méthode est valable pour les ciments Portland Artificiels ; les abaques
ont été tracées pour un ciment CPA ou CPJ dans la classe 35 ( dans la
nouvelle classification à un CPA-CEM I ou CPJ-CEM II de classe 32,5).
Elles restent donc utilisables pour des ciments CPA ou CPJ de classe
supérieure (45 ou 55).
Adjuvant de type plastifiant réducteur d’eau :
Les abaques de Dreux préconisent le recours à ce type d’adjuvant pour un
dosage en ciment supérieur à 400 Kg/m 3. Ceux-ci donnent aussi une
indication (fiche technique de l’adjuvant) sur la réduction d’eau procurée
par l’emploi de ce type d’adjuvant.
Expression de la formulation
On utilisera le modèle :
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FORMULATION DE BÉTON
MÉTHODE SIMPLIFIÉE
Texte(s) de référence :
Abaques de G. DREUX
Norme XP P 18-540 sur la définition des classes granulaires
Fiche aide-mémoire 01-11 : Essai d’affaissement au cône d’Abrams
Fiche aide-mémoire 01-12 : Essai d’écrasement d’éprouvette cylindrique 16x32
But de la méthode
Il s’agit de déterminer la composition d’un béton courant en visant conjointement :
Une dimension D des granulats,
Une résistance en compression à 28 jours,
Une ouvrabilité du béton à contrôler en mesurant son affaissement au cône
d’Abrams.
Définitions
fC28 : Résistance en compression à 28 jours d’une éprouvette cylindrique 16x32,
A : Affaissement au cône d’Abrams en cm,
D : Dimension maximale des granulats en mm.
Principe de la méthode
La méthode simplifiée est une méthode de formulation rapide qui utilise les abaques de
DREUX.
Matériel nécessaire
Bétonnière (le cas échéant),
Moules cylindriques 16x32,
Cône d’Abrams,
Brouette ou sceaux, et dispositifs de tarage associé comme règle à araser par
exemple,
Pelle et Truelle,
Aiguille vibrante = 25 mm (si test de convenance sur éprouvette de 16x32),
Eprouvette graduée,
Balance 30 Kg
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Consommables :
Ciment
Eau,
Sable,
Gravier
Huile de coude
Mode opératoire
Rappel :
Le degré d’humidité des granulats peut apporter une correction sur le dosage en eau
de la formulation. On déterminera donc cette humidité soit par l’aspect du granulat,
soit en mesurant leur teneur en eau :
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Sec Humide Mouillé Trempé
L’eau
Brillant,
Très humide ruisselle sur
Mat, un peu légère
Selon l’Aspect dépôt d’eau les granulats
poussiéreux adhérence à
sur la main qui sont
la main
trempés
Selon le Sable 0à3% 4à7% 8 à 11 % 12 à 15 %
%
d’eau : Gravillons 1% 3% 5% 6%
Consistance
Très
Ferme Plastique Fluide
plastique
Désignation F P TP FI
A (cm) 0à4 5à9 10 à 15 ≥ 16
Tolérance (cm) 1 cm 2 cm 3 cm
On choisit une résistance f C28 comprise entre 15 et 40 MPa selon le cahier des
charges ; on prendra des valeurs de 5 en 5 MPa (exemple 25 MPa ou encore 30
MPa),
Exemple n° 2 :
Abaque n° 4 : béton normal avec granulat concassé, D = 25 mm (béton de structure
d’un pont en bord de mer avec enrobage c = 5 cm).
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(3) Ciment (classe 55 R) : 400 Kg/m3 + adjuvant,
(4) Sable 0/5 mm (à l’état sec) : 440 litres,
(5) Gravillon 5/25 mm : 785 litres,
(6) Dosage en eau avec adjuvant : point E’ ; les granulats sur chantier sont en
fait humides, on ajoutera 105 litres d’eau.
