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Belkheiri - Résumé Salima
Belkheiri - Résumé Salima
- Les pays ont commencé à tolérer d’avoir une double nationalité, ils ont même le droit d’occuper des
postes dans le gouvernement
- Le nombre des cadres étrangers a augmenté surtout en Amérique, l’Europe et même le Japan
- Sony pour la première fois à désigner Howord Stringer (un américain) comme étant un PDG
8. L’obligation d’investir dans les nouvelles technologies
- L’exigence d’investir dans les nouvelles technologies, la R&D et l’augmentation de l’échelle de
l’économie pour avoir un niveau optimal a pu créer une idée chez les entreprises et considérer le monde
comme un marché
- Face aux couts qui sont colossaux en termes de R&D et la nouvelle technologie, les pays commencent à
coopérer pour le même intérêt (l’exemple des US qui a invité d’autre pays pour une collaboration dans
un projet militaire)
9. L’augmentation de l’interdépendance entre les pays
- Cela est dû d’une part aux FDI (entre 1970 et 2000 les FDI ont augmenté 15 fois aux USA, ainsi qu’elle a
investi dans d’autre pays 20fois de plus)
- Les liens internationaux ont augmenté suivant 3 phases :
*La réduction des restrictions commerciales entre les pays
*L’intégration financière : Par la création de « Organization Of Petroleum Exporting Countries »,
l’augmentation des prix des huiles a permis de financer l’économie occidentale
*La globalisation
10. L’effet de l’internet
- Il a permis l’augmentation de la productivité
- Il augmente les besoins des clients qui ont des points en commun (cela a permis au MNC de créer une
stratégie globale de standardisation)
- Il permet aux e/se régionales de se développer rapidement
- Il a permis de remplacer quelque activité physique par des activités virtuelles
11. Le terrorisme
- Les 10 facteurs précédents influencent positivement le commerce international par contre le
terrorisme noue à l’image du pays et représente un très grand risque de ne plus être un pôle
d’investissement et puis perdre les FDI
- Les MNC peuvent faire face au terrorisme par la formation d’une équipe de sécurité armée, et faire
recours à des experts pour comprendre le management international et former ceux qui sont face aux
opérations étrangères
Four key skills for a global manager : les éléments de la vidéo de 3 minutes
Si une entreprise veut survivre face à la globalisation elle doit développer et avoir des talents mondiaux
« a pool of Global Talents »
1- Construire un environnement de confiance avec le personnel et l’équipe qui peuvent avoir des
points de vue différents
2- Développer le sens de l’identité et l’appartenance dans leurs équipes
- Résilience émotionnelle : maintenir une positive aptitude et de tolérer les fortes émotions face à
une ambiguïté ou stress
- La flexibilité : un Global manager flexible doit avoir la force de créer des relations constructives
dans un contexte international
- Capacité perceptive : Avoir la capacité de lire l’émotion des autres pour avoir la possibilité de
communiquer, il doit être attentif aux situations de caractère social
- L’autonomie : un Global Manager doit savoir ses forces, ses faiblesses, il doit savoir maintenir
ses valeurs face un contexte international en respectant les valeurs des autres.
1-2
3. Skills and competencies of Global Managers (le lien de l’article ne marche pas)
2-1
Optique courante : Ensemble de pratiques et de services culturels dans une société moderne. Souvent
explicité à travers l’offre dans les domaines des arts et des lettres.
Optique sociologique : Ce qui est commun à un groupe d'individus et ce qui le soude. C’est ce qui est
appris, transmis, produit et créé. Sens plutôt étroit.
Optique anthropologique : C’est la façon d’un groupe de comprendre le monde, de percevoir l’homme
et son destin, de travailler, de se divertir, de s’exprimer par les arts, de transformer la nature par des
techniques et des inventions. C’est la matrice psycho-sociale qui se crée, consciemment ou
inconsciemment, une collectivité : cadre de perception, de croy-ances, d’interprétation et de
communication,
Définitions de l’UNESCO :
« La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs,
spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle
englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les
systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. »
« La culture est un ensemble complexe qui inclut savoirs, croyances, arts, positions morales, droits,
coutumes et toutes autres capacités et habitudes acquis par un être humain en tant que membre d’une
société. »
Définition de Hofstede
« La culture consiste en des programmes mentaux partagés qui contrôlent les individus »
La programmation collective de l'esprit humain qui permet de distinguer les membres d'une société par
rapport à une autre.
2-1
D’après toutes ces définitions, il est nécessaire de comprendre que la culture implique l’individu et la
société. (La société ou les groupes constituent le niveau de culture le plus populaire)
2-1
Il est nécessaire de considérer la culture comme un concept qui se manifeste au niveau des individus et
institutions sociales afin de comprendre sa nature et ses effets potentiels.
La culture se transmet : ce qu’on apprend comme culture est un cumule de ce que notre entourage a
appris.
