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Marketing opérationnel

Pr. AGZIT Fatima Zahra


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Chapitre
Rappel des notions de base
Définition du marketing
introductif

Qu’est  ce  que  le  marke/ng?  

Le marketing est un ingrédient incontournable pour le succès de toute organisation. Il connaît, depuis son

apparition, un essor qui peut être attribué à deux phénomènes :

q La multiplication des produits répondant à une même utilité ;

q Le changement du consommateur, plus instable dans son choix, plus individuel dans son

comportement et de mieux en mieux informé.


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Chapitre
Rappel des notions de base
Définition du marketing
introductif

Qu’est  ce  que  le  marke/ng?  

Le  marke(ng  est  l’ensemble  des  études  et  des  ac(ons  qui  concourent  à  créer  
des   produits   sa(sfaisant   les   besoins   et   les   désirs   des   consommateurs   et   à  
assurer  leur  commercialisa(on  dans  les  meilleures  condi/ons  de  profit.    

Pour faire simple:

Le marketing consiste à répondre aux différents besoins du client de


manière rentable.
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Chapitre
Rappel des notions de base
Objectifs du marketing
introductif

Satisfaction des besoins des clients

Obtention de profits

Créer de la valeur économique pour l’entreprise en créant de la valeur pour les clients
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Chapitre Rappel des notions de base


introductif La démarche marketing

Le Marketing
informationnel  

Le Marketing
Stratégique  

Le Marketing
Opérationnel  

Contrôle  
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Chapitre Rappel des notions de base


introductif

Qu’est-­‐ce  que  le  Marke/ng  -­‐Mix  ?  


§ Le   marke(ng-­‐mix   regroupe   l’ensemble   des   décisions   et   ac(ons   marke(ng   prises   pour   assurer   le   succès   d’un  
produit,  d’un  service,  d’une  marque  ou  d’une  enseigne  sur  son  marché.  Il  correspond  à  l’ensemble  des  ou(ls  
dont  l’entreprise  dispose  pour  aBeindre  ses  objec(fs  marke(ng  auprès  du  marché-­‐cible.  

§ Le  marke(ng-­‐mix  se  définit  également  comme  la  mise  en  fonc(on  harmonieuse  des  variables  qui  permeBront  
d’aBeindre  les  objec(fs  marke(ng  de  l’entreprise,  c’est-­‐à-­‐dire  la  sa(sfac(on  des  besoins  des  consommateurs  
et  l’obten(on  de  profits  à  long  terme.  
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Chapitre Rappel des notions de base


introductif

Les  composantes  du  Marke/ng  -­‐Mix    


On   considère   tradi(onnellement   que   les   décisions   et   ac(ons   du   marke(ng-­‐mix   sont   prises   dans   quatre   grands  
domaines  qui  sont  :  
    Politique Produit
§  La  poli(que  de  produit  
§  La  poli(que  de  prix  
Politique de Prix Marketing Mix Politique de
§  La  poli(que  de  communica(on   distribution

§  La  poli(que  de  distribu(on  


    Politique de
  communication

 
Ces  univers  d’ac(ons  du  marke(ng-­‐mix  sont  également  appelés  4  P  où    chaque  "P"  représente  un  ensemble  d’ac(ons  
qui  contribuent  à  la  défini(on  de  l’iden(té  propre  d’une  offre  lui  permeBant  ainsi  de  se  différencier  et  de  sa(sfaire  
exactement  les  besoins  du  consommateur.  
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Chapitre Rappel des notions de base


introductif

Le  rôle  du  marke/ng-­‐mix  


Le   marke(ng-­‐mix   appelé   également   le   marke(ng   opéra(onnel   joue   un   rôle   capital   dans   la   démarche   marke(ng.   Il   permet  
d’opéra(onnaliser  et  de  concré(ser  les  différentes  décisions  tac(ques  et  stratégiques  prises  dans  le  cadre  d’une  poli(que  commerciale.  

L’élabora/on  du  marke/ng-­‐mix  


Pour   réussir   l’élabora(on   d’une   poli(que   commerciale   et   répondre   au   mieux   aux   aBentes   du   marché   cible,   un   bon   marketeur   doit  
assurer  une  certaine  cohérence  entre  les  différentes  ac(ons  rela(ves  à  sa  poli(que  commerciale.  Il  s’agit  en  fait  de  trouver  un  certain  
équilibre  entre  les  différentes  variables  du  marke(ng-­‐mix  d’une  manière  à  pouvoir  parfaitement  véhiculer  le  posi(onnement  et  l’image  
convoités  du  produit  et  abou(r  ainsi  aux  objec(fs  stratégiques  de  l’entreprise.  

L’équilibre  du  marke(ng-­‐mix  peut  s’exprimer  à  travers  la  recherche  d’une  double  cohérence;  une  cohérence  interne  au  sein  de  chacune  
de  ses  quatre  composantes  et  une  cohérence  globale  lorsque  les  plans  d’ac(ons  menés  au  niveau  de  chaque  variable  sont  en  parfaite  
harmonie  avec  les  trois  autres.  
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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Cette étape consiste à définir les caractéristiques de ce que l’entreprise cherche à vendre ou à proposer à ses

clients, qu’il s’agisse d’un bien ou d’un service.

Défini/on  du  concept  PRODUIT  

“Le produit est un bien ou un service offert sur le marché de façon à y être remarqué, acquis ou consommé en vue

de satisfaire un besoin.”

D’après “Marketing Management” Kotler et Dubois

Le  produit  est  un  ensemble  de  caractéris(ques  tangibles  et  symboliques  incluant  le  service  après-­‐vente  et  la  garan(e.  Il  est  la  
promesse  faite  par  l'entreprise  de  sa(sfaire  un  ou  plusieurs  besoins  (psychologiques  ou  physiologiques)  du  marché  à  un  moment  
donné.  
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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Les  caractéris/ques  des  produits  

§ Les   caractéris/ques   matérielles   et   techniques   :   il   s’agit   des   caractéris(ques   objec(ves  


(composi(on,  emballage,  poids,  durée  de  vie).  
Les  caractéris/ques  
Intrinsèques  
§ Les  caractéris/ques  fonc/onnelles:  correspond  à  ce  que  l'acheteur  veut  en  faire,  ce  à  quoi  il  
sert.  Il  s'agit  de  tous  les  aspects  permeBant  de  répondre  aux  besoins  des  consommateurs.  

§ Les  caractéris/ques  commerciales:  SAV,  Condi(ons  de  vente,  délais,  prix,  etc.  
Les  caractéris/ques  
extrinsèques  

§ Les  caractéris/ques  psychosociologiques:  l’image  que  le  produit  donne  du  consommateur.  
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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Classifica/on  des  produits:  selon  la  tangibilité  

BIENS SERVICES

• Le produit est matériel • Le service est intangible


• L’achat de produit équivaut à un transfert de • L’achat de service relève d’une prestation
propriété • Le service ne peut être revendu
• On peut revendre un produit • Pas de démonstration possible du service (il
• On peut faire une démonstration du produit n’existe pas lors de l’achat)
• Le produit peut être stocké • Le service reste à produire : pas de stock
• La consommation intervient après la disponible
production • Consommation et production sont liées
• Le produit se transporte • Le service ne se transporte pas, c’est souvent
• Un contact indirect peut suffire pour acheter au consommateur de se déplacer
un produit • Le service met directement en contact le
producteur et le consommateur
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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Classifica/on  des  produits:  selon  la  tangibilité  


La relation entre les produits et les services

1. Purs produits (pas ou très peu de services) : sel, parfum, rouge à lèvre, essence à la pompe en libre
service, etc.

2. Produits à forte composante de services : Téléphone, informatique, garanties, livraison, etc.

3. Services à forte composante matérielle : location de voiture, hôtellerie, restauration, transport aérien, (=
transport + nourriture, boisson, journaux), grande distribution (magasin +assortiment + MDD) etc.

4. Purs services (pas ou très peu de support matériel) : médecin, coiffeur, avocat, etc.
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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Classifica/on  des  produits:  selon  la  tangibilité  

Les services ( Low Touch/ High touch)

• Les services high touch: sont des services qui requièrent des interactions fortes et directes entre le
personnel et les clients ( exemple: Coiffeur et restauration). L’ inconvénient principal de ce type de
services réside dans le comportement du personnel en contact. Un personnel démotivé, stressé, insatisfait
ou incompétent aura une influence négative sur la perception du service par le client.

• Les services low touch: dans ce type de services, les interactions sont réduites entre le personnel et les
clients ( exemple: le self service et les services numériques ou en ligne). Ces services ont un coût du
personnel plus faible et ce sont des prestations à prix réduits. (exemple des compagnies aériennes low
cost). Toutefois, ces services ne favorisent pas la fidélisation des clients et peuvent être inadaptés à
certains clients.
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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Classifica/on  des  produits:  selon  la  tangibilité  


Les catégories de services

Plusieurs types de classifications sont proposés, mais nous allons retenir la typologie la plus
traditionnelle mettant l’accent sur deux catégories de services à savoir: services de bases et services
complémentaires.
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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Classifica/on  des  produits:  Selon  la  des/na/on  

Produits de consommation:
Produits d'achat courant
Produit d'achat réflichi
Produit de spécialité
Produit non recherché

Produits

Produits industriels:
Matériaux, pièces ...
Bien d'équipement
Fourniture, service...