Abaques de DREUX
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ABAQUE n° 1 – BETON FIN - D = 12,5 mm
Page 32
ABAQUE n° 2 – BETON NORMALE & FINITION - D = 16 mm
Page 33
ABAQUE n° 3 – BETON NORMAL - D = 20 mm
Page 34
ABAQUE n° 4 – BETON NORMAL - D = 25 mm
Page 35
ABAQUE n° 5 – GROS BETON - D = 40 mm
Page 36
Essais de convenance
Expression de la formulation
On utilisera le modèle :
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ESSAI D’AFFAISSEMENT AU CÔNE D’ABRAMS
Texte(s) de référence :
Norme NF P 18-451 - A consulter nécessairement pour une information complète
sur le sujet -
But de l'essai
Mesurer l’ouvrabilité d’un béton. C’est un paramètre qui rend compte de l’aptitude à la mise en
place du béton sur chantier. Cet essai est utilisable tant que la dimension maximale des
granulats ne dépasse pas 40 mm
Définitions
L’affaissement A (en cm) est la variation H de hauteur du béton
après enlèvement du cône.
On distingue quatre classes de béton selon son ouvrabilité (affaissement au cône d’Abrams) :
Consistance
Désignation F P TP FI
Tolérance (cm) 1 cm 2 cm 3 cm
Principe de la méthode
Il s’agit de constater l’affaissement d’un cône de béton sous l’effet de son propre poids. Plus
cet affaissement sera grand et plus le béton sera réputé fluide.
Matériel nécessaire
Cône d’Abrams et accessoires :
Tronc de cône,
Poignées,
Tôle d’acier support d’essai (e ≥ 1,5 mm),
Dispositif de fixation,
Portique de mesure avec règle graduée,
Tige de piquage, acier doux, 10 mm de
section avec extrémité hémisphérique,
Truelle de maçon,
Huile de décoffrage.
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Mode opératoire
a/ Préparation du matériel
Huiler légèrement le moule, et humecter la plaque support.
b/ Exécution de l'essai
Remplir le cône de béton en 4 couches de hauteurs sensiblement égales qui seront
mises en place au moyen de la tige de piquage actionnée 25 fois par couche (la tige
doit pénétrer la couche immédiatement inférieure),
Araser la dernière couche avec la tige de piquage,
Démouler en soulevant avec précaution,
Mesurer A, l’affaissement du béton.
La mesure A doit être effectuée sur le point le plus haut du béton et dans la minute qui suit
le démoulage.
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La figure 1 ci-après indique la conduite à tenir quand un béton reçu est hors tolérance :
Quand l’affaissement est trop grand (au-dessus de la zone de tolérance), une attention toute
particulière doit être observée pendant la vibration : il y a risque de ségrégation.
Quand l’affaissement est trop petit, on peut ajouter de l’eau pour améliorer l’ouvrabilité, à
condition de réhomogénéiser le mélange 2 minutes dans la bétonnière.
A noter : Grâce aux super plastifiants, on peut réaliser aujourd’hui des béton très fluides dont
l’affaissement au cône dépasse les 25 cm. Le cône ne permet pas de caractériser de
manière satisfaisante de telle consistance.
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CONFECTION D’ÉPROUVETTE CYLINDRIQUE
Texte(s) de référence :
Norme NF P 180-404 : Définition des types d’essais, de la confection et conservation des
éprouvettes associées,
Norme NF P 18-400 : Dimension des moules,
Norme NF P 18-422 : Vibration des éprouvettes par aiguille vibrante,
Norme NF P 18-423 : Vibration des éprouvettes par piquage,
Fiche aide-mémoire 01-13 : Surfaçage au mortier de soufre de type A,
Norme NF P 18-411 &412 : prescriptions techniques des presses pour réaliser l’essai en
compression selon la norme NF P 18-406,
Norme NF P 18-406 : Essai de compression même,
Fascicule 65 A : Code pour l’exécution des ouvrages en béton armé ; cas des marchés public
Français.
Nouveau Guide du béton et de ses constituants de G. DREUX et J. FESTA –EYROLLES –
Ed. : 1998
But de l'essai
L’essai a pour but de connaître la résistance à la compression du béton à partir d’une
éprouvette cylindrique ayant un rapport hauteur sur diamètre h/ 2.
Définitions
Les résistances sont mesurées sur éprouvettes cylindriques ou prismatiques dont les moules
ont des caractéristiques définies par la norme NF P 18-400. Les moules les plus fréquents
sont les moules cylindriques. Leurs dimensions doivent être choisies en fonction du diamètre
maximal des granulats (D) entrant dans la composition :
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également pour but de vérifier que les quantités de constituants prévus par mètre cube de
béton donnent bien 1 m3 de béton (conditions supposées du futur chantier),
Essai de contrôle : on prélève sur chantier le béton pour son contrôle ; les conditions de
gâchée sont celle du chantier (conditions réelles). Le béton nécessaire est prélevé au
moment du déchargement de la gâchée sur chantier.
