Vous êtes sur la page 1sur 19

Dossier d’entreprise :

Le métier d’un responsable des achats

Réalisé par : El GHAZI KENZA

Groupe : 3

Numéro apogée : 21012662

Encadré par : M. LAKHOUIL ABDELLAH

PARTIE II : LE MÉTIER D’UN RESPONSABLE DES ACHATS (ACHETEUR ) ; De quoi s'agit-


il ?...........................................................................................................................................3
II) Les missions principales :...............................................................................................................4
III) Les attributions et les responsabilités :.....................................................................................7
IV) Les compétences requises :.......................................................................................................7
V) Un entretien avec un professionnel :............................................................................................8
o La totalité de la vidéo est insérée dans le drive :...............................................................8
o Les questions traitées dans cette vidéo sont comme suites :............................................9
1) D’abord une présentation du parcours académique et professionnel de l’intervenante. 9
2) Quels sont les éléments clés à prendre en compte pour choisir la filière du commerce
international..............................................................................................................................9
3) En quoi consiste le travail d’un responsable des achats....................................................9
4) Quelles sont les principales responsabilités......................................................................9
5) Quelles sont les compétences recherchées par les employeurs dans ce domaine
(commerce international)..........................................................................................................9
Synthèse de l’entretien:...............................................................................................................9
VI) Conclusion :..............................................................................................................................10
VII) Bibliographie :..........................................................................................................................10
Partie II : le métier d’un responsable des achats (acheteur) ; De quoi
s'agit-il ?

I) Les enjeux et les défis de la fonction


(d’un responsable des achats) au sein
de l’entreprise :
La fonction Achats est chargée de procurer les matières premières et
composantes nécessaires à la production. Ces composants doivent être livrés
dans les délais, tout en étant conformes en qualité et en quantité au cahier des
charges (c’est à dire aux besoins) de l’entreprise.

 Quels enjeux ?
L’importance de la fonction Achats ou Approvisionnement peut s’appréhender
à plusieurs niveaux :

 Sur le plan financier : la politique d’achats contribue à la rentabilité de


l’entreprise en influant sur les coûts des composants et donc sur la
marge de l’entreprise.
 Sur le plan commercial : la fonction d’approvisionnement permet de
fournir des produits de bonne qualité tout en évitant les ruptures de
stocks (qui sont très mauvaises pour l’image d’une entreprise)
 Sur le plan stratégique : la fonction achats va contribuer à la
compétitivité de l’entreprise tant en termes de coûts que de délais.
 Quels défis ?
 La gestion des fournisseurs. Trouver et choisir les meilleurs fournisseurs
est la réponse la plus cité dans ces catégories.
 Le choix stratégique.
 Réduction des coûts.
 Des données fiables.
 Gérer les parties-prenantes.

II) Les missions principales :


Un Responsable Achats contribue vivement à une bonne dynamique de
l’économie de son entreprise. En effet, l’intérêt de ce poste de responsable est
de minimiser les dépenses en achat de la compagnie afin de maximiser les
bénéfices lors des ventes. D’autre part, les qualités des produits ou services
achetés doivent correspondre aux exigences des dirigeants.

 Maîtriser l’environnement et les missions des achats :

Cette première mission consiste à se repérer dans le domaine commercial,


notamment des acquisitions, pour mieux agir. Cela concerne la connaissance
de l’entreprise à représenter et des acteurs externes qui participent à toutes
les étapes d’une appropriation de bien ou de service.

 Connaître son milieu :

Cette tâche permet non seulement de se situer dans les secteurs tertiaire et
industriel, mais aussi, d’avoir une vision globale du milieu des affaires. En
d’autres mots, elle consiste à identifier toutes les missions pour chaque
fonction notamment celles du responsable des achats. Ainsi, ce dernier saura
quoi faire et comment le faire quand il vient d’accéder au poste.
D'un autre point de vue, cette étape comprend la connaissance de la politique
d’achats de l’entreprise. En effet, le nouveau RA va analyser et enquêter sur
toutes les données commerciales de sa société. Son but étant de savoir sur
quelle problématique il doit agir.

 La formation des prix :

Le prix s’avère être l’élément clé dans une opération commerciale.