La différence entre les produits de consommation et les produits industriels


!
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Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Classifica/on  des  produits:  Selon  la  durée  de  vie  

Selon  la  durée  de  


vie  

Biens  durables   Biens  semi-­‐durables   Biens  périssables  


Ils  servent  plusieurs  fois  et  ont  une   Ils  sont  détruits  à  la  première  
Ils  servent  plusieurs  fois   durée  de  vie  moyenne   u(lisa(on  
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Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Comment  iden/fier  un  PRODUIT?  

Un produit peut être identifié par plusieurs éléments :

qLa marque

qLe  condi/onnement  /  emballage  (packaging)  

qL’é/queQe  

qLa stylique/ design.


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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

La  marque:  défini/on  

La marque est un nom, un signe, un symbole, un dessin ou toute combinaison de ces éléments servant à identifier les
biens ou services d’un vendeur et à les différencier des concurrents.

La marque peut être matérialisée par:

• Une identité visuelle (logo)


• Une identité sonore: Des extraits musicaux.
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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Les  fonc/ons  de  la  marque  

A l’égard des clients, la marque qui figure sur un produit remplit trois fonctions principales :

§ L’identification : la fonction primaire de la marque consiste à permettre au client de retrouver facilement un produit qui
lui a donné satisfaction.
§ La sécurisation : au-delà de cette facilité de redémarrage, la marque a pour fonction de rassurer le client en lui garantissant
ou du moins en le laissant espérer une certaine constance (stabilité) des caractéristiques et de la qualité des produits
vendus.
§ La valorisation : enfin, la présence d’une marque sur un produit est susceptible d’ajouter de la valeur à ce produit aux
yeux des clients.
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Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Le  choix  de  la  marque  

Une marque doit satisfaire plusieurs conditions :

§ De préférence, elle ne doit pas avoir une connotation forte par rapport au produit.
§ Elle doit être facilement prononçable dans les différents pays d'utilisation.
§ Elle doit être facilement mémorisable.
§ Elle ne doit pas être mal appropriée ou évoquer une image défavorable de l'entreprise et du produit.
§ Elle doit être disponible, c'est à dire ne pas faire l'objet d'une protection par dépôt.
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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Les  types  de  marque  

1. Les  marques  de  producteurs  

Statut  de  la  marque   Rôle  de  la  marque   Exemples  


Chaque   produit   est   commercialisé   sous   une   Unilever:  Lipton,  Dove,  Rexona,  Knorr,  
Marque  produit   m a r q u e   d i ff é r e n t e .   I l   b é n é fi c i e   d ’ u n e   Amora.,  Magnum,  Omo….    
communica(on  personnelle.  
Les   produits   sont   différents,   sur   des   marchés   SUMSUNG:  TV,  réfrigérateurs,  machines  
Marque  ombrelle   différents.  La  communica(on  est  personnelle  mais   à  laver...  
reprend  l’image  de  l’entreprise.  
Chaque   marque   profite   de   l’image   de   la   marque   La  marque  DANONE  regroupe  les  
Marque  cau/on   globale   qui   fédère   l’ensemble.   Chaque   produit   a   marques  DaneBe,  Dan’up,  Danino.  
une  vie  autonome.  
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Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Les  types  de  marque  

2.   Les   marques   de   distributeurs:   Les   marques   de   distributeurs   correspondent   à   des   produits  


fabriqués   par   les   grandes   chaînes   de   distribu(on   intégrées   dans   des   centres   de   produc(on.   Ces  
marques  peuvent  être  classées  en  3  catégories  :  

STATUT  DE  LA  MARQUE   RÔLE  DE  LA  MARQUE   EXEMPLES  


Marque  propre   Nom   différent   de   l’enseigne   apposé   par   un   Subway  (Carrefour)  
distributeur  sur  un  ou  plusieurs  produits  auxquels  il   Alias  (paridoc)  
souhaite  donner  une  iden(té  commune.  
Forza  (parsunic)  
St-­‐michel  (marks  and  spencer)  
Marque  enseigne   Les   produits   sont   iden(ques   par   l’enseigne   du   Carrefour  
distributeur  qui  engage  ainsi  son  image  de  marque.  
Produits  génériques     Le   produit   est   présenté   sans   marque,   ni   signe   Produits  économiques  (MARJANE)  
dis(nc(f.  
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Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Les  types  de  noms  de  marque  

Le  patronyme  :Les  produits  qui  portent  le  nom  de  leurs  fondateurs.  

Le  générisme    (Branduit):  le  nom  de  la  marque  reprend  l’appella(on  de  sa  catégorie  de  produit.  
La  marque  de  fantaisie:  son  sens  ini(al  n’est  pas  raBaché  au  produit  c’est  un  nom  à  caractère  arbitraire.  

La  marque  promesse:    Le  nom  signifie  la  promesse  aBachée  au  produit.  

Le  sigle  :  un  ensemble  de  leBres  ini(ales  majuscules  qui,  épelées,  forment  un  mot  servant  d'abrévia(on  
                                     Exemple  de  Monogramme  
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Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

La  capital  marque  

 
   
 «  Le  capital  marque  est  défini  comme  la  valeur  
ajoutée  qu'une  marque  apporte  à  un  produit.  Il  
s'agit  d'un  effet  addi(onnel  dans  la  réponse  d'un  
consommateur  à  une  marque,  qui  va  au-­‐delà  du  
produit  lui-­‐même  et  de  ses  aBributs  ».  
Jérôme  Lacoeuilhe  
 
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Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

La  ges/on  de  la  marque  

Choix Caractéristiques

Une seule marque pour tous les La mauvaise qualité d’un produit risque
produits de dégrader les autres

une seule marque pour une ligne de choisie surtout par les distributeurs
produits

une marque générique avec un une signature forte


complément par produit

une marque spécifique à chaque produit chaque produit à sa propre vie


!
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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Les  stratégies  de  développement  de  la  marque  

Extension  de  la  marque  


L'extension  de  marque  est  une  poli(que  de  marque  
par   laquelle   une   entreprise   u(lise   une   marque   déjà   Rajeunissement  de  la  marque  
installée  pour  de  nouveaux  produits  ou  de  nouvelles  
ac(vités.  

Co-­‐branding  
Le   co-­‐branding   ou   co-­‐marquage   est   une   alliance   de  
deux  sociétés  sur  un  produit  ou  un  service  commun.  
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Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Le  condi/onnement  /  emballage  (packaging)    

La protection du produit en vue de sa présentation à la vente. Le conditionnement permet


également au consommateur de reconnaître le produit.

Niveaux     Caractéris/ques     Exemples    


En  contact  avec  le  produit  et  donc  lié  à  la  fonc(on   La  bouteille  plas(que.  
Emballage  primaire  
de  conserva(on  du  produit.  
Assure  le  regroupement  des  emballages   Le  pack  de  6  bouteilles  plas(ques  
Emballage  secondaire  
primaires.  
Permet  le  transport  et  le  stockage.   La  paleBe  formée  de  packs  de  6  bouteilles  
Emballage  ter/aire  
plas(ques  tenues  par  un  film  thermo  rétractable.  
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Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

L’é/queQe  

C’est la carte d’identité du produit. elle se présente sous forme d’une fiche de communication contenant un
ensemble de mentions obligatoires. Elle permet d’informer le consommateur sur les produits.

Les mentions facultatives :


Les mentions obligatoires :
üL’information nutritionnelle (les vitamines, les
üNom du produit ; protéines,…) ;
üNom et adresse du fabricant ; üTerme qualifiant tels que : naturel, pure, à
üPays d’origine ; l’ancienne,… ;
üCompositions ; üSigne de qualité, label, normes ;
üQuantité du produit ; üInformation consommateur : mode d’emploi,
üDate limite d’utilisation ; promotion,…
üDanger relatif à l’utilisation du produit.  
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La  stylique/  Le  design  

C’est l’ensemble des techniques permettant d’adapter la forme, les couleurs d’un produit au
goût et aux attentes des consommateurs.
Elle intervient dans la conception du produit (forme, volume en accord avec le style de vie,
de l’environnement et les besoins de l’utilisateurs, dans emballage et le conditionnement
(habillage des corps des produits), et finalement dans la construction de l’identité visuelle de
l’entreprise.
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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Le  cycle  de  vie  d’un  produit  


Ventes

Le   cycle   de   vie   d’un   produit   correspond   à   l’analogie  


biologique   assimilable   à   celle   des   êtres   vivants.   CeBe  
analogie  passe  par  quatre  grandes  phases  

croissance maturité déclin


lancement

Temps
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Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Le  cycle  de  vie  d’un  produit  

Phase  de  lancement     Phase  de  maturité    


   
• Mise  en  place  progressive  du  produit  sur  le  marché   • La  concurrence  est  exacerbée  
• Bas  niveau  des  ventes   • Risque  de  surcapacité  de  la  branche  
• Dépenses  commerciales  importantes    
• Concurrence  limitée  notamment  pour  le  pionnier   Phase  de  déclin  
   
Phase  de  croissance     • ralen(ssement  plus  ou  moins  rapide  des  
•  Les  ventes  prennent  de  l’élan   ventes  
• Réduc(on  des  coûts  du  fait  des  économies  d’échelle   • surcapacité  de  la  branche  
et  de  synergie  (expérience).   • guerre  des  prix  
• Les  concurrents  sont  alrés  par  la  taille  du  marché.   • abandon  du  produit  par  certains  concurrents    
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La politique de produit
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Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

La  ges/on  de  la  gamme  

La   gamme   est   cons(tuée   de   l’ensemble   des   produits   proposés   par   l’entreprise.   Chaque   produit   se   voit   aBribuer   au  
sein  de  la  gamme  une  place  précise  qui  lui  confère  des  objec(fs  commerciaux  spécifiques.  
 