La culture est systémique et organisée : Un système organisé de valeurs, croyances, attitudes et
comportement (tous ces éléments sont liés entre eux)
La culture Change
2-1
Fonctions de la culture
La fonction sociale : c’est le fait d’avoir des personnes différentes qu’on va réussir à englober, à réunir
sous la forme d’un groupe plutôt spécifique et homogène alors que ces personnes sont hétérogènes en
termes de personnalités ou individualités. Cette fonction permet aux individus de se faire reconnaitre en
tant qu’individus
La convergence au sens managérial est l’ensemble de ce qui est d’ordre normatif (par exemple les
normes du système management qui sont prônées par l’ensemble des sociétés du monde, comme par
exemple la norme iso 9001)
L’exemple le plus fort qu’on peut donner est celui de : les pratiques que Toyota a créé en système de
management de l’industrie automobile, qui sont devenus des éléments de modules qui s’enseignent de
manière normative dans pratiquement toutes les universités du monde en management et en génie
industriel en particulier, c’est de la normalisation et homogénéisation culturelle dans le monde
industriel et managérial en général
Ces exemples montrent effectivement qu’il y a de la convergence, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a
pas de divergence, la culture la permet aussi
La divergence :
L’exemple de McDonald’s, le même système de management dans le monde, la même bouffe, les
mêmes standards … donc c’est une culture homogénéisée au niveau international. Mais il y a des
spécificités qui la rend un peu plus particulière, c’est l’expérience du premier Ramadan de McDonald’s
au Maroc, ils ont commencé à ouvrir le jour mais à servir uniquement aux petits sur place et aux adultes
par drive (ça a réalisé un chiffre d’affaire inattendu), alors que pour le soir, l’ouverture était normale
Culture homogène du point de vue de la marque, mais sa spécificité par rapport au Mcdo en
France ou un autre pays non musulman c’est qu’il y a une adaptation par rapport à ce fait
culturel
Donc il y a de la divergence au sein de la convergence
Ça peut être le cas pour n’importe quelle multinationale dont les filiales partagent la même culture mais
chacune a surement des spécificités différentes
2-1
La crossvergence (comment on peut maintenir deux cultures à la fois au sein de la même organisation)
L’exemple qu’on donne ici est le plus souvent, comment des cadres de l’entreprise sont connectés à leur
culture nationale et à la culture de leur firme internationale ou bien comment une firme internationale
peut exprimer ne convergence à travers le maintien d’une même culture et mêmes standards dans la
totalité de ses filiales et en même temps permettre une divergence à travers l’adaptation de la culture
dans chaque filiale en fonction du pays accueillant
L’hétérogénéité culturelle
Le Maroc est un pays plutôt heterogene (it’s a country that is made up of many subcultures)
Dans quelle mesure on a (ou pas) des difficultés culturelles dues à cette hétérogénéité au Maroc ?
Choc culturel
2-1
C’est quand on est surpris ou quand on ne comprend pas ce qui se passe, c’est un état psychologique et
ça se passe dans le cadre de la perception.
La notion du choc culturel ne peut pas être vécue de la même manière d’une époque à l’autre.
L’école humanitaire : elle lie la culture avec l’art, la musique… c’est une déf qui est purement artistique.
L’école sociologue : Pour les sociologues, l’étude de la culture est récente. Pour eux la culture s’apprend
ça veut dire que ce n’est pas quelque chose innée, elle s’apprend selon notre mode de vie et notre
entourage (famille, gouvernement, média, religion, l’éducation...)
La culture est normative cela veut dire que je considère que ma culture est normale, cela ne veut pas
dire que les autres cultures ne sont pas normales.
La culture se transmet : ce qu’on apprend comme culture est un cumule de ce que notre entourage a
appris
La culture s’adapte : elle s’adapte aux changements avec les différentes générations
La langue : Selon des hypothèses de SAPIR WHORF la langue précède nos pensées, ce n’est pas un
acquis, elle peut colorer la façon par laquelle on voit les choses.
D’après ces hypothèses on constate qu’il y’a une relation entre ce qu’on pense, comment on pense et
comment notre langue peut développer ce qu’on pense
La culture matérielle : c’est tout ce qui peut être touché ou ressenti (ex l’architecture …), ça influence la
manière par laquelle je vois le monde.
La culture immatérielle : tout ce qui n’a pas un caractère physique, c’est l’étude des normes, des
sanctions, et des valeurs.
2-2
La notion de culture
Extraits du chapitre IV : « Culture, civilisation et idéologie », de GUY ROCHER, Introduction à
la SOCIOLOGIE GÉNÉRALE. Première partie : L'ACTION SOCIALE, chapitre IV.