Apparemment, c’est la quantité d’argent qui correspond à la valeur d’un
produit en vente. Avec le fournisseur, le Responsable achats va définir et
négocier le prix pour que chacun d’eux sorte gagnant de la transaction.
Pour cela, le RA doit prendre en compte la qualité, la rentabilité et la nécessité
des biens ou services qu’il va acquérir. Il doit aussi anticiper l’impact de son
achat dans la finance de l’entreprise. En effet, il a l’obligation de marchander le
coût le plus bas pour une qualité maximum, et cela, dans un délai plus court
que possible.

 Le Marketing d’achats :

Cette mission est composée des actions analytiques nécessaires avant


d’entamer une acquisition. Elle consiste à optimiser les sources d’information,
à analyser les besoins ainsi qu’à connaître les contraintes et les risques du
marché. Ces démarches vont alors permettre d’établir la stratégie mercatique
utile pour réaliser des achats.

 La sélection et le choix des fournisseurs :

L’étape de la sélection des fournisseurs est cruciale pour toute la suite des
opérations. En effet, plusieurs paramètres de l’achat vont dépendre de ce
choix. Cela dit, le responsable des achats doit bien préparer cette tâche afin
d’éviter les erreurs.

 Le sourcing :

Pour anticiper les risques financiers, le RA doit établir des critères sur le choix
des fournisseurs. Effectivement, il va créer des liens entre la stratégie
marketing d’achats et les candidats listés après l’appel d’offres. Un résultat
s’obtient alors après observation des similitudes et permettra ainsi de sortir le
ou les approvisionneurs idéaux pour l’entreprise.

 La consultation :

Après le sourcing, le rôle de l’acheteur est d’approcher le vendeur de façon


diplomatique et professionnelle. Le RA va alors constituer les dossiers formels
comme la demande de proposition (DP), la demande de qualification (DQ) ou la
demande d’information (DI). Il doit aussi adopter les bons comportements et la
bonne posture pour être plus crédible et réussir à acheter.

 La négociation et la communication de l’acheteur :


Avant toute forme de négociation, le responsable des acheteurs va d’abord
préparer son entretien, c’est-à-dire qu’il doit fixer, en avance, ses objectifs et
ses limites. De plus, il doit bien analyser la situation et les enjeux de l’achat qu’il
est sur le point de discuter.
Lors de l’entretien, une bonne communication et des arguments concis vont
vraiment l’aider à tirer le plus de profit possible. Il en est de même pour une
meilleure gestion des situations difficiles ainsi que l’utilisation des concessions
et des contreparties.

 La gestion des risques et des relations internes/externes :

Cette mission parle des autres disciplines qui participent amplement à la


réalisation d’un achat et qui ne concernent pas le commerce. Ces domaines
sont d’ordre juridique, qualitatif et managérial. Mis à part cela, la mission
évoque aussi les risques à considérer dans chaque étape d’une acquisition.

 Les aspects juridiques des achats :

Contrairement à un simple commerce entre un détaillant et un consommateur,


l’échange entre deux entreprises relève des actions judiciaires. En effet, une
vente ou un achat sont réglementés par le Code des marchés publics.
Par ailleurs, le droit est employé lors de la conception du contrat qui va lier
l’acheteur et le fournisseur. Les clauses incluses dans les contrats requièrent
l’attention du responsable des achats pour bien gérer les risques financiers. En
ce sens, ce dernier doit assurer le respect des termes juridiques pendant
l’exécution jusqu'à la fin d’un contrat.

 La Qualité Achats :

La Qualité des achats est définie par des indices de performance imposés par
les dirigeants de l’entreprise. Ces critères seront utiles pour les audits
d’évaluation fournisseurs et l’amélioration continue des approvisionnements.
Cela dit, le RA va dresser un tableau de bord où il pourrait se repérer et trouver
des points à modifier pour une meilleure qualité de ses opérations
commerciales.

 Le management de l’équipe acheteur :

Dans cette mission, le responsable des acheteurs prendra la place d’un leader
et d’un chef pour atteindre des objectifs collectifs. De ce fait, ses fonctions
portent sur la motivation et la délégation de son groupe d’agents de terrain.
Quoi qu’il en soit, la bonne performance de ces derniers est très bénéfique
pour le manager et aussi pour l’entreprise.