Une  gamme  de  produit  peut-­‐être  soit  :  
§ large   ou   profonde   :   elle   permet   de   couvrir   tous   les   segments   de   la   demande,   une   répar((on   des   risques  
financiers   et   une   meilleure   rentabilisa(on   des   efforts   commerciaux   ;   cependant   elle   entraîne   aussi   des   coûts   de  
produc(on,  de  stockage,  de  distribu(on  et  de  communica(on  plus  élevés  ;  
§ étroite  ou  courte  :  elle  permet  de  réduire  les  efforts  financiers  et  commerciaux  de  l'entreprise,  donc  de  limiter  
les  risques,  mais  elle  peut  entraîner  une  insa(sfac(on  d'une  par(e  des  consommateurs  poten(els.    
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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

La  ges/on  de  la  gamme  

§ La  largeur  de  la  gamme  :  est  composée  de  produits  différents  –  ou  lignes  –  proposés  par  l’entreprise.  
                         EXEMPLE:  de  Renault  :  R5,  R11,  R12,  R19,  R21…  
 
§ la  profondeur  de  la  gamme  :  est  le  nombre  de  modèles  dis(ncts  que  comprend  chaque  ligne.  
                       EXEMPLE  :  de  Renault  :  R19,  R19  GTL,  R19  TS,  R19  GTS…    
 
§ La   longueur   de   la   gamme   :   se   définit   à   par(r   de   sa   largeur   et   sa   profondeur.   Lorsque   le   nombre   de   modèles   est  
iden(que  dans  chaque  famille,  la  longueur  est  égale  à  la  largeur  mul(pliée  par  la  profondeur.  
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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

La  ges/on  de  la  gamme  


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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

La  ges/on  de  la  gamme:  Exemple  


Largeur de Produits
Soins Déodorants Bain-Douche
la gamme Solaires
Après-soleil
Alpin Crème douche
Pour bébés Bronzage Huile douche
Pour homme intense Gel Douche
de la gamme
Profondeur

Soins corps Atomiseur Protection Savons


soins Mains Bille Visage Savons
Soins du visage Stick Pour enfants liquides
Pour cheveux Sensation Hygiène
Démaquillant Légère Intime
Protections Pour Hommes
Hydratantes

La gamme des produits NIVEA en grande distribution


!
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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Etude  de  la  gamme:  La  matrice  BCG  

La   matrice   BCG   (Boston   Consul(ng   Group)   permet   d’iden(fier   quatre   types   de  


produits  au  sein  de  la  gamme  en  fonc(on  de  deux  critères  :  la  part  de  marché  du  
produit  et  le  taux  de  croissance  du  domaine  d’ac(vité  :   15%
   
     
?

Taux de croissance du segment


–  le  produit  vache  à  lait  est  celui  qui  possède  des  parts  de  marché  importante  mais      
Vedettes Dilemmes
dont   le   poten(el   de   croissance   est   faible.   C’est   donc   celui   qui   est   en   phase   de   §Rentabilité forte §Rentabilité faible
maturité.    
§Besoins financiers forts §Besoins financiers forts

–  le  produit  étoile  est  celui  dont  la  part  de  marché  est  déjà  importante  mais  dont  le   5%  
poten(el  de  croissance  n’est  pas  encore  épuisé  car  il  est  tout  simplement  énorme.      
C’est  donc  celui  qui  est  dans  sa  phase  de  croissance.      
Vaches à lait Poids morts
–   le   produit   dilemme   a   un   poten(el   de   croissance   important   mais   ses   parts   de   §Rentabilité forte §Rentabilité faible
marché  sont  pour  l’instant  assez  faible  :  c’est  le  produit  en  phase  de  lancement.  Il   §Besoins financiers faibles §Besoins financiers faibles

faudra   donc   concentrer   ses   efforts   sur   ces   produits   pour   les   conver(r   en   produit   0%  
étoile  et  éviter  les  «  pétards  mouillés  ».   10 1 0

–  le  produit  poids  mort  est  celui  dont  il  n’y  a  plus  de  poten(el  de  croissance  et  les   Part de marché relative

parts   de   marchés   sont   désormais   faibles.   C’est   donc   un   produit   en   déclin   qu’il  
faudra  abandonner.  
37

La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

La  ges/on  de  la  gamme  

Au  sein  de  la  gamme,  on  peut  dis(nguer  plusieurs  produits  au  rôle  différent  :  
 
–  le  produit  leader  (celui  pour  lequel  l’entreprise  est  connue)  ;  
 
–   le   produit   tac/que   (il   est   simplement   là   pour   compléter   la   gamme   pour   éviter   que   le   consommateur   ne  
parte  le  chercher  chez  la  concurrence)  ;  
 
–   le   produit   d’appel   (à   faible   prix   pour   alrer   la   clientèle   et   faire   découvrir   le   reste   de   la   gamme   au  
consommateur)  ;  
 
–  le  produit  d’image  (le  plus  sophis(qué  pour  valoriser  l’image  de  la  gamme).  
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La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

L’évolu/on  de  la  gamme  

L’entreprise  a  différente  possibilité  pour  faire  évoluer  sa  gamme  :  


 
–  Moderniser  sa  gamme  :  elle  a  iden(fié  un  déséquilibre,  notamment  entre  les  produits  poids  morts  qui  doivent  être  
abandonnés,  et  les  produits  en  lancement,  qui  sont  trop  peu  nombreux.  Ainsi,  elle  va  compenser  les  produits  poids  
morts  qu’elle  va  abandonner  avec  des  produits  qui  vont  entrer  en  phase  de  lancement  et  qui  sont  plus  en  phase  avec  
le  marché  et  les  aBentes  actuelles.  
 
–   Développer   sa   gamme   :   l’entreprise   peut   choisir   d’agrandir   la   longueur   de   sa   gamme   si   elle   juge   qu’il   y   a   de  
nombreuses  opportunités  sur  le  marché,  lançant  ainsi  plus  de  produits  qu’elle  n’en  abandonne.  
 
–   Réduire   sa   gamme   :   si,   au   contraire,   peu   d’opportunités   nouvelles   se   profilent   à   l’horizon   et   que,   dans   le   même  
temps,   des   produits   déclinent,   et   qu’une   simple   modernisa(on   en   pourrait   relancer,   il   peut   être   plus   per(nent   de  
réduire  la  gamme  afin  d’éviter  des  coûts  inu(les.  
39

La politique de produit
Chapitre 1.
Choix  du  plan  de  lancement  du  produit  ou  d’évolu(on  de  la  gamme

Les  stratégies  de  produit  

qLa stratégie d'innovation: Stratégie consistant à lancer des nouveaux produits ce qui va
conférer une situation de monopole temporaire.

qLa stratégie d'imitation: L'entreprise va lancer un produit après le succès de celui d'un
concurrent.

qLa stratégie d'adaptation: Modification de certaines caractéristiques du produit pour


répondre aux nouvelles attentes des consommateurs.  
40

Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

Définition du prix
qGénéralement, le prix désigne la valeur d’échange généralement exprimée en unités
monétaires. Elle permet ainsi la comparaison de deux biens ou services.
Dictionnaire Larousse

qDu point de vue du consommateur, le prix représente le sacrifice monétaire qu'il doit
consentir pour acquérir un produit.

qDu point de vue de l’entreprise ou du producteur, le prix représente certainement la


seule variable du marketing-mix qui lui procure un revenu, tandis que les autres
représentent des sources de dépenses.
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.
Quand est-ce qu’on fixe ou modifie un prix?

Quatre situations imposent de fixer un prix:

§ Lorsque l’entreprise lance un nouveau produit: le processus de fixation du prix de vente est complexe car
les incertitudes sont très grandes ( la réaction de la clientèle, le coût de revient, l’image associée au
produit…)

§ Lorsque l’entreprise lance un produit sur un nouveau segment ou un nouveau marché: dans cette
situation l’entreprise bénéficie de l’expérience acquise (courbe d’expérience et effet d’apprentissage)

§ Lorsque les concurrents directs changent leur politique de prix: dans ce cas l’entreprise est obligée
d’organiser une contre-attaque.

