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Echantillonnage et prétraitements
des échantillons
Pré-traitement
Etape avant l’analyse
proprement dite
Extraction des analytes
Extrait
Analyse
Remarque :
L’obligation de conserver les conditions de milieu peut nous amener faire des
traitements spécifiques aux échantillons et des mesures ou analyses immédiats de
ces derniers (sur terrain).
Pour certains analytes, on peut également être amené à stabiliser l’échantillon dès
que prélevé.
Cela peut se traduire, par exemple, par l’addition d’un volume connu de solvant à
un échantillon pour éviter la volatilisation de composés organiques de faibles
masses moléculaires…
Dans certains cas, il convient d’éviter des interactions entre le matériau constitutif du
flacon d’échantillonnage et l’échantillon. Les principaux problèmes rencontrés sont :
- adsorption de l’analyte par les parois,
- contamination de l’échantillon par les constituants du récipient,
- réaction entre les constituants de l’échantillon et le récipient.
Dans la pratique, pour le dosage des composés organiques, on utilisera plutôt le verre.
Lorsque des réactions en présence de lumière sont à craindre, ce dernier sera ambré.
Les bouchons seront munis de capuchons en PTFE ou de feuilles d’aluminium.
Pour les composés minéraux on utilisera plutôt des polymères neutres comme le PTFE
(Polytetrafluoroethylene).
Il existe plusieurs qualités polymères (PTFE, PFA…) ; à chacune correspond des
caractéristiques de surface (adsorption, rugosité...).
Certains échantillons biologiques peuvent être le siège d’une activité microbiologique plus
ou moins intense susceptible de les dénaturer et/ou de modifier les valeurs des grandeurs à
mesurer.
Dans ces cas, on utilisera le transport à froid pour limiter ces phénomènes : congélation
ou à température proche de 0°C dans le cas contraire ou lorsque les temps de trajet entre
le lieu de prélèvement et le laboratoire sont réduits.
Pour les échantillons fragiles, les conditions de transport doivent prendre en compte la
sensibilité de l’échantillon à l’écrasement (transport de pêches, de fruits ou de légumes
par exemple).
C’est la succession d’opérations qui peuvent être faites en amont des étapes de
déshydratation, du broyage des échantillons et d’extraction des analytes ou même
directement avant l’analyse lorsque ces dernières opérations ne sont pas nécessaires.
On peut citer :
•Les ultrasons par leur action mécanique de surface nettoient sans entamer la
surface du végétal.
•Les surfactants (type triton X) peuvent être utilisés s’ils sont dilués et s’il
contiennent des quantités très faibles des éléments à analyser.
Le séchage
• Avant stockage certains échantillons peuvent être sécher:
• à l’air,
• à l’étuve (à des températures fixées)
• ou par lyophilisation
Remarques
La température de séchage à l’étuve est un paramètre très important. Il en est de même pour
la lyophilisation.
La lyophilisation, autrefois
appelée cryodessiccation, consiste à déshydrater un
produit préalablement surgelé, par sublimation.
broyeurs à couteaux
M1 APCAI- AU 2023 2024 Méthodes de séparation/Dr. B. Bejaouibroyeurs
Kefi centrifuges ou à billes
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L’utilisation de l’échantillon à l’état brut
Les solutions et suspensions
- le cas des solutions limpides ne pose pas de problème particulier
- celui des solutions avec suspensions a déjà été en partie discuté en évoquant la séparation des
phases solides et liquides. On peut et toujours selon le cas soit :
*broyer et homogénéiser la totalité de l’échantillon
*ou également séparer les deux phases qui peuvent constituer deux échantillons
distincts, puis on procède à analyser les analytes cibles dans chaque phase à part.
La représentativité de l’échantillon pour essai est d’autant plus facile à obtenir que la
granulométrie des particules solides est réduite.
Pour des échantillons solides humides on peut envisager :
- le broyage cryogénique, l’échantillon est alors préalablement refroidi dans l’azote
liquide par exemple ;
- le broyage après déshydratation chimique. Cette méthode convient pour le dosage des
composés organiques, on ajoute à l’échantillon du sulfate de sodium et un silicate de
magnésium (talc) anhydres. La déshydratation s’effectue à une température de l’ordre
de 4°C, l’échantillon est alors prêt pour être broyé et homogénéisé.
M1 APCAI- AU 2023 2024 Méthodes de séparation/Dr. B. Bejaoui Kefi 20
IV. Caractéristiques physico-chimiques d’une espèce chimique
Une espèce chimique est un ensemble de molécules ou d’ions tous identiques. Chaque espèce
chimique est caractérisée par son nom, son aspect, sa formule chimique, et des grandeurs
physiques (solubilité, masse volumique, densité).
Il existe deux types d’espèces chimiques : les espèces chimiques naturelles et les espèces
chimiques synthétiques,
• Dans un mélange, les composants retiennent leur propriétés physiques propres. C'est en utilisant
ces différences dans les propriétés physiques que les composants peuvent être séparés et isolés.