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Cours 1:Introduction à l’immunologie


Préparé par Dr. Chaima Khadhraoui

Année de formation 2023/2024

Plan du cours

OBJECTIFS DU MODULE
INTRODUCTION
CHAPITRE I: Le rôle du système immunitaire
CHAPITRE II: Structure du système immunitaire
CHAPITRE III: les effecteurs cellulaires et moléculaires des réponses immunitaires
CONCLUSION 1

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Objectifs du module

 Comprendre le concept de l'immunité et le rôle du système immunitaire

 Identifier les principaux organes lymphoïdes primaires (la moelle osseuse et le thymus) et
secondaires (les ganglions lymphatiques et la rate) et comprendre leur rôle dans le développement et
la régulation des cellules immunitaires.

 Décrire les différentes molécules et cellules immunitaires et expliquer leurs fonctions spécifiques
dans la réponse immunitaire.

INTRODUCTION
 L'organisme est constamment exposé à une variété de facteurs qui peuvent
potentiellement l'endommage (agent infectieux, composés toxiques, etc.).
Il est capable de résister et combattre ces différents facteurs.

 La propriété qu’a l'organisme à se défendre et à éliminer toutes substances


étrangères s'appelle:

Provient du terme latin « Immunitas »


Immunité qui veut dire « libre de », « exempt de » 2

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Chapitre I: Rôle du systéme immuniatire

Maintenir le bon fonctionnement


de l’organisme (la cohérence des
Immunité cellules et tissus qui le constituent)
C’est l’ensemble des
mécanismes biologiques

Assurer son intégrité en éliminant le


non soi et le soi altéré

Chapitre I: Rôle de systéme immuniatire


Le Soi / le Non Soi
Une capacité de « reconnaissance »

 Les constituants de l'organisme (ce qui lui appartient en propre): « le soi »: toléré.
 Ses propres substances altérées et des substances étrangères « le non soi »: rejeté/ éliminé

 Une cellule tumorale  Un agent infectieux


reconnue étrangère après
sa transformation  un organe étranger (transplantation) 3

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Chapitre I: Rôle de systéme immuniatire

Le système immunitaire(SI)

 L'ensemble des facteurs (effecteurs)


humoraux (molécules solubles) et cellulaires
chargés de protéger l'organisme est désigné
sous le nom du système immunitaire

Chapitre II: Structure du SI

Les organes lymphoïdes


Les organes lymphoïdes périphériques (OLP) ou secondaires
centraux OLC ou primaire:
Le lieu d’initiation de la réponse
Les sites de développement et adaptative (activation des lymphocytes
de maturation des cellules naïfs après avoir rencontré l'antigène
immunitaires spécifique (Ag) et se différencient en
cellules effectrices et initier les
réponses immunitaires)
Cellules immunocompétentes
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naïves
Cellules effectrices
et cellules mémoires

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Chapitre II: Structure du SI


I. Les organes lymphoïdes centraux OLC
1. Moelle osseuse (MO)
 Localisée dans les os,contient des cellules
adipeuses et du tissu hématopoïétique (moelle
rouge) dans lequel se trouvent les cellules
hématopoïétiques totipotentes.
 Ces cellules se différencient en progéniteur à
l'origine de toutes les cellules sanguines.
 C’est le lieu de l’hématopoïèse et de la
différenciation et la maturation des LB
Figure: Structure de la moelle osseuse
(https://nutrixeal-info.fr/index/moelle-osseuse/)

Chapitre II: Structure du SI


I. Les organes lymphoïdes centraux OLC
2. Thymus
 Une glande située dans la partie supérieure du thorax,
juste derrière le sternum et entre les poumons.
 Elle est constituée de deux lobes séparés par une
cloison et entourés d'une capsule.
 chaque lobe est divisé en lobules par des travées
conjonctives qui comprend deux zones: le cortex et la
médulla
5
 Les cellules progénitrice issu de la Mo sont Figure: Structure du thymus
différencié en LT dans le thymus. (https://nutrixeal-info.fr/index/moelle-
osseuse/)

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Chapitre II: Structure du SI

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Chapitre II: Structure du Systéme Immunitaire

II. Les Organes Lymphoïdes Secondaires

1. Rate (réagit aux Ag circulant par le sang)


2. Ganglions lymphatiques (GL) ( réagit
aux Ag circulant par la lymphe)
3. Des formations lymphoïdes plus au
moins diffuses associées aux muqueuses
(MALT): les Amygdales, les plaques de
Peyer et les autres MALTS (Ag qui 6
pénètrent par les barrières muqueuses

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Chapitre III: les cellules du SI

 Toutes ces cellules sont


d'origine hématopoïétique
issues de cellules souches de la
MO.

 Ils agissent directement par les


molécules de surface soit par
l'intermédiaire des cytokines.

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Chapitre III: les cellules du SI

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Chapitre III: les cellules du SI


Les granulocytes: Les polynucléaires neutrophiles (PNN)

 Il représente plus de 70% des leucocytes.


 Il possède 3 types de granules
cytoplasmiques.
 Ces granules possèdent plusieurs enzyme et
substances toxiques pour les agents
pathogènes.
 Phagocytes professionnels dans les infections
aiguës par des germes à multiplication
extracellulaire.

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Chapitre III: les cellules du SI


Les granulocytes: polynucléaires éosinophiles (PNE)
 1 à 4% des leucocytes circulants.
 Caractérisé par de grosse granulation éosinophile intracytoplasmique
 Interviennent dans l’immunité antiparasitaire par un mécanisme de cytotoxicité.
 Multiples médiateurs de l’inflammation
 Faible capacité phagocytaire

Eosinophiles

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Chapitre III: les cellules du SI

Les granulocytes: polynucléaires basophiles (PNB)

 Précurseur sanguin des mastocytes


tissulaires représente moins de 0,5 %.

 ils ont des granules cytoplasmiques


contenant des médiateurs de l'inflammation
et sont fonctionnellement similaires aux
mastocytes.

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Chapitre III: les cellules du SI

Les granulocytes

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Chapitre III: les cellules du SI


Mastocytes
 Présents dans le tissu conjonctif (peau, muqueuse digestive
et respiratoire).
 La principale cellule impliquée dans l'initiation et
l'amplification de la réaction inflammatoire.
 Leur site cytoplasme est bourré de granulations contenant
des médiateurs chimiques de l'inflammation tels que
l’histamine dont les effets sont:
• Contractions des muscles lisses
• Vasodilatation.
• Attraction des neutrophiles
• Activation de plaquettes.

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Chapitre III: les cellules du SI

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Chapitre III: les cellules du SI

Lymphocytes B (LB)
 5 à 15% des lymphocytes circulants
 Caractérisée par le récepteur membranaire
d’Ag BCR et par certaines molécules de
surface: CD79a et CD79b,CD19,CD20,CD22
 Impliquée dans l'immunité à médiation
humorale
 Différenciation en plasmocyte secrétant des
anticorps (Ac) et en LB mémoires

Plasmocytes

21

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Chapitre III: les cellules du SI


Lymphocytes T (LT)
 Naissent dans la MO (précurseurs: LT immatures) et se développe dans le thymus où il exprime leur
récepteur pour l’Ag (TCR), le complexe CD3. Ils se différencient en deux populations

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Chapitre III: les cellules du SI

LT CD4 +/LT helper


 Possède un rôle de régulation de niveau et de la
qualité des réponses immunitaires (RI)

 Initie et amplifie l’activation des autres cellules


du système immunitaire

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Chapitre III: les cellules du SI

LT CD8 +/LT cytotoxiques


 Tc possède des granules de sécrétion
intracytoplasmique contenant des substances
cytolytique.
 Il est capable de lyser (cytotoxicité):
1. les cellules tumorales ou infectés par un micro-
organisme intracellulaire
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2. les cellules allogéniques (Rejet des allogreffes)

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Chapitre III: les cellules du SI


Natural Killer (NK)
 5 à 30% des lymphocytes du sang
 Marqueur: CD56 pas de marqueurs spécifiques LT
et LB
 Possède des granules intracytoplasmique contenant
des substances lytiques
 Doué d'une cytotoxicité non-spécifique contre les
cellules tumorales et les cellules infectées par des
virus ou par des pathogènes intracellulaires.

25

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Chapitre III: les cellules du SI


Natural Killer (NK) : récepteur KIR

La cellule NK perçoit l’absence


d’une structure normalement
présente sur les cellules de
l’organisme : CMH I

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Chapitre III: les cellules du SI


Macrophage/Monocytes
 5 % des leucocytes circulants
 Les monocytes sont des grandes cellules mononuclées, migrent dans les tissus où elles se
différencient en macrophages tissulaires

Fonctions:
• Phagocytose et bactéricidie (surtout les
germes en multiplication intracellulaire)
• Présentation de l'antigène aux LT/
• Production de cytokines
• Induction de la RI spécifique

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Chapitre III: les cellules du SI

Cellules dendritiques (DC)

 Très faible nombre dans la circulation


 Infiltre tous les tissus
 Abondante dans les épithéliums muqueux et la peau
 caractérisé par des granules cytoplasmiques sont des
cellules sentinelles.
 Fonction de capture, transport et présentation de
l'antigène au lymphocyte/Phagocytose. 14

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Chapitre III: les cellules du SI


Cellules dendritiques (DC)
 Ce sont les principales cellules
présentatrices d’antigènes (CPA), qui
aident à activer la réponse
immunitaire adaptative.

https://tp-svt.pagesperso-orange.fr/inflammation.htm

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Chapitre III: les cellules du SI

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https://tp-svt.pagesperso-orange.fr/inflammation.htm

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Chapitre III: les cellules du SI

• Multiples types cellulaires


• grande hétérogénéité fonction différente
• interaction cellulaire par l'intermédiaire des
molécules :cytokines et chimiokines

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Chapitre III: les cellules du SI


Classification fonctionnelle des cellules de l’immunité

Cellules phagocytaires

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Chapitre III: les cellules du SI


Classification fonctionnelle des cellules de l’immunité

Cellules productrices
Cellules cytotoxiques CPA d'anticorps

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Chapitre III: les cellules du SI


Communications cellulaires

Contacts directs entre cellules Contacts indirects

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Chapitre III: les cellules du SI

Les cytokines
• Les cytokines sont des médiateurs
solubles de la communication entre
les cellules de l’organisme

• Les interleukines sont les cytokines


qui servent à la communication entre
cellules immunitaires

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Exercices

Quelle affirmation n’est pas vraie ?


