Objet d’étude N°1

L’analyse d’une décision d’externalisation

L’externalisation ou la délocalisation est le fait de déplacer ou d’implanter une unité de

production à l’étranger.
En effet, la délocalisation d’une unité de production est liée à la recherche d’un coût de
production. De plus, il peut arriver aussi que la délocalisation consiste à regrouper sur un
même site des activités jusque-là effectuées dans des endroits différents : le but de ce
regroupement est alors de réaliser des économies d’échelle.
Comment procédé à l’analyse d’une décision d’externalisation ?
Afin de pouvoir répondre à cette problématique, je vous montrerai les étapes à suivre pour
analyser une décision d’externalisation.

1. Les avantages et inconvénients des délocalisations

Je vais tout d’abord vous montrer les avantages des délocalisations (A) ainsi que les
inconvénients (B).

A. Les avantages
Si les sociétés ont recourt à une opération aussi massive en procédures et en coûts que la
délocalisation, ce n’est pas pour rien. En effet celle-ci offre des avantages qui
compensent largement les contraintes qu’elle impose :
Le premier concerne le coût du travail. Il existe une différence majeure entre les salariés
des pays développés et ceux des pays dits en voie de développement en matière de paie.
De fait cet écart de coût de main d’œuvre constitue la source majeure de gain sur la
production et permet ainsi à la société de proposer des produits à un prix très
compétitif.
Cela dit, l’avantage que représente le faible coût de main d’œuvre n’explique pas à lui
seul la multiplication des procédures de délocalisation. En effet, la délocalisation assure
en plus un travail de qualité effectué par des travailleurs de plus en plus qualifiés.
De plus, les pays d’accueil offrent des flexibilités importantes au niveau des horaires de
travail. Ainsi, il y est récurent de travailler pendant les week-ends et même le soir à des
heures tardives surtout dans les pays ou la législation sociale est quasi inexistante.
Autres avantages notables : la diminution des coûts de transports et de communications
depuis quelques années et la multiplicité des facilités instaurées par les pays d’accueil
afin de promouvoir les délocalisations.
 B. Les inconvénients
Il existe en contrepartie du nombre important d’avantages qu’offrent les procédures de
délocalisation, quelques inconvénients à prendre en compte avant de procéder :

 Problème des différences culturelles : concernent généralement les délocalisations

de services. L’interlocuteur peut en effet être gêné par un accent, une maîtrise
limitée de la langue…

 Perte du contrôle de l'activité : dans la mesure où la supervision est relativement

plus limitée dans les pays de délocalisation

 Risque au niveau de la qualité du produit : beaucoup de cas ont été recensés

notamment pour les usines de production de jouets délocalisés en chine, qui en
plus d’être de très mauvaise qualité sont nocifs pour la santé.

 Risque d’échec de l’opération : lorsque celle-ci est trop complexe pour être
délocalisée. Dans ce cas, les risques sont très grands pour l’entreprise qui risque
de perde son capital investissement.

 Risque de non respect des délais : surtout dans les pays ou la contrainte de
transport est pesante.

 Risque de nuire à l’image de la société : si le service ou produit est de mauvaise

qualité.

 La pollution : c’est un facteur non négligeable qu’il faut prendre en compte,

surtout que certains pays sont assaillis par les usines délocalisées très polluantes.
Les organismes de protection de la planète deviennent de plus en plus influents et
risquent de s'en prendre à l’image de l’entreprise.

2. Décision de l’entreprise Renault

En premier temps, je vais vous montrer le projet et l’intervention du gouvernement (A)
et en second temps de la décision finale qui a été prise.
 A. Projet et intervention du gouvernement
Le projet du gouvernement est de dissuader Renault d’envisager une délocalisation de la
future IV en Turquie. Le chef de l’état a laissé un message « Nous ne mettons pas tant
d’argent pour soutenir nos constructeurs pour que la totalité des usines aillent à
l’extérieur ». L’Etat a mis une pression maximale sur Renault.
Ce bras de fer entre le gouvernement et le constructeur met en lumière l'évolution
profonde que traverse le secteur de l'automobile.

B. La décision finale
Le PDG de Renault, Carlos Ghosn, a assuré samedi à Nicolas Sarkozy que la production
de la future Clio serait en partie confiée à l'usine de Flins (Yvelines) et non entièrement
délocalisée en Turquie comme le craignait le gouvernement. Le président de la
République a reçu le patron du constructeur après une semaine de polémique au cours
de laquelle plusieurs ministres ont dénoncé le projet prêté à Renault de faire assembler
la Clio IV dans son usine turque de Bursa, à partir de 2013.

Pour conclure, je peux dire que la délocalisation profite majoritairement aux

entreprises.
En effet, les salaires peut élever, une main-d’œuvre qualifiée et une certaine flexibilité du
travail (temps de travail élevé) ont de quoi fortement intéresser les entreprises qui,
accabler de charges trop lourdes s'en vont pour mieux prospérer, ou, qui veulent tout
simplement économiser du capital.
Elle profite aussi au pays vers lequel elle s'effectue, notamment dans la diminution du
chômage et l'élévation du niveau de vie.

Cependant, pour le pays d'origine cela se résume par une hausse du chômage et une
baisse de la richesse nationale. Même si on peut constater une certaine hausse du
pouvoir d'achat pour la population du pays d'origine, qui profite des prix peu élevés des
produits fabriqués à l'étranger par les entreprises délocalisés.
Donc la délocalisation est un procédé peut être une nécessité, si l'entreprise en question
délocalise pour pouvoir subsister. Mais cela peut être un volonté si l'entreprise délocalise
pour pouvoir ainsi augmenter son capital.

En fin de compte le choix de délocaliser peut fait pour de multiples raisons, cela dépend
du cas des entreprises et de la volonté de ses dirigeants et actionnaires.