III) Les attributions et les responsabilités :


Le Responsable des Achats contribue à assurer une meilleure rentabilité de la
production. Il doit d'abord identifier et définir les besoins, analyser la dépense,
préparer les appels d'offre et prospecter les marchés avec l'objectif principal
d'optimiser les coûts et réduire les dépenses.

IV) Les compétences requises :


Savoirs
Quelles sont les compétences du responsable commercial ?

 SAVOIR TECHNIQUE :
 connaissance de son entreprise, de son fonctionnement interne (process,
méthode de vente, outils…) et de son positionnement

 gérer les stocks

 compréhension fine du produit ou service vendu et de ses avantages


concurrentiels

 TEMPÉRAMENT COMMERCIAL :
 Force de conviction, assertivité et leadership pour inciter ses clients à
signer le contrat et pour motiver ses attachés commerciaux
 Sens de l’initiative, pro activité et autonomie

 Sens de la négociation

 Naturel gagnant, a la “niaque”, esprit de conquête

 SAVOIR-ÊTRE :
 Aisance sociale et capacité à créer du lien avec ses clients et les attachés
commerciaux

 Écoute active et envie de comprendre pour trouver des solutions

 Leadership et qualités de communication

 Savoir animer une équipe

 Résistance au stress des objectifs et à la fatigue des déplacements

 Persévérance

 Excellente organisation

V) Un entretien avec un professionnel :


(Une responsable des achats chez Renault de Tanger)
Concernant la partie pratique de mon travail :

o La totalité de la vidéo est insérée dans le drive :

https://drive.google.com/file/d/
1TslrlntMYiaPAKc1TLbwWh0CPk7biK9v/view?usp=drivesdk
o Les questions traitées dans cette vidéo sont comme suites :

1) D’abord une présentation du parcours académique et


professionnel de l’intervenante.

2) Quels sont les éléments clés à prendre en compte pour choisir la


filière du commerce international.

3) En quoi consiste le travail d’un responsable des achats

4) Quelles sont les principales responsabilités.

5) Quelles sont les compétences recherchées par les employeurs


dans ce domaine (commerce international).

Synthèse de l’entretien:

Comme synthèse de ma partie pratique de mon travail de « Dossier


d’entreprise », ce travail est sous forme d’une vidéo avec Mme.Bouyouli Nada
qui est une ancienne lauréate de l’école nationale de commerce et de gestion
de Tanger filière commerce international (promotion 2022) et qui travaille
actuellement comme responsable aux achats chez Renault à Tanger.

Alors, je tiens à remercier chaleureusement Mme.Bouyouli Nada pour ses


réponses et son temps, Malgré sa contrainte de disponibilité, elle a pris le
temps de répondre à mes questions par le biais de cette vidéo très informative
et enrichissante. Et finalement les réponses apportées à mes questions m'ont
permis de mieux comprendre plusieurs informations dans ce domaine.
VI) Conclusion :
En guise de conclusion, cette recherche sur la filière du commerce international
et les métiers de ce domaine m’a permis de constater l’importance de ce
secteur dans l’économie mondiale aussi j’ai identifié les compétences clés
nécessaires pour réussir dans ce domaine.

Finalement, je tiens à remercier M.Lakhouil Abdellah, notre professeur pour


cette opportunité qui va nous permettre d’apprendre beaucoup de choses.

VII) Bibliographie :
 Michel Rainelli Le commerce international neuvième édition.
 https://www.guide-metiers.ma/metier/responsable-des-achats/
 https://www.cegos.fr/fiches-metiers/les-metiers-des-achats/fiche-metier-le-responsable-
achats
 https://www.esce.fr/faq/quels-sont-les-avantages-du-commerce-international/
 https://blog.herzing.ca/fr-ca/les-types-du-commerce-international
 https://diplomeo.com/formations-metier-commerce_international
 https://www.leparisien.fr/etudiant/orientation/guide-metiers/metier-acheteur/

PARTIE I : QU’EST-CE QUE LE


COMMERCE INTERNATIONAL ? ET EN
QUOI CONSISTE ?

