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M1 ETUDES INTERNATIONALES ET DROIT INTERNATIONAL.

Exposé sous le thème :

La différence entre la méthode clinique et la


méthode expérimentale.

Réalisé par :
ABDOU IBO SOULEYMANE
MANSOUR OUMAIMA

Soumis à l’appréciation de : Pr. Mourad Tahori.

Année universitaire 2022-2023


INTRODUCTION

La méthodologie de recherche est définition comme la façon dont une recherche


donnée doit être effectuée. Elle énumère les techniques ou les procédures utilisées
pour identifier et analyser les informations concernant un sujet de recherche
spécifique. L’objectif de La méthodologie de recherche est de permettre au
chercheur de concevoir son étude de façon à pouvoir obtenir des résultats valides
et fiables et atteindre ses objectifs de recherche. Ainsi notre sujet portera sur la
distinction entre la méthode clinique et la méthode expérimentale.

Par définition la méthode clinique est une démarche scientifique de recherche et


de production de savoir, mais c'est aussi une pratique particulière du soin
psychique, du traitement médical ou de la psychothérapie. Ensuite Les méthodes
expérimentales scientifiques consistent à tester la validité d'une hypothèse, en
reproduisant un phénomène (souvent en laboratoire) et en faisant varier un
paramètre.

De ce fait le but de la méthode clinique est d’enrichir la connaissance d’un


individu (activité pratique d’évaluation et de thérapie) ou de problèmes plus
généraux et d’en proposer une interprétation ou une explication (théories
psychologiques).

Et le but de la méthode expérimentale, C'est donc la méthode qui permet


véritablement d'expliquer les phénomènes étudiés en termes de relation de
causalité.

A ce stade il s’agit de poser la problématique suivante ; Quelles sont les


distinctions entre la méthode clinique et la méthode expérimentale ?
I : la méthode clinique.
La méthode « clinique » qui s’oppose à la méthode expérimentale est
« naturaliste », se référant à la totalité des situations envisagées, à la singularité
des individus, à l’aspect concret des situations, à leur dynamique, à leur genèse et
à leur sens, l’observateur faisant partie de l’observation. La méthode clinique va
ainsi produire une situation, avec une faible contrainte, pour faciliter et recueillir
les productions d’une personne. Cette méthode suppose ainsi la présence du sujet,
son contact avec le psychologue, mais aussi sa liberté d’organiser les situations
proposées comme il le souhaite. Elle s’appuie sur des techniques utilisées dans le
domaine de la pratique (entretiens, observations, tests...) qui ont pour but
d’enrichir la connaissance d’un individu (activité pratique d’évaluation et de
thérapie) ou de problèmes plus généraux et d’en proposer une interprétation ou
une explication (théories psychologiques).

Les principes de la méthode clinique sont donc la singularité, la fidélité à


l’observation, la recherche des significations et de l’origine (des actes, des
conflits) ainsi que des modes de résolution des conflits. La référence à
l’individualité et à la pluralité des fonctions était évoquée par Lagache qui, au-
delà d’une méthode, évoquait une position épistémologique et une conception
anthropologique du sujet psychologique.

A\ les principes de la méthode clinique.

La méthode clinique comporte deux niveaux complémentaires : le premier


correspond au recours à des techniques (tests, échelles, entretiens…) de recueil in
vivo des informations (en les isolant le moins possible de la situation « naturelle »
dans laquelle elles sont recueillies et en respectant le contexte) alors que le second
niveau se définit par l’étude approfondie et exhaustive du cas. La différence entre
le premier et le second niveau ne tient pas aux outils ou aux démarches mais aux
buts et aux résultats : le premier niveau fournit des informations sur un problème,
le second vise à comprendre un sujet, ce que n’impliquent pas toutes les situations
cliniques, notamment celles qui concernent la recherche sur des faits
psychopathologiques ou d’adaptation.