(L’extrait doit être lu, il est conçu est précis, rien à résumer)
Guy Rocher, La notion de culture 1
La notion de culture
Extraits du chapitre IV: «Culture, civilisation et idéologie», de GUY ROCHER, Introduc-
tion à la SOCIOLOGIE GÉNÉRALE. Première partie: L'ACTION SOCIALE, chapitre IV,
pp. 101-127. Montréal: Éditions Hurtubise HMH ltée, 1992, troisième édition.
tive et on peut ajouter qu'elle ne met la pensée, s'étendent à toutes les formes
peut-être pas en lumière tous les caractères d'expressions des sentiments aussi bien
que l'on attribue maintenant à la culture. qu'aux règles qui régissent des actions ob-
Depuis Tylor, bien d'autres définitions de la jectivement observables. La culture s'adresse
culture se sont ajoutées; Kroeber et Kluck- donc à toute activité humaine, qu'elle soit
hohn les ont colligées, classées et commen- cognitive, affective ou conative (i.e. qui
tées 1. Un bon nombre de ces définitions concerne l'agir au sens strict) ou même sen-
sont loin d'être aussi heureuses que celle de sori-motrice. Cette expression souligne en-
Tylor; plusieurs ont cependant contribué à fin que la culture est action, qu'elle est
cerner d'un peu plus près la réalité cultu- d'abord et avant tout vécue par des person-
relle. nes; c'est à partir de l'observation de cette
action que l'on peut inférer l'existence de la
Nous inspirant de la définition de Tylor culture et en tracer les contours. En retour,
et de plusieurs autres, nous pourrions définir c'est parce qu'elle se conforme à une culture
la culture comme étant donnée que l'action des personnes peut être
dite action sociale.
un ensemble lié de manières de penser, de
En second lieu, ces manières de pen-
sentir et d'agir plus ou moins formalisées
ser, de sentir et d'agir peuvent être «plus ou
qui, étant apprises et partagées par une
moins formalisées»; elle sont très formali-
pluralité de personnes, servent, d'une ma-
sées dans un code de lois, dans des formules
nière à la fois objective et symbolique, à
rituelles, des cérémonies, un protocole, des
constituer ces personnes en une collectivi-
connaissances scientifiques, la technologie,
té particulière et distincte.
une théologie; elles le sont moins, et à des
degrés divers, dans les arts, dans le droit
L'explication de cette définition va coutumier, dans certains secteurs des règles
nous permettre de mettre en lumière les ca- de politesse, notamment celles qui régissent
ractéristiques principales qu'anthropologues les relations interpersonnelles impliquant
et sociologues s'entendent pour reconnaître des personnes qui se connaissent et se fré-
à la culture. quentent de longue date. Moins les manières
de penser, de sentir et d'agir sont formali-
Caractéristiques principales sées, plus la part d'interprétation et d'adapta-
de la culture tion personnelle est permise ou même re-
quise.
On notera d'abord que nous avons re-
pris la formule particulièrement heureuse de La troisième caractéristique de la
Durkheim et que nous parlons de «manières culture, que comprend notre définition, est
de penser, de sentir et d'agir». Cette for- absolument centrale et essentielle; ce qui
mule est plus synthétique et aussi plus géné- fait d'abord et avant tout la culture, c'est que
rale que l'énumération de Tylor; elle est par des manières de penser, de sentir et d'agir
ailleurs plus explicite que la formule «ma- sont partagées par une pluralité de person-
nière de vivre» («way of life») qu'on trouve nes. Le nombre de personnes importe peu; il
dans beaucoup d'autres définitions. Elle pré- peut suffire de quelques personnes pour
sente l'avantage de souligner que les modè- créer la culture d'un groupe restreint (un
les, valeurs, symboles qui composent la «gang»), alors que la culture d'une société
culture incluent les connaissances, les idées, globale est nécessairement partagée par un
grand nombre de personnes. L'essentiel est
que des façons d'être soient considérées
1 Op. cit., pages 75-154.
Guy Rocher, La notion de culture 5
comme idéales ou normales par un nombre individu doit apprendre pour vivre dans une
suffisant de personnes pour qu'on puisse re- société particulière». Recourant à des for-
connaître qu'il s'agit bien de règles de vie mules différentes, un grand nombre de défi-
ayant acquis un caractère collectif et donc nitions de la culture, celle de Tylor y com-
social. La culture, au sens anthropologique prise, ont retenu ce caractère; certains l'ont
et sociologique du terme, bien qu'elle s'indi- même érigé en trait principal ou dominant
vidualise, n'est cependant pas individuelle de la culture.
