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Vendredi dissertation.

La Vie des Français sous l’ancien régime.

Chapitre 1 population et évolution démographique dans la France d’Ancien Régime

Le nombre de la population est importante puisque c’est elle qui fait d’un pays sa puissance militaire,
économique. Henry 8 dit du peuple français dit, qu’il est opulent, et super. Les autres souverains
jalouse le peuple de France, car il est le plus peuplé.

(Louis 14 et 20 millions de français livre de Pierre Goubert, historien spécialisé dans la démographie
historique. Son but est de s’intéresser aussi aux petites gens, plutôt qu’uniquement aux rois)

I/ La population française, du 16e au 18e siècles : quelques grands indicateurs.

1) Les chiffre de la « richesse » française.


Ce terme de richesse fait allusion à un précepte politique important dans la FRAR,
l’économiste Jean Bodin qui vit au 16e déclare « il n’y a de richesse que d’homme », qui
signifie que la vraie richesse d’un pays c’est ça population, plus le pays est peuplé plus il est
puissant. Sous l’AR l’accroissement démographique est très bien vu, un bon roi est sensé
dynamiser sa population. Mais Thomas Malthus est un pasteur Anglais de la fin du 18e, remet
en cause le fait que l’état doit rechercher à accroitre sa population, pour lui ce n’est pas
forcément bon signe, puisque cela est un risque important de famine, cette vision s’appelle
le Malthusianisme, c’est le fait d’être méfiant fasse un accroissement trop fort de la
populace. Les questions démographiques sont très liées aux questions économiques. Pierre
Chaunu à parler de monde plein pour signifier qu’au 18e la France à trouver un juste équilibre
entre population, et ressource, la capacité agricole maximum de l’époque permet de nourrir
20 millions de personnes. Mais elle marque aussi la fragilité de cet équilibre, qui augmente
avec la population.
Vers 1500 on à 17millions, 1600 on à 20millions, vers 1700 on à 21millions, vers 1780 on à
27,6 millions, et vers le 1er recensement en 1801 on est à 29,3 millions, soit un doublement
de la population e qui est considérable, puisque les moyens pour nourrir cette populace n’on
pas évoluer. En 1740 on à une amélioration notamment en termes d’hygiène, par exemple
dans les villes sont de plus en plus nettoyer, une aération plus grande, et un certain nombre
de progrès agricole, qui permette de mieux nourrir la population et de mieux prévenir la
famine. Ces variations de population s’expliquent aussi par un cycle naturel, on fait la
différence entre le nombre de mort et de naissance. Soit c’est lié au pays donc cycle naturel,
soit l’immigration qui est un évènement extrêmement marginal sous l’AR, ce qui fait que ces
variations démographiques sont surtout liées au cycle naturel.
2) Nuance et répartitions.
Pour évaluer la répartition on va calculer la densité de population, par nombre d’habitants au
km², (adj on est à 100 personnes au km²) sous l’AR on est à 40 par km². La majorité de la
population vie dans les campagnes (rural), mais là où la population est la plus dense sont les
littoraux car beaucoup de ports, mais surtout dans le nord de la France. 80% vive dans les
campagnes, 20% vive dans les villes. Une ville se défini par plus d’agglomérations, et de
fonctions urbaines sous l’AR ce sont les fonctions urbaines, qui vont définir la ville par
opposition au plat pays (la campagne). La différence est aussi que les villes ont des formes de
liberté et d’auto-gestion que les campagnes n’ont pas. On estime que 15% des fr sont citadin
vers 1600, et 18% vers 1715, cela représente environs 4 millions de français qui vivent en
ville. Les villes importantes sont paris, lyon, bordeau, rouen, et versaille, caen etc…
Les déplacement au sein du royaume sont assez faible sous l’AR, il a néanmoins les miero-
mobilités, et des migration régulière entre les campagnes, et les villes, car l’hiver n’ayant rien
à faire, la populace campagnard part en ville trouver du travail le temps de l’hiver. Ex les
savoyard parte souvent à Paris pour travailler en temps que ramoneurs pendant l’hiver.
3) Le dessous des chiffres
(Recensement 1801) pour avoir toutes les données comme le taux de natalité, les morts ect,
il y avait d’abord les registre de baptême, mais tout le monde n’est pas chrétien donc tout le
monde n’est pas recensé. Sans oublier qu’il y avait un taux de mortalité infantile très élever,
surtout en ville, c’est-à-dire entre 0 et 1 ans, et la mortalité Juvénile 1-10 ans est très élever,
il faut 2 enfants pour faire un adulte, 10% des enfant ne survivent pas à leurs 10 premières
années de vie. C’est pourquoi il est difficile de se basé sur le registre des baptêmes pour avoir
une idée de la population réelle. Mais l’état va demander de plus en à l’église d’enregistrer
les événements importants, comme les mariages, et les décès. A partir de tout ça les
historiens peuvent trouver des chiffres à exploiter. Puis l’état va commencer à faire des
démembrements des sortes de recensements, entrepris par l’état dans un but fiscal, donc ils
ont des raison économique et militaire. Deux grands ministres vont faire des propositions
pour recenser la populace de manière efficace, Vauban et Colbert. Vauban est issue de la
noblesse de bourgogne, qui va faire carrière dans l’armée, et va lui permettre de parcourir la
France, et de constater la vie des française à l’époque. Et en 1686 il propose une méthode de
recensement concrète, d’aller au village et compter les habitant. Ils s’inspirent des méthodes
de l’empire chinois. En 1707 il propose un projet de dîme royal, et qu’il soit proportionnel à
la population. Louis 14 va désapprouver, car il trouve ça trop compliqué, ce qui n’empêche
pas Vauban de compter sa population dans la bourgade où il est le seigneur.
Colbert lui va proposer pour recenser la populace, de demander à tous les intendants de
remplir un questionnaire sur l’état du royaume, combien d’habitant, combien de champs
cultivé, d’animaux, ressources etc. Le but est d’avoir un tableau de la région, et qui va servir à
l’instruction du dauphin, avec l’idée que le roi doit bien connaitre son royaume. Donc ce
genre de registre, les historiens s’en servent pour établir toutes les données actuelles.