Le premier niveau de la méthode clinique (recueil des informations) suppose la


présence du sujet, son contact avec le psychologue, mais aussi la liberté
d’organiser le matériel proposé comme il le souhaite, du moins pour certaines
techniques (tests projectifs, jeux, dessins…). Ces techniques sont : l’entretien, les
tests, les échelles d’évaluation, le dessin, le jeu, l’analyse de textes écrits,
l’observation, les informations pouvant faire l’objet de différentes analyses.
Lorsque ces méthodes s’appuient sur un matériel standardisé, lorsqu’elles visent
une objectivation (tests, échelles, observations standardisées…), on parle de
« clinique armée ». Par opposition la clinique « naturaliste » est parfois appelée
« clinique à mains nues ».

Le second niveau de la méthode clinique peut être défini à partir de trois


postulats : la dynamique, la genèse et la totalité. Tout être humain est en conflit,
tant avec le monde extérieur qu’avec les autres et avec lui-même, il doit donc
chercher à résoudre ces conflits et se situe toujours en position d’équilibre fragile.
Tout être humain est une totalité inachevée qui évolue en permanence et ses
comportements s’expliquent par son histoire. La méthode clinique qui trouve son
origine dans la démarche médicale s’est ainsi édifiée de manière autonome en
tentant de sauvegarder à la fois la rigueur de l’approche et la restitution de
l’individualité. D’autre part, elle est avant tout celle qui permet au psychologue
de parvenir à une évaluation du problème présenté par le sujet et de conduire une
intervention efficace. Mais le corpus de connaissances nommé « Psychologie
Clinique » suppose la production d’un savoir, des activités de recherche qui
permettent d’assurer au domaine clinique un corpus de connaissances, un
« logos » autre qu’un ensemble d’informations empiriques tirées de l’expérience
des praticiens. Peut donc être considérée comme clinique, la méthode qui vise à
recueillir des informations fiables dans le domaine clinique (étude, évaluation,
diagnostic, traitement de la souffrance psychique ou des difficultés d’adaptation)
et qui réfère en dernière instance ces informations à la dimension individuelle. La
méthode clinique se compose d’une série de techniques qui peuvent être utilisées
tant dans la pratique que dans la production des connaissances, certaines visant le
recueil du matériel (entretien par exemple) alors que d’autres sont des outils de
traitement de l’information recueillie (analyse de contenu par exemple).
L’ensemble de ces techniques a pour objet d’enrichir la connaissance d’un
individu (activité pratique) ou des problèmes qui l’assaillent (production des

théories).

B\ Les types de recherche en psychologie clinique.

La RC tente de répéter la démarche clinique où des approches descriptives et


interprétatives peu contrôlées semblent fournir des résultats plus intéressants pour
les chercheurs. Elle repose sur l’idée que la situation clinique est la source
d’inspiration et le lieu d’élaboration de la recherche. Elle porte une attention
particulière 1à l’engagement de l’observateur et procède à une description
minutieuse de la spécificité de la situation en se fondant, sur le plan
méthodologique, sur des études de cas comme source de connaissance du
fonctionnement psychique qui vise à construire en une structure intelligible des
faits psychologiques. Ce type de recherche permet une étude approfondie d’un
sujet fondée sur une pratique de la communication langagière, satisfait aux
critères de reproductibilité et favorise de nouvelles conceptions théoriques. La
recherche correspond à une succession d’élaborations conceptuelles, de moments
de relation avec les sujets et de retours vers le matériel clinique, l’objectif étant
de comprendre certains processus et de formuler des significations. Elle permet

1
source (Perron, 1979, Schmid-Kitsikis, 1999).
d’aborder des phénomènes complexes en évitant leur réduction inhérente à la
connaissance de type scientifique. Il n’y a pas une hypothèse formulée au départ
mais un corps d’hypothèses avec des questions issues de la pratique qui se posent
au chercheur et que la recherche va contrôler à partir du matériel recueilli traité
selon les principes de l’analyse clinique.