La charge de rupture, P, est la charge maximale enregistrée au cours d’un essai de
compression.
La résistance à la compression est le rapport entre la charge de rupture et la section S
P P
transversale de l’éprouvette : f c . On parlera aussi de f cj pour un essai de
S S
compression pratiqué (j) jour après la date de fabrication de l’éprouvette (exemple : f c 7
résistance à la compression de l’éprouvette à 7 jours).
Lot : est constitué par l’ensemble du béton mis en œuvre dans une partie d’ouvrage, une
partie d’ouvrage formant, du point de vue structurel, un élément homogène coulé en
une seule fois (exemple une pile d’un pont, un plancher d’étage). Le lot est donc, par
définition, l’ensemble du béton mis en place faisant l’objet d’une même sanction de
contrôle.
Prélèvement : est constitué d’au moins 3 éprouvettes pour déterminer la résistance à la
compression à 28 jours. Un lot, selon son volume de béton mis en œuvre, peut donner
lieu à un ou plusieurs prélèvements (exemple : si 4 prélèvements pour la confection
d’une pile d’un pont, il y aura au moins 3 x 4 = 12 éprouvettes de confectionnées).
Principe de la méthode
Après confection des éprouvettes, elles sont soumises à une charge croissante jusqu’à la
rupture.
Matériel nécessaire
Des éprouvettes (6 éprouvettes au moins, 3 pour f c 7 et f c 28 ),
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Sable, Liant, cailloux et eau associés à la confection des éprouvettes.
Mode opératoire
A noter :
a/ Gâchée de l’essai Dans le cas des gâchées pour essai d’étude ou
de convenance, il est important de s’affranchie
du problème de mouillage préliminaire du
Dans les trois cas d’essai, les constituants sont malaxeur en « graissant » par une première
introduits dans la cuve dans l’ordre suivant : gâchée (ou demi gâchée par souci d’économie),
celle-ci étant jetée immédiatement après
Gros éléments, malaxage).
Liant,
Sable,
L’eau de gâchage doit être ajoutée après un malaxage à sec de l’ordre d’une minute.
Le malaxage est alors poursuivi pendant 2 mm au moins.
Soit V le volume de béton pour remplir les éprouvettes, la norme demande en particulier de
fabriquer un volume d’au moins 1,25. V.
La mise en place dans les moules à lieu par vibration (si A ≤ 12 cm) ou par piquage (si A ≥
13 cm), en fonction des résultats de l’essai d’affaissement au cône d’Abrams.
On étudie seulement dans cette fiche la mise en œuvre par aiguille vibrante.
Récapitulation des prescriptions relatives au serrage du béton par aiguille vibrante lors du
remplissage du moule :
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Dimension D du Granulat 16 mm 40 mm 80 mm
Diamètre de l’aiguille 25 mm 25 mm 37 mm
(1)
: La mise en place par aiguille vibrante est autorisée pour le cylindre de 11, à condition que mention
en soit faite au compte rendu (cf. NF P-404).
Abaque n° 1
Durées de vibration (en
secondes) en fonction de
l’affaissement A au cône
d’Abrams (en cm) et de
l’angularité du granulat
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Abaque n° 2 Abaque n° 3
Durées de vibration (en secondes) en fonction de l’affaissement A au cône d’Abrams Durées de vibration (en secondes) en fonction de l’affaissement A au cône d’Abrams (en
(en cm) et de l’angularité du granulat cm) et de l’angularité du granulat
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d/ Conservation des éprouvettes
Les moules ayant été munis d’un dispositif s’opposant à l’évaporation, les éprouvettes
doivent être conservées sans être déplacées pendant 24 h 1h dans un local maintenu à
20 °C 2°C.
Après ce temps, les éprouvettes peuvent être démoulées. Elles doivent alors être
conservées à la même température, dans l’eau ou dans une chambre humide (d’humidité
relative supérieure ou égale à 95 %).