I- INTRODUCTION GÉNÉRALE :
Le commerce international s'est développé à partir du XVI* siècle, sous
l'influence combinée de l'essor du commerce maritime, de la découverte du
Nouveau Monde et de l'organisation de nouvelles méthodes de production. En
reconnaissant l'importance du rôle du marchand et la légitimité de l'activité
économique, les mercantilistes ont favorisé le développement des échanges,
en particulier des échanges internationaux, par l'importance qu'ils accordent
dans leur doctrine à la balance commerciale. Selon cette doctrine, qui fait de
l'échange un élément de la prospérité des nations. L’intervention de l'État dans
le domaine économique est souhaitable dans la mesure où elle peut permettre
un accroissement de la richesse, en particulier des possessions d'or et de
métaux précieux. Le commerce international commence à prendre sa forme
actuelle à partir du XVII* siècle avec l'émergence des Etats-nations et la prise
de conscience que le commerce extérieur contribue à accroître la puissance
des États.

Alors, le commerce est loin d'être un phénomène récent. Depuis la nuit des
temps, les hommes n'ont cessé d'explorer, de visiter et de faire le commerce
de choses fabriquées par d'autres. Plus récemment, le processus de
mondialisation a permis à un nombre croissant de pays d'intégrer l'économie
mondiale. Le développement du commerce, s'il est correctement maîtrisé,
représente une perspective de croissance économique pour les pays en voie de
développement et les pays moins développés.

II- PRÉSENTATION DU SECTEUR DU


COMMERCE INTERNATIONAL, SES
ENJEUX, SES PRINCIPAUX ACTEURS ET SES
THÉORIES.
1) Définition du commerce international :

Le commerce international réfère aux échanges de biens et services entre


différentes nations. Ceci permet aux entreprises d’élargir leurs marchés, et
donne aux consommateurs accès à des biens qui ne leur seraient pas
accessibles sans ces échanges commerciaux internationaux.

Les pays disposent d’atouts différents, ils produisent des biens spécifiques plus
efficacement et à moindre coût que d’autres pays. Le commerce international
est basé sur l’idée que chaque pays se spécialisant dans la production de biens,
de commodités, de produits ou de services les rend disponibles sur les marchés
mondiaux. De cette manière, chaque pays peut se concentrer sur ce qu’il sait
produire le mieux et obtenir ce qui lui manque en faisant commerce avec
d’autres nations.

Le flux des matières et des biens à travers les frontières est crucial dans
l’économie mondiale. Un rapport récent relate que le commerce international
représente plus de la moitié du produit national brut du Canada annuellement
au cours des trois dernières décennies - et ce même dans le contexte d’une
pandémie mondiale qui a perturbé la chaîne d’approvisionnement.

2) Les enjeux autour du commerce international:

Le commerce international est lié à la mondialisation qui n’a eu de cesse de


faire évoluer notre société et les échanges commerciaux entre pays.

o QU’EST-CE QUE LA MONDIALISATION ?


La mondialisation est un processus historique résultant de l’innovation
formulée par les humains et des progrès techniques et scientifiques, entraînant
une interdépendance des pays. Ce processus d’ouverture sur un marché
mondial correspond à un libre échange des économies nationales des capitaux,
des services, des marchandises, des humains, des techniques et de
l’information.

o QUELS SONT LES ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE ?


Le commerce international est favorisé par des accords ou des traités de libre-
échange entre pays. Ces ententes officielles permettent à de nombreux États
de pouvoir faciliter leurs échanges commerciaux, notamment en révisant à la
baisse les barrières tarifaires comme les taxes de douane ou bien de faciliter les
démarches administratives.

o VERS UN COMMERCE DURABLE ?


Le développement du commerce international n’a pas été sans effet sur
l’environnement : pollution de l’air, de l’eau, des sols demandés par les
transports et la production en continu.

En 1992, les enjeux du développement mondial ont été soulevés lors de la


conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement de Rio.
Ainsi, il a été souligné la nécessité d’une prise de conscience pour la protection
de la nature et la régulation des conditions de travail des différents acteurs.
Aussi, se développe aujourd’hui la notion de commerce durable. Encore en

développement, cette idée met en exergue la nécessité que tous les échanges
commerciaux de biens et de services permettent de générer des bénéfices
sociaux, économiques et environnementaux tout en restant en accord avec les
principes de base du développement durable.