de sa nature; on la reconnaît d'abord et prin-
cipalement à ce qu'elle est commune à une Aspects objectif et symbolique
pluralité de personnes. Nous avons vu pré- de la culture
cédemment comment la notion de culture,
qui ne pouvait d'abord s'appliquer qu'à des Apprises et partagées, les normes et va-
individus, en est venue à prendre une nou- leurs culturelles contribuent à former, d'un
velle signification collective. On voit aussi certain nombre de personnes, une collectivi-
du même coup que la notion de culture ne té particulière qu'il est possible et même re-
s'applique pas qu'à une société globale. Les lativement aisé de reconnaître et de distin-
sociologues parlent volontiers de la culture guer des autres collectivités. Cette collecti-
d'une classe sociale, d'une région, d'une in- vité, la culture contribue à la constituer
dustrie, d'un «gang». Ou encore, il arrive d'une double façon - et c'est là un autre trait
qu'on emploie l'expression «sous-culture» de la culture, essentiel à notre avis, et qui
pour désigner une entité partielle au sein n'apparaît pas assez souvent dans les défini-
d'une société globale (la sous-culture des tions de la culture-: d'une manière objective
jeunes) ou lorsqu'on veut faire état des liens et d'une manière symbolique. D'une ma-
entre une culture et une autre plus étendue nière que nous appelons objective
dans laquelle elle s'inscrit. d'abord, car les manières de penser, de sen-
tir et d'agir que des personnes ont en com-
Un quatrième caractère de la culture, mun établissent entre elles des liens que
auquel de nombreux auteurs ont accordé une chacune ressent comme bien réels; ce dé-
importance presque égale au précédent, con- nominateur commun est pour chacune de
cerne son mode d'acquisition ou de trans- ces personnes et pour toutes une réalité aussi
mission. Rien de culturel n'est hérité biolo- «objective», aussi évidente que d'autres ré-
giquement ou génétiquement, rien de la alités plus tangibles qu'elles peuvent aussi
culture n'est inscrit à la naissance dans l'or- avoir en commun, telles qu'un territoire, des
ganisme biologique. L'acquisition de la immeubles publics, des monuments, des
culture résulte des divers modes et méca- biens matériels, etc. La culture est donc un
nismes de l'apprentissage (ce dernier terme des facteurs que l'on trouve à la source de ce
étant entendu ici dans un sens plus large que que Durkheim appelait la solidarité sociale,
celui que nous lui attribuons dans le chapitre et Auguste Comte, le consensus de la socié-
suivant). Les traits culturels ne sont donc té.
pas partagés par une pluralité de personnes
de la même façon que peuvent l'être des Mais c'est bien plus encore d'une
traits physiques; on peut dire que les der- manière symbolique que la culture fonde
niers fruits sont le fruit de l'hérédité, tandis cette relative unité d'une collectivité et
que les premiers sont un héritage que cha- qu'elle lui donne son caractère distinctif. Et
que personne doit recueillir et faire sien. cela à un double titre. Tout d'abord, les ma-
Plusieurs auteurs ont d'ailleurs défini la nières collectives de penser, de sentir et
culture comme étant un «héritage social»; d'agir sont, pour Lin bon nombre d'entre el-
d'autres ont pu dire que c'est «tout ce qu'un les, des symboles de communication ou à
tout le moins des symboles qui rendent pos-
Guy Rocher, La notion de culture 6
sible la communication. Le cas du langage d'une nation, d'un parti politique, d'un syn-
est particulièrement clair; mais les joueurs dicat et même d'une famille. S'abstenir de
d'une équipe de hockey communiquent entre participer à des réunions, de porter un insi-
eux d'une façon non verbale, à travers la gne, de signer une pétition, etc., manifeste
connaissance parfois inconsciente qu'ils ont symboliquement qu'on se détache d'un parti,
de la signification que prennent pour eux d'un syndicat, d'une association. Comment
certaines manières d'agir de chacun des au- le sociologue et l'ethnologue discernent-ils
tres joueurs. Ce dernier exemple sert à illus- les groupements, les collectivités, les socié-
trer le fait que les manières d'agir servent tés ainsi que leurs frontières, si ce n'est à
elles-mêmes de symboles de communication travers les symboles de participation que
dans l'action sociale. fournit la conduite des personnes? La
culture prend ainsi le caractère d'un vaste
Mais surtout, c'est de symbolisme de ensemble symbolique, dont les racines pui-
participation que sont lourdes les manières sent des réalités psychosociales une signifi-
collectives de penser, de sentir et d'agir. Le cation et des manifestations essentielles à la
respect des modèles, comme nous l'avons vie collective humaine.