A.Chaque cellule B aura un type différent de récepteur anticorps à sa surface.
B.Chaque cellule B ne possède qu’un seul type de récepteur anticorps qui se lie
à un antigène spécifique.
C.Le récepteur antigène des cellules B (BCR) a une structure similaire à un
anticorps soluble.
D.La cellule B peut se lier à des antigènes extracellulaires et intracellulaires. 18
E.Le récepteur anticorps des cellules B est complémentaire à un antigène.

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CONCLUSION
Système immunitaire fonctionnel

Régulation Effecteurs performants


Préservation en permanence de son
Protection de l'intégrité de
équilibre (homéostasie)
l'organisme

Réponse immunitaire La perturbation de ce système est à l’origine de :


adaptée - Maladies auto-immunes (Rupture de la tolérance).
- Allergies et des réactions d’hypersensibilités (RI exagéré)
- l’immunodéficience (RI inefficace).

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Références bibliographiques et webographiques

• M Benhalima (2014). Introduction à l'immunologie (https://bit.ly/3Rp1khb)


• D.lakomy (2017). Structure générale du système immunitaire (https://bit.ly/3PDyt7w)
• Willard-Mack CL. Normal structure, function, and histology of lymph nodes. Toxicol Pathol 2006; 34 : 409–24. Abul K.
Abbas, Andrew H. Lichtman, Shiv Pillai, (2020), Les bases de l'immunologie fondamentale et clinique, 6 éditions, Elsevier
Masson.
• Kouassi É, Revillard J-P, Fournier M, Ayotte P, Roy R, Brousseau P, Hadji L (2003) Système immunitaire. In : Environnement
et santé publique - Fondements et pratiques, pp.687-698. Gérin M, Gosselin P, Cordier S, Viau C, Quénel P, Dewailly É,
rédacteurs. Edisem / Tec & Doc, Acton Vale / Paris
• https://nutrixeal-info.fr/index/moelle-osseuse/ 19
• https://tp-svt.pagesperso-orange.fr/inflammation.htm

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Cours 2: Réactions immunitaires


Préparé par Dr. Chaima Khadhraoui

Année de formation 2023/2024

Plan du cours

OBJECTIFS DU MODULE
INTRODUCTION

CHAPITRE I: Réponse innée

CHAPITRE II: Réponse adaptative

CONCLUSION
1

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Objectifs du module

 Expliquer les types de réponses immunitaires innées et adaptatives


 Distinguer entre les réponses immunitaires humorales et cellulaires
 Décrire les différentes étapes d'une réaction inflammatoire.
 Expliquer le concept de mémoire immunitaire

INTRODUCTION
 Tous les êtres vivants sont soumis à des multiples agressions qui peuvent les
détruire ou perturber profondément leur équilibre interne et externe
 Les organismes supérieurs ont développé de multiples moyens de défense
contre les micro-organismes
 Des relations complexes et parfois équilibrées s'instaurent entre les germes
pathogènes et nos propres organismes humains

Réactions Immunitaires
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(RI)

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Chapitre I: Réponse innée

Ligne de défense externe

 Empêche la pénétration des agents infectieux dans l’organisme.


 Elle est constituée de :
• la peau et des muqueuses (barrière physique)
• Les sécrétions (le mucus, la salive, les larmes)

Le risque d'infection survient quand ces barrières sont


lésées ( piqûres morsures, brûlures…)

Chapitre I: Réponse innée

Immunité non spécifiques /naturelle (innée)

• Existe avant tout contact avec l'agent infectieux (le même mode d'action :
immédiate
• Première ligne de défense (limiter les dégâts).
• Indispensable à l'activation de l'immunité spécifique en lui présentant les
antigènes.
3

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Chapitre I: Réponse innée

Principales cellules: cellules phagocytaires,


mastocyte, NK, plaquettes.

Principales fonctions:
• Phagocytose et bactéricidie
• cytotoxicité naturelle
• amplification de la réponse inflammatoire,
initiation de la réponse spécifique

Chapitre I:Réponse innée


1. Phagocytose et bactéricidie
La capacité de reconnaître, capter, internaliser et
dégrader des particules inertes ou viables

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Chapitre I: Réponse innée


Etapes de la phagocytose

Chapitre I:Réponse innée


2. Cytotoxicité naturelle

 Mécanisme de défense contre les infections virales et parasitaires et les tumeurs.


 La cytotoxicité désigne la capacité de certaines cellules de lyser les micro-organismes ou de
cellules cibles sans internalisation ni phagocytose.
 La cellule cytotoxique vient au contact de la cellule cible et déverse en sa direction le
contenu lytique de ces granules intracytoplasmique qui provoque la lyse osmotique de la
cellule cible et sa mort.
 Les principaux effecteurs cellulaires de la cytotoxicité naturelle sont les NK. 5

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Chapitre I:Réponse innée


La cytotoxicité spontanée (naturelle) des NK est activée dès lors que les cellules cibles ne
portent pas de molécule de CMH 1 (complémentaire des récepteurs KIR).

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Chapitre I:Réponse innée


3. Réaction inflammatoire
 Se met en place très rapidement (moins de 24 h après l’infection)
 Fonction principale: le recrutement davantage de cellules phagocytaires et des
molécules effectrice vers le site d'infection.
 Elles font intervenir plusieurs médiateurs solubles qui vont provoquer:

1. Une contraction de muscles lisses


2. Une vasodilatation
3. Une augmentation de la perméabilité capillaire
6
4. Le chimiotactisme des phagocytes et des lymphocytes
vers le site de l'infection

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Chapitre I:Réponse innée

Les signes Cliniques de


l’inflammation
• Rougeur et chaleur : vasodilatation.
• Gonflement : extravasation de plasma
et de leucocytes.
• Douleur : libération de médiateurs par
les leucocytes au voisinage des
terminaisons nerveuses.

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Chapitre I:Réponse innée

La réaction inflammatoire est due au Cette reconnaissance entraînent la libération


recrutement de cellules immunitaires capables de médiateurs chimiques responsables de la
de reconnaître la majorité des dilatation des vaisseaux sanguins et de
microorganismes grâce à des récepteurs PRR. l’attraction des cellules immunitaires

Figure: inflammation cutanée


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Chapitre I:Réponse innée

……………………………………………………………………………………………………………
………………
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……………….

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……………….

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……………….

15

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Chapitre I:Réponse innée


Cellules sentinelles (récepteur PRR)

Détection

Cellules
dendritiques Mastocytes Macrophages
Médicaments
anti-inflammatoires
Sécrétion des
médiateurs de Histamine TNF,IL Prostaglandine
Recrutement et
Vasodilatation Vasodilatation
l’inflammation sortie des
afflux de plasma fièvre
cellules
immunitaires stimulation de nocicepteurs
8

Inflammation
Douleur + chaleur+ gonflement+ rougeur

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Chapitre I:Réponse innée


Inflammation Douleur + chaleur+ gonflement+ rougeur

Elimination Phagocytose
(MO,PN) Migration des cellules dendritiques
vers les ganglions lymphatiques:
présentation aux lymphocytes des
antigènes associés au CMH

Initiation de la réponse adaptative

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Chapitre II:Réponse adaptative

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Chapitre II:Réponse adaptative

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Chapitre II: Réponse adaptative

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Chapitre II:Réponse adaptative

Cellules présentatrice d’Ag(CPA)

Deux grands types


• Cellules de la lignée myéloïde :
(Macrophage & cellules dendritiques)
• Les Lymphocytes B (LB)

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Chapitre II:Réponse adaptative


1. Apprêtement peptidique

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Chapitre II:Réponse adaptative

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Chapitre II:Réponse adaptative

Activation des LT CD4+

1. Signal 1:Interaction spécifique


entre le CMHII-peptide d’une CPA
ayant capté un antigène et le TCR
d’un LT CD4+
2. Signal 2: signaux de costimulation
3. Signal 3: secrétion de l’IL-2 par
les LT.
12

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Chapitre II:Réponse adaptative


Rôle des LT helper

25

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Chapitre II:Réponse adaptative

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Chapitre II:Réponse adaptative


Réponse humorale

27

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Chapitre II:Réponse adaptative

  IgM
  IgG
  IgA
  IgD
  IgE

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Chapitre II:Réponse adaptative

IgM
10 sites de fixation
 Forme sécrétée pentamérique à l’antigène
 Secrètée avant les IgG lors d’une réponse
immunitaire : première ligne de défense de
l’immunité adaptative.
 Trop grosses pour passer la barrière placentaire
 L’apparition d’IgM contre un agent infectieux chez
le bébé signe une infection et non un transfert passif
d’anticorps de la mère

29

29

Chapitre II:Réponse adaptative

Ig G
• Sécrétées après les IgM
• Immunoglobuline majoritaire dans le sérum (70 à 75% des Ig totales)
• Intra- et extravasculaire
• Passent le placenta et interviennent dans la protection du foetus et du
nouveau-né
• Un enfant né de mère séropositive pour le VIH sera toujours
« séropositif » même s’il n’est pas infecté. 15

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Chapitre II:Réponse adaptative


 la forme sérique est monomérique
Ig A 

la forme sécrétée est polymérique
Rôle fondamental dans l’immunité muqueuse
 Exerce surtout une fonction neutralisante

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31

Chapitre II:Réponse adaptative

Utilisée dans le
diagnostic des maladies
infectieuses
– IgM+ IgG-
infection aiguë
– IgM+ IgG+
infection subaiguë
– IgM- IgG+
infection ancienne 16

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Chapitre II:Réponse adaptative


Réponse cellulaire
 Rôle des LT c : cytotoxicité spécifique

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Chapitre II:Réponse adaptative


2. Réponse cellulaire

 Rôle des LT c :
cytotoxicité spécifique

17

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Chapitre II:Réponse adaptative


• Mémoire immunitaire

35

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Chapitre II:Réponse adaptative


 La notion de spécificité antigénique

18

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Chapitre II:Réponse adaptative

37

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CONCLUSION
1) Immunité naturelle (innée)
 Premiére ligne de défense (limiter les dégâts).
 Présentation des Ag aux lymphocytes auxiliaires CD4

