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L'affaire oppose Thomas Boni Yayi, ancien président du Bénin, à la République du Bénin. Les
faits remontent à l'élection présidentielle de 2019, où Thomas Boni Yayi s'est présenté en tant
que candidat de l'opposition. Cependant, sa candidature a été invalidée par la Commission
électorale nationale autonome (CENA) pour des raisons juridiques. Thomas Boni Yayi a alors
déposé une requête devant les tribunaux pour contester cette décision.
2. État de la procédure :
Après avoir saisi les tribunaux, l'affaire a été portée devant la Cour constitutionnelle du Bénin.
La Cour a examiné les arguments présentés par les parties et a rendu une ordonnance le 8 août
2019.
Thomas Boni Yayi prétendait que sa candidature avait été injustement invalidée par la CENA. Il
soutenait que la décision était basée sur une interprétation erronée des dispositions juridiques et
constitutionnelles en vigueur. Il demandait à la Cour constitutionnelle d'annuler la décision de la
CENA et de le rétablir en tant que candidat à l'élection présidentielle.
De son côté, la République du Bénin soutenait que la décision de la CENA était légale et en
conformité avec les lois électorales en vigueur. Elle affirmait que la décision avait été prise dans
le respect des procédures prévues par la loi et que Thomas Boni Yayi n'avait pas respecté toutes
les conditions requises pour être candidat.
4. Question de droit :
La question de droit centrale dans cette affaire était de déterminer si la décision de la CENA
d'invalidation de la candidature de Thomas Boni Yayi était conforme aux dispositions légales et
constitutionnelles en vigueur. Il s'agissait également d'interpréter les critères et les conditions
pour être éligible en tant que candidat à l'élection présidentielle.
5. Position du juge :
6. Commentaire :
Cette affaire met en lumière les enjeux juridiques entourant les élections présidentielles et la
question de l'éligibilité des candidats. La décision de la Cour constitutionnelle du Bénin souligne
l'importance du respect des critères et des procédures établis par la loi électorale pour garantir
l'intégrité du processus électoral.