La règle veut que l’on procède à des prélèvements de contrôle toujours au plus près du lieu
d’utilisation du béton, si possible à l’endroit même où est mis en œuvre celui-ci.
En l’absence de spécification (cahier des charges du Maître d’Ouvrage), les fréquences de
contrôle à retenir (nombre n d’échantillon à prélever) seront de :
Fréquence maximale
Exemple : Une partie d’ouvrage (lot) fait 580 m3 de béton à couler en un jour On demande 6
éprouvettes par prélèvement afin de vérifier f c 7 et f c 28 .
Le nombre de prélèvement total sera de 6 à 7 prélèvements, correspondant à 36 ou 42
éprouvettes.
SURFAÇAGE AU MORTIER DE SOUFRE DE TYPE
A
Texte(s) de référence :
Norme NF P 18-416 : Surfaçage au soufre des éprouvettes cylindriques - A
consulter nécessairement pour une information complète sur le sujet -
Définitions
La norme NF P 18-416 distingue 2 types de mortier de soufre pour surfacer les éprouvettes :
Mortier de type A : pour les éprouvettes de résistance inférieure à 60 MPa,
Mortier de type B : pour les éprouvettes de résistance inférieure ou égale à 100 MPa.
Nous n’aborderons ici que le surfaçage de type A.
Matériel nécessaire
Un guide de surfaçage au soufre,
Une friteuse électrique (ou un réchaud électrique) pour fondre le soufre,
Une brosse métallique (pour nettoyer les surfaces d’éprouvette),
Une louche (pour manipuler le soufre liquide),
Une balance (précision 1g) pour fabriquer le mortier de soufre,
Consommable :
Fleur de soufre,
Sable siliceux granularité 0,125/0,315 mm.
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Mode opératoire
Pour les éprouvettes dont on suppose la résistance inférieure à 60 MPa (cas le plus
courant) on procède à un surfaçage au mortier de soufre de type A dont la composition du
mélange est :
60 5 % de fleur de soufre,
40 5 % de sable siliceux de granulométrie 0,125/0.315 mm.
b/ Surfaçage
de dégagement de vapeurs
sulfureuses et même d’inflammation ! 20 ° C Etat solide
Comportement du mélange à base de soufre en
fonction de la température
Nettoyer à la brosse métallique les parties d’éprouvette à surfacer,
Lubrifier légèrement la platine afin de faciliter le démoulage,
Prélever en une seule fois la quantité voulue et la verser de façon uniforme sur la
plaine,
Laisser descendre l’éprouvette lentement en se servant du dispositif de guidage
vertical
Ne pas lâcher l’éprouvette, pour éviter tout risque de projection
Réaliser ces opérations rapidement car le soufre liquide, versé dans le récipient
métallique, a tendance à se solidifier rapidement. L’épaisseur de la couche de
surfaçage devra être comprise entre 2 et 4 mm. Après refroidissement, l’éprouvette
est désolidarisée du gabarit de surfaçage. On procède ensuite au surfaçage de la
2ième face.
Afin de s’assurer que le soufre a bien adhéré sur la totalité des faces, on frappe celles-ci en
différents points avec des doigts repliés. Si cela sonne « creux », c’est que le surfaçage a
été correctement réalisé. Dans le cas contraire, briser la couche de surfaçage au marteau
et recommencer l’opération de surfaçage.
Un délai maximal de 30 min doit être respecté avant de procéder aux essais de
compression.
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ESSAI DE COMPRESSION D’EPROUVETTE
CYLINDRIQUE
Un délai minimal de 30 min doit être respecté après le surfaçage avant de procédé aux essais
de compression.
L’éprouvette doit être bien centrée entre les plateaux de la presse (erreur de centrage
inférieure à 1 %).
L’effort de compression est appliqué progressivement, à une vitesse de mise en charge de
0,5 MPa/sec 0,2 MPa/sec, ce qui correspond à :
A noter :
En protégeant ses extrémités de
l’éclatement, le frettage permet à
l’éprouvette d’encaisser des
chargements légèrement plus
importants.
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Rapport d'essai écrasement éprouvette 16x32 GC-BA K
f Cj
Enfin on donne à titre indicatif la variation du rapport en fonction de l’âge du béton :
fC7
Page 50