§ Lorsque le coût d’achat des composants du produit hausse ou baisse: cela entraine une modification du
coût de revient ce qui impose une révision des tarifs à la hausse ou à la baisse
42

Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.
Prix et interdépendance des fonctions
(le triangle MFP)

• Le prix n’est pas seulement une variable de la fonction


marketing. Il agit aussi sur d’autres fonctions de l’entreprise
telles que la production ou les finances

• Si l’on schématise l’entreprise par un triangle représentant


les fonctions Marketing (M), Finances (F) et Production (P),
on positionnera la variable prix au centre de ce triangle pour
montrer son interaction sur toutes les fonctions.
43

Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.
Les objectifs de la politique de prix
• Objectif de Rentabilité
La réalisation du profit et la stimulation des ventes de l’entreprise dépendent en grande partie d’une fixation appropriée du prix.
En effet, l’accroissement des profits et la rentabilité des investissements assurent la pérennité de l’entreprise.

• Objectif de parts de marché (volume)


Une bonne politique de prix devrait permettre à l’entreprise de renforcer sa position concurrentielle.

• Objectif de pérennité
La politique de prix devrait pouvoir permettre à l’entreprise de survivre et de maintenir son activité le plus longtemps possible.

• Objectif d’image et de qualité


Les entreprises souhaitent défendre leur image à travers une politique de prix, surtout lorsque les consommateurs ne possèdent
que peu d’informations pour opérer une distinction entre les produits ou services. A ce moment, le prix sert de critère de base pour
évaluer la qualité d’un produit.

• Objectif d’alignement sur la concurrence


L’objectif est de fixer un prix proche de celui des concurrents pour éviter la guerre des prix ou entrer sur un marché concurrentiel.
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

Les stratégies de prix

Le choix de la stratégie de prix est une tâche cruciale pour le responsable marketing.
Elle est souvent déterminée en tenant compte de plusieurs éléments tels que le
rapport qualité prix et le cycle de vie du produit ou service.
45

Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

Les stratégies basées sur le rapport qualité prix

Qualité  basse   Qualité  élevée  

Prix Bas Stratégie d’économie/ Stratégie de


Low Cost   pénétration  
Prix élevé

Stratégie de Luxe/
Stratégie d’écrémage  
Premium  

La  matrice  des  stratégies  de  prix  basées  sur  le  rapport  qualité  prix  
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

Les stratégies basées sur le rapport qualité prix

qLa stratégie de luxe/Premium


 
Cette stratégie est souvent appliquée par les entreprises qui se positionnent dans le segment haut de gamme
et qui proposent des produits et des services différents et « exceptionnels » de ceux des concurrents.
Cette différenciation se base sur toutes sortes de facteurs tels que le lieu, la qualité du produit, la qualité et
l’ampleur des services offerts, la cible, de même que la réputation de l’entreprise. Au niveau de cette
stratégie, les entreprises peuvent se permettre de hausser leurs prix au-dessus des concurrents pour
conforter leur image (prestige).
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

Les stratégies basées sur le rapport qualité prix

qStratégie d’économie/ Low cost

Ce positionnement consiste à proposer des offres avec les prix les plus bas dans l’objectif d’acquérir plus de
parts de marché. Pour y arriver, les entreprises ont tendance à réduire les coûts de fabrication et du
Marketing au minimum (Exemple des marques de distributeur).
L’effet attractif de ce positionnement sur le comportement du consommateur peut entrainer un effet négatif.
En effet, les produits à prix bas sont souvent jugés de qualité inférieure.
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

Les stratégies adoptées lors du lancement du produit


qL’écrémage du marché
Écrémer un marché consiste à introduire un produit sur le marché à un prix initial élevé puis à baisser ce prix par étapes de
manière à vendre le produit à différentes catégories de consommateurs.
La politique d’écrémage s’adresse en premier lieu à une clientèle de niveau social élevé qui consent à payer le produit plus
cher, avant de s’adresser à des segments de marché plus sensibles aux variations de prix. Cette politique est efficace pour
évoluer l’opinion des consommateurs et les tendances du marché.
L’écrémage permet de récupérer rapidement l’investissement engendré par le lancement du nouveau produit sur le marché.
Cette stratégie procure aussi les fonds nécessaires au financement de l’expansion sur un marché plus étendu pendant les
étapes suivantes du cycle de vie du produit. Cette stratégie est le plus souvent utilisée dans le cas des produits innovants et
difficilement imitables (exemples : la haute technologique) ou dont le cycle de vie est extrêmement court (exemples : la haute
couture)
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

Les stratégies adoptées lors du lancement du produit

qLes prix de pénétration


La stratégie de pénétration est contraire à celle de l’écrémage. On l’utilise généralement pour toucher dès le départ une partie
importante du marché relativement sensible au prix. Un prix initial faible maintient le nombre de concurrents au minimum et aide
à stabiliser les ventes sur une période plus longue.
Cette stratégie s’applique lorsque l’entreprise introduit un nouveau produit et cherche à s’emparer d’une partie du marché. Elle est
le plus souvent utilisée dans le cas des produits facilement copiables et qui sont lancés sur des marchés hyperconcurrentiels basé
sur la guerre des prix (Exemples : les produits courants).
Cette stratégie se traduit par des profits faibles initialement mais stables à long terme. La décision de pénétration du marché ne doit
pas être prise impérativement lors de l’introduction du produit. Elle peut être prise à n’importe quel moment du cycle de vie du
produit. Il est parfois possible de sauver un produit d’un déclin prématuré en passant à une stratégie de pénétration après avoir
écrémé le marché.
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

Les stratégies adoptées lors du lancement du produit

qL’alignement des prix

Cette stratégie consiste à retenir des prix se situant dans la fourchette de ceux
pratiqués déjà pour des produits similaires. La différenciation entre ces produits
ne se fait pas sur la base de l’argument prix mais plutôt sur la base des facteurs
tels que la qualité et l’image.
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

Stratégie de modification de prix en cours de vie du produit


Au cours de la vie du produit, il peut être nécessaire de réviser le prix d’un produit. L’entreprise a alors 2 solutions : la
baisse du prix ou la hausse du prix.
q Baisse du prix
L’entreprise peut décider de baisser le prix d’un produit dans différents cas : en cas de baisse du prix du marché, en cas
d’excédent de capacité de production, ou bien dans le cas où elle souhaite bénéficier d’économie d’échelle. Cette
stratégie risque d’avoir des répercussions sur l’image de marque des produits et/ou de l’entreprise et entraîner une
défidélisation de la clientèle.
q Hausse du prix
L’entreprise peut décider de modifier le prix d’un produit à la hausse dans les cas suivants : en cas d’excédent de la
demande ou pour répercuter des effets inflationnistes.
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

Les autres stratégies de prix

Stratégie du prix psychologique Stratégie du prix


(prix non arrondis ou prix rompu) promotionnel
Les autres
stratégies
de prix

Le yield La stratégie
management EDLP
53

Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

Les autres stratégies de prix

Stratégie du prix psychologique (prix non arrondis ou Stratégie du prix promotionnel (HILO)
prix rompu)
Appelée   également   la   stratégie   du   High-­‐Low   pricing,   ceBe  
La   stratégie   du   prix   psychologique   ou   du   prix   non   arrondis  
stratégie     consiste   à   offrir   et   à   communiquer   à   une   cible   un  
consiste  à  diminuer  d’une  unité  le    chiffre  des  dizaines,  des  
avantage   prix   dans   le   but   d’obtenir   une   modifica(on   du  
centaines  ou  des  milliers  pour  rendre  le  prix    d’un  bien  plus   comportement  et  d’ac(ver  ainsi  les  ventes.    
aBrac(f   et   laisser   croire   l’acheteur,   pour   des   raisons   CeBe   stratégie   promo(onnelle   peut   prendre   plusieurs   formes  
psychologiques,   qu’il   fait   une   meilleure   affaire.   Bien   que   la   qui  peuvent  être  groupées  en  cinq  catégories:    
stratégie   des   prix   non   arrondis   soit   u(lisée   surtout   dans   le   § Les  réduc(ons  de  prix  

commerce  de  détail,  les  grossistes  et  les  industriels  en  font   § Les  ventes  avec  primes    

aussi  parfois  usage  (1999  DH    par  exemple  au  lieu  de  2000   § Les  concours,  les  jeux  et  loteries  
§ Les   mises   en   avant   du   produit   ou   la   PLV   (stand   de  
DH  ou  7.99  DH  au  lieu  de  8  DH).  
dégusta(on  gratuite,  tête  de  gondole)  
§ Les  essais  gratuits  et  échan(llons  
 
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

Les autres stratégies de prix

La  stratégie  EDLP   Le  yield  management  


Il   s’agit   d’une   stratégie   de   prix   en   vogue   dans   le   secteur   de   services  
La   stratégie   Everyday   Low   Price   est   une   poli(que   tarifaire  
comme   le   transport   ou   l’hôtellerie.   En   général   il   s’applique   aux  
adoptée   par   les   distributeurs   (   retailers)   et   qui   consiste   en   une  
ac(vités  non  stockables.  L’objec(f  est  de  moduler  le  prix  en  fonc(on  
réduc(on   de   prix   pra(quée   tous   les   jours   de   l’année   dans   le  
de  la  demande  prévisionnelle  afin  de  garan(r  un  bon  amor(ssement  
but  de  maintenir  les  parts  de  marché    tout  en  cessant  la  course   des   coûts   fixes.   Autrement   dit,   il   s’agit   d’adapter   et   de   réajuster   en  
aux  promo(ons.     temps   réel   le   prix   des   presta(ons   de   service   selon   différents  
  paramètres,   comme   les   saisons   et   les   différents   événements   se  
CeBe  stratégie  de  réduc(on  permanente  se  construit  sur  une   déroulant  dans  une  région  donnée,  afin  d’op(miser  le  revenu  global  

idée  simple:  proposer  des  prix  bas  constants  inférieurs  à  ceux   en  faisant  varier  le  prix  en  fonc(on  d’un  arbitrage  entre  la  demande  

de  la  concurrence.  (Exemple:  Wal-­‐Mart)   et  l’offre.  