déjà dit, symbolise généralement l'adhésion
à des valeurs, qui symbolise à son tour l'ap- Le système de la culture
partenance à une collectivité donnée. Dès
lors, la solidarité entre les membres d'une Un dernier caractère enfin de la culture
collectivité, si elle est ressentie comme une est de former ce que nous avons appelé «un
réalité, est par ailleurs saisie, perçue et ex- ensemble lié», c'est-à-dire de constituer ce
primée à travers un vaste appareil symboli- qu'on peut appeler un système. Les diffé-
que, auquel chacun des membres contribue. rents éléments qui composent une culture
Autrement dit, l'adhésion à la culture est donnée ne sont pas simplement juxtaposés
constamment réaffirmée par chaque membre l'un à l'autre. Des liens les unissent, des
de la collectivité et par tous, à travers et par rapports de cohérence les rattachent les
la signification symbolique de participation uns aux autres; lorsque des changements
attachée à leur conduite extérieurement ob- s'effectuent dans un secteur d'une culture, ils
servable. C'est aussi la signification symbo- entraînent des changements dans d'autres
lique des conduites qui permet aux membres secteurs de cette culture. Ces liens et ces
d'une collectivité comme à ceux qui n'en rapports n'ont généralement rien de néces-
sont pas, de tracer la frontière immatérielle saire, c'est-à-dire qu'ils ne résultent pas d'un
entre les membres et les non-membres, entre raisonnement logique et rationnel qui les
les citoyens et les étrangers, entre les saints, imposerait de nécessité. Ce sont plutôt des
les fidèles et les païens. Le catholique qui liens et des rapports ressentis subjectivement
s'abstient délibérément de la messe domini- par les membres d'une société. La cohérence
cale témoigne d'une manière symbolique à d'une culture est donc par-dessus tout une
ses propres yeux, aux yeux de ses coreli- réalité subjectale c'est-à-dire vécue subjecti-
gionnaires et de tous les autres, qu'il est en vement par les membres d'une société. C'est
voie de se détacher ou qu'il s'est déjà déta- d'abord chez les sujets et pour les sujets
ché de la collectivité ecclésiale. L'apparte- qu'une culture prend le caractère d'un sys-
nance à une collectivité religieuse, de nature tème. En effet, bien des arrangements diffé-
mystique, ne peut évidemment s'exprimer rents sont possibles entre les éléments d'une
qu'à travers des symboles de cette nature; culture; l'étude de Kluckhohn et Strodbeck
mais il faut bien voir que la même exigence sur les valeurs prouve qu'ils est bien diffi-
s'impose, de façon plus ou moins marquée, cile, du moins dans l'état actuel de nos
pour toute autre collectivité, qu'il s'agisse connaissances, de démontrer des liens objec-
Guy Rocher, La notion de culture 7
tivement nécessaires entre certaines valeurs riées de parenté. Il en est de même de la co-
(par exemple entre la valorisation du présent habitation du territoire ou de la division du
et la valorisation du faire). Les seuls liens travail, que la culture utilise pour forger les
«nécessaires» sont ceux que les sujets idées de nation, de patrie, de propriété, de
eux-mêmes jugent nécessaires, qui leur ap- hiérarchie sociale, de prestige social, de
paraissent tels et qu'ils acceptent ainsi. classe sociale; ce sont là d'ailleurs non seu-
lement des idées mais des faits que la culture
Pour parler de l'existence et de la struc- a contribué à créer et à maintenir.
ture du système culturel, le sociologue doit
donc passer d'abord par la perception qu'en
ont les membres d'une collectivité. Si par
La culture apparaît donc comme l'univers
conséquent, on peut parler du système de la
mental, moral et symbolique, commun à
culture, c'est qu'une culture est perçue et vé-
une pluralité de personnes, grâce auquel
cue en tant que système. Cet aspect du sys-
et à travers lequel ces personnes peuvent
tème culturel n'a généralement pas été assez communiquer entre elles, se reconnaissent
souligné et analysé par les auteurs qui ont des liens, des attaches, des intérêts com-
parlé du système de la culture.
muns, des divergences et des oppositions,
se sentent enfin, chacun individuellement
et tous collectivement, membres d'une
3 FONCTIONS DE même entité qui les dépasse et qu'on ap-
LA CULTURE pelle un groupe, une association, une col-
lectivité, une société.
Fonction sociale de la culture
Fonction psychique de la culture
À partir de ce qui précède, il est mainte-
nant relativement aisé d'expliciter les fonc- S'il en est ainsi, c'est qu'en même
tions psycho-sociales de la culture. Sociolo- temps la culture remplit, sur le plan psycho-
giquement d'abord, nous avons vu que la logique, une fonction de «moulage» des per-
fonction essentielle de la culture est de ré- sonnalités individuelles. Une culture est en
unir une pluralité de personnes en une col- effet comme une sorte de moule dans lequel
lectivité spécifique. D'autres facteurs contri- sont coulées les personnalités psychiques
buent aussi au même résultat: les liens du des individus; ce moule leur propose ou leur
sang, la proximité géographique, la cohabi- fournit des modes de pensée, des connais-
tation d'un même territoire, la division du sances, des idées, des canaux privilégiés
travail. Mais des facteurs eux-mêmes, que d'expression des sentiments, des moyens de
l'on peut appeler objectifs, sont transposés et satisfaire ou d'aiguiser des besoins physio-
réinterprétés dans et par la culture, qui leur logiques, etc. L'enfant qui naît et grandit
donne une signification et une portée bien dans une culture particulière (nationale, ré-
au-delà de celles qu'ils ont naturellement. gionale, de classe, etc.) est destiné à devoir
Ainsi, les liens du sang deviennent les liens aimer certains mets, à les manger d'une cer-
de parenté, sont étendus et compliqués par la taine manière, à relier certains sentiments à
prohibition de l'inceste, par les règles qui certaines couleurs, à se marier selon certains
définissent les mariages permis et les maria- rites, à adopter certains gestes ou certaines
ges prohibés et par les normes qui régissent mimiques, à percevoir les «étrangers» dans
les rapports entre personnes d'un même une optique particulière, etc. Le même en-
groupe de parenté, etc. À partir des liens fant, s'il avait été déplacé dès sa naissance et
biologiques du sang, les hommes ont élabo- soumis à une autre culture, aurait aimé d'au-
ré, à travers la culture, des formes très va- tres rites, ne recourrait pas à la même mimi-
Guy Rocher, La notion de culture 8
Tous ces éléments sauf l’éthologie concernent la culture même s’ils sont des approches
disciplinaires différentes
A travers les six dimensions (avec 3 variations) il est possible de définir les normes du groupe (sa
culture).