L’enjeu étant de créer de la valeur économique vertueuse en réduisant la


pauvreté et les inégalités sociales, en préservant et réemployant les
ressources et les matières premières.

3) Les principaux acteurs du CI :

En 2018, l’OMC a dégagé les principaux acteurs du commerce international


pour l’année 2017. Les cinq principaux pays par ordre d’importance sont :

 la Chine ;
 les Etats-Unis ;
 l’Allemagne ;
 le Japon ;
 les Pays-Bas.

A eux seuls, ces cinq pays représentent plus du tiers du commerce mondial,
avec 38,2% des exportations et des importations mondiales !

4) Les théories à l’origine de développement du commerce


international :
Le commerce international fait l’objet de vifs débats. Moyen de
développement économique pour le uns, responsable de la désindustrialisation
pour les autres, le sujet ne laisse personne indifférent. Tour d’horizon des
principales théories économiques du commerce internationale qui soutiennent
toutes qu’il est globalement bénéfique, à quelques exceptions près.

Les théories classiques (traditionnelles) :


 Les avantages absolus de Smith :
Adam Smith est surtout connu pour avoir posé les bases de la théorie
économique moderne. Parmi ses multiples apports, il a notamment mis en
lumière les gains que les pays peuvent tirer du commerce.
Le commerce international permet des gains de productivité puisque chaque
pays, en se spécialisant dans les secteurs où il est le plus productif, augmente
sa production totale (donc sa consommation). Cette idée est en lien avec
l’exemple de Smith sur la manufacture d’épingles : en divisant les tâches
successives permettant de fabriquer une épingle, Smith montre que la
productivité augmente fortement grâce à la division du travail. Le commerce
international, en permettant l’extension de la taille du marché et donc de la
division du travail, en accroît les avantages.
La théorie du commerce international de Smith s’appelle la théorie des
avantages absolus. Il montre que chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la
production pour laquelle il a un avantage compétitif absolu vis-à-vis des autres,
et à échanger ensuite sa production.

 Les avantages comparatifs de Ricardo :


Au début du XIXe siècle, l’économiste anglais David Ricardo poursuit le travail
de Smith mais montre qu’un pays a intérêt à se spécialiser et à participer au
commerce international même s’il n’a pas d’avantage compétitif absolu.
C’est la théorie des avantages comparatifs : chaque pays a intérêt à se
spécialiser dans la production pour laquelle il est comparativement le plus
compétitif et à échanger. La conclusion de Ricardo, qui peut sembler contre-
intuitive, est que chaque pays tire un intérêt du commerce international, quel
que soit son niveau de développement.
David Ricardo illustre sa théorie en prenant l’exemple de deux produits et deux
pays : le drap et le vin, et le Portugal et l’Angleterre. Dans son exemple, le
Portugal est plus productif que l’Angleterre dans les deux productions.
Pourtant, l’avantage du Portugal est comparativement plus grand dans le vin
que dans le drap. Le Portugal a intérêt à ne produire que du vin, l’Angleterre
que du drap, et à échanger ensuite une partie de leur production.
Cette théorie repose cependant sur certaines hypothèses restrictives, par
exemple l’absence de coûts de transport. De plus, une spécialisation très
poussée des pays les rend vulnérables. Par exemple, si un pays se spécialise
dans la production de vin et qu’une maladie décime la vigne, il en résultera une
violente crise économique.
 L’approche HOS :
Dans les 1930 et 1940, plusieurs économistes renouvellent la théorie du
commerce international et créeront ce qui est connu comme le modèle HOS,
du nom de ses fondateurs : Eli Heckscher, Bertil Ohlin et Paul Samuelson.
Selon ce modèle, les pays se spécialisent en fonction de leurs dotations en
facteur de production. Par exemple, les pays riches, plus avancés
technologiquement, se spécialisent dans les productions nécessitant des
techniques de pointe (informatique, aéronautique, recherche…). Les pays plus
pauvres se spécialiseront dans des secteurs nécessitant beaucoup de main
d’œuvre (par exemple, l’industrie textile en Chine).