Les principaux intérêts et les principales limites de la RC sont :2

La recherche en clinique est une recherche planifiée qui se dégage de l’expérience


concrète pour prévoir le déroulement d’une recherche en fonction d’un but. Elle
implique l’élaboration d’une stratégie de recherche et exclut la reprise spontanée
d’un matériel rétrospectif non standardisé. La recherche clinique objective doit
être définie comme « un processus de production de connaissances validées et
communicables » à partir de l’étude approfondie du sujet humain considéré dans
sa singularité. C’est le sujet acteur dans la situation observée qui est source de
connaissance, et c’est bien ce qui spécifie la ReC. L’objectif du chercheur est de
produire des connaissances en validant empiriquement des hypothèses issues du

2
(Reuchlin, 1992 ; Pedinielli, 1994)
matériel clinique ou des conceptions théoriques. Dans ce cas, la ReC s’engage
dans une démarche rigoureuse où seuls les travaux de recherches systématiques
correspondant à des procédures rigoureuses de recueil, de traitement et de
vérification peuvent être considérés comme une démarche scientifique (travail de
découverte et de validation – vérification et administration de la preuve par
exemple) qui consiste à :

 se poser une question ;

 anticiper la réponse en se mettant en position de pouvoir l’argumenter ;

 poser des hypothèses qui s’inscrivent dans une problématique ;

 satisfaire aux conditions de validité et de réfutabilité ;

 définir clairement des objets (sujets et/ou phénomènes et/ou événements


et/ou processus) ;

 utiliser une méthodologie précise, adéquate permettant de recueillir le


matériel correspondant au niveau de la recherche et de le traiter
convenablement ;

 interpréter les résultats pour répondre de la validité de l’hypothèse et


produire une connaissance nouvelle (nouveau phénomène clinique décrit,
nouvelle loi, nouvelle interprétation ou nouveau modèle expliquant des
phénomènes) ;

 discuter les résultats obtenus avec ceux des autres travaux.


П – La méthode expérimentale.

A\ DEFINITION ET HISTORIQUE :

La méthode expérimentale est une démarche scientifique qui consiste à contrôler


la validité d’une hypothèse au moyen d’épreuves répétées, au cours desquelles on
modifie un à un les paramètres de situation afin d’observer les effets induits par
ces changements. Elle se caractérise par une suite de vérifications in situ dont les
conditions sont fixées par un protocole qui peut être repris à l’identique par tout
nouvel expérimentateur et se distingue ainsi – et c’est la raison première du succès
qu’elle a rencontré auprès des scientifiques – à la fois de l’observation directe et
de l’empirisme, largement fondés sur le seul couple « observation-description »
sans que soit formulée d’hypothèse qui ait une valeur explicative au moins
potentielle.

Si son expression la plus connue se trouve dans l’ouvrage de Claude Bernard


publié en 1865 Introduction à la médecine expérimentale, le mérite de sa
conception – d’ailleurs reconnue à plusieurs reprises par Claude Bernard lui-
même – revient au chimiste Michel-Eugène Chevreul. Celui-ci écrivait dès 1856 :
« Un phénomène frappe vos sens ; vous l’observez avec l’intention d’en découvrir
la cause et, pour cela, vous en supposez une dont vous cherchez la vérification en
instituant une expérience. Le raisonnement suggéré par l’observation des
phénomènes institue donc des expériences (…), et ce raisonnement constitue la
méthode que j’appelle expérimentale, parce qu’en définitive l’expérience est le
contrôle, le critérium de l’exactitude du raisonnement dans la recherche des
causes ou de la vérité ».