3-2
La culture japonaise : trop implicite (on ne dit pas non mais on sort des indicateurs qui laissent
comprendre le non).
Au contraire, la suisse germanophone où le message signifie ce que le message devrait signifier.
(Ce n’est pas un modèle de connaissance mais plutôt d’explication sur ce qui n’est pas appartenant dans la culture)
Contributions majeures : Le modèle est très utile pour expliquer les différences de comportement
culturel (pour les managers). Ainsi, il démontre l'importance de la culture dans le monde des
affaires à l'échelle mondiale.
Critiques : Le modèle ne fournit aucune recommandation sur la façon de gérer les différences
culturelles, l'influence des comportements personnels et les traits de caractère ne sont pas bien
pris en compte.
(Ce modèle est plutôt utilisé pour la connaissance et non pas pour recommander des actions d’amélioration)
3-2
SYNTHESE :
ALEXANDER THOMAS Méthode de norme culturelle
KLUCKHOHN & STRODTBECK 6 dimensions / différenciation pour définir les normes d'un groupe
EDWARD T. HALL Comment sont utilisés les 3 concepts ? proxémie / temps / contexte
EDGAR SCHEIN Segmentation de la culture en 3 niveaux : hypothèses / valeurs / artéfacts
GEERT HOFSTEDE Management orientation : 4 dimensions
FONS TROMPENAARS Management orientation : 7 dimensions
Ces modèles ont éclairé des aspects, chacun voit un aspect de réalité de la culture, ils sont
complémentaires et ne couvrent pas nécessairement les mêmes aspects de la culture.
En termes de management, il faut savoir qu’est-ce qu’on cherche et quel est l’objectif de la
manipulation de la variable culturelle.
On ne peut pas fonctionner avec les modèles tous ensemble, ça devient compliqué quand il s’agit de
la gestion au sein d’une organisation, c’est pour ça on a proposé qlqs modèles particuliers :
6. Collectivisme en groupe : Le degré auquel les individus expriment (et doivent exprimer) leur
fierté, leur loyauté et leur cohésion au sein de leur organisation ou de leur famille.
7. Egalitarisme de genre : Le degré auquel un collectif minimise (et doivent minimiser)
l'inégalité entre les sexes.
8. Distance de pouvoir : La mesure dans laquelle la communauté accepte et approuve
l'autorité, les différences de pouvoir et les privilèges de statut.
9. Evitement de l'incertitude : La mesure dans laquelle une société, une organisation ou un
groupe s'appuie (et devrait s'appuyer) sur des normes sociales, des règles et des procédures
pour atténuer l'imprévisibilité d'évènements futurs. (Plus le désir d'éviter l'incertitude est grand, plus
les gens recherchent l'ordre, la cohérence, la structure, les procédures formelles et les lois pour couvrir les
situations de leur vie quotidienne).
Ces 9 dimensions permettent de savoir dans quel aquarium les leaders peuvent évoluer et
s’améliorer.
3-2
3-2
Le COI a été développé par D. Walker, T. Walker et J. Schmitz. C’est un modèle destiné spécialement
aux entreprises.
Il synthétise les travaux de nombreux chercheurs (Hall, Hofstede, Trompenaars & Hampden-Turner,
Kluckhohn & Strodtbeck, Stewart & Bennett, Rhinesmith) en un modèle à 10 dimensions de la
variabilité culturelle (avec des sous-dimensions et des sous-sous-dimensions)
Il s'agit d'une description des préférences générales limitées aux comportements et aux situations
liés au travail.
Il vise à comprendre la base culturelle du style de pensée, du style d'interaction et du sens de soi.
Comment ça fonctionne ?
- C’est un outil de questionnement basé sur 87 questions.
- Ce sont les modèles les plus utilisés pour comparer un profil individuel avec une culture
donnée (propre ou étrangère)
Il est utilisé par les praticiens certifiés pour développer 4 compétences culturelles clés :
- Culture d’acceptation et de tolérance
- Culture de changement
- Dialogue culturel
- Mentorat culturel
COLLECTIVISME :
EVITEMENT DE L’INCERTITUDE :
Cette dimension distingue les pays à fort et à faible contrôle de l’incertitude.
Elle renvoie au degré de tolérance de l’incertitude.