55

Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

LES FACTEURS INFLUENÇANT LA FIXATION PRIX

La fixation du prix découle de la confrontation de


nombreux facteurs. Certains de ces facteurs,
comme l’objectif de la politique de prix et les
caractéristiques du produit, sont internes à
l’entreprise. D’ autres facteurs environnementaux
s’imposent à l’entreprise: la sensibilité des
consommateurs au prix, la réglementation en
matière de prix et les prix pratiqués par les
concurrents.
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

L’établissement du prix est soumis à l’influence de l’offre et à celle de la demande. Plusieurs familles de
techniques de calcul différentes peuvent être distinguées:

1- Fixation des prix sur la base des coûts


2-Fixation des prix à partir de l’étude de la demande
3- Fixation des prix par rapport à l’offre
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

1- Fixation des prix sur la base des coûts

Le calcul du point mort


Prix de revient plus
(Le point d’équilibre)
marge unitaire

La tarification au coût
marginal
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

1- Fixation des prix sur la base des coûts

Prix  de  revient  plus  marge  unitaire Le  calcul  du  point  mort  (Le  point  d’équilibre)  
C’est le niveau d’activité minimum à partir duquel
Le principe de la méthode consiste à ajouter au prix l’entreprise couvre l’ensemble de ses charges (frais fixes +
de revient du produit une marge bénéficiaire frais variables).
calculée sur la base d’un pourcentage du prix de Le calcul du point mort permet d’estimer le volume de
revient. vente nécessaire pour réaliser la rentabilité convoitée par
l’entreprise.
Le calcul du point mort se fait à travers la division du
Prix de vente = Coût de revient + marge Prix
total des frais fixes par la marge sur coût variable.

Le prix de revient se compose des coûts variables Point mort =Frais fixes/Marge sur coût variable
plus une part des coûts fixes.
La marge sur coût variable est la différence entre le prix
Cette technique implique deux méthodes de vente net (ou Recette unitaire) et le Coût variable d’une
différentes: la méthode du coût complet et la unité vendue.
méthode des coûts partiels  
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

1- Fixation des prix sur la base des coûts


La  tarifica/on  au  coût  marginal    

Cette méthode consiste à fixer le prix de vente à un prix égal ou


légèrement supérieur au coût marginal. Cette tarification ne peut
être employée que d’une manière exceptionnelle lorsque
l’entreprise affiche un superflu de production sinon elle serait
incapable de couvrir l’ensemble de ses coûts fixes.
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

2-Fixation des prix à partir de l’étude de la demande

Le prix d'acceptabilité L’élasticité simple de la


(La méthode de Stoezel demande/prix
et d’Adam)
La méthode de fixation du
prix par l’étude de la
demande consiste à
mesurer la réaction des
L’élasticité croisée
consommateurs aux
fluctuations des prix.    
62

Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

2-Fixation des prix à partir de l’étude de la demande

Le  prix  d'acceptabilité  (La  méthode  de  Stoezel  et  d’Adam)  


Le principe de cette méthode de fixation des prix est de déterminer le prix le plus «
vendeur » à partir de deux questions posées à un échantillon de consommateurs
représentatifs de la cible visée par l’entreprise :
•En dessous de quel prix le produit est-il pour vous de mauvaise qualité ?

•Au-dessus de quel prix le produit est-il trop cher ?

L’analyse des réponses à ces deux questions, permet de définir une zone de prix acceptée
par le plus grand nombre de consommateurs potentiels.
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

2-Fixation des prix à partir de l’étude de la demande (Application)


Les réponses obtenues sont présentées dans le tableau ci-dessous  :
Herba(ca  est  une  bou(que  gérée  par  un  docteur  en  pharmacie  passionné  de  
plantes  médicinales,  ceBe  officine  basée  en  France  propose  des  produits  de   Q2 % Taux
phytothérapie,  d’élixirs  floraux  et  d’autres  produits  naturels  de  haute  qualité   Prix Q1
Pas % % Cumul
% Cumul
d’accep
Proposé trop Décroissant
et  d’origine  pharmaceu(que  contrôlée.   s cher
assez Q1 Q2 Croissant
Q2
tabilité
    cher Q1
100 0 100
A  l’occasion  du  nouvel  an,    le  gérant  décide  de  confec(onner  un  nouveau  pack  
140 40 110
«  Tonus  et  Immunité  »  cons(tué  de  compléments  alimentaires  et  d’huiles   180 50 200
essen(elles.   220 80 50
    260 90 30
Pour  déterminer  le  prix  du  pack,  une  enquête  a  été  menée  auprès  d'un   300 180 10
340 40 0
échan(llon  de  500  personnes  (échan(llon  représenta(f  des  futurs  acheteurs  
380 20 0
du  pack),  grâce  à  un  ques(onnaire  établi  comme  suit  :     Total 500 500
    !
Ques(on  1  :  à  par(r  de  quel  prix  vous  n'achèteriez  pas  le  pack  parce  que  vous   Travail à faire :
le  jugeriez  trop  cher  ?     • Calculez le prix psychologique à l’aide des résultats de l’enquête
    Représentez graphiquement le prix psychologique trouvé et faites
Ques(on  2  :  à  par(r  de  quel  prix  vous  n'achèteriez  pas  le  pack  parce  que  vous   apparaître la zone d’acceptabilité.
le  jugeriez  pas  assez  cher  ?     • Commentez les résultats
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

2-Fixation des prix à partir de l’étude de la demande

L’élas/cité  prix  :  une  mesure  de  la  sensibilité  au  prix  


Pour mesurer la sensibilité au prix ou éclairer les réactions des consommateurs face à une variation des
prix , on calcul souvent l’élasticité prix.
Il existe deux mesures de l’élasticité prix: l’élasticité simple et l’élasticité croisée.

NB: Ces mesures de la sensibilité du consommateur au prix ne sont pas significatives


lorsque des critères d’image, de qualité ou encore d’ergonomie dominent au détriment du
prix.
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Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

2-Fixation des prix à partir de l’étude de la demande

L’élas/cité  simple   L’élas/cité  croisée  


L’élasticité croisée consiste à mesurer les effets d’une variation
L’élasticité de la demande au prix exprime le du prix d’un produit concurrent (similaire) ou d’une autre
catégorie de produits sur la demande du produit ou de la
pourcentage de variation du volume d’un produit à une
marque d’une entreprise.
variation de 1% de son prix. La formule de calcul de Elasticité croisée = Variation de la demande du produit A (en
l’élasticité simple se présente comme suit : %) / Variation du prix du produit B (en %) (%))

Elasticité simple = Variation de la demande (%) /


§ Une élasticité égale à 0: démontre que les produits ne sont pas
Variation du prix (%) concurrents (dans l’esprit du consommateur).
La demande peut être très élastique (e > 0) ou inélastique (e < § Une élasticité supérieure à 0: démontre que les produits sont
substituables et donc concurrents (une baisse de prix du produit B
0). La demande est dite inélastique lorsqu’elle réagit entrainera une baisse des ventes du produit A).
faiblement à une hausse des prix. Inversement, une demande § Une élasticité inférieure à 0: démontre que les deux produits sont
complémentaires (une baisse de prix du produit B entrainera une
est dite élastique lorsqu’elle est très sensible à une baisse des hausse des ventes du produit A).
prix.
66

Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

2-Fixation des prix à partir de l’étude de la demande

Applica/on:  l’élas/cité  de  la  demande  au  prix  


   
Au  prix  de  500  DH,  un  produit  affiche  des  ventes  semestrielles  de    12  000  unités,  au  prix  de  550  DH,  
ses  ventes  tombent  à  10  000  unités.    
   
Travail  à  faire  :  
   
Calculez  l’élas(cité  de  la  demande,  entre  500  et  550  DH  
67

Politique de prix
Chapitre 2.
Choix  de  la  stratégie  de  prix,  de  la  méthode  de  fixa(on  des  prix  et  de  la  poli(que  
tarifaire.

3- Fixation des prix par rapport à l’offre

Cette méthode, comme la précédente, n’est pas centrée sur le consommateur, le prix est fixé en
fonction de celui pratiqué par la concurrence : c’est le prix du marché.