2) Immunité acquise (adaptative ) :


 A médiation humorale (production des Ac)
Défense contre les Ag extracellulaires
Ex: (bactéries, toxines, stade précoce de certaines infections virales)

 A médiation cellulaire (les LT cytotoxiques (LT CD8)


Défense contre les Ag endogènes 19

Ex: (virus, bactéries intracellulaire, cellules cancéreuses)

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CONCLUSION
Stratégies de système immunitaire

Immunité naturelle
(innée)

Coopération

Immunité adaptative
(acquise)
 Rep cellulaire
Réponses immunitaires  Rep humorale (Ac)

39

39

CONCLUSION

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40

40
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Références bibliographiques et webographiques

• Christopher Cayzac, Isabelle Diaz, Priscilla Lapalud, Jean-Pierre Vendrell, Christine


Biron Andreani, Jean-François Schved, Géraldine Lavigne-Lissalde . Mécanismes
cellulaires de la réponse immune anti-FVIII chez les patients hémophiles A.
Hématologie. 2010;16(5):372-381. doi:10.1684/hma.2010.0503

• https://www.ifsidijon.info/v2/wp-content/uploads/2017/10/immuno-2016.version-
%C3%A9tudiant.pdf

• https://www.youtube.com/watch?v=0ZXdk8rKZgc
• https://nutrixeal-info.fr/index/phagocytes/

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Cours 3:
Techniques d’Immunoprécipitation

Préparé par Dr. Chaima khadhraoui

Année de formation 2023/2024

Plan du cours

OBJECTIFS DU MODULE
INTRODUCTION
CHAPITRE I : Principe de la réaction Antigène-Anticorps
CHAPITRE II: Méthodes d’immunoprécipitation
CHAPITRE III: Méthodes d’agglutination
CONCLUSION
1

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Objectifs du module

 Expliquer les bases de la reconnaissance Ag-Ac et la formation de complexes immuns.


 Comprendre les principes de l'immunoprécipitation.
 Connaitre les techniques d'immunoprécipitation en phase liquide et en gels.
 Comprendre le principe de la réaction de d’agglutination.
 Comprendre l’analyse des résultats d'une immunoprécipitation et d’agglutination.

INTRODUCTION

Les techniques immunologiques sont basées


sur le principe de la réaction antigène-anticorps
(Ac-Ag)

Mise en évidence de la formation d’un


complexe immuns (Ag-Ac) 2

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Chapitre I:
Principe de la réaction
Antigène-Anticorps

Chapitre I: Principe de la réaction Antigène-Anticorps


Antigène (Ag) Anticorps (Ac)

Elément introduit dans l’organisme Elément plasmatique appelé


provoquant une réponse immunitaire immunoglobuline (Ig) de nature protéique
réagissant spécifiquement avec un Ag

Le site de reconnaissance: Le site de reconnaissance:


paratope

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Chapitre I: Principe de la réaction Antigène-Anticorps


Épitopes

Virus=Antigène

Chapitre I: Principe de la réaction Antigène-Anticorps


STRUCTURE D’UNE MOLECULE D’IMMUNOGLOBULINE (Ig)

 Un Ac est une glycoprotéine complexe Paratope


utilisée par le SI pour détecter et (site de liaison à l’Ag
neutraliser les agents pathogènes de
manière spécifique.

 Les Ac sont sécrétés par des cellules Chaine légère


dérivées des lymphocytes B : les
plasmocytes Pont de di-sulfure
4
Chaine lourde

Représentation schématique d’un anticorps

8
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Chapitre I: Principe de la réaction Antigène-Anticorps


Les réactions antigène-anticorps sont des réactions très spécifiques.

Notion de spécificité

C'est l'aptitude de l'anticorps à


ne réagir qu'avec l'antigène et
rien qu'avec cet Ag

Le paratope reconnaît un seul épitope.

Chapitre I: Principe de la réaction Antigène-Anticorps


La reconnaissance: Un anticorps ne peut reconnaitre qu'un antigène particulier ou un
déterminant de celui-ci (épitope).

10

10
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Chapitre I: Principe de la réaction Antigène-Anticorps


Mise en évidence la formation d’un complexe
immun

BUT • Dosage d’un Ag /Ac : Test quantitative


• Détection d’un Ag/Ag Test qualitative

• Méthodes de précipitation
Signal visible directement • Méthodes d’agglutination
Méthodes (visible à l’oeil nu)

• Marqueur radio-isotypique
Signal visible indirectement • Marqueur enzymatique
(Utilisant un marqueur) • Marqueur fluorescent

11

11

Chapitre II:
Méthodes d’immunoprécipitation
6

12

12
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation


Phénomène de zone : mise en évidence
Expérience de précipitation quantitative

1. Quantités fixe d’Ac dans chaque tube 3. Apparition d’un précipité


2. Ajout des quantités croissantes d’Ag  Augmentant avec la
sous un volume constant quantité ajoutée d’Ag
 Diminuant avec les fortes
concentrations d’Ag ajoutée
13

13

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation


Phénomène de zone : mise en évidence

14
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation

Courbe de précipitation

15

15

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation


Principe d’immunoprécipitation

Formation de complexes immuns (Ag solubles)


Conditions optimales :
• Antigène multivalent
• Anticorps spécifique
• Rapport de concentration optimum :équivalence
• Conditions physicochimiques adaptées (pH, force ionique …)

8
Formation d’un réseau tridimensionnel
Précipité : insoluble, visible

16

16
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation


1. Précipitation en milieu liquide
1.1. Immunoturbidumétrie
• Technique quantitative
• La turbidimétrie est l'appréciation de l'intensité du trouble induit par le précipité
• La quantité de complexe Ag-Ac en solution est évaluée en mesurant
l'affaiblissement quantitatif d'un rayon lumineux traversant la cuve de mesure
• Mesure, au spectrophotomètre, de l’absorbance de la lumière par les immuns
complexes (l’atténuation de la lumière)

17

17

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation

Interprétation:

• En choisissant un antisérum (Ac) de spécificité reconnue.


• En construisant une courbe d'étalonnage à l'aide des quantités connues de Ag.
• On peut doser plusieurs protéines de sérum présentant une concentration suffisante
• l'inconvénient de cette méthode: nécessite des quantités importantes d’Ac
spécifiques et d’Ag 9

18

18
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation

1.2. Immunonéphélémétrie

• Principe: elle est basée sur les


propriétés de déviation (diffraction)
de la lumière d’un rayon laser par les
complexes immuns en milieu liquide.

19

19

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation


Turbidimétrie et néphélométrie
 Méthodes optiques de mesure du complexe Ag-Ac dans le milieu liquide
(ou du trouble) par la mesure de:

• la lumière transmise, par turbidimétrie, dans un spectrophotomètre


• La lumière dispersée, par néphélométrie, grâce à un photodétecteur.
• La concentration est déterminée par une courbe de calibrage.
• Elle dépend de la taille, de la forme, et de quantité des molécules.
10

20

20
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation

2. Immunoprécipitation en gels

 L’immunoprécipitation en milieu liquide ne permet pas de distinguer (séparer)


plusieurs systèmes précipitants distincts mais évoluant simultanément.
 Pour les distinguer il faut utiliser des Ac monospécifiques (monoclonales)
 L’immunoprécipitation en milieu gel permet une analyse:

• Quantitative (dosage/titrage)
• Qualitative (savoir combien d’Ag comporte l’échantillon à analyser)

21

21

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation


Principe

Les substances gélifiantes sont caractérisées par


l’établissement d’un réseau moléculaire à large maille

Les molécules peuvent circuler dans le gel et sont cependant


freinées (plus leur taille est volumineuse)

Les différents Ag et Ac vont donc diffuser à des vitesses différentes


11

Immunodiffusion

22

22
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation

2.1. Immunodiffusion simple en tube: technique d’Oudin


2. l’Ag progresse dans le gel par simple diffusion en créant
un gradient de concentration

Ag en solution
Ac en agar
Zone d’équivalence
(Formation de précipité)
le temps d'apparition de
précipités (minutes à
quelques heures)

1. Des tubes sont remplis par un


gel d’agarose (l'antisérum)

23

23

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation

2.1. Immunodiffusion simple en tube: technique d’Oudin


 Ce déplacement est lié à la diffusion de l’Ag
et il correspond à la dissolution de précipité
qui se reforment à l’endroit où un rapport
optimum de [ ] s’établit de nouveau

 La distance de migration de précipité étant


proportionnelle au logarithme de la [Ag]
12
:propriété utilisée pour doser un Ag

24

24
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation

2.1. Immunodiffusion simple en tube: technique d’Oudin


Formation d’un ou plusieurs zones de
précipitation [Ag] élevée

Deux précipités différents


(2 Ag ayant des PM
La préparation comporte plusieurs différents

systèmes précipitants (Ag-Ac) Gel +antisérum dirigé


contre les deux Ag

25

25

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation


2.2. Immunodiffusion simple radiale: technique de Mancini

 Un gel d’agarose contenant déjà Ac spécifique de l’Ag à doser sur


un support horizontal (une boîte de pétri)
 Des puits sont remplis de concentrations différentes de l’Ag.
 Immunodiffusion de l’Ag dans le gel.

13

26

26
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation


2.2. Immunodiffusion simple radiale: technique de Mancini

Interprétation
Après 48 heures, les diamètres des anneaux de
précipitation, qui se sont progressivement éloignés du
puits, sont mesurés car proportionnels à la quantité
d'antigène.

27

27

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation


2.2. Immunodiffusion double en plaque: technique d’Ouchterlony

Principe

• Le gel ne contient ni Ag ni Ac
• Les solutions d'Ag et d'Ac sont déposées dans
des puits percés à distance les uns des autres
dans un gel d'agarose.
• Les molécules diffusent dans le gel en fonction
14
de leur masse et forme Un précipité apparaît dans la zone d'équivalence:
Arc de précipité
(pour chaque système d'Ag et d’Ac).

28

28
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation


2.2. Immunodiffusion double en plaque: technique d’Ouchterlony

Intérêt:

 Apprécier la complexité d'un mélange


antigénique et pour identifier ces
composants.