La question que soulève la méthode expérimentale est essentielle dans l’histoire


générale des sciences. Elle porte en effet sur les rôles respectifs et sur l’importance
relative dans la démarche scientifique de l’hypothèse, c’est-à-dire de l’invention
ou de l’imagination, et du fait, c’est-à-dire du constat objectif de l’existence d’une
relation entre deux phénomènes dont l’un, souvent pour des raisons d’antériorité
de son apparition, est considéré comme la cause de l’autre. L’hypothèse introduit
dans la représentation d’un phénomène un élément qui ne s’y trouve pas
matériellement mais qu’on soupçonne d’avoir une influence sur son déroulement,
puis que l’on confronte à la réalité d’une situation. Formalisée dans les années
1970 dans la méthode dite Oheric, acronyme qui en énumère les étapes
successives (observation, hypothèse, expérience, raisonnement, interprétation,
conclusion) et en révèle les détails, la méthode expérimentale repose souvent sur
la recherche d’une économie de moyens en permettant de tester une hypothèse sur
un modèle réduit (maquette), voire, désormais, sur des modélisations numériques
censées correspondre aux mêmes conditions que celles dont elles s’inspirent. Mais
elle peut aussi pallier des impossibilités d’ordres divers, qu’ils soient moraux,
comme l’expérimentation sur l’humain, géographique, comme l’étude de la
physiologie en apesanteur, ou physiques, comme ce fut le cas dans les travaux qui
ont récemment permis de valider l’hypothèse de l’existence du boson de Higgs,
particule plus rapide que la lumière qui aurait donné sa masse à la matière peu
après le big-bang dans le vide sidéral.

Si les sciences dites « naturelles » constituent évidemment le domaine


d’application privilégié de la méthode expérimentale, elles n’épuisent pourtant
pas son champ d’exercice qui s’est étendu, à partir de la moitié du XXe siècle, à
diverses disciplines des sciences humaines et sociales. 3

La méthode expérimentale est employée au sein de disciplines considérées


comme des sciences humaines, telles que la sociologie, la psychologie, ou
l'archéologie.

3
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B\ LES ETAPES DE LA RECHERCHE :

Étape 1 – Identifier une problématique et définir la méthode de recherche

C’est le point de départ de tout travaux de R&D. Si vous menez une activité
de recherche et développement, c’est justement parce que vous faites face à une
problématique technique ou à une incertitude scientifique que les connaissances
du moment dans votre domaine ne permettent pas de résoudre. C’est ce que l’on
appelle les verrous technologiques de votre projet.

Les travaux que vous devez décrire sont ceux qui visent à lever ces verrous ou à
répondre spécifiquement aux questions scientifiques posées. Il est important à ce
niveau de bien décrire l’ensemble de votre stratégie de recherche : quelle
planification et quel déroulement prévus.

Par exemple, pour mener à bien votre développement de produit, vous avez besoin
de connaitre l’impact de la température et de la pression sur les propriétés
mécaniques d’un nouveau matériau biosourcé (votre problématique).

Étape 2 – Formuler des hypothèses

C’est le moment de lier vos verrous à vos travaux. Comme la littérature et les
solutions externes ne vous permettent pas de résoudre votre problématique, vous
n’avez pas le choix que de mener vous-mêmes les travaux. Mais vous arrivez dans
un domaine encore vierge de toute connaissance. Vous devez donc commencer
par émettre des hypothèses.

Il est très important de justifier les pistes de recherche envisagées. Les travaux
de R&D demandent de la méthode et de la réflexion. C’est pourquoi
l’administration retoque des projets lorsque l’entreprise donne l’impression de
prendre la première option venue ou semble avoir empilé les essais « au gré du
vent » jusqu’à trouver une solution mais sans avoir formulé en amont
d’hypothèses de travail ou préparé une feuille de route claire. C’est en cela que la
démarche expérimentale se distingue des découvertes empiriques.

Par exemple, après analyse de la littérature, vous faite l’hypothèse que l’usage
d’une huile essentielle pourrait permettre de créer une synergie de conservation
grâce à son activité antifongique. L’efficacité de cette approche n’ayant pas
encore été démontrée, vous engagez une démarche spécifique de recherche pour
valider cette hypothèse.

Étape 3 – Lancer des expérimentations

Vous avez avancé une hypothèse, c’est le moment de la tester ! Vous devez
expliquer ici la manière dont se sont déroulés les tests, présenter votre protocole.
C’est une partie dense car elle regroupe la description et la construction de vos
expérimentations, essais, modélisation, simulations, prototypes…

Par exemple, si vous avez réalisé un plan d’expérience pour étudier l’impact du
cisaillement sur les propriétés mécaniques d’une matrice, expliquez quels sont les
paramètres étudiés, quels résultats vous allez mesurer et comment ? Autre
exemple, dans le domaine des Sciences Humaines et Sociales, expliquez quelle
méthode vous comptez utiliser et pourquoi ? Précisez les informations ce que vous
souhaitez identifier et comment vous comptez les analyser ?

