Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Master 1
Jean Noël NGOM
Consultant-Formateur
Management/Organisation/Suivi-
Evaluation/GAR
1. Préambule
L’objectif fondamental du MI est d’améliorer la performance des
entreprises multiculturelles, dans un contexte de mondialisation (e/ses
multinationales, e/ses en partenariat,…), en maîtrisant les
conséquences négatives des différences culturelles des acteurs, tout en
tirant profit des apports de chaque culture caractérisant leur diversité
culturelle.
L’entreprise américaine Ben & Jerry’s définit précisément sa mission et les valeurs de l’entreprise : « l’objectif est de fabriquer, distribuer et vendre les
meilleurs crèmes glacées avec des ingrédients naturels, dans un grand choix de parfums innovants ». Ces buts doivent être atteints par des pratiques
commerciales respectueuses de l’environnement. L’entreprise se fixe aussi une mission économique fondée sur la recherche d’une croissance durable qui
augmente à la fois la valeur pour les actionnaires tout en multipliant les opportunités de développement pour les employés. Enfin l’entreprise s’assigne
une mission sociale, « afin de contribuer à un monde meilleur » et d’améliorer « la qualité de la vie des individus aux niveaux local, national et
international ».
Ces objectifs pourraient paraître démesurés ou rhétoriques mais l’entreprise s’est efforcée de les traduire concrètement : elle s’est tenue à acheter du lait
produit dans des coopératives du Vermont afin de faire vivre les petits producteurs de la région. De même l’entreprise accorde beaucoup d’attention au
recrutement de personnes issues de minorités ethniques, sexuelles ou socialement en difficulté. Et elle encourage ses employés à s’investir dans des causes
humanitaires pendant leur temps de travail.
Source: Adapté de Garette B, Durand R., Dussauge P., Lehmann-Ortega L., Leroy F. « Strategor », 2019
J-N-NGOM / Version 2022-2023 4
Intégrer les différences culturelles dans la direction et le
développement de l’entreprise, au niveau de :
2. Nous sommes une entreprise de technologie qui place la qualité avant tout
3. Notre succès se mesure à la satisfaction des clients et à la valeur créée pour les actionnaires
4. Nous ne perdons jamais de vue notre vision stratégique
5.
Nous travaillons avec le minimum de bureaucratie et l’obsession de la productivité
6.
Nous pensons et agissons avec détermination
7.
Le talent et la motivation des individus sont à la base du succès en particulier lorsqu’ils travaillent en équipe
8.
Nous sommes à l’écoute des besoins de nos employés et des communautés dans lesquelles nous sommes présents
Source : Adapté de Camara M. « Vision, Stratégie, Ressources Humaine, Leadership et Culture », 2011
Relations interpersonnelles
Dans certains pays, l’autorité se transmet par héritage : cela signifie que tous les postes clés sont attribués aux membres de certaines familles. Dans
d’autres pays, un dirigeant peut imposer le respect en raison de qualités liés à sa position sociale, son âge ou ses connaissances.
[…..]
En Allemagne, les bonnes manières, l’esprit de décision et l’ampleur du savoir sont de puissants outils pour un manager. En Asie, dans le monde arabe, en
Amérique latine, un manager doit avoir une personnalité chaleureuse. Les managers en fournissent souvent la preuve en assistant à des réceptions
d’anniversaire, à des matchs de football, en participant à toutes sortes de manifestations mondaines, en se promenant sur les lieux de travail, en appelant
les employés par leur nom, en leur parlant et en étant attentifs à leurs problèmes.
En Chine, il importe que les managers se rendent périodiquement au foyer de chaque travailleur, pour s’enquérir de leur santé ou de leur moral, sans
aborder aucune question professionnelle précise. Comme ils ne privilégient aucun individu, les managers rendent ainsi hommage à tout le groupe de travail.
Aux Etats Unis et au Canada, les subordonnés ont normalement le droit d’avoir des échanges verbaux avec leur supérieur et de lui proposer des
recommandations. Dans les pays évoqués précédemment, les subordonnés s’attendent à recevoir des instructions de la part de leur supérieur. Un manager
américain qui voudrait confier une décision à un groupe de travailleurs allemands pourrait s’entendre dire : « Non, laissons les chefs décider »
Pouvoir de décision
Les managers américains et canadiens ont appris à faire participer les employés à la prise de décisions qui les concernent. De cette façon, la participation
établit et renforce une adhésion aux objectifs et aux valeurs de l’entreprise, et elle améliore les résultats.
A l’inverse, les managers français, italiens, indiens et allemands croient généralement qu’une discipline sévère et une stricte obéissance à l’autorité
conditionnent la qualité du travail. Par conséquent, on n’attend pas des subordonnés qu’ils tentent d’exercer une influence sur leur chef. Les managers
pensent que leurs subalternes veulent des dirigeants forts et qu’ils ne remettent pas en question les actes de ces derniers.
La langue de travail :
choix et maitrise de la langue de travail,
« A vous de jouer »