 Comparer des préparations antigéniques et


d'étudier leur relation vis-à-vis d'un
antisérum donné ou de plusieurs antisérums
vis-à-vis d'un même antigène

29

29

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation

La ligne se prolonge sans chaque ligne de précipitation Deux Ags possèdent des
discontinuité d’un système à un évolue seul et les deux lignes épitopes en communs
autre pour former un trait se croisent:
15
Deux Ags sont identiques Deux Ags sont différents Réaction identité partiel
Réaction d’identité total Réaction non identité

30

30
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation


3. Immuno- électrophorèses (IEP): IEP de Grabar et Williams

l’IEP est une technique réalisée en milieu gélosé:

1. Séparation électrophorétique des Ag: l’Ag déposé sur le


gel (coté cathode) est soumis à un champ électrique à voltage
constant. Les protéines antigéniques migrent en fonction de
leur taille et de leur charge.

2. Diffusion du sérum: le sérum est déposé sur l’agarose en


gouttière parallèlement à l’axe de migration des Ag

31

31

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation


3. Immuno- électrophorèses (IEP)
 IEP de Grabar et Williams
• Réaction Ag-Ac multiples et formation de précipités multiples aux zones d'équivalences
• révélation des arcs de précipitation
• Interprétation comparative des résultats de sérum étudié par rapport au sérum témoin B
• Renseignements fournis essentiellement qualitatifs

16

32

32
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Méthodes d’immunoprécipitation

Limites des réactions de précipitation

 La réaction de précipitation nécessite des Ag et des Ac multivalents.


 Les haptènes doivent être couplés à des molécules porteuses.
 La sensibilité des réactions de précipitation est limitée par la
concentration des d'Ac et d’Ag nécessaires à la formation du
complexe immun et donc du précipité.

33

33

Chapitre II:
Méthodes d’immunoagglutinations
17

34

34
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre III:Réaction d'agglutination


L’addition d’Ac spécifiques à une suspension d'éléments portant les Ag particulaires
correspondants

l'agglutination : Formation de complexes immuns avec des Ag


particulaires (cellulaires) produisant des amas visibles

Ag sur un élément figuré


(cellules, GR, particules,
bactéries

35

35

Chapitre III:Réaction d'agglutination

Réaction d’agglutination sont très sensible


Détection d’Ac à des [ ] inf à 1µg/ml
Le terme agglutinine :les Ac qui agglutinent les Ag particulés :
L’agglutination des hématies: hémagglutination
18

36

36
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre III:Réaction d'agglutination


 Réaction d’agglutination active /directe/naturelle: Ag naturellement présent à la surface
de la particule porteuse (ex: GR, bactérie)
 Réaction d’agglutination passive/indirecte/conditionnée: Ag soluble est fixé
artificiellement sur un élément figuré (une particule naturelle (ex: GR) ou inerte (ex: latex).

Réaction d’agglutination directe Réaction d’agglutination indirecte

37

37

Chapitre III:Réaction d'agglutination


Test qualitatif: Détermination du groupe sanguin ABO
• Réaction d‘hémagglutination
• Déterminer le type d’Ag porté par les GR d’un individu.

Mettre en contact un sérum Après un temps d'incubation qui permet


19
(contenant l’Ac spécifique) à l’Ag de laisser le temps aux Ac de venir à la
aux GR du patient rencontre des Ag et de s'y fixer.

38

38
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre III:Réaction d'agglutination


Test qualitatif: Détermination du groupe sanguin ABO

39

39

Chapitre III:Réaction d'agglutination

20

40

40
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre III:Réaction d'agglutination


Vidéo

41

41

Chapitre III:Réaction d'agglutination

A AB

B 21
O

42

42
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre III:Réaction d'agglutination


Test antiglobuliniques (les tests de COOMBS)

Une méthode qui permet de détecter les anticorps non agglutinants qui sont soit

 fixée sur l’hématies du malade: test de Coombs direct


 présente dans son sérum: test de Coombs indirect

 Application :
- Recherche d'une incompatibilité photo maternelle dont le système rhésus
- détection des anticorps anti-Rhésus hein les chiffres

43

43

Chapitre III:Réaction d'agglutination


Le test de COOMBS DIRECT
 Détectez les Ac non agglutinants anti érythrocytaires fixés in vivo sur les GR du patient

GR du patients recouverts Réactif de Coombs


AC anti- Agglutination 22
d’Ac non agglutinants
immunoglobuline

44

44
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre III:Réaction d'agglutination

Le test de COOMBS INDIRECT


GR Sérum du patient GR recouvert d’Ac non
( présence d’Ac non agglutinants
agglutinants)
 Détectez les Ac non agglutinants
anti érythrocytaires donnés dans
un échantillon de sérum.

GR recouvert d’Ac non Réactif de Coombs AC Agglutination


agglutinants anti-immunoglobuline
(invisible à l‘œil nu)

45

45

Chapitre III:Réaction d'agglutination


Réaction
: d’inhibition de l’hémagglutination
 Mesurer la capacité d'un antigène soluble d'inhiber l'agglutination par les anticorps spécifiques des
émaciés recouvertes par le même antigène

Agglutination

Ac anti-Ag en
question GR recouvert d’Ag

Inhibition 23
Echantillon à analyser d’agglutination
(Ag soluble recherché)

46

46
29 /0 9 /2 0 2 3

Conclusion
TECHNIQUES IMMUNOLOGIQUES
 But : Mise en évidence des antigènes
Mise en évidence des anticorps

Choix de la technique
- Fonction de la concentration de l’antigène ou de l ’anticorps
- Forme de l ’antigène (soluble ou particulaire)
- Localisation de l ’antigène ou de l’anticorps

 Si l’antigène est moléculaire et soluble == complexe Ag-Ac forme un précipité


 Si l’antigène est particulaire ou cellulaire == complexe Ag-Ac forme un agglutinat

47

47

Références bibliographiques et webographiques

• Anderson DJ, Blobel G. Immunoprecipitation of proteins from cell-free translations. Methods in Enzymology. 1983
;96:111-120. DOI: 10.1016/s0076-6879(83)96012-3. PMID: 6361451.

• Johnson, M.A. 1986. Immunoprecipitation in gels. In Manual of Clinical Laboratory Immunology. (N.R. Rose, H.
Friedman, and J.L. Fahey, eds.p:14-24.Am Soc, Microbiol, Washington,DC.

• Ouchterlony, 0. & Nilsson, L.A. (1973). immunodiffusion and immunoelectrophoresis. In D.M. Weir (Ed.),
Immunology,Vol.1: et hé immunochemestry (Weir DM, Herzeinberg LA et Blackwell CB,Eds.), p:32,1-32.50
Blackwell, Oxwford.

• Erica Spackman, Ioannis Sitaras (2020), Hemagglutination Inhibition Assay, Animal Influenza Virus, 2123: pp 11–
28

• Roselyne L'Italien, Benoît Leblanc, Projetbleu (2008), Immunohématologie,p140


24
• Mohamed Naceur KRIFI (2005),Abrèges illustres d’immunotechnologie, p145-185,

48

48
29 /0 9 /2 0 2 3

Cours 4:
Méthodes de séparation et de transfert
Préparé par Dr. Chaima khadhraoui

Année de formation 2023/2024

Plan du cours

OBJECTIFS DU MODULE
INTRODUCTION
CHAPITRE I :Techniques électrophorétiques
CHAPITRE II Immuno-adsorption sur support solide
CONCLUSION

2
29 /0 9 /2 0 2 3

Objectifs du module
Comprendre les Méthodes de séparation et de transfert immunologiques:

Principe des techniques électrophorétiques


1. PAGE
2. SDS PAGE
3. isoelectric focusing
• Principe des techniques d’immuno-adsorption et immunofixation
1. Western-Blotting
2. Dot Blotting

INTRODUCTION
Les méthodes de séparation et de
transfert
L’électrophorèse sur support ou
électrophorèse de zones Immuno-adsorption sur support
solide
PAGE
DOT BLOT
SDS-PAGE
WESTERN BLOT 2
IEF

4
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I: Techniques électrophorétiques


I. L'électrophorèse
 une technique permettant la séparation de molécules porteuses
de charges électriques comme les AA, les protéines, les acides
nucléiques par migration différentielle sous l'action d'un
champ électrique.

 Obtention après migration d’une séparation en zones distinctes


(bandes) des molécules chargées

 La migration dépend de la charge de la molécule, sa taille et


du support (gel, papier…)

Chapitre I: Techniques électrophorétiques


L’électrophorèse sur support ou électrophorèse de zones
 Les molécules à séparer sont déposées sur un support
dont chaque extrémité est en contact avec une solution
tampon.
 Dans chaque solution tampon se trouve une électrode.
 Les électrodes sont reliées à un générateur de courant
 Lorsque le générateur envoie du courant, les
molécules chargées se déplacent sur le support en 3
direction de l’électrode de signe opposé à leur charge.

6
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I: Techniques électrophorétiques

 Les molécules se déplacent vers le pôle de charge opposée à leur charge nette
 Les molécules anioniques (-) migrent vers l'anode (+)
 Les molécules cationiques (+) se déplacent vers la cathode (−).

Chapitre I: Techniques électrophorétiques


• Electrophorèse selon le type de montage
Gels avec pores de dimensions
moléculaires de taille variable:

1. Polyacrylamide: petite taille des pores


2. Agarose: grande taille des pores

 La taille des pores varie aussi avec la [ ]


des gels Plus la concentration , plus la
taille 4

8
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I: Techniques électrophorétiques

Montage horizontal Montage verticale

Chapitre I: Techniques électrophorétiques


1. Électrophorèse sur gel de polyacrylamide

10

10
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I: Techniques électrophorétiques


1.1. Électrophorèse sur gel de polyacrylamide

PAGE
Polyacrylamide gel electrophoresis

• Le gel de polyacrylamide est constitué d'acrylamide (extrêmement neurotoxique par ingestion ou contact avec
la peau) qui est l'unité de base et de bisacrylamide qui est l'agent portant.
• En faisant varier les taux de ces 2 substances on obtient différents maillages et donc différentes densités de gel.