Définition du niveau de contrôle de l’incertitude : le degré jusqu’où les individus d’une culture
acceptent les situations ambiguës, risquées, imprévisibles, anarchiques et la maniéré avec laquelle
on répond à cette imprévisibilité.
o Les cultures à fort degré de contrôle de l’incertitude : tendent à mettre en place des
structures, des règles, des institutions formelles pour réduire l’incertitude.
o Les cultures à faible contrôle de l’incertitude : on prend la vie au jour le jour, on n’éprouve
aucune anxiété face aux évènements futurs.
4-9
La culture marocaine C’est une culture à faible contrôle de l’incertitude marquée par le fatalisme.
Culture proche : culture tunisienne : absence des règles formelles pour la résolution des problèmes.
On parle de Mektoub face à des situations futures/incertaines.
« Yesbeh ou yefteh » : Une tendance à accepter le risque.
Le Maroc connait un faible contrôle de l’incertitude qu’il impute à l’Islam. La notion du Mektoub
programme les gens à accepter les événements futurs. Le fatalisme soulage les personnes de
l’anxiété face aux événements imprévus. (« Inshallah » exprime li fatalisme qui règne).
La culture marocaine navigue entre une culture à expression masculine qui s’exprime dans les
expressions véhiculées pleines de virilité, mais un inconscient féminin refoulé qui se manifeste par la
solidarité, l’entraide. Les individus n’y accordent pas une grande importance au travail par rapport à
la famille qui découle du caractère collectiviste de la société. Mais aussi c’est un inconscient refoulé
dans l’espace. De plus, les travaux en sociologie attestent d’une société dont les valeurs sont
féminines car basées sur des éléments affectifs.
FORTE RELIGIOSITE
Cette dimension est considérée comme une spécificité culturelle qui détermine les comportements,
les attitudes et les perceptions des individus dans leurs relations aux autres. La religiosité est un
facteur qui influence la confiance interpersonnelle.
La culture marocaine : elle est marquée par la religion. Elle donne lieu à des signes de religiosité qui
correspondent à une sensibilité religieuse à une certaine compréhension vague de la religion qui se
manifeste dans le comportement sans qu’elle soit en cohérence avec les percepts originels de la
religion.
Il y a une forte religiosité dans le contexte marocain. La plupart des individus pratiquent l’Islam.
Dans les cultures à forte religiosité, la relation au futur est marquée par un grand déterminisme et
une tendance au fatalisme, croyant à satiété en la providence, les membres de cette culture
délaissent toute projection au futur. Elles sont marquées par une forte affectivité dans les relations
avec les partenaires, qui se construit autour d’une idéologie, de principes moraux communs et de
ressemblances identitaires.
En ce qui concerne la dimension religiosité, nos résultats font apparaitre une culture a score élevé de
religiosité.
CONCLUSION :
Nos résultats sur la culture marocaine : collectiviste, avec une forte distance hiérarchique, un
caractère féminin, un faible contrôle de l’incertitude et une forte religiosité.
Notre travail présente une limite attribuée à l’utilisation du questionnaire comme mode de recueil de
données. (Difficulté d’affirmer que les réponses des acteurs sur le terrain correspondent
effectivement à leurs pratiques, un décalage entre ce qui est déclaré et ce qui est pratiqué, un
décalage renforcé par le phénomène de « désirabilité sociale » surtout pour la religiosité).
5-1
La personne a abordé un certain nombre d’éléments qui se trouvent dans le schèma de la séance
dernière :
MODELE DE TROMPENAARS :
Le modèle de Trompenaars et Turner retient deux axes qui permettent de déterminer 4 directions
possibles.
Identifier 4 cultures organisationnelles concurrentes dérivées de dimensions connexes :
- Tâche ou personne (formalisation élevée vs faible)
- Hiérarchique ou égalitaire (centralisation élevée vs faible)
L’axe vertical qui impose une attitude égalitaire dans le fonctionnement structurel et fonctionnel
avec une hiérarchique, plus on va vers le haut plus l’e/se est égalitaire dans son mode de fct (un
organigramme aplati) plus on va vers le bas plus on trouve la hiérarchie (organigramme plus vertical)
L’axe horizontale, à droite est ce que l’e/se est orientée à la tâche elle-même, à droite est ce que
l’e/se est orientée à la personne (la relation et le lien plus que l’objectif ou la tâche à faire)
5-1
La famille
- Haut degré de centralisation
- Faible degré de formalisation
- Organisation hautement personnalisée
- Axé principalement sur la puissance
- Les salariés interagissent autour du pouvoir centralisé (père)
- Le pouvoir est basé sur un leader autocratique
- Les employés doivent être aussi près que possible du centre
- Pas beaucoup de règles et peu de bureaucratie
- Logique de différenciation verticale : pouvoir et statut sont hiérarchiques
La tour Eiffel
- Haut degré de formalisation
- Haut degré de centralisation
- Contrôle via des systèmes de règles, procédures, droits et responsabilités attribuées
- Le respect de l'autorité repose sur le respect de la position et du statut fonctionnel
- Les salariés sont soumis à des règles et procédures universellement applicables
- L'ordre et la prévisibilité sont très appréciés dans le processus de gestion
- Cette organisation orientée rôle tarde à s'adapter au changement
- L’organisation est inflexible (<= Bureaucratie et formalisation)
Le missile guidé
- Faible degré de centralisation
- Haut degré de formalisation
- L'organisation est orientée tâches et projets
- Les relations sont très axées sur les résultats
- Les relations sont basées sur des considérations rationnelles / instrumentales
- Les relations sont limitées aux aspects fonctionnels spécifiques des individus
- La réussite et l'efficacité sont plus importantes que les exigences d'autorité ou procédures
- La gestion est perçue principalement comme un processus continu de résolution de
problèmes
- Le manager est considéré comme un chef d'équipe
- Cette organisation orientée tâches est flexible et dynamique => hautement adaptative
L'incubateur
- Faible degré de centralisation
- Faible degré de formalisation
- Une culture centrée sur la personne
- Tout est lié aux individus : l'organisation existe uniquement pour répondre aux besoins de
ses membres
- Les responsabilités et les tâches sont attribuées selon les préférences du membre
- Contrôle par persuasion et concentration mutuelle des membres
5-1
On pourra mettre le Maroc dans la zone de Family (selon le sondage fait en cours)
L’interférence entre un système organisationnel et un système national est très forte, exemple du
retard dans la communauté marocaine et l’exemple de la première réunion du prof en tant que
jeune professeur.