Étape 4 – Analyser les résultats

C’est l’aboutissement de votre expérimentation. Il vous faut commencer par


collecter et présenter vos résultats. Vous pouvez d’ailleurs utiliser un tableau pour
faciliter la compréhension du vérificateur.

Ensuite, vous devez interpréter ces résultats. Pour cela, mettez-les en perspective
avec la problématique de départ et les données de l’état de l’art. Est-ce que vous
avez réussi à lever votre verrou technologique ? Y a-t-il eu des résultats
inattendus ? N’ayez pas peur de réaliser une analyse critique ou de mettre en
évidence certains manques qui pourraient donner lieu à de nouveaux travaux de
recherche.

Étape 5 – Apporter une conclusion

C’est la dernière étape de votre démarche expérimentale. Prenez de la hauteur,


faites le bilan de vos travaux et faites le point sur les nouvelles connaissances
générées.

C’est aussi dans cette partie que vous devez expliquer la manière dont vous
comptez valoriser (ou avez valorisé) vos résultats et plus généralement vos
travaux. Tout comme le fait d’adopter une démarche systématique (c’est-à-dire le
fait d’avoir planifié le déroulement des travaux et d’avoir consigné les résultats),
la transférabilité des résultats est un critère de R&D très important (cf le Manuel
de Frascati). Vos travaux doivent permettre d’améliorer l’état de l’art, c’est-à-dire
de faire avancer les connaissances du domaine. Cela peut prendre la forme d’une
publication, d’un dépôt de brevet ou d’une communication. 4

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OBJECTIF DE LA METHODE :

La méthode expérimentale, bien qu’elle ne soit pas spécifique à la psychologie du


développement, est très utilisée dans cette sous-discipline.
L’objectif général de la méthode expérimentale est de rendre possible
l’établissement de relations de cause à effet entre deux paramètres. C’est donc la
méthode qui permet véritablement d’expliquer les phénomènes étudiés en termes
de relation de causalité.
Le principe de base de l’expérimentation consiste à faire varier une ou plusieurs
variable(s) et à mesurer les effets de cette ou ces variable(s) sur le comportement
étudié. En parallèle, le chercheur doit contrôler systématiquement toutes les
variables susceptibles de venir perturber ou d’avoir une influence sur le
phénomène étudié. Cette double démarche, à la fois d’intervention et de contrôle,
accorde à l’expérimentation une grande puissance empirique.
L’expérimentation et son principe de base, tel que nous venons de le définir, ne
constitue qu’une des étapes de la démarche scientifique. L’expérimentation
correspond au même titre que la méthode de l’observation systématique ou que la
méthode des tests, à une des méthodes utilisées en psychologie du développement,
c’est-à-dire à une manière particulière de recueillir des données. Mais, au-delà de
cette caractéristique commune, l’expérimentation se distingue radicalement des
autres méthodes. Il ne s’agit pas ici d’une simple observation des faits. Il ne s’agit
pas non plus d’un relevé de performances dans des conditions standardisées.5

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Son avantage est de rendre possible l'analyse scientifique des phénomènes, c'est-
à-dire de permettre d'isoler, au niveau descriptif, les facteurs qui les déterminent,
ou bien, au niveau explicatif, les modes de fonctionnement et de causalité qui
peuvent leur être attribués.
CONCLUSION

Les méthodes clinique et expérimentale nécessitent l’observation alors que la


première a une fonction de prospection et d’application concrète, c’est une
investigation des cas individuels, une étude de la conduite et ses désordres. Mais
la méthode expérimentale est rigoureuse ; théorique et générale, elle est
comparative mais elle reste abstraite, son application est limitée et n’est utilisée
qu’au stade terminal de l’investigation.

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