11

11

Chapitre I: Techniques électrophorétiques


1.2. SDS-PAGE:
SDS

Un détergent anionique fort


(une longue chaîne hydrocarbonée hydrophobe 6
+ une extrémité chargée négativement)

12

12
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I: Techniques électrophorétiques

Dénaturation des
protéines

Empêche son repliement confère à la protéine


(Les structures secondaire une charge nette
et tertiaires détruites) négative

13

Chapitre I: Techniques électrophorétiques


Séparation par une électrophorèse
sur gel de polyacrylamide

Seul le PM des protéines sera le facteur de leur séparation

14

14
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I: Techniques électrophorétiques

La séparation des protéines


Les protéines ayant un poids moléculaire
s’effectue uniquement en
plus faible migreront plus rapidement
fonction de leurs tailles

15

15

Chapitre I: Techniques électrophorétiques


Révélation: Fixation et coloration des protéines

• Séparation des protéines uniquement en


fonction du facteur TAILLE

• Évaluation des masses moléculaires des


protéines séparées 8

16

16
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I: Techniques électrophorétiques


Exemple de Gel coloré au bleu de COOMASSIE ( standard: dernier puit) et courbe d’étalonnage pour
calcul des PM

17

17

Chapitre I:Techniques électrophorétiques


1.3. Electrofocalisation (IEF — IsoElectric Focussing)

Principe

• Création d'un gradient de pH sur un gel de polyacrylamide à l'aide d'ampholines,


séparation selon le pHi.
• Les protéines vont se focaliser à des distances différentes correspondant à leur point
isoélectrique (pHi).
• Excellente résolution et détermination du pHi par comparaison avec protéines de pHi
9
connu.

18

18
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I:Techniques électrophorétiques


Un gel en gradient de pH est nécessaire: le pH varie d'acide à basique d'un
gradient à un autre dans le gel.

En raison de la charge
électrique associée au gel:

la protéine se déplace jusqu'au point dans le gel où


la charge du gel est identique à celle de la protéine
et où la charge totale est nulle appelée point
isoélectrique

19

19

Chapitre I:Techniques électrophorétiques

Le point isoélectrique (Pi= pHi)

le point auquel la charge de la


molécule est nulle du fait que la
quantité de charges positives et de
charges négatives dans la molécule
10
est identique.

20

20
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I:Techniques électrophorétiques

 Cette méthode est donc utilisée


pour séparer les protéines en
fonction de leur charge/pi, ainsi
que pour déterminer le point
isoélectrique (Pi) d'une protéine
cible.

21

21

Chapitre II:Immuno-adsorption sur support solide

La détection spécifique des Ag peut se faire par des Ac spécifiques après immobilisation
préalable des antigènes sur certaines membranes qui ont la propriété de les absorber non
spécifiquement et irréversiblement tout en conservant la réactivité immunochimique

DOT-BLOT WESTER-BLOT

11

22

22
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Immuno-adsorption sur support solide

Dot blot

• L’immunoprécipitation sur support solide


• Une microgoutte de la solution contenant l'antigène protéique a identifié et déposée sur
une membrane fixante,nitrocellulose ou nylon
• On dépose ensuite à la surface de la membrane une solution contenant l'anticorps
spécifique marqué à la peroxydase
• Après lavage la peroxydase, mis en évidence par un réactif spécifique permis d'utiliser
terminer par coloration la présence de l’Ag recherché

23

23

Chapitre II:Immuno-adsorption sur support solide

12

24

24
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Immuno-adsorption sur support solide


Western blotting =Immunotransfert

But: analyser des protéines individuelles dans un mélange protéique (ex: un lysat de cellules).
• Le gel de polyacrylamide est le gel le plus couramment utilisé pour le Western blotting.
• Les Ac sont conjugués à des marqueurs (fluorescents / radioactifs/ enzymes) pour
provoquer une réaction suite à l'ajout d'un réactif, entraînant une coloration ou une émission
de lumière qui favorise la détection

Avantage :
• la séparation du mélange protéique par taille, charge
• détecter plusieurs cibles, contrairement au test ELISA

25

25

Chapitre II:Immuno-adsorption sur support solide


Western blot

1. Dénaturation par SDS des protéines 3. Transfert des protéines sur membrane 5. Révélation 13
2. Séparation des ≠ Ag par SDS PAGE 4. Détection par Ac primaire immunologique
5. Détection de l’Ac primaire par un Ac
secondaire couplé

26

26
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Immuno-adsorption sur support solide


2. Transfert électrophorètique 3. Blockage de la
Des Proteines du gel vers
membrane (lait)
une membrane NC
1. Séparation des
échantillons protéiques
sur PAGE

6.Incuber la membrane avec


le substrat chemiluminescent 4. Incuber la membrane
5. Incuber la membrane avec AC primaire
de l’enzyme et exposition du film avec AC secondaire
conjugué à une enzyme

27

27

Chapitre II:Immuno-adsorption sur support solide


Transfert des bandes de protéines vers une membrane porteuse, par un même
système d'électrophorèse sur un support (nylon, nitrocellulose)

14
Obtention des bandes
homogènes de protéines.

28

28
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Immuno-adsorption sur support solide

La membrane est mise au


contact du gel et un courant
électrique est appliqué afin
que les protéines migrent du
gel à la membrane

29

29

Chapitre II:Immuno-adsorption sur support solide

15

30

30
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Immuno-adsorption sur support solide


Applications du Western Blot

31

31

Chapitre II:Immuno-adsorption sur support solide

Applications du Western Blot Exemple (clinique): détection d'Ac anti-HIV


Protéines HIV

C’est la méthode de référence utilisée dans la


confirmation: Patient A: négatif

• De l'infection par le VIH en cas de test ELISA Patient B: indéterminé


positif, Patient C: positif

• De la maladie de Lyme et de l'encéphalopathie


spongiforme bovine (maladie de la vache folle). 16

patients

32

32
29 /0 9 /2 0 2 3

CONCLUSION

 L'électrophorèse est une technique séparative. Elle est utilisée le plus souvent dans un but
analytique mais également parfois pour purifier des molécules solubles. Elle n'est donc
pas adaptée à la séparation des lipides

 Avantages:

- L'électrophorèse permet de traiter simultanément plusieurs échantillons en même temps.


- La séparation est fine.

33

33

CONCLUSION

 Les méthodes d'électrophorèse de protéines sur gel décrites peuvent également


être combinées pour séparer les protéines. Le choix de la méthode dépend des
exigences spécifiques de l'expérience.

 La détection spécifique des Ag peut se faire par des Ac spécifiques après


immobilisation. Immunofixation (immunoadsorption) qui consiste à identifier
certaines protéines préalablement séparées par électrophorèse à l’aide des Ac
17

34

34
29 /0 9 /2 0 2 3

Références bibliographiques et webographiques

• Johnson MA (1982). Immunofixation electrophoresis. Clin. Chem.28,1797-1800.


• BASLI Abdelkader, Procédés de Séparation des Biomolécules, Université Abderrahmane Mira, Bejaia
Faculté de Sciences de la Nature et de la Vie, Département de Biologie Physico-chimie.
• Millipore (1990). Protein Blotting Protocols For immobilon-P Transfer Mqembrane. Millipore,
Bedford,Mass.
• Pierre Kamoun, Appareils et méthodes en biochimie. Editeur : Flammarion, Médecine-Sciences, Paris,
1987. 373p.
• https://www.youtube.com/watch?v=J86IgcQMWYE&t=477s
• https://biologyreader.com/dot-blot-technique.html
• http://www.perrin33.com/biochanalys/electroph/ief-2D_1.php

35

35

18
29 /0 9 /2 0 2 3

Intitulé du cours:
Immunodosages utilisant un réactif marqué

Préparé par Dr. Chaima Khadhraoui

Année de formation 2023/2024

Plan du cours
OBJECTIFS DU MODULE

INTRODUCTION

CHAPITRE I: Chapitre I: le schéma réactionnel (Compétion et capture)

CHAPITRE II: Radio-immuno-essai (RIA)

CHAPITRE III: Fluorescense-immuno-essai

CHAPITRE IV: Enzyme-immuno-essai

CHAPITRE V: Dot-Blot-immuno-essai

CHAPITRES VI: Chimiluminicense-immuno-essai


1
CHAPITRES VII: Elispot

CONCLUSION

2
29 /0 9 /2 0 2 3

Objectifs du module

1. Connaitre les divers marqueurs utilisables dans les tests immunologiques


2. Connaitre la différence entre méthodes par capture et compétition
3. Décrire le principe et l’utilité des méthodes utilisant un réactif marqué:

• Radio-immuno-essai (RIA)
• Enzyme-immuno-essai (EIA)
• Fluorescense-immuno-essai (FIA)
• Chimiluminicense-immuno-essai
• Dot-Blot-immuno-essai
• Elispot

INTRODUCTION
Immunoanalyse Mettre en évidence la présence d’une réaction Ag-Ac

Dans des zones de faible [réactifs]

Aucun phénomène Marquage de l’un des partenaires de la réaction


directement observable

Le principe de ces tests est pratiquement le


même quel que soit le marqueur utilisé
2

Par une substance susceptible d'émettre un signal


identifiable par l'œil ou par un appareil spécialisé

4
29 /0 9 /2 0 2 3

INTRODUCTION
Réactions Antigène-Anticorps utilisant un réactif « Ag* ou Ac * »
Immunomarquage
associé à un Marqueur (Traceur) détectable permettant de révéler
la liaison Ag–Ac spécifique

 Le marquage ne doit pas modifier la spécificité de la réaction Ag-Ac ( le marquage


se fait en dehors des régions de complémentarité).

 Les marqueurs augmentent la sensibilité d'une immuno-analyse et permettent de


déceler des quantités plus faibles de cible que les méthodes qui ne les utilisent pas.

INTRODUCTION
Type de marqueurs

• Isotype radioactif: émission d'un rayonnement


• Fluorochrome: émission d'une fluorescence
• Réactif oxydant: émission d’une luminescence d’origine chimique
• Enzyme : catalyse de la formation d'un produit coloré

On appelle un anticorps marqué ou un antigène marqué 3

Un conjugué

6
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I: le schéma réactionnel (Compétion et capture)


Méthode par compétition: Dosage d’un Ag
Une courbe d’étalonnage est
Ag marqué
construite

Contact Lavage Révélation

Ag à doser
(existant dans
l’échantillon) Marqueur lié L’intensité du signal est
Ac fixé
sur une phase solide inversement proportionnelle à
la [ Ag à doser]
Ag* marqué entre en compétition pour la
liaison au niveau des Ac spf fixé.