La fixation du prix varie selon plusieurs facteurs : la structure du marché (monopolistique,


concurrentielle,..), la place de l’entreprise sur son marché (leader, suiveur,…), la nature du marché
(sensibilité plus ou moins forte au prix).
68

Politique de distribution
Chapitre 3. Choix   des   canaux   et   circuits   de   vente,   des   stratégies   de   distribu(on,   du  
merchandising  et  de  la  zone  de  chalandise.  

Cette étape permet de définir la manière de mettre les produits à la disposition des clients (au bon endroit,

en quantité suffisante, au bon moment, et avec les services nécessaires à leur vente, à leur consommation, et

le cas échéant, à leur entretien).


69

Politique de distribution
Chapitre 3. Choix   des   canaux   et   circuits   de   vente,   des   stratégies   de   distribu(on,   du  
merchandising  et  de  la  zone  de  chalandise.  

Les  formes  de  distribu/on  

Définition Exemples
C’est l’ensemble des intérimaires
Canal des GMS
ayant la même spécialisation.
Canal de la vente par
Canal Un canal se caractérise par sa
correspondance
longueur (nombre de stades de
Canal des pharmacies…
distribution).
C’est l’ensemble des canaux de
Le stylo BIC est vendu dans les
distribution empruntés par le
Circuit GMS, dans les papeteries, tabac, en
produit pour aller du producteur
VPC, etc.…
au consommateur.
C’est l’ensemble des personnes
physiques ou morales qui
Le réseau RENAULT comprend
Réseau concourent à la vente d’un bien
plusieurs concessionnaires.
ou d’un service entre les
producteurs et le consommateur.
La filière du marché des fruits et
légumes comprend :
Ce sont les différents stades de la
Les producteurs
Filière production et la distribution
Les importateurs
relatifs à un marché.
Les grossistes
Les détaillants
!
70

Politique de distribution
Chapitre 3. Choix   des   canaux   et   circuits   de   vente,   des   stratégies   de   distribu(on,   du  
merchandising  et  de  la  zone  de  chalandise.  

Les  modes  de  distribu/on  

Circuit direct Producteur Consommateur

Circuit court Producteur Détaillant Consommateur

Circuit long Producteur Grossiste Détaillant Consommateur

Canal long associé Producteur Réseau  franchisé   Consommateur

Canal intégré Producteur Centrale  d’achats     réseau  grandes   Consommateur


distribu/ons    
71

Politique de distribution
Chapitre 3. Choix   des   canaux   et   circuits   de   vente,   des   stratégies   de   distribu(on,   du  
merchandising  et  de  la  zone  de  chalandise.  

Les  stratégies  de  distribu/on  

Stratégie  sélec/ve

La stratégie de distribution sélective consiste pour l’entreprise à choisir un nombre restreint de distributeurs en fonction de
leurs qualités ou d’image de marque.

Stratégie  exclusive  
La stratégie de distribution exclusive consiste pour l’entreprise à confier l’exclusivité de la vente de ses produits à un très
petit nombre de distributeurs.

Stratégie  Intensive  
La stratégie de distribution intensive consiste pour l’entreprise à faire vendre le produit dans le plus grand nombre de
points de vente possible.
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Politique de distribution
Chapitre 3. Choix   des   canaux   et   circuits   de   vente,   des   stratégies   de   distribu(on,   du  
merchandising  et  de  la  zone  de  chalandise.  

Les  facteurs  qui  influencent  l’intensité  de  la  distribu/on  

§ Les  habitudes  d’achat  des  consommateurs  


§ Les  caractéris(ques  du  produit  
§ Le  niveau  du  support  recherché  dans  la  vente  
§ La  capacité  financière  rela(ve  des  composantes  du  canal  de  distribu(on  
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Politique de distribution
Chapitre 3. Choix   des   canaux   et   circuits   de   vente,   des   stratégies   de   distribu(on,   du  
merchandising  et  de  la  zone  de  chalandise.  

Le  merchandising  

Le   succès   d’un   point   de   vente   est   lié   à   l’implanta(on   du   magasin   déterminée   par   l’étude   de   la   zone   de  
chalandise  et  le  choix  du  concept  du  magasin  et  de  son  plan  de  marchéage.  

La  performance  du  magasin  est  donc  le  résultat  de:  

üsa  localisa/on  

üson  aménagement.  
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Politique de distribution
Chapitre 3. Choix   des   canaux   et   circuits   de   vente,   des   stratégies   de   distribu(on,   du  
merchandising  et  de  la  zone  de  chalandise.  

Le  merchandising:  défini/on  

Selon  l’American  Marke/ng  Associa/on  (AMA)  

«  Le  merchandising  est  la  planifica4on  et  le  contrôle  nécessaires  à  la  commercialisa4on  de  

marchandises  ou  de  services  par3culiers,  aux  endroits,  aux  moments,  aux  prix  suscep3bles  de  

faciliter  au  mieux  la  réalisa3on  des  objec3fs  de  marke3ng  de  l’entreprise.»  
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Politique de distribution
Chapitre 3. Choix   des   canaux   et   circuits   de   vente,   des   stratégies   de   distribu(on,   du  
merchandising  et  de  la  zone  de  chalandise.  

Le  merchandising:  défini/on  

Pour faire simple: (La règle des 5 B de Kepner)

Le  merchandising,  c’est  la  mise  en  valeur  des  produits  sur  le  lieu  de  vente  et  l’op/misa/on  de  
la  ges/on  de  cet  espace,  avec:  
   
q«  Le  bon  produit  »  (les  assor(ments)  
q«  Au  bon  endroit  »  (l’agencement  –  l’organisa(on  –  l’implanta(on).  
q«  Au  bon  moment  »  (les  saisons  –  les  modes  –  les  stocks).    
q«  Au  bon  prix  »  (la  tarifica(on  –  la  concurrence–  les  marges).  
q«  En  bonne  quan/té  »  (le  taux  de  service  –  la  ges(on  des  stocks).    

Certains  professionnels  ajoutent  deux  «  B  »  de  plus  en  plus  essen/els  en  merchandising  :  Bonne  informa/on  
et  Bonne  Présenta/on  
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Politique de distribution
Chapitre 3. Choix   des   canaux   et   circuits   de   vente,   des   stratégies   de   distribu(on,   du  
merchandising  et  de  la  zone  de  chalandise.  

Le  merchandising:  Objec/fs  

Le merchandising a pour objectif de concilier les intérêts de trois acteurs présents dans le point de vente:

qLe  client:  Souhaite  trouver  rapidement  dans  le  point  de  vente  un  large  choix  de  produits  présentés  dans  un  espace  
agréable  et  bénéficier  d'informa(ons  pour  faciliter  et  guider  son  choix  ;  

qLe   producteur   (Fournisseur):   Cherche   à   maximiser   la   vente   de   ses   produits   référencés   dans   le   point   de   vente   et  
dégager  ainsi  un  profit  sa(sfaisant  ;    

qLe  distributeur:  Cherche  à  Offrir  un  meilleur  service  client  pour  déclencher  l’acte  d’achat  chez  ce  dernier,  maximiser  
la  rentabilité  du  magasin,  op(miser  la  rota(on  des  produits,  développer  la  sa(sfac(on  des  clients  et  leur  fidélité.    
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Politique de distribution
Chapitre 3. Choix   des   canaux   et   circuits   de   vente,   des   stratégies   de   distribu(on,   du  
merchandising  et  de  la  zone  de  chalandise.  

Choix  de  la  zone  de  chalandise  

Qu’est ce qu’une zone de chalandise?

C’est une zone d'attraction et d’influence commerciale d'un point de


vente d'où provient la clientèle potentielle.
Elle est souvent divisée en:
- Zone primaire
- Zone secondaire
- Zone tertiaire
Ces trois zones regroupent des clients mettant le même temps de
déplacement pour se rendre au point de vente. La définition des ces
zones est ajustée selon l’activité et l'attractivité du magasin.
78

Politique de distribution
Chapitre 3. Choix   des   canaux   et   circuits   de   vente,   des   stratégies   de   distribu(on,   du  
merchandising  et  de  la  zone  de  chalandise.  

Choix  de  la  zone  de  chalandise  

La zone de chalandise se détermine à l'aide d’une carte de l'environnement du point de vente où l'on trace
des courbes isochrones ou de courbes isométriques.

qLes courbes isochrones: Courbes géographiques reliant des points situés à


des temps de trajet identiques du point de vente (à 5 minutes, à 10 minutes,
à 20 minutes, etc.)

qCourbes isométriques : courbes géographiques reliant des points situés à la


même distance par rapport au point de vente (1 km, 5 km, 10 km).
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Politique de distribution
Chapitre 3. Choix   des   canaux   et   circuits   de   vente,   des   stratégies   de   distribu(on,   du  
merchandising  et  de  la  zone  de  chalandise.  