Ce que nous allons voir est un complément de ce qu’on a vu dans la culture organisationnelle.
1. Communication (implicite / explicite) :
Low context : une bonne communication est précise, simple et claire. Les messages sont
exprimés et compris. Les répétitions sont appréciées si elles aident à clarifier la
communication.
High context : Une bonne communication est sophistiquée, nuancée et stratifiée. Les
messages sont à la fois prononcés et lus entre les lignes. Les messages sont souvent
implicites mais pas clairement exprimés.
2. Express opinion and feedback :
Les 3 éléments qui interfèrent dans l’expression du feedback (ils sont valables pour l’ensemble du
cours et non pas seulement cette partie) : l’esprit que ce que nous observons dans l’entreprise ne
peut pas être compris sans comprendre la culture nationale et la culture individuelle de chaque
individu appartenant à cette organisation (donc les 3 éléments sont la culture organisationnelle, la
culture nationale et la culture individuelle) ;
dire ce qu’il a à dire). Les individus sont formés pour commencer par un fait, une déclaration ou
une opinion et ensuite ajouter des concepts pour étayer ou expliquer la conclusion si nécessaire.
La préférence est de commencer un message ou un rapport par un résumé ou des puces. Les
discussions sont abordées de manière pratique et concrète, les discussions théoriques ou
philosophiques sont évitées dans un environnement professionnel.
Applications-first : (la personne va directement rentrer au sujet). Les individus ont été formés
pour développer d'abord la théorie du complexe de concept avant de présenter un fait, une
déclaration ou une opinion. La préférence est de commencer un message ou un rapport en
développant un argument théorique avant de passer à une conclusion. Les principes conceptuels
sous-jacents à chaque situation sont valorisés.
4. Posture managériale face à la hiérarchie :
Egalitarien : La distance idéale entre un patron et un subordonné est faible. Le meilleur patron
est un facilitateur entre égaux. Les structures organisationnelles sont plates. La communication
saute souvent les lignes hiérarchiques.
Hierarchical : La distance entre un boss et un subordonné est élevée le meilleur patron est un
directeur fort qui mène du front. Le statut est important. Les structures organisationnelles se
multiplient et se figent. La communication suit des lignes hiérarchiques définies.
6-1
Task- based : la confiance se construit grâce aux activités liées aux affaires. Les relations de
travail sont établies et abandonnées facilement, en fonction de l'aspect pratique de la situation.
Vous faites du bon travail en permanence, vous êtes fiable. J'aime travailler avec vous, je vous
fais confiance.
Relationship-based : La confiance se construit grâce au partage des repas, des boissons du soir
et des visites à la machine à café. Les relations de travail se construisent lentement sur le long
terme. J'ai vu qui vous êtes à un niveau profond, j'ai partagé du temps personnel avec vous, je
connais bien les autres qui vous font confiance, je vous fais confiance.
7. Exprimer son désaccord :
Linear-time : les étapes du projet sont abordées de manière séquentielle, en accomplissant une
tâche avant de commencer la suivante. Une chose à la fois. Aucune interruption. L'accent est
mis sur la date limite et le respect du calendrier. L'accent est mis sur la rapidité et une bonne
organisation plutôt que sur la flexibilité.
Flexible-time : Les étapes du projet sont abordées de manière fluide, changeant les tâches à
mesure que les opportunités se présentent. Beaucoup de choses sont traitées à la fois et les
interruptions acceptées. L'accent est mis sur l'adaptabilité et la flexibilité est valorisée par
rapport à l'organisation.