Les théories de protectionnistes:


 Libre échange ou protectionnisme :
Selon des études économétriques, les nouveaux théoriciens du commerce
international se sont penchés sur le libre-échange. En effet, l’argument
déclencheur est celui de l'imperfection de la concurrence, cette dernière qui
peut être inexistante sur le plan matériel. Le libre-échange peut avoir des effets
négatifs, à voir, la perte d’emplois et la disparition de plusieurs activités.

La nouvelle théorie du commerce international:


A partir des années 1970-1980, le modèle HOS est vivement critiqué, car il ne
correspond pas à ce que l’on constate dans le commerce international. Les
échanges ne semblent pas s’effectuer uniquement sur la base de dotation en
facteurs de production.
Des économistes comme Paul Krugman observent que le commerce se fait
principalement entre pays similaires et sur des produits similaires. On parle
de « commerce intra-branche ». Par exemple, l’Europe vend des Airbus aux
États-Unis mais achète des Boeing, ce qui est en contradiction avec les
prédictions du modèle HOS. De la critique du modèle HOS est née la nouvelle
théorie du commerce international, qui introduit des explications fondées sur
la concurrence imparfaite.
Cette approche montre notamment l’importance des rendements d’échelle
croissants, c’est-à-dire que, plus un pays fabrique d’un produit, plus il devient
productif dans ce domaine car il développe un savoir-faire et des économies
d’échelle. Cette approche explique la concentration géographique des activités
(le cinéma à Hollywood, l’aéronautique à Toulouse, l’automobile en Allemagne,
la finance à Londres…).
Si cette approche reste favorable à l’ouverture au commerce, elle montre
l’utilité qu’il peut y avoir pour l’État à mener une politique industrielle. En effet,
en aidant temporairement un secteur, l’État peut l’aider à gagner une taille
critique qui lui permettra ensuite de bénéficier de rendements d’échelle et
d’être compétitif sur le marché mondial.

III- Les indicateurs mesurés dans le commerce


international, les avantages et les
inconvénients :
1) Les indicateurs mesurés dans le CI :
Le commerce international peut se mesurer à l’aide des flux d’exportations et
d’importations des services et de marchandises que ce soit entre différents
pays ou bien entre des zones géographiques.

Lorsque l’on travaille dans le commerce international, certains indicateurs


peuvent permettre de mesurer l’évolution d’un marché, comme :
 Le prix des matières premières du secteur concerné ;
 Le coût des transports terrestres, maritimes et aériens ;
 L’évolution des taxes.
2) Les avantages du commerce international :

Il y a plusieurs avantages économiques au commerce entre pays. Par exemple,


le commerce international génère des opportunités d’emploi au sein
d’entreprises faisant commerce dans les marchés internationaux. En plus, les
entreprises qui font commerce dans plusieurs pays sont mieux protégées
contre les fluctuations des marchés régionaux, ce qui les stabilise davantage et
sécurise leurs employés.

Le commerce stimule également la compétition des marchés internationaux, ce


qui encourage les entreprises à devenir plus innovatrices et plus efficaces. Les
producteurs locaux doivent s’assurer que leurs offres rivalisent avec celles
d’entreprises internationales.

Lorsqu’un pays développe une réputation pour un produit donné, la production


augmente. Lorsque les volumes de productions augmentent, le coût de la
production baisse - cela signifie que les producteurs peuvent vendre à des prix
plus bas.

C’est pour cela que le commerce international est avantageux pour les
travailleurs locaux grâce à la création d’emplois et l’amélioration du niveau de
vie. Le consommateur local se trouve également en situation favorable en
ayant accès à des biens de grande qualité à des prix compétitifs.

3) Les inconvénients du commerce international :


Malgré son utilité, le commerce international est également à l’origine de
plusieurs inconvénients pour de nombreux pays. Comme mentionné
précédemment, il permet de réduire le prix de différents produits, ce qui peut
pourtant nuire à la production locale.
Autrement dit, l’artisanat, généralement plus cher à produire, subit une forte
concurrence. Il en est de même pour les multinationales qui n’hésitent pas à
délocaliser leur activité dans les pays où la main-d’œuvre est plus abordable.
Ce phénomène permet donc de créer des emplois dans certaines régions, et en
supprime dans d’autres.