Chapitre I: le schéma réactionnel (Compétion et capture)


Méthodes par double capture (en sandwich):
Dosage d’un Ag
Ac marqué lié

Contact Révélation

Ag à doser
(existant dans
l’échantillon) L’intensité du signal est
Ac fixé 4
proportionnelle à la [ Ag à
sur une phase solide • L’Ag à doser se lie aux Ac fixés doser]
• Le complexe formé est révélé par un
deuxiéme Ac marqué

8
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I: le schéma réactionnel (Compétion et capture)


Méthodes par simple capture (en sandwich):
Dosage d’un Ag
Ac marqué lié

Contact Révélation

Ag à doser
(existant dans
l’échantillon)
Ac fixé L’intensité du signal est
sur une phase solide • L’Ag à doser se lie aux Ac fixé proportionnelle à la [ Ag à doser]
• Le complexe formé est révélé par un
deuxième Ac marqué

Chapitre I: le schéma réactionnel (Compétion et capture)


Méthodes par simple capture (hybride):
Dosage d’un Ag
Mesure de signal

Phase liquide: signal


Contact est proportionnelle à la
[Ag] à dosé
Ag à doser
(existant dans
l’échantillon)
Ac marqué
(en exée) phase solide: signal
5
est inversement
Ag fixée sur phase
proportionnelle à la
solide
[Ag] à dosé

10

10 Ag fixé
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I: le schéma réactionnel (Compétion et capture)

11

11

Chapitre II:Radio immuno Assay


1. Radio immuno Assay (RIA)

Ex: RIST (Radio Immuno-Sorbent Test)

Pa compétition, méthode inversement proportionnelle

12

12
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Radio immuno Assay


Révélation et lecture

13

13

Chapitre II:Radio immuno essay


1. Immuno Radio Metric Assay (IRMA)
Ex: RAST (Radio Allergo-Sorbent Test)

Technique en sandwich , méthode 7

directement proportionnelle

14

14
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Radio immuno Assay


Expl: Le test de Farr
 C’est une technique de dosage radio-immunologique : utilisée pour la
détection des Ac anti-ADN.
 Elle utilise de l’ADN double brin marqué par un radio-isotope.
 Elle se déroule en 4 étapes :
1. Incubation du sérum du patient avec l’ADN double brin marqué.
2. Séparation des complexes immuns par précipitation et centrifugation.
3. Elimination de l’ADN double brin marqué non lié à un anticorps.
4. Mesure de la radioactivité (proportionnalité entre la radioactivité
mesurée et la quantité d’anticorps présents dans le sérum)

15

15

Chapitre II:Radio immuno Assay

Compteur gamma

16

16
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II:Radio immuno Assay

17

17

Chapitre III: Fluorescense-immuno-essai


Méthodes d’immunofluoresence
1. Principe: Ac est couplé à un fluorochrome qui est excité par une lumière UV. IL va émettre une
lumière fluorescente ( verte ou rouge …) visualisée au microscope à UV.

2. Phénomène de fluorescence

 Un fluorophore absorbe la lumière d’une certaine longueur


d’onde (excitation).
 Il passe à un état excité.

 Pour revenir à l’état fondamental, émettent une lumière d’une


9
longueur d’onde différente de celle absorbée ( longueur d’onde
d’émission) (λ émise >λ absorbée).

18

18
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre III: Fluorescense-immuno-essai


Méthodes d’immunofluoresence
3. Principaux fluorochromes utilisés :
Fluorochrome
 L’isothiocyanate de fluorescéine (ou FITC) :
• Le plus fréquemment utilisé.
• Absorbe la lumière bleue à λ absorbée = 480nm
• Emet une fluorescence verte à λ émise =517nm. Ag

 L’isothiocyanate de rhodamine : Site de


• Absorbe à λ absorbée =550nm et émet à λ reconnaissance
émise =580nm (rouge orangé).

19

19

Chapitre III: Fluorescense-immuno-essai

Immunofluorescence Directe (IFD)


Immunofluorescence Indirecte (IFI)

10

20

20
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre III: Fluorescense-immuno-essai

La lecture est réalisée au


microscope à fluorescence
équipé d’une source de
lumière UV:

Microscope à fluorescence

21

21

Chapitre III: Fluorescense-immuno-essai


Les systèmes optiques de détection de fluorescence
 Une source de lumière :est équipé d’un jeu de filtres
correspondant au fluorochrome utilisé.
Oculaire
Un filtre
 Un filtre d'excitation permettant la sélection de la d'émission
longueur d’onde absorbées par le fluorochrome utilisé Un filtre
d'excitation
un miroir
 Un miroir dichroïque réfléchissant les radiations dichroïque
absorbables vers l'échantillon .
Une source
Objectif de lumière
 Un filtre d'émission ne laissant passer par transmission Echantillon
11
que les radiations émises par le fluorochrome.

22

22
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre III: Fluorescense-immuno-essai


IF

VRS
Ag pp65 CMV

23

23

Chapitre IV: Enzyme immuno essai


ELISA: enzyme-linked-immunosorbent-assay

 .La révélation repose sur la mesure de la densité


 Réalisées dans des plaques de micro-titration optique du produit généré à l’aide d’un
dont le matériau permet la fixation des spectrophotomètre ( lecteur de plaques ELISA). 12
protéines (Ag ou Ac)
 La détermination de concentration est assurée par
l’utilisation d’une courbe d’étalonnage.

24

24
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre IV: Enzyme immuno essai


Les variantes méthodologiques des techniques ELISA
 Bonne sensibilité, spécificité
 Plusieurs variantes méthodologiques:

25

25

Chapitre IV: Enzyme immuno essai

Méthode directe

1 - Habillage (coating) avec l’antigène


2 - Anticorps primaire marqué
4 - Révélation enzymatique

13

26

26
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre IV: Enzyme immuno essai


Méthode indirecte

1 - Habillage (coating) avec l’antigène


2 - Anticorps primaire
3 - Anticorps secondaire marqué
4 - Révélation enzymatique

La DO est directement
proportionnelle à la quantité
• Utilisée pour la recherche des Ac. d’Ac mesuré
• Peut-être quantitative ou qualitative.

27

27

Chapitre IV: Enzyme immuno essai


Méthode :Exemple dosage d’Ac

 Agent bloquant est ajouté (saturation)


 Ajout du sérum à tester ( Ac à doser) Ac Présent Ac Absent
 Lavage
 Ajout du conjugué (Ac détecteur ) ENZ ENZ
ENZ
 Lavage ENZ
ENZ
ENZ
ENZ ENZ
 Ajout du Substrat
14

Plaque: surface solide qui contient:


Ag ciblé pour Ac à doser ajouté aux puits

28

28
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre IV: Enzyme immuno essai

Méthode « sandwich »

1 - Habillage (coating) avec


un anticorps
2 – Solution contenant l’Ag
anti-Ac

3 - Anticorps anti-Ag marqué


4 - Révélation enzymatique

Plaque de microtitration Détail d’un puits

DO est directement proportionnel à la quantité d’Ac mesuré

29

29

Chapitre IV: Enzyme immuno essai

Un conjugué
• Un conjugué est un anticorps couplé
à une protéine (Ac secondaire) ;Ac
de révélation

• Conjugué classique: anticorps


couplé à une enzyme
15

30

30
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre IV: Enzyme immuno essai

Systéme de révelation :en fonction du substrat, le produit de la réaction est


mesuré par spectrophotométrie

31

31

Chapitre IV: Enzyme immuno essai


Supports de sérologie virale
Techniques Manuelles Techniques Automatisées

16
Puits colorés = sérums positifs pour la
réaction ELISA. Lecture des DO par
spectrophotométrie

32

32
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre IV: Enzyme immuno essai

Interprétation des résultats

• Les puits qui sont positifs (développant une


coloration suite à l’hydrolyse du substrat par
l’enzyme) pourraient contenir les IgG anti-
viral recherchés.

• Les résultats sont calculés automatiquement


par spectrophotomètre et leurs interprétations
sont imprimés systématiquement sur la feuille
du résultat.

33

33

Chapitre IV: Enzyme immuno essai

Essai pour Ac contre virus X


Dilutions
1/2 1/4 1/8 1/16 1/32 1/64 1/128 1/256
Standard 3.8 1.9 0.8 0.4 0.2 0.1 0.04 0.03

Patient 1 2.5 1.2 0.6 0.3 0.15 0.07 0.03 0.03

Patient 2 0.1 0.05 0.03 0.03 0.03 0.03 0.03 0.03

Patient 3 3.6 3.0 1.6 0.8 0.4 0.2 0.1 0.05

Témoin nég. 0.12 0.06 0.03 0.03 0.03 0.03 0.03 0.03

Plaque d’ELISA Lectures d’absorbances


Conclusions:
17
Patient 1 & 3 sont séropositifs
Patients 2 est séronégatif

34

34
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre IV: Enzyme immuno essai


Application d’une réaction ELISA – Très sensible
Technique la plus courante – Quantitatif
– Rapide
Les techniques ELISA sont très utilisées en :
Dosage des protéines
la ß2m, drogues, hormones (insuline, glucagon…), médicaments, enzymes (énolase, lipase…), les
facteurs rhumatoïdes, vitamines, IgE…
Diagnostic sérologique
parasitaire, bactériologique par titrage d’anticorps ( Brucella, Salmonelle, Treponema…),
virologique (HIV, rubéole, hépatite A-B, varicelle, herpès, grippe…), Maladies auto-immunes :
recherche et dosage des Ac anti-ADN, anti-histones …

35

35

Chapitre V: Dot-Blot-immuno-essai
 L'immunodot (dot-blot), est une technique dérivée du western-blot dans laquelle les Ags, sont
directement déposés sur des bandelettes de nitrocellulose. (pas d’électrophorése).

 Il s’agit d’une technique immunoenzymatique


de type indirect.

 Utilisée pour la détection d’Ac.

 Un résultat positif se présente sous forme d’un


cercle ou trait coloré. 18

36

36
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre VI: Chimiluminicense-immuno-essai


Principe : La chimiluminescence, ou chimioluminescence, c’est la production de la
lumière à la suite d'une réaction chimique. Elle se caractérise seulement par un spectre
d’émission. L’émission de la lumière commence directement après le début de la réaction
chimique

L’émission lumineuse provient d’une


molécule transformée par une
enzyme spécifique utilisée comme
marqueur (Peroxydase de raifort
(HRP)

Analyseur d'immunoanalyse par


chimiluminescence

37

37

Chapitre VII: Elispot


Le dosage immunospot lié à une enzyme (ELISpot) : Variante de la technique
ELISA utilisée pour la détection des cellules productrices de cytokines.