Choix  de  la  zone  de  chalandise  

Chaque zone de chalandise représente un potentiel de vente différent qu'il est nécessaire de calculer. Les étapes
d’évaluation du chiffre d’affaires prévisionnel de la zone et du magasin se présentent comme suit:
Etape  I:  Calcul  du  nombre  de  ménages  (foyers)  de  la  zone  
 

=  Nombre  d’habitants  de  la  zone/Nombre  de  personnes  en  moyenne  dans  un  ménage  
Etape  II:  Calcul  des  dépenses  commercialisables  (ou  Demande  poten/elle)  des  ménages  (Foyers)  dans  la  zone  
 
=  Consomma(on  (Dépense)  annuelle  moyenne  d’un  ménage  *  IDC  (indices  de  disparité  de  consomma(on  )  ou  Coefficient  budgétaire  
*Nombre  de  ménages  (foyers)  de  la  zone  
Etape  III:  Calcul  du  chiffre  d’affaires  poten/el  de  la  zone  
 

=  dépenses  poten(elles  commercialisables  des  ménages  de  la  zone  +  invasion  –  évasion  
Ou  =  dépenses  poten(elles  commercialisables  des  ménages  de  la  zone  x  Taux  d’aBrac(vité  de  la  zone  
Etape  IV:  Calcul  du  Chiffre  d’affaires  poten/el  du  point  de  vente  
 

=  Chiffre  d’affaires  poten(el  de  la  zone-­‐  Chiffre  d’affaires  des  concurrents  
80

Politique de distribution
Chapitre 3. Choix   des   canaux   et   circuits   de   vente,   des   stratégies   de   distribu(on,   du  
merchandising  et  de  la  zone  de  chalandise.  

Choix  de  la  zone  de  chalandise  

Applica/on  

Vous souhaitez implanter un point de vente spécialisé dans les équipements ménagers dans une zone de
150 000 habitants. Chaque ménage est composé en moyenne de 4,6 personnes et dépense en moyenne 58
900 DH /an. L’indice de dépense est de 3,8% pour ce type de produit. On admet que la zone de chalandise
connait une invasion de 5% et une évasion de 12%.
Sachant que le chiffre d’affaires des concurrents est estimé à 12 000 000 DH, à combien peut-être estimé le
chiffre d’affaires annuel potentiel de ce futur point de vente?
81

Politique de communication
Chapitre 4.
Défini(on  de  la  stratégie  de  communica(on  et  du  plan  médias    

Défini/on  

La communication marketing consiste pour une organisation à transmettre des messages à son public en
vue de modifier leurs comportements mentaux (motivation, connaissance, image, attitude,…) et par voie
de conséquence leur comportement.
82

Politique de communication
Chapitre 4.
Défini(on  de  la  stratégie  de  communica(on  et  du  plan  médias    

La  stratégie  de  communica/on  

La stratégie de communication est une démarche adoptée par une entreprise dans le but de faire passer
un message précis, réfléchi, sur un produit ou un service et par conséquent créer un lien entre elle et la
cible qu’elle souhaite toucher.

§ La stratégie PUSH: Consiste à pousser le produit


vers le consommateur, au moyen de la force de
vente ou d’actions promotionnelles.( ex:
distribution d’échantillons).

§ L a s t r a t é g i e P U L L : C o n s i s t e à t i re r l e
consommateur vers le point de vente au moyen
d’une compagne publicitaire
83

Politique de communication
Chapitre 4.
Défini(on  de  la  stratégie  de  communica(on  et  du  plan  médias    

La  stratégie  de  communica/on:  démarche  

Une démarche réussie de la stratégie de communication consiste à:

1. Définir les objectifs de communication


2. Déterminer les cibles auxquelles va s’adresser la communication
3. Définir le message qui va leur être transmis
4. Choisir des supports et canaux de communication adaptés
5. Etablir un budget de communication
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Politique de communication
Chapitre 4.
Défini(on  de  la  stratégie  de  communica(on  et  du  plan  médias    

Etape 1. Objectifs de la com’: Qu'attendez-vous de la communication ?


Avant de monter une action de communication, il est nécessaire de fixer les objectifs de la communication.
Ces objectifs vont permettre de délimiter le message et ensuite la manière de le faire passer.

q Faire savoir : stade cognitif


§ développer la notoriété ou l’image de marque,
§ Prise de conscience de l’existence du produit
§ Connaissance du produit ou du service
§ Informer …

q Faire aimer : stade affectif


§ Attrait pour le produit
§ Développer la préférence pour un produit ou un service en lui donnant une image positive .

q Faire agir : stade conatif


§ Conviction
§ inciter à utiliser un nouveau produit ou service,
§ Achat, fidélisation
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Politique de communication
Chapitre 4.
Défini(on  de  la  stratégie  de  communica(on  et  du  plan  médias    

Etape 2. Cibles de la com’: Qui sont les destinataires de votre communication ?

Les destinataires de toute


communication se rassemblent en trois
groupes :
qLa cible générale
qLe cœur de cible
qLa cible relais: Les prescripteurs
et les leaders d’opinion
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Politique de communication
Chapitre 4.
Défini(on  de  la  stratégie  de  communica(on  et  du  plan  médias    

Etape 3. Message de la com’: Quel message voulez vous adresser à votre cible pour atteindre vos objectifs ?

Une communication efficace est évidemment une communication qui touche votre cible
et atteint vos objectifs.

Mais pour ce faire, encore faut-il déterminer le bon message.

Un mauvais message peut donc faire des dégâts : le public peut ne pas comprendre le sens
du message et se détourner de votre entreprise au profit d’une autre dont le message sera
plus clair.
87

Politique de communication
Chapitre 4.
Défini(on  de  la  stratégie  de  communica(on  et  du  plan  médias    

Etape 3. Message de la com’: Quel message voulez vous adresser à votre cible pour atteindre vos objectifs ?

Les éléments de la copie stratégie traditionnelle (concrets et explicits)

Copy Strategy

Promesse/ Justification, Bénéfice ou Ton /


Bénéfice ou preuve avantage code
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Politique de communication
Chapitre 4.
Défini(on  de  la  stratégie  de  communica(on  et  du  plan  médias    

Etape 4. Canaux de la com’: Comment communiquer le message ?

Pour que la stratégie de communication soit efficace, l’entreprise doit rechercher le meilleur “mix“ entre
canaux de communication.

Ceux-ci se répartissent en deux grandes catégories : la communication média et hors média.


La communication média La communication hors média
La communication média concerne les actions passant par
les médias traditionnels : La communication hors médias désigne les actions de
communication qui ne passent pas par les médias traditionnels.
q Presse Elle comprend :
q Télévision
§ les actions de marketing direct (mailings, e-mailings...);
q Cinéma
q Affichage § les actions de communication publicitaires alternatives
q Radio (street-marketing, PLV, évènementiel, relations publiques...)
q Internet (Digitale)
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Politique de communication
Chapitre 4.
Défini(on  de  la  stratégie  de  communica(on  et  du  plan  médias    

Etape 5. Budget de la communication

q La communication est un investissement en temps et en argent.

q Le budget de communication représente le coût de l’ensemble des actions à mettre en place pour
atteindre les objectifs fixés à la communication.

q Les frais de communication peuvent représenter de 1 à 50 % du chiffre d’affaires en fonction de la nature


de l’activité de l’entreprise et du type de produit.
90

Politique de communication
Chapitre 4.
Défini(on  de  la  stratégie  de  communica(on  et  du  plan  médias    

Etape 5. Budget de la communication


Check  list  des  éléments  à  prendre  en  compte  pour  déterminer    
un  budget  de  communica/on    

qCe que font les concurrents


qLa taille du marché
qLa taille des groupes cibles
qLe cycle de vie du produit
qLes atouts du produit pour convaincre
qLe chiffre d’affaires prévisionnel du produit
qLe montant que l’entreprise est prête à investir
91

Politique de communication
Chapitre 4.
Défini(on  de  la  stratégie  de  communica(on  et  du  plan  médias    

Etape 5. Budget de la communication

Les différentes méthodes de détermination d’un budget de com’

Quatre méthodes sont couramment employées pour définir ce budget:

üL’alignement  sur  la  concurrence    (Share  of  voice)  


üLa  méthode    fondée  sur  les  objec(fs  et  les  moyens      
üLa  méthode  fondée    sur  les  ressources  disponibles  
üLe  pourcentage  du  chiffre  d’affaires  
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Politique de communication
Chapitre 4.
Défini(on  de  la  stratégie  de  communica(on  et  du  plan  médias    

Construc/on  d’un  plan  média  

Le  plan  media  se  présente  sous  la  forme  d’une  grille  ou  calendrier  sur  lequel  apparaissent  :  
 
1-­‐  Les  mois  
2-­‐  Les  médias  
3-­‐  Les  supports  retenus  
4-­‐  Le  nombre  d’inser/ons,  de  spots,  de  panneaux  d’affichages,  etc.  
5-­‐  Les  dates  et  durée  de  diffusion  
6-­‐  Le  budget  
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Politique de communication
Chapitre 4.
Défini(on  de  la  stratégie  de  communica(on  et  du  plan  médias    

Construc/on  d’un  plan  média  


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Le marketing des services


Chapitre 5.
Le  mix-­‐marke/ng  des  services  :  Quelles  par/cularités  ?    

Les services sont partout!

Le consommateur utilise les services tous les jours

q — Allumer la lumière,
q — Ecouter la radio,
q — Parler au téléphone,
q — Surfer sur Internet,
q — Prendre le bus...
q — aller en cours (formation, cafétéria, services de photocopie,...)
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Le marketing des services


Chapitre 5.
Le  mix-­‐marke/ng  des  services  :  Quelles  par/cularités  ?    