IV- Les qualités fondamentales d’un bon


commercial :
 Confiance en soi. Pour réussir, vous devez faire en sorte que les gens
aient confiance en vous et dans les produits que vous vendez.
 Capacité et volonté d'écouter.
 Capacité à rester concentré.
 Capacité certaine à communiquer.
 Créativité.
 Soif d'apprendre.
 Persévérance.

V- Les débouchés du commerce international :


Les débouchés dans le domaine du commerce international sont multiples et
s’adaptent à de nombreux profils. On trouvera des secteurs aussi variés que :

 L’import-export,
 Les contrats internationaux,
 Le marketing digital,
 Droits et fiscalités,
 Chargé de clientèle,
 Finance internationale,
 Négociateur international,
 Contrôle de gestion…
 Mais on trouvera également des emplois en lien avec :
 Le tourisme,
 Commissaire agréé en douane,
 La gestion des services,
 Transport et logistique.

1. Leadership : Un responsable des achats doit être un leader efficace pour son équipe,
en fournissant une direction claire et en encourageant la collaboration.
2. Communication : Le responsable des achats doit être capable de communiquer
clairement et efficacement avec son équipe et avec les fournisseurs pour s'assurer
que les besoins de l'entreprise sont compris et satisfaits.
3. Gestion du temps : Le responsable des achats doit être capable de gérer son temps
efficacement, en priorisant les tâches importantes et en respectant les délais.
4. Résolution de problèmes : Le responsable des achats doit être capable de résoudre
les problèmes rapidement et efficacement pour éviter les retards dans les processus
d'approvisionnement.
5. Négociation : Le responsable des achats doit être un négociateur compétent, en
cherchant à obtenir les meilleurs prix et conditions pour l'entreprise.
6. Gestion des relations : Le responsable des achats doit être capable de gérer les
relations avec les fournisseurs de manière efficace, en maintenant de bonnes relations
et en résolvant rapidement les conflits.
7. Connaissance du marché : Le responsable des achats doit être en mesure de
comprendre les tendances du marché et les réglementations en vigueur pour prendre
des décisions éclairées sur les achats.
8. Adaptabilité : Le responsable des achats doit être capable de s'adapter aux
changements et de faire preuve de flexibilité pour s'assurer que les processus
d'approvisionnement sont efficaces et conformes aux besoins de l'entreprise.
1. Communication : La communication est essentielle pour établir des relations positives et
productives avec les membres de l'équipe, les clients, les partenaires et les fournisseurs. Le
responsable doit être capable d'écouter activement et de communiquer clairement et
efficacement.
2. Empathie : Le responsable doit être capable de comprendre et de se mettre à la place des autres,
en montrant de l'empathie et de la considération pour les besoins et les perspectives des autres.
3. Collaboration : Le responsable doit être capable de travailler en collaboration avec les membres
de l'équipe et les partenaires pour atteindre les objectifs de l'entreprise. Il doit être capable de
créer un environnement de travail positif et de favoriser la coopération et l'entraide.
4. Gestion des conflits : Le responsable doit être capable de résoudre les conflits de manière
constructive, en trouvant des solutions créatives et en promouvant une communication ouverte et
transparente.
5. Esprit d'équipe : Le responsable doit être capable de promouvoir un esprit d'équipe positif et de
renforcer la confiance et la coopération entre les membres de l'équipe.
6. Service client : Le responsable doit être capable de fournir un service client de qualité, en
répondant rapidement et efficacement aux demandes des clients et en étant disponible pour
résoudre les problèmes.
7. Négociation : Le responsable doit être capable de négocier de manière efficace et de trouver des
solutions gagnant-gagnant pour toutes les parties concernées.
8. Diplomatie : Le responsable doit être capable de faire preuve de diplomatie et de tact dans ses
interactions avec les membres de l'équipe, les clients, les partenaires et les fournisseurs pour
maintenir des relations positives et productives.

Vous aimerez peut-être aussi