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• Démocratie libérale reposant sur la souveraineté de la nation (suffrage universel) sur le parlementarisme afin
de garantir les libertés fondamentales
• Adoption des symboles et des valeurs de la République en référence à la révolution française comme facteur
d’unité nationale
• Fondation de l’école de la République, comme instrument d’émancipation individuelle, de promotion sociale
(méritocratie).
• Affirmation du principe de laïcité afin de limiter l’influence du clergé dans la sphère publique
• Aspiration au progrès social, avec pragmatisme
Instruments :
• Exercice au quotidien et à l’échelle locale des libertés individuelles et politiques, rôle de la presse
• Organisation de cérémonies, de fêtes, de pratiques et de représentations
• Rôle de l’école et de la caserne dans l’encadrement des citoyens. Formation des corps de fonctionnaires.
Valeurs des classes moyennes
• Valeurs de combats et d’opposition (monarchistes, catholiques…)
• Capacité à intégrer les nouvelles couches sociales
Les nombreux suffrages (élections) organisés participent à la formation des citoyens. Par ailleurs, les républicains
multiplient les symboles qui renvoient tous à 1789 (multiples références à Marianne : allégorie de la République, de la
France et de la liberté ; au bonnet phrygien ; à la cocarde tricolore,…). De cette façon, les républicains veulent rendre
les valeurs de la République visibles et compréhensibles par tous les Français. La Marseillaise devient hymne national
en 1879.
Les républicains inscrivent la République dans l’espace public. De nombreuses statues sont construites à Paris et dans
les grandes villes de France ; on observe une multiplication des rues, avenues et places « de la République ».
Après que le 14 juillet a été décrété fête nationale, toutes les occasions de communion citoyenne sont saisies, comme
en témoignent les funérailles nationales de Victor Hugo organisées en 1885 et marquées par huit heures de défilé,
avec près de deux millions de personnes qui accompagnent le cortège. Pour la première fois, un tel événement honore
un poète.
Des préjugés tenaces tiennent les Françaises écartées du droit de vote. L’accès à la pleine citoyenneté permettant
l’usage des droits politiques est réservé aux hommes âgés d’au moins 21 ans. Plus de la moitié de la population
française est ainsi écartée de la vie politique. Des militantes, soutenues par des hommes politiques comme Victor
Hugo, s’organisent pour demander le droit de voter et d’être élues.
Ces féministes utilisent les libertés d’expression, de réunion et d’association pour fonder des mouvements (l’Union
française pour le suffrage des femmes regroupe 12000 adhérentes en 1914 derrière Cécile Brunschvicg) ou des
journaux (La Fronde ou La Française) portant leurs revendications.
De manière plus spectaculaire, elles présentent leur candidature lors d’élections municipales ou législatives.
Certaines, comme Hubertine Auclert en 1908, détruisent des urnes le jour des élections. En 1914, elles n’ont
cependant toujours pas gain de cause.
III- Comment la République sort-elle renforcée des crises et des contestations qu’elle affronte ?
A partir de cette émission, réalisez une fiche « mémo ». Elle doit être simple, aérée,
claire afin d’être le plus facile possible à retenir.