II/Les crises démographiques

(ça ne se résume pas à des crises de mortalité, mais aussi de la nuptialité, et de la fécondité.
Une crise démographique est une compilation de tout ça) Déjà entre 1693-94 2 millions de
français y passe, mais aussi le grand Hiber 1710. Les crises démo, se définissent par plusieurs
facteurs, famine, peste et guerre.
1) La Famine
Crise de subsistance, (famine) sont en général dû à une chute de la production agricole, qui
est elle-même causé par un aléa climatique, notamment marquer comme une fois par un
mini age glacière, ou d’été pourris. On va se servir des documents comme les mercuriales ou
les vendanges, dont on trouve une trace dans les livres de raisons, qui servent de facteurs
d’information sur les cultures. Ce qui fait que quand y’a un aléa climatique, et donc une
mauvaise récolte il y a une hausse du prix du grain. Ce qui est dangereux pour eux, car la
plupart de la population consomme du blés (grain) puisqu’il mange surtout beaucoup de
pain. Mais quand le prix est élevé ils mangent moins donc il y a famine, mais il y aussi des
mauvaises gestions des stock, on surnomme la hausse des prix du grain, une crise de cherté.
Donc paradoxalement ces crises vont surtout toucher les régions agricoles. Parce qu’elles
produisent beaucoup de blé, elles ont donc une dépendance accrue à la cultivation de blés. A
l’inverse d’autre région où il y est pratiqué la polyculture, puisqu’ils vont pouvoir se rabattre
sur de la nourriture de substitution.
2) La Peste
La peste apparait à la fin du 14e siècle en Europe et qui va surtout frapper les villes, et les
lieux d’échanges commerciaux, cette peste est transmise par la puce du rat. On à une
première crise en 1606 qui fait 300 à 400k morts, 1628-1632 qui fait 1,6-2,4 millions de morts
on estime que la moitié de la ville de lyon meurt de la peste, 1651-1658 avec 500k morts, et
la dernière en 1720 qui reste enfermer à Marseille grâce aux mesures prises à ce moment-là.
(La Variole aussi est une maladie très populaire sous l’ancien régime, ainsi que la fièvre
typhoïde, ainsi que de dysenterie qui son causer par l’alimentation de substitution.) La
dernière épidémie est contenue car ont obligé les gens à rester en quarantaine dans des
lazarets
3) La guerre
LA guerre à forcément des conséquences sur le taux de mortalité, guerre civiles/militaire. La
présence d’armée à des conséquences sur les champs, puisqu’ils peuvent endommager, et
réquisitionner les récoltes, il y même dit à l’époque que « les troupes font les dégâts ». Les
guerres tue bien sûr un certain nombre de civiles. Par exemple pour les civils présents sur les
territoires frontalier comme l’alsace et la lorraine ils meurent beaucoup. Par exemple la
guerre de 30 ans, 50% de la population meurt.
4) L’enchainement famine, peste, guerre : l’exemple paroxystique du « sombre 17e siècle ».
On à une première grosse crise qui conjugue peste plus famine 1628-1632, une deuxième qui
conjugue guerre plus famine avec la guerre civile de la Fronde 1648-1652, la population
reprend après son envol, jusqu’à la prochaine crise de l’avènement de Louis 14 qui conjugue
famine plus peste 1661-1662, ensuite quelques décennies d’accalmie, mais ensuite la plus
grosse crise arrive on à plus du tout de stock de grain 54k mort par mois donc famine 1693-
1694. Enfin la crise de 1710 qui conjugue Famine plus Peste, mais elle est un peu moins
grave, car on gère mieux les stocks, meilleur logistique.

Aléa climatique=mauvaise récolte=cherté+ moins de mariage= moins de naissance+ carences


alimentaires= maladies= moins de bras. Sans oublier la guerre.

Conclusion : On à doublement de la population française, ces crises viennent porter des coup
d’arrêt à ce monde plein, qui ne peut pas supporter des trop grandes augmentation de la
population, sans éviter des manquement de moyens de nourrir le surplus de population.
Pour Malthus ces crises venez réguler ces augmentations, mais en réalité ces crise traduisent
surtout la vulnérabilité de la population face au climat, ressources, (car vie précaire pour la
grande majorité de la populace sous l’AR au moins jusqu’en 1740).

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