C’est quoi un service?

Un service est le résultat d’un processus de production, appelé « la servuction » et qui


résulte de l’interaction entre trois éléments: le back office, le front office et les clients.
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Le marketing des services


Chapitre 5.
Le  mix-­‐marke/ng  des  services  :  Quelles  par/cularités  ?    

C’est quoi un service?

La notion de service est liée à celle de la servuction

« La servuction c‘est l‘organisation systématique et cohérente


de tous les éléments physiques et humains nécessaires à la
réalisation d‘une prestation de service dont le niveau de
qualité a été préalablement déterminé »
Langeard et Eiglier
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Le marketing des services


Chapitre 5.
Le  mix-­‐marke/ng  des  services  :  Quelles  par/cularités  ?    

Définition du Marketing des Services

«Le marketing des services est l‘agrégat d‘éléments (humains et techniques) plus
ou moins standardisés pour répondre le plus favorablement (notion d‘efficacité) et
de manière efficiente à la demande formulée, contingente et donc évolutive »

Callot, 2002.
98

Le marketing des services


Chapitre 5.
Le  mix-­‐marke/ng  des  services  :  Quelles  par/cularités  ?    

Les principes du Marketing des services

q Matérialiser l’offre à travers des indices concrets ou des supports symboliques pour réduire
l’incertitude du client quant à la qualité du service.( exemple d’un restaurant: le menu, les clients, le
décor, l’état des locaux et des équipements, sourire...)

q Standardiser l’offre de service à travers la mise en place de plusieurs normes explicites dont le respect
doit être contrôlé ( exemple: la technique du visiteur mystère pour évaluer la qualité du service)

q Former le personnel en contact direct avec les clients « the moments of truth » (exemple: dispenser
des formations pour éviter les connotations négatives et pour mieux gérer les situations conflictuelles)
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Le marketing des services


Chapitre 5.
Le  mix-­‐marke/ng  des  services  :  Quelles  par/cularités  ?    

Le mix-marketing des services

Le mix-marketing d’un service comprend au large sept variables ( 7P):

1. Le produit
2. Le prix
3. La place
4. La promotion
+
1. Les personnes
2. Le processus
3. Les preuves matérielles
100

Le marketing des services


Chapitre 5.
Le  mix-­‐marke/ng  des  services  :  Quelles  par/cularités  ?    

Le mix-marketing des services

1. La politique de produit 2. La politique de distribution

Le  fondement  même  du  prestataire  de  services  est  d‘être  près  de  
CeQe   poli/que   implique   deux   composantes  
ses  clients.  D‘autant  qu’il  y  a  simultanéité  entre  la  produc(on  et  la  
principales:   consomma(on.  
  Certaines   presta(ons   nécessitent   le   choix   d’un   «   placement   »  
spécifique.  
• L’offre   globale   incluant   le   service   de   base   et   les  
services  accessoires,   Exemples:    
•  Le  loueur  de  voiture  près  des  gares  et  aéroports,  
• Le  processus  de  servuc(on  
•  Les  grands  hôtels  dans  les  lieux  pres(gieux.  
101

Le marketing des services


Chapitre 5.
Le  mix-­‐marke/ng  des  services  :  Quelles  par/cularités  ?    

Le mix-marketing des services

3.La politique de communication

En Marketing des Services, la communication c ’est:

ü Un label de garantie de qualité,


ü Un outil de fidélisation,
ü Un vecteur de l ’image de marque.

L’entreprise de service a deux ensembles de canaux de communication : la communication média et la communication


interpersonnelle, la communication dans celle-ci s’adresse à deux types de publics : clients actuels « communication interne » et
clients potentiels « communication externe ».

Il faut souligner ici que l’entreprise de service a des moyens de communication différents de ceux de l’entreprise de produits
tangibles.
102

Le marketing des services


Chapitre 5.
Le  mix-­‐marke/ng  des  services  :  Quelles  par/cularités  ?    

Le mix-marketing des services


Communica/on  interne/média  :    
C’est la communication adressée aux clients actuels de l’entreprise de service elle utilise des supports matériels comme la publicité, la signalétique, et
les guides d’utilisation.

Communica/on  interne/interpersonnelle  :  
Cette communication destinée aussi aux clients actuels et véhiculée par des personnes qui sont :

ü Le personnel en contact : c’est le plus puissant, le plus difficile à manier, qui doit aider le client, l’informer et le convaincre.
ü Le personnel commercial : un personnel d’accueil il a pour mission la vente au client.
ü Les clients : qui se discutent entre eux à l’intérieur du processus de servuction.

Communica/on  externe/média  :  
 
S’adresse aux clients actuels et potentiels de l’entreprise, elle utilise des moyens traditionnels comme : l’enseigne, les
panneaux de signalisation, les plaquettes.

La  communica/on  externe/interpersonnelle    
Ici on trouve deux moyens de communication qui sont la force de vente et les relations publiques.

Le  bouche  à  oreille:  
C’est la transmission d’informations positives ou négatives sur le service offert par une entreprise, elle est très importante pour une entreprise.
103

Le marketing des services


Chapitre 5.
Le  mix-­‐marke/ng  des  services  :  Quelles  par/cularités  ?    

Le mix-marketing des services

4. La politique de prix

La   poli(que   de   prix   est   la   seule   variable   délicate   à   posi(onner   et   la   seule   donnée   objec(ve   et  
quan(fiée  dont  va  disposer  le  client.  
 
-­‐  Difficulté  à  an(ciper  les  coûts.  
-­‐  Difficulté  à  se  comparer  avec  la  concurrence.  
-­‐    Décalage  entre  la  valeur  réelle  et  la  valeur  perçue.  
 
104

Le marketing des services


Chapitre 5.
Le  mix-­‐marke/ng  des  services  :  Quelles  par/cularités  ?    

Le mix-marketing des services

qLes personnes: le personnel compètent en contact avec les clients


qLe processus: les systèmes utilisés dans la prestation du service
qLes preuves matérielles: les éléments tangibles pour évaluer la qualité du service
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Le marketing des services


Chapitre 5.
Le  mix-­‐marke/ng  des  services  :  Quelles  par/cularités  ?    

Le mix-marketing des services

Les 7P constituent une base peu remise en cause pour le marketing mix. Plus
récemment 3 autres « p » ont fait leur apparition mais ils continuent d’évoluer et
leur place dans le marketing mix est régulièrement remise en cause.

Permission  
marke(ng    

Purple  cow     Partnership  


 la  vache  mauve    Partenariat    
106

Le marketing des services


Chapitre 5.
Le  mix-­‐marke/ng  des  services  :  Quelles  par/cularités  ?    

Le mix-marketing des services

8. Permission  marke/ng  -­‐  marke/ng  de  permission  :  

Ce  concept  est  introduit  par  Seth  Godin  en  2008  peut  se  définir  par  la  sollicita(on  d’un  prospect  après  lui  
avoir   demandé   son   autorisa(on.   ReceBe   an(-­‐spam,   vous   envoyez   des   messages   commerciaux   ou  
d’informa(on   parce   que   votre   prospect   vous   a   donné   l’autorisa(on   de   le   faire   ou   en   a   fait   la   demande.  
Cependant   la   loi   LEN   impose   désormais   ce   concept   comme   obligatoire   :   «   Dans   le   domaine   de   l’email  
marke(ng,   la   loi   LEN   impose   une   autorisa(on   explicite   de   l’internaute   personne   physique   pour   u(liser   son  
adresse  email  à  des  fins  de  prospec(on  (principe  de  l’opt-­‐in).  »
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Le marketing des services


Chapitre 5.
Le  mix-­‐marke/ng  des  services  :  Quelles  par/cularités  ?    

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9. Purple cow - la vâche mauve :


Vous vous baladez à la campagne, vous croisez plein de vaches, toutes les mêmes, elles sont sans intérêt. Vous
croisez alors une vache mauve : c’est la seule dont vous vous souviendrez ! De cette métaphore il faut
comprendre que votre produit doit se démarquer au milieu des autres. Les 4P initiaux ne suffisent plus à
vendre parmi le nombre de marques qui sont à la disposition des consommateurs aujourd’hui.
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Le marketing des services


Chapitre 5.
Le  mix-­‐marke/ng  des  services  :  Quelles  par/cularités  ?    

Le mix-marketing des services

10.  Partnership  -­‐  Partenariat  :  

Le  partenariat  est  une  pra(que  de  plus  en  plus  courante,  les  marques  s’associent  entre  elles  pour  jouir  
de  la  réputa(on  de  l’autre.  Cela  donne  plus  de  visibilité  et  amène  donc  plus  de  clients.  Réfléchir  dans  son  
mix   marke(ng   à   la   marque   à   qui   l’on   pourrait   associer   son   produit   ou   son   service   devient   nécessaire  
même  si  ce  P  n’est  pas  encore  reconnu  de  tous.  
Merci pour votre attention
P r. AG ZI T Fa t ima Zahra

Agzit.fatimazahra@estc.ma

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