1. Le puits de la plaque est couvert d’Ac anti-cytokine recherchée dans lequel sont
cultivées les cellules du patient.
2. Les cytokines produites seront captées par les Ac présents dans le puits dans
l’endroit de leur production.
3. On continue les étapes de l’ELISA sandwich habituelle.
4. Le résultat positif se traduit par l’apparition de spots colorés dont chacun
19
correspond à une cellule productrice.

38

38
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre VII: Elispot


Protocole de la technique ELISPOT
Cellules du patient 6h à une
stimulée par Ag étudiée nuit Cytokines

39

39

Chapitre VII: Elispot


Amplification du signal des techniques immuno-enzymatiques Système
streptavidine/biotine

Une forte
affinité à

Streptavidine
20

Ac de révélation : Ac couplé à la biotine-


enzyme couplée à la streptavidine

40

40
29 /0 9 /2 0 2 3

CONCLUSION
Les techniques immunologiques

Identification /dosage d’un Ag Mise en évidence /dosage d’un Ac

• Cellules • Sérologies infectieuses


• Agent infectieux • Maladies auto-immunes
• Protéines • Allergies
• Hormones
• transplantation
• médicament

41

CONCLUSION
Les techniques immunologiques

Avec marquage
Sans marquage
Radio-immunologique
Immunoprécipitation (en milieu liquide)
Immunofluorescence
Immunoprécipitation (en milieu gélifié)
Immuno-enzymatique
21
Agglutination
Chimiluminescence

42

42
29 /0 9 /2 0 2 3

Références bibliographiques et webographiques

• Reen DJ. Enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA). Methods Mol Biol. 1994;32:461-6. doi: 10.1385/0-
89603-268-X:461. PMID: 7951745.
• Plested JS, Coull PA, Gidney MA. ELISA. Methods Mol Med. 2003;71:243-61. doi: 10.1385/1-59259-321-
6:243. PMID: 12374024.
• Gan SD, Patel KR. Enzyme immunoassay and enzyme-linked immunosorbent assay. J Invest Dermatol. 2013
Sep;133(9):e12. doi: 10.1038/jid.2013.287. PMID: 23949770.
• "Immunofluorescence in Clinical Immunology: A Primer and Atlas" par Harold R. Hagopian.
• "Radioimmunoassay and Related Techniques: Methodological Progress and Clinical Applications"
édité par W. Körner.
• Handbook of ELISPOT: Methods and Protocols" édité par Alexander E. Kalyuzhny.
• https://slideplayer.fr/slide/16211267/
• https://www.youtube.com/watch?v=jeWBGIJsCo8

43

43

22
29 /0 9 /2 0 2 3

Cours 6:
Techniques immunohistochimiques
Préparé par Dr. Chaima Khadhraoui

Année de formation 2023/2024

Plan du cours

OBJECTIFS DU MODULE
INTRODUCTION

CHAPITRE I: La préparation de l'échantillon

CHAPITRE II: Immunohistochimie


CHAPITRE III: Immunofluorescence
1
CONCLUSION

2
29 /0 9 /2 0 2 3

Objectifs du module

• Acquérir les bases nécessaires et connaitre les principes fondamentaux des


techniques utilisées en IHC.
• Connaître les différentes étapes techniques qui vont permettre l'analyse en IHC
• Décrire le principe et l’utilité d’immunofluorescence indirecte sur cellules et
coupes tissulaires

INTRODUCTION

L’immunohistochimie
 C’est la combinaison de l’immunologie et de l’histochimie.

 Buts essentiels :
1. Détection spécifique de protéines sur matériel
cytologique ou sur coupes tissulaires.
2. Localiser et estimer le niveau d'expression de
protéines d'intérêt sur un matériel cytologique ou des
2
coupes tissulaires.

4
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I: La préparation de l'échantillon


Types de prélèvements tissulaires

Biopsie Pièces opératoires


Matériel de résection à la curette (endomètre, vessie,
La biopsie consiste à prélever un fragment prostate) ou de pièce d’exérèse segmentaire ou totale,
de tissu sur un être vivant d’une tumeur ou d’un organe

Chapitre I: La préparation de l'échantillon


I. La préparation de l'échantillon

1. Fixation:. Intérêts de la fixation :

 indispensable pour conserver la morphologie cellulaire


 Immobilisation des constituants tissulaires/cellulaires
 Prévient l’autolyse cellulaire.
 Prévient de la putréfaction bactérienne post-mortem

Réalisée immédiatement et tout au plus dans un délai d’une heure

La durée de la fixation  6 heures pour une biopsie


3
(dépend de la taille du  24 heures pour une pièce opératoire.
prélèvement)  Au moins de 48 h (limiter la dégradation des acides nucléiques

6
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I: La préparation de l'échantillon


1. Fixation:.
Nature du fixateur

Formol 10 % tamponné à pH= 7.2


Il s'agit d'un produit toxique (allergisant, cancérigène)
nécessitant des mesures de protection lors de son utilisation
: port de gants, lunettes, surblouses par les personnels
médicaux et paramédicaux, et systèmes d'aspiration des
vapeurs dans les laboratoires.

Chapitre I: La préparation de l'échantillon


1. Fixation.
Paramètres de la fixation
 Le volume du fixateur doit représenter environ 10 fois le volume de la pièce.

 Le récipient doit être de taille suffisamment grande pour prévenir les déformations
des pièces opératoires volumineuses ;

 Avant fixation, les organes creux (tube digestif, vésicule biliaire, utérus) doivent
être ouverts et si nécessaire lavés de leur contenu afin de prévenir l'autolyse des
muqueuses ; les organes pleins volumineux (foie, rate) doivent être coupés en
4
tranches pour faciliter la pénétration rapide et homogène du fixateur.

8
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I: La préparation de l'échantillon


2. Inclusion en paraffine
 Les prélèvements ayant achevé leur fixation sont déposés dans des cassettes en plastique

Chapitre I: La préparation de l'échantillon


2. Inclusion en paraffine

 Ces traitements permettent aux tissus de passer d’une


forme semi-liquide à une forme solide homogène
suffisamment dure pour permettre la réalisation des coupes
fines du tissu tout en préservant sa morphologie.

 Les biopsies incluses dans la paraffine sont enfin refroidies


et stockées à température ambiante. 5

10

10
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I: La préparation de l'échantillon


3. Coupe au microtome et étalement sur lames

 Les blocs inclus en paraffine sont découpés avec un


microtome en coupes d'une épaisseur de 4 à 5 μm.
 Plusieurs motifs de coupe tissulaire sont étalés sur
lames.
 Les lames sont alors séchées afin d'assurer une
bonne adhésion à la lame des tissus avant
coloration.
 Passage dans bains de toluène, d’alcool et d’eau
(déparaffinage, réhydratation

11

11

Chapitre I: La préparation de l'échantillon


2. Inclusion en paraffine

12

12
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II: Immunohistochimie

1. Principe
Le complexe Ag-Ac est visualisé au
microscope par un fluorochrome ou
un complexe enzymatique coloré.

Les Ag recherchés

• membranaires
• cytoplasmiques Si Ag recherché est présent
nucléaires dans le prélèvement, il est
• protéines de la matrice reconnu par l’Ac
extracellulaire. (appliqué sur la coupe dans
une solution aqueuse)

13

13

Chapitre II: Immunohistochimie

Démasquage Blocage de la
Déparaffinage
des Ag peroxydase endogène

Mettre les lames dans l’eau


la destruction des ponts de
oxygénée (H2O2) pour inhiber
méthylène inter et
les enzymes de la membrane
intramoléculaires induits par
(peroxydase endogène) qui sont
le formol pendant la fixation
libérés et font une réaction
positive avec l’anticorps
7

14

14
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II: Immunohistochimie


Démasquage Blocage de la
Déparaffinage
des Ag peroxydase endogène

15

15

Chapitre II: Immunohistochimie

Microscope à fluorescence
Visualisation au (marquage par un
microscope optique fluorochrome)
un complexe 8
enzymatique coloré.

16

16
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre II: Immunohistochimie


L'analyse de l'immunomarquage
 Qualitative : définir le % de cellules positives
et quelle est la localisation cellulaire du
marquage (membranaire, cytoplasmique ou
nucléaire).

 Semi-quantitative: en prenant en compte le


comptage des structures ou cellules
immunomarquées par unité de surface ou
champ microscopique.

17

17

Chapitre II: Immunohistochimie

18

18
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre III: Immunofluorescence


Immunofluorescence sur frottis ou sur coupe
IFD Antigènes viraux IFI
Fixer directement l’Ac
marqué sur la Anticorps spécifiques
préparation Non marqués
antigénique étudiée. Mettre en évidence de l’Ag

Anticorps secondaires
Après lavage la lecture est effectuée marqués à la fluoresceïne
au microscope à fluorescence

19

Chapitre III: Fluorescense-immuno-essai


Protocoles

10

20

20
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre III: Immunofluorescence


Antigènes viraux
IFD Applications IFI

 Identifier un germe.
 Analyser dans une biopsie tissulaire les  Recherche d’Ac anti-microorganisme:
dépôts d’immunoglobulines et de  Sérodiagnostique de la toxoplasmose
complément.  La recherche d’Ac anti-Tréponema pallidum
 Le phénotypage des populations  Diagnostic et dépistage des maladies auto-
lymphocytaires B et T. immunes

21

Chapitre III: Immunofluorescence


Recherche et titration des auto-Ac

 Détecter les auto-Ac


 Facilité d’exécution.
11
 -Bonne sensibilité
 -Détection de plusieurs Ac à la fois.
 Semi-quantitative

22

22
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre III: Immunofluorescence

Recherche des Ac anti nucléaires caractéristique de lupus érythématheux


disséminé( maladie auto-immune systématique):

 Le sérum du patient est testé sur des groupes de 4 micromètres de rein de souris riches en
cellules nucléées ou sur des étalements de lignées cellulaires en culture dont la membrane a
été perméabilisée.
 Les lames sont lavées puis incubées avec un anti-immunoglobulines humaines marqué à la
fluorescéine.
 La présence d'anticorps anti-ADN dans le sérum du patient permet la fixation des anticorps
marqués et illumine les noyaux avec un aspect particulier très homogène.

23

23

Chapitre III: Immunofluorescence

12

24

24
29 /0 9 /2 0 2 3

CONCLUSION

IMMUNO-FLUORESCENCE IMMUNO-HISTOCHIMIE

 Faible coût et technique facile et rapide  Apprécier la morphologie des lésions


 Ne permet pas la conservation des lames  Permet la conservation des lames
 Peu informative sur la morphologie

25

25

CONCLUSION

L'immunohistochimie est très largement utilisée avec de multiples indications parmi


lesquelles :

1. Intérêt diagnostique : classification précise de nombreuses tumeurs par la mise en


évidence d'antigènes de différenciation cellulaire ou identification de certains agents
infectieux
2. Intérêt pronostique : mise en évidence de protéines impliquées dans la prolifération
cellulaire, ou de produits d'oncogènes

3. Intérêt thérapeutique : mise en évidence de cibles thérapeutiques, telles que les


récepteurs nucléaires aux estrogènes et la protéine Her2 dans les cancers du sein. 13

26

26
29 /0 9 /2 0 2 3

Références bibliographiques et webographiques

• Immunofluorescence in Clinical Immunology: A Primer and Atlas" par Harold R. Hagopian.


• Immunohistochemistry and Immunocytochemistry: Essential Methods" par C. D. P. Warner.
• Taylor, C. R., & Levenson, R. M. (2006). "Quantification of immunohistochemistry—issues concerning
methods, utility and semiquantitative assessment II." Histopathology, 49(4), 411-424.
• Ramos-Vara, J. A., et al. (2013)."Immunohistochemical evaluation of heat-induced epitope retrieval and
protease-induced epitope retrieval for the detection of Mycobacterium avium subsp. paratuberculosis in
formalin-fixed, paraffin-embedded tissues." Journal of Veterinary Diagnostic Investigation, 25(3), 362-
368.
• https://celluloyd.tumblr.com/image/163960029808
• https://celluloyd.tumblr.com/post/164074470363/coupe-dun-tissu-inclus-en-paraffine-ce-quon
• https://www.youtube.com/watch?v=KnMdSgd5mts

27

27

14
29 /0 9 /2 0 2 3

Cours 7:
Techniques d’immuno-phénotypisation

Préparée par Dr. Chaima Khadhraoui

Année de formation 2023/2024

Plan du cours
OBJECTIFS DU MODULE
INTRODUCTION
CHAPITRE I: Principe et intérêt de la CMF
CHAPITRE II: composition d’un cytométre
CHAPITRE III: Analyse et présentation des données
CHAPITRE IV : Applications de la CMF
1
CONCLUSION

2
29 /0 9 /2 0 2 3

Objectifs du module

• Comprendre le principe et l’intérêt de la cytométrie en flux (CMF)


• Connaitre la composition d’un cytométre
• Savoir analyser les cellules en cytométrie et la présentation des données
• Savoir les applications de la CMF en pratique clinique

INTRODUCTION

La cytométrie en flux (CMF): une méthode d’analyse qui permet, à grande vitesse
(plusieurs milliers d’événements par seconde), de caractériser et compter des cellules
(ou des particules) en suspension dans un flux liquidien en passant devant une lumière laser.

Adapté aux cellules en suspension:


l'analyse de liquide biologique L’analyse de tissus cellulaires
• Sang est possible, préalablement
• Lavage broncho-alvéolaire dissociés pour être mis
• Liquide céphalo-rachidien secondairement en suspension
2
• aspiration médullaire

4
29 /0 9 /2 0 2 3

Chapitre I: Principe et intérêt de la CMF

• Les cellules en suspension dans un flux liquidien


passent une à une dans un faisceau laser.
• La lumière du laser va exciter des fluorochromes
préalablement couplés à des anticorps monoclonaux
capables de reconnaître et fixer certaines protéines
• Un système de filtre optique et de photomultiplicateur
va permettre de collecter la lumière propre à chaque
https://bicel.univ-lille.fr/cytometrie-en-flux fluorochrome et de la quantifier.

Chapitre I: Principe et intérêt de la CMF

La diffusion physique de la lumière émise par


la source lumineuse est dépendante de la taille
et de la granularité cellulaire:

• La diffusion dans l’axe de la source


lumineuse (forward scatter, FSC) renseigne
sur la taille.
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• La diffusion à 90°C (side scatter, SSC)
https://bicel.univ-lille.fr/cytometrie-en-flux renseigne sur la granularité ou structure.

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Chapitre I: Principe et intérêt de la CMF

La CMF permet de mesurer individuellement et simultanément plusieurs paramètres


sur chaque cellule au sein d’une population hétérogène.

Expression de molecules de Detection après


La taille et la granularité surface (CD, cluster of perméabilisation des molecules
differention) intracellulaires.

Détectés grâce à la diffusion de Révélée par un fluorochrome couplé à un anticorps


la lumière monoclonal dirigé contre le CD d’intérêt.

Chapitre I: Principe et intérêt de la CMF


Etude multiparamétrique en utilisant

 plusieurs fluorophores émettant à différentes longueurs d'onde (différentes PM)


 plusieurs sources lumineuses (Red laser (HeNe) 633 nm, Argon laser :488nm)

Un laser à 488 nm active

• La fluorescéine (FITC, émission à 520 nm), couplée


à un anticorps identifiant un récepteur membranaire.

• la phycoérythrine (PE, émission à 580 nm) couplée à


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un anticorps identifiant une intégrine.

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Chapitre II: Composition d’un cytométre

Un cytométre est une combinaison


de 3 différents systèmes:

1. Système fluidique
2. Système optique
3. Système électronique

Chapitre II: Composition d’un cytométre


1. Système fluidique: une veine liquide sous
pression (liquide de gaine) qui aura pour
effet d’aligner et espacer les cellules et les
amener au niveau du laser
2. Système optique: Rayons laser et différents
filtres qui permettent de sélectionner les
longueurs d'onde appropriées
3. Système électronique:
• PMT capte la lumière émise (LE)
• Digitaliseur transforme la LE en signal électrique
puis en signal numérique 5
• Ordinateur: gère et entrepose les données

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Chapitre II: Composition d’un cytométre

Laser
FSC
Miroirs
dichroïques PMT

SSC
PMT

FL2
Filtres

FL1 PMT

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Chapitre III:Analyse et présentation des données


Les paramètres FSC/SSC
Mesures de phénomènes de diffusion lumineuse
 Forward Scatter (FSC): la lumière diffractée est
collectée sous un petit angle (1 à 10°). Le signal est
relatif à la taille de la cellule. ( = Taille de la cellule)
 Side Scatter (SSC) : la lumière est collectée à
90° de l’axe du laser. Le signal est relatif à la
granularité de la cellule. ( = granulométrie de la
cellule)

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Chapitre III:Analyse et présentation des données


Analyses de la fluorescence/ Immunophénotypage
Exemple: Identification des sous-populations lymphocytaires T

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Chapitre III:Analyse et présentation des données


Exemple : molecules de surface (CD, cluster of differention)

http://www.cri-net.com/ckfinder/userfiles/files/formation/fichesImmuno/Chap_2.pdf

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Chapitre IV:Application
Indications cliniques
 Compte cellulaire :
Nombre de cellules par unité de volume. Par exemple : la numération des
lymphocytes CD4+ pour le suivi des patients VIH+ ;

 Détection de la présence anormale d’un CD dans une population cellulaire


(typage des leucémies / lymphomes, applications en oncohématologie)

 Tests fonctionnels ex vivo :


Expression d’une molécule de surface après activation (test d’activation des
basophiles pour allergie au curare), quantification intracellulaire de cytokines après
activation (déficits immunitaires)

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Chapitre IV:Application

Résultat attendu
d’un sujet sein (sur
sang périphérique)

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Chapitre IV:Application
Dysfonction lymphocytaire T au cours du sepsis : rôle des lymphocytes T
régulateurs CD4+ CD25+ CD127 faible

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Chapitre IV:Application
Exemple représentatif d’un test fonctionnel :

Détection de molécules intracellulaires:


production de TNF dans les monocytes en
réponse à une stimulation par du
lipopolysaccharide (LPS

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Chapitre IV:Application

Laser

Tri cellulaire: Veine liquide


d’entraînement
C’est la séparation physique de cellules
ou de particules d’intérêt à partir d’une
population hétérogène.
- +
Tube de
collecte
Non sélectionnées

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CONCLUSION

 La Cytométrie en flux est une technologie qui nous permet de


mesurer simultanément de multiples caractéristiques physiques
d’une cellule.

 Le cytomètre enregistre le comportement de la cellule quand celle-ci


passe devant le laser en mesurant:

1- La diffusion de la lumière incidente


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2- L’émission de la fluorescence

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CONCLUSION
 Les renseignements transmis par le cytomètre à propos des cellules :
1- Sa taille relative (FSC)
2- Sa granularité relative (SSC)
3- L’intensité de la fluorescence émise (Fl)

 C'est une technique rapide qui permet une caractérisation:


1. Individuelle de chaque cellule
2. Quantitative ( intérêt statistique)
3. Qualitative et multiparamétrique ( morphologie de la cellule et phénotypage)

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Références bibliographiques et webographiques

• L. Zafrani · G. Monneret, Comprendre la cytométrie en flux Méd. Intensive Réa (2017) 26:517-
522
• Monneret G, Venet F, (2016) Sepsis-induced immune alterations monitoring by flow cytometry
as a promising tool for individualized therapy. Cytometry B Clin Cytom 90: 376–386

• Venet F, Chung CS, Kherouf H, Geeraert A, Malcus C, Poitevin F, Bohé J, Lepape A, Ayala
A, Monneret G, (2009) Increased circulating regulatory T cells (CD4(+)CD25 (+)CD127 (-))
contribute to lymphocyte anergy in septic shock patients. Intensive Care Med 35: 678–686

• http://www.crinet.com/ckfinder/userfiles/files/formation/fichesImmuno/Chap_2.pdf
• https://bicel.univ-lille.fr/cytometrie